Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
J'ai terminé de lire cette nuit:"L'épouvantail" de Michael Connelly
Avec L'Epouvantail, classique mais bien emballé, la star du policier retrouve le lustre perdu ces derniers temps.
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Avec L'Epouvantail, classique mais bien emballé, la star du policier retrouve le lustre perdu ces derniers temps.
L'Empereur Auguste a offert à Nîmes l'une des plus vastes enceintes de la Gaule Romaine. La Porte Auguste ainsi que la Porte de France en sont les seules portes encore visibles.
L'enceinte nîmoise, datée de 16-15 avant JC, englobait dans un périmètre de 7 Km un espace de 220 hectares. Haute de 9 m, large de 2 m, elle comptait une dizaine de portes et environ 80 tours dont la Tour Magne.
La Porte Auguste (ou Porte d'Arles), où passait la via Domitia, est l'une des principales entrées de la ville antique. Elle se compose de deux arcades centrales destinées aux véhicules, encadrées de deux arcades plus petites pour les piétons. A l'origine, la porte fortifiée était flanquée de deux tours.
La Porte de France, dite porte d'Espagne, compte une seule arcade en plein cintre surmontée d'une galerie aveugle décorée de pilastres toscans. Durant l'Antiquité, elle était flanquée de deux tours circulaires.
http://www.ot-nimes.fr/index.php?id=97
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Premiers jardins publics d'Europe au XVIIIe, les Jardins de la Fontaine vous séduiront par leurs allées ombragées, leurs nombreuses variétés de plantes méditerranéennes, le joli bassin et les nombreux recoins que vous y trouverez.
Vous pourrez en outre y visiter le Temple de Diane, un énigmatique site romain voûté qui a inspiré les peintres romantiques.
C'est un jardin à la française centré sur la source fondatrice de la ville (Nemausus). Les Jardins de la Fontaine font partie des "jardins remarquables de France", jardins bénéficiant du label décerné par le ministère de la culture.
La colline du jardin, parcourue par de multiples allées, est propice aux promenades et à la détente.
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Découvrir Nîmes |
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Une promenade dans le Nîmes insolite |
http://www.weezigo.com/jardins-de-la-fontaine-nimes
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Qu'en est-il de cette maison qui a été non seulement l'habitation de notre grand musicien mais qui est aussi une bâtisse historique du XVIIème siècle ?
Le logis du Bras d'Or
La famille Milhaud en vacances à l'enclos
La Ville d'Aix s'est agrandie autour d'un noyau central médiéval (Cathédrale - Palais Comtal) du quartier Villeneuve en 1583, du quartier Villeverte en 1605 et du quartier Mazarin en 1646. L'un de ces nouveaux quartiers, celui de Villeverte, était celui des grands prés. Une fontaine y coulait, alimentée par la source de la Traverse de la Molle dont M. de Sylvacane était propriétaire. Le 16 mai 1683, la Ville lui accordait une concession à perpétuité ainsi qu'à ses descendants. Les eaux conduites jusqu'à Villeverte devaient, après "usage des particuliers et usage des bestiaux à volonté" (Le Fontainier, D.J.E. CHOL), être portées au devant de son habitation, traverse de l'Aigle d'Or.
Un temple vieux de 2000 ans
Ce temple gallo-romain est un témoignage quasi unique (au même titre que le Panthéon de Rome ou le temple de Livie et d’Auguste à Vienne) de cette période de l’antiquité, puisqu’il nous est parvenu intact.
Utilisé à toutes les époques, intégré dans le paysage urbain, il a inspiré très tôt la nécessité de sa conservation.
Un temple dédié au culte impérial
Bâtie sur l’extrémité sud du forum de la ville romaine alors en pleine extension, probablement entre -10 avant J.-C. et 4 après J.-C., elle offre, avec le sanctuaire de la Fontaine, un deuxième lieu de culte augustéen au sein de la colonie Nemausus.
Elle était dédiée aux héritiers d’Auguste, Caius et Lucius Caesar, “princes de la jeunesse”, comme l’indique l’inscription sur son fronton déchiffrée par Jean-François Séguier au XVIIIe siècle. La Maison Carrée, entourée de portiques
et mise en valeur par une plateforme surélevée, faisait
face à un autre bâtiment (probablement la curie). L’ensemble constituait le forum, coeur économique et administratif de la cité antique.
http://www.nimes.fr/index.php?id=1535
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L'amphithéâtre de Nîmes, daté du 1er siècle de notre ère, est le mieux conservé du monde romain. Deux carrières situées à proximité de la ville, Barutel et Roquemaillère, ont fourni les pierres pour la construction.
