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Retraite de l'avent sur internet avec les Dominicains

 
 
 JEUDI
16
DECEMBRE
3e semaine de l'Avent
 
 
Parole de Dieu (Is 54, 1-2) :
 
Crie de joie, femme stérile, toi qui n’as pas enfanté ; jubile, éclate en cris de joie, toi qui n’as pas connu les douleurs ! Car les fils de la délaissée seront plus nombreux que les fils de l’épouse, – dit le Seigneur. Élargis l’espace de ta tente, déploie sans hésiter la toile de ta demeure, allonge tes cordages, renforce tes piquets !
 
 
 
Commentaire de la parole :
 
Quiconque a souffert dans sa chair de cette absence d’enfant ou a osé s’approcher de près d’une femme stérile perçoit l’audace inouïe de cette parole. Crier de joie ? Qui oserait exiger cela… Sur le lieu même de ta douleur, du silence de Dieu dans ta chair et de l’apparent échec de la vie, crie de joie ! C’est précisément le mystère chrétien par excellence : la folie de la croix qui de l’abîme du mal tire un bien plus grand, le salut du monde. Peut-être serait-ce un bon exercice pour cet Avent. Fêter par avance la joie de la résurrection qui se lèvera dans toutes nos nuits, danser dans la certitude que Dieu fait de nos déserts des jardins, de nos terres arides et désolées des sources jaillissantes. Notre Dame, la Vierge qui enfante est le signe qui nous est donné pour ranimer notre espérance. Car tu vas te répandre au nord et au midi, poursuit le texte d’Isaïe. Quelle stupeur lorsque parvenus au terme du chemin, nous verrons les merveilles que Dieu a faites à travers ce que nous pleurions comme des échecs.
 
Benedicte Delelis
 
 
Seigneur Jésus, daigne dans ta bonté faire
de nous des enfants,
afin que nous ayons part à ton royaume.
 
 
 
Inspirée du Compagnon de l'Avent 2021, cette retraite en ligne vous est proposée par :
 
 
 
 
 
 

Retraite de l'avent sur internet avec les Dominicains

« C’est pourquoi je tombe à genoux devant le Père, de qui toute paternité au ciel et sur la terre tient son nom. »

Lettre de saint Paul apôtre aux Ephésiens,  chapitre 3, verset 15

frère Charles Desjobert

frère Grégoire Abessolo

Couvent d'Evry

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En Afrique, un couple marié qui ne peut avoir d’enfant vit un double drame. Celui de l’absence, bien sûr. Pas d’enfant à bercer, à cajoler, à voir grandir, à éduquer, pas de signe vivant de l’amour donné et reçu. Mais en plus, il y a le regard des proches et des voisins…

C’est pourquoi chaque naissance est accueillie comme un immense don.

La naissance d’un enfant est toujours la réalisation des promesses de vie. Sans l’enfant, la vie s’arrête, mais avec la naissance, c’est la vie qui continue. C’est le clan qui s’agrandit, la famille qui transmet, le père et la mère qui lèguent à l’avenir… La vie qui prolonge la longue chaîne humaine.

Avec Jésus, c’est la même chose, mais sa naissance n’est pas seulement la promesse d’une fécondité biologique, c’est aussi celle d’une fécondité spirituelle pour toute l’humanité. « Car Dieu a envoyé son Fils dans le monde pour que, par lui, le monde soit sauvé. »*

En envoyant son Fils dans le monde, le Père veut sauver tous ses enfants, les sauver de la mort et partager avec eux sa vie éternelle. « Or, la vie éternelle, c’est qu’ils te connaissent, toi le seul vrai Dieu, et celui que tu as envoyé, Jésus Christ. »**

La paternité de Dieu n’est donc pas exclusive ; elle ne se cantonne pas à une famille, un clan, une tribu, un continent. Elle est ouverture et accueil de tous les hommes. Elle rattache tous les peuples à une même et unique paternité.

Connaître le Père, à travers le Fils, et le reconnaître comme Dieu et Père de tous les hommes : voilà la mission de Jésus.

Jésus vient non seulement combler l’espérance d’Israël, mais aussi libérer tous les hommes de la peur, de l’incompréhension mutuelle, de l’éloignement de Dieu. Sa naissance offre un nouveau départ pour toute l’humanité, une nouvelle création, avec de nouveaux liens entre les hommes. Des liens de vie, d’amitié et de fraternité.

 

* Évangile selon saint Jean ch. 3, v. 17.

** Évangile selon saint Jean ch. 17, v. 3.

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