Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Raoul Dufy intime à Madrid
Raoul Dufy intime à Madrid
C’est un Raoul Dufy peu exploré que propose de découvrir le musée Thyssen, loin du peintre hédoniste de la vie insouciante.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
C’est un Raoul Dufy peu exploré que propose de découvrir le musée Thyssen, loin du peintre hédoniste de la vie insouciante.
Le terme d’utopie, on le sait, désignait à l’origine une société idéale, étymologiquement placée « en aucun lieu ».
Cette semaine, Frédéric Mitterrand s'intéresse à l'académicien Jean d'Ormesson. Né le 16 juin 1925, il a passé une partie de sa jeunesse en Bavière. C'est un acien élève de l'Ecole normale supérieure, licencié en histoire-géographie et agrégé de philosophie. Il a commencé sa carrière comme haut fonctionnaire à l'Unesco, dans différents cabinets ministériels et à l'ONU, puis il fut directeur du «Figaro». Le 18 octobre 1973, il est élu à l'Académie française, succèdant à Jules Romains. A 83 ans, il n'a rien perdu de sa verve et de son humour. Ce film rend hommage à l'oeuvre, la personnalité et l'histoire de ce symbole de la culture du XXe siècle.
Flou artistique autour d'une photo de Van Gogh et Gauguin ensemble | ||
|
||
Un amateur croit avoir trouvé un portrait de groupe où figureraient les deux peintres à l'époque de leur rencontre dans les années 1880. |
François Truffaut l'insoumis
Votre vote a bien été pris en compte.
Réalisateur: Alexandre Moix
Producteur : ARTE GEIE, Les Films d’Ici et l'INA.
Nationalité : France
Truffaut s’engagea dans les grands combats de son époque. Portrait inattendu et intime d’un écorché vif.
Pour beaucoup, François Truffaut incarne l’image d’un homme sage et rangé, d’un cinéaste devenu classique. Mais la façade "petite-bourgeoise" d’un artiste uniquement préoccupé par le cinéma est trompeuse, tant l’homme fut un écorché vif, aux nombreux engagements politiques. Mais, mesuré et humble, il n’en fit pas toujours la publicité auprès du grand public. Recoupant les témoignages de ses proches (dont Jean-François Stévenin et Georges Kiejman) avec des archives télévisées, Alexandre Moix compose le portrait diffracté d’un Truffaut méconnu, en colère contre son époque. "Je suis contre la société mais pas d’une façon forcenée. Je suis contre la notion de société", disait-il.
Révolté, l’auteur de Fahrenheit 451 le fut dès son enfance, qu’il qualifiait de "boiteuse", marqué à vie par le désintérêt méprisant de ses parents. Très agressif, voire enragé dès qu’il parle de cinéma, sa précoce monomanie, il se retrouve en centre pour mineurs délinquants. André Bazin l’en délivre. Le célèbre critique voit en lui une plume journalistique en devenir. Celui qui désertera lors de son service militaire apprend alors à "transformer sa colère contre la société en combat intellectuel" pour le cinéma. Mais sa plume virulente puis son art de cinéaste ne le détourneront pas de certains engagements concrets. Admirant Sartre, François Truffaut prend position avec Simone de Beauvoir pour la légalisation de l’avortement, soutient les déserteurs en Algérie et alerte l’opinion sur l’enfance maltraitée. En 1968, il se mêle aux manifestants qui stoppent le Festival de Cannes, arguant qu’"un artiste doit être un sceptique, celui qui râle et doute".
L'option de luxe, c'est le coffret que publie TF1 vidéo : l'intégrale Truffaut, soit, on le rappelle, vingt-et-un longs métrages, pour 99 euros. Quoique... Même si l'on est heureux de pouvoir faire le tour complet d'un cinéaste – comme on peut le faire de Pialat ou Rohmer – des problèmes de droit rendent ce coffret très hétérogène. Un peu d'histoire : au début des années 2000, Madeleine Morgenstern, la veuve de François Truffaut, accordait les droits d'exploitation du catalogue des Films du Carosse à MK2, la société de Marin Karmitz. Soit douze films que MK2 sortait en DVD, alors que le support venait de naître, croissait et proliférait encore, dans de belles éditions critiques (bonus à gogo) supervisées par Serge Toubiana. Les autres films, fruits de coproduction avec des majors américaines, sont sortis de façon éparse, dans des éditions désormais datées : c'est le cas des films Artistes Associés, comme L'Homme qui aimait les femmes, qui n'est pas encodé en 16/9 (on voit le film dans un petit rectangle sur son écran télé).
Le coffret est donc un patchwork qui réunit :
1/ les DVD MGM/UA franchement obsolètes,
2/ un catalogue MK2 que l'on transfère peu à peu en HD et Blu-ray, et qui accuse aussi, du moins partiellement, son âge,
3/ des masters plus récents, comme celui de La Nuit américaine, restauré par la Warner,
4/ un inédit DVD : Une Belle Fille comme moi, disponible ici dans son pressage allemand, avec menu en allemand et des instructions précises pour enlever les sous-titres en gothique. Etrange, non ? « On a négocié avec la Columbia pour avoir un DVD français, explique Pierre Olivier, chargé du projet chez TF1 vidéo, mais on a vu que ça prendrait trop de temps, qu'on raterait l'événement de l'automne 2014. Et tous les titres du catalogue MK2 auront peu à peu leur version blu-ray... » Le coffret n'est pas parfait, mais il a le mérite d'exister. Et les puristes rachèteront sans doute, dans la mesure de leurs moyens, les éditions ultérieures - a fortiori si les représentants des studios se mettent un peu au boulot. Choix cornélien, d'ici là.