L'amphithéâtre mesure 133m de long pour 101m de large. Sa façade extérieure, haute de 21m et composée de deux niveaux d'arcades, est divisée en 60 travées. Un système de galeries voûtées et d’escaliers rayonnants permet aux spectateurs de gagner rapidement leur place.
Dans l’Antiquité, plus de 20.000 personnes, réparties selon leur rang social, pouvaient assister aux spectacles offerts par les notables. La disposition des gradins offre de toute part une visibilité parfaite sur la piste, l’arena.
Depuis la fin de l’époque romaine, l’amphithéâtre échappe à la démolition grâce à une occupation ininterrompue.
Dès le VIe siècle, le monument est transformé en forteresse. Les arcades sont murées. Les vicomtes de Nîmes et les chevaliers des Arènes s’y établissent au Moyen Âge. Au XIVe siècle, l’édifice perd sa fonction militaire. Il est encombré de constructions privées : maisons, ateliers, entrepôts. Le quartier des Arènes subsiste jusqu’en 1809. Après la démolition des maisons et le dégagement de la piste, plusieurs années de travaux seront nécessaires à sa restauration.
http://www.nimes.fr/index.php?id=885
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Pablo Picasso et Françoise Gilot, peintre et muse
25 mai-7 octobre 2012
Compagne de Picasso depuis 1943 et mère de ses deux enfants, Claude et Paloma, Françoise Gilot est une spectatrice assidue des corridas aux côtés de l’artiste dans les arènes de Nîmes et d’Arles. Par son témoignage recueilli en entretiens filmés, elle apporte de précieux éclairages sur cette période. Elle est présente dans l’œuvre de Picasso dans des scènes d’intimité familiale et des portraits, ou photographiée à ses côtés dans l’atelier qu’il occupe un temps à Antibes.
A travers dessins, céramiques, gravures de Picasso et des photographies (Robert Capa, Pierre Sima, Robert Doisneau, Denise Colomb), l’exposition approfondit ainsi leurs relations, jusqu’à leur séparation où elle ouvrit, superbe, à cheval, le paseo d’un festival taurin organisé en août 1954 à Vallauris.
Peintre elle-même, Françoise Gilot n’a jamais sacrifié son travail artistique. Ce cheminement, elle le poursuit, à 90 ans, avec constance et sérénité. La sélection de peintures et dessins, présentés au Musée du Vieux Nîmes, offre ainsi un regard sur le travail d’une artiste qui a su faire le lien dans les années 50 entre l’Ecole de Paris, à laquelle elle s’apparente et la scène artistique new yorkaise.
Cet hommage nîmois à Françoise Gilot s’inscrit plus largement dans ceux qui lui sont rendus au cours de l’année 2012, pour célébrer ses quatre-vingt dix ans, et en particulier celui de la galerie Gagosian à New York à partir du mois d’avril sous le titre Pablo et Françoise.
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Dans le cadre du Festival l'Agglo au rythme du jazz du 25 septembre au 21 octobre, Les auteurs de BD font swinguer leurs images sur le Mur Foster du Carré d'Art:
L'exposition se compose d'une sélection d'une trentaine de dessins et de planches d'auteurs de bande dessinée parmi les plus représentatifs du monde du jazz.
Commissaire exposition Pierre-Marie Jamet
Galerie Oblique Paris
http://www.nimes.fr/index.php?id=1719
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Installé depuis 1993 dans le superbe bâtiment conçu par Lord Norman Foster, la collection du Musée d'Art Contemporain illustre la période des années 1960 à nos jours, avec près de 400 oeuvres réunies autour de trois axes majeurs :
- un panorama de l'art français avec la représentation de grands mouvements et des ensembles de figure singulière,
- une identité méditerranéenne autour du sud de la France, de l'Espagne et l'Italie
- une présentation des tendances anglo-saxonnes et germaniques.
Carré d'Art - Musée d'Art Contemporain propose tout au long de l'année des expositions temporaires et des accrochages renouvelés régulièrement de ses collections, accompagnés d'activités d'animations et de formations.
