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Catégories : L'art, La presse

artpress │ novembre 2022

Vous ne l'avez peut-être pas reconnu en couverture de ce numéro 504, mais le visage est celui de Boris Mikhaïlov lui-même, certes repeint et costumé. Le facétieux photographe ukrainien, toujours là où on ne l'attend pas, est la vedette de ce traditionnel mois de la photo parisien. Invité à présenter son travail simultanément à la Maison européenne de la photographie, à la Bourse de commerce et à la galerie Suzanne Tarasieve, il a accordé à Aurélie Cavanna l'une de ses rares longues interviews.

Puisque mois de la photo il y a, vous découvrirez aussi dans les pages suivantes l'univers étrange et minéral des photographies et vidéos de la jeune artiste Camille Pradon, ainsi que l'œuvre trop peu montrée en France de l'Américaine Zoe Leonard, traquant les traces imperceptibles de la violence sur les deux rives du Río Bravo pour les Mexicains, Río Grande pour les Américains (Musée d'art moderne de Paris). Cyprien Gaillard, lui aussi, a voyagé aux États-Unis, au Mexique, en Russie, ailleurs encore, pour en rapporter, nous explique Olivier Schefer, des polaroids qu'il réunit selon un principe analogique qui est aussi un "montage", analysant le monde comme il déconstruit et reconstruit de curieux objets (Lafayette Anticipations et Palais de Tokyo).

Processus de la "rencontre, de l'assemblage, de la confrontation entre les cultures" qui est aussi au cœur de la démarche de Mrdjan Bajić, artiste que nous présente Olivier Kaeppelin dans notre dossier sur la scène artistique de Belgrade, tandis que Maja Kolarić, directrice du musée d'art contemporain de Belgrade récemment restauré, le MoCaB, nous dresse un panorama complet de cette scène.

L'actualité, c'est aussi l'exposition de Lívia Melzi qui, en digne héritière d’Oswald de Andrade, invite au Palais de Tokyo à un rituel anthropophage ; c'est Philippe Quesne, ex-directeur du théâtre Nanterre-Amandiers, qui, dans le cadre du festival d'Automne, rejoue, dans tous les sens du terme, trois de ses pièces. Les Choses, l'inattendue exposition sur la nature morte conçue par Laurence Bertrand Dorléac, est également à visiter absolument au Louvre, et si vous ne l'avez pas encore fait, il est encore temps d'aller voir la biennale de Lyon dont rend compte Paul Ardenne. La Documenta de Cassel, elle, est finie, mais elle a soulevé des polémiques. Christophe Catsaros donne son opinion.

À l'occasion de la sortie d'un recueil de ses écrits sur l'art chez Actes Sud, Paul Nizon ouvre le cahier livres en répondant à la redoutable question : "Qu'est-ce que la Beauté pour vous ?" Dans ce cahier, on vous parle aussi de la publication d'écrits posthumes de Michel Butel et d'un inédit de Robert Klein, grand historien de l'art à redécouvrir.

Est-ce "l'ambiance photo" du mois qui l'a guidé ? Jacques Henric consacre sa chronique à un album de Jacqueline Salmonle Point aveugle. Dépêchez-vous de l'ouvrir pour dessiller vos yeux…

 

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