Paradoxe ultime : certaines diffusions télé proposeront sans doute des masters supérieurs à ceux des DVD. C'est le cas de... L'Homme qui aimait les femmes le 20 octobre, en troisième partie de soirée (quand même) sur France 2. Arte offre un hommage plus tardif, du 27 octobre au 7 novembre, avec trois longs métrages en première partie de soirée (La Peau douce, le 27 octobre, Le Dernier métro le 2 novembre, Les Quatre Cents Coups le 3 novembre), un doc inédit (Truffaut l'insoumis, d'Alexandre Moix, etc.)
P-S. : Pour l'instant, il n'y a pas de Truffaut sur Netflix...
http://www.telerama.fr/cinema/truffaut-qu-y-a-t-il-au-programme,117524.php
Une découverte étonnante a été faite par les douanes américaines en décembre dernier : celle d’un tableau de Pablo Picasso, La Coiffeuse, daté 1911 et signalé par le Centre Pompidou volé depuis 2001 !
On connaît l’Allemand Caspar David Friedrich (1774-1840), moins le Norvégien Johan Christian Dahl (1788-1857).
|
N° 225 - janvier 2015 - 9,50 €
ISSN : 1161-3122
Artiste mythique du Paris fin-de-siècle, "assembleur de rêves » comme il aimait à se définir, Gustave Moreau a passé ses dernières années à transformer sa demeure en un musée à la gloire de son oeuvre. L'institution, devenue le musée Gustave Moreau dès 1903, a ouvert en 2015 une nouvelle page de son histoire en réhabilitant de façon exemplaire son rez-de-chaussée.
Ce numéro revient sur sa muséographie somptueuse et vous propose de plonger dans l'œuvre fascinant d'un maître qui sut renouveler de façon magistrale les formes de la peinture d’histoire.
Collé deux fois, Le Corbusier est de nouveau candidat à l'Unesco
|
|
![]() |
Un Cabu extraordinaire |
Tolix chez Le Corbusier - Design à la Villa Savoye
Opération découverte à la National Gallery de Londres, avec une exposition consacrée à Peder Balke, figure singulière et précurseur méconnu du modernisme.
Pendant trente-sept ans, 271 œuvres de Pablo Picasso ont été conservées dans le garage d’un couple. Pierre Le Guennec et sa femme, accusés de recel par les héritiers du maître, ont assisté à leur procès au tribunal correctionnel de Grasse du mardi 10 au jeudi 12 février.
Le Portrait d'Isabella d'Este, attribué à Léonard de Vinci par certains experts
Découvert à Lugano et rapatrié par la justice italienne, le tableau appartiendrait à une riche famille d'Italie possédant une collection d'environ 400 oeuvres conservée en Suisse. Les experts restent partagés sur la question de l'authenticité, certains affirmant la possibilité d'une version d'atelier et d'autres d'une simple réplique contemporaine. En effet, ce qui porte à confusion c'est l'existence connue d'un croquis préparatoire du maître daté de 1499, actuellement exposé au Louvre. Jusqu'ici, les connaisseurs de l'oeuvre de Léonard de Vinci estimaient que le croquis n'avait jamais été peint. Pourtant, l'avis du professeur Carlo Pedretti, historien d'art reconnu, sollicité à l'époque, semblait confirmer l'authenticité de l'oeuvre. Des expertises pratiquées aux rayons X sur le tableau ont donné le même constat (datation entre 1460 et 1650). La polémique n'en finit pas. Selon Jacques Frank, autre spécialiste : « Il s'agit sûrement d'une version d'atelier ou vraisemblablement plus tardive (XVIe ou XVIIe), tirée du portrait dessiné du Louvre. Je ne vois pas la main de Léonard, même si c'est un document intéressant. Rien n'exclut qu'elle puisse être contemporaine de Léonard, mais j'en doute : les principales avanies subies par les oeuvres graphiques du maître sont postérieures à sa mort et le dessin du Louvre a été mutilé. Le portrait peint inclut ces manques ». S'il s'avérait authentique, le portrait pourrait être estimé autour de 120 millions d'euros.
Le hors-série de Beaux Arts éditions suit le parcours de l’exposition rétrospective "Jacques Monory", permettant ainsi au lecteur de découvrir l’œuvre de Monory dans son ensemble : tableaux, films, photographies, collages, objets… Un entretien exclusif avec Jacques Monory inaugure le hors-série, suivent un entretien entre Pascale Le Thorel et Michel Edouard Lecrecl, puis des textes sur le rapport qu’entretient Monory dans son œuvre avec le polar et le cinéma ; le bleu ; et enfin un portfolio qui revient sur les grands thèmes récurrents de son œuvre. Le hors-série laisse une large place à l’illustration et à plus d’une cinquantaine d’œuvres.
Un Gauguin devient le tableau le plus cher du monde
Publié le 06/02/2015 à 15H10, mis à jour à 15H13
Marianne Faithfull sur scène à Roubaix le 21 décembre 2014
© Ludovic Maillard / PhotoPQR / La Voix du Nord / MaxPPP
Record de fréquentation pour la Cinémathèque en 2014
François Truffaut a déja réuni près de 60.000 visiteurs, en plus des 20.000 spectateurs qui se sont bousculés au guichet pour (re)voir les films du ...
|