Carré d'Art - Musée d'Art Contemporain, c'est aussi un centre de documentation spécialisé en art contemporain, une librairie renommée et une Association des Amis du Musée d'Art Contemporain très dynamique
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En 1663, lorsque le collège (ancien hôpital St Marc) fut déclaré mi-parti c'est-à-dire avec un corps professoral mixte, catholique et protestant, les Jésuites commencèrent à y enseigner. La prospérité de l’établissement entraîne des travaux d’agrandissement de 1670 à 1743 dont la construction de la chapelle. Après l’expulsion des Jésuites en 1762, les Pères de la Doctrine chrétienne leur succédèrent jusqu’à la Révolution. Le collège fut ensuite fermé jusqu’en 1795. Le retour de l’enseignement s’impose avec la création de l’Ecole Centrale, devenue lycée en 1803 et sera déplacée dans l’ancien hôpital général (aujourd’hui Lycée A.Daudet). La chapelle deviendra alors l’ancienne bibliothèque municipale avant d’être attribuée au musée archéologique. En 1973, le site est classé monument historique ce qui permet d’importants travaux de rénovation. Aujourd’hui, ayant retrouvé sa splendeur d’antan, la chapelle accueille de nombreuses manifestations culturelles
http://www.nimes.fr/index.php?id=917
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J'ai vu dans ce lieu une expo très intéressante dont je n'ai pas encore trouvé de trace sur le net
Avec près de 150 000 habitants et un territoire de 16 150 ha, Nîmes est la vingtième plus grande ville de France.
Dotée d'un riche patrimoine, la ville est labellisée d’Art et d’Histoire.
"Oxygénée" par 409 ha d’espaces verts publics et 1200 hectares de massifs forestiers, entretenus avec soin, la Ville affiche "3 fleurs" au label des Villes et villages fleuris. Nîmes est aussi Ville santé OMS et Ville amie des enfants.
Nîmes, c'est encore :
- 6 musées, 5 bibliothèques et 3 théâtres au service de la population
- 85 écoles publiques
- 6 complexes sportifs, 5 piscines dont une avec bassin olympique, 4 stades...
- 8 postes de police municipale et 76 caméras réparties dans la ville, 200 d’ici trois ans, qui veillent à la tranquillité des habitants.
Ensoleillée, douce à vivre, volontiers « réboussière » mais surtout passionnée, Nîmes est riche de son passé et tout à la fois résolument contemporaine.
La romanité, atout et fierté de la ville
Les monuments romains, par leur majesté et leur exceptionnelle conservation, contribuent amplement à forger l'identité de Nîmes. Erigés voici 2000 ans, la Maison carrée, les arènes, le castellum divisorium ou encore les vestiges de l'enceinte romaine font, à juste titre, la fierté des Nîmois.
L'entretien et la valorisation pérenne de cet incroyable patrimoine sont l'une des priorités de l'actuel projet de ville.
Les façades de la Maison carrée viennent d'être entièrement restaurées.
S'agissant des arènes, une phase expérimentale est en cours pour permettre bientôt la restauration de plusieurs travées, selon les procédés les plus respectueux de la pierre de l'amphithéâtre.'
Découvrez, grâce à ce hors-série, l'histoire de cette collection où l'on croise aussi bien Pablo Picasso, Ernst Ludwig Kirchner, que Mark Rothko, Willem de Kooning, Gerhard Richter ou Georg Baselitz...
http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2012/02/05/fondation-vasarely-a-aix-en-provence.html
Ayant atteint la renommée internationale, Victor Vasarely souhaite créer un centre réunissant urbanistes, architectes et plasticiens pour élaborer la "Cité polychrome du bonheur". Dès 1966, il pose le principe d’une fondation pour diffuser sa conception d’un "art pour tous" et de la "ville de demain" intégrant l’art à l’architecture.
"Deux grandes forces régissent l’existence : la force du renouveau et celle de la conservation. Le monde va du passé au futur, l’individu du futur au passé… c’est sa tragédie."
En créant sa Fondation, Victor Vasarely ne souhaite pas entériner une œuvre appartenant au passé, le but n’étant pas d’offrir un mausolée à sa mémoire. La vocation de ce centre est entièrement tournée vers l’avenir, aux nