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Le Couteau", le récit événement de Salman Rushdie​

Salman Rushdie - Le Couteau

« Il était nécessaire que j'écrive ce livre : une manière d'accueillir ce qui est arrivé, et de répondre à la violence par l'art. » S. R.

 

Pour la première fois, Salman Rushdie s’exprime sans concession sur l’attaque au couteau dont il a été victime le 12 août 2022 aux États-Unis, plus de 30 ans après la fatwa prononcée contre lui.

 

Dans ce livre très personnel, paru simultanément dans de nombreux pays cette semaine, et qui signe par la même occasion son entrée dans le catalogue Gallimard, l'écrivain lève le voile sur la longue et douloureuse traversée pour se reconstruire après un acte d’une telle violence. Jusqu’au miracle d’une seconde chance.

 

Questions à Salman Rushdie

Le Couteau sera votre premier livre publié chez Gallimard. Pourquoi ce titre ?

Salman Rushdie : Ça m'a semblé être la façon la plus directe de m'exprimer. Parce que la seule raison à l'existence de ce livre, c'est ce couteau. Franchement, je n'avais pas l'intention d'écrire un nouvel essai autobiographique. Vous savez, ça n'a jamais été mon intention de pratiquer l'écriture autobiographique. Mais là, après cette... attaque, il me semblait difficile de parler d'autre chose. Alors je me suis dit : "Je dois écrire ce livre, pour pouvoir écrire autre chose par la suite."

 

Le 12 août 2022, vous avez été attaqué, et presque tué. 27 secondes qui ont changé votre vie. Pour ouvrir le livre, vous avez choisi une citation d'un célèbre écrivain irlandais, quelle est-elle ?

Salman Rushdie : C'est une phrase de Samuel Beckett. Qui dit [...] "Nous sommes différents, nous ne sommes plus ce que nous étions avant la calamité d'hier."

Ce que j'entends, c'est que pour lui, chaque jour est une calamité. Et, à chaque fois, une calamité différente. Il me semblait que ça correspondait parfaitement à ce dont je voulais parler, à savoir cette irruption radicale dans le cours d'une vie, de la mienne en l'occurrence... Je pense que je suis, jusqu'à un certain point, en train de prendre mes distances avec cette affirmation parce que, dans le fond, je retrouve ma vie d'avant. Je n'ai donc pas l'impression que ma vie a été radicalement détruite, si l'on excepte un certain nombre de problèmes de santé.

 
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Belles lectures et à bientôt,

L'Équipe Gallimard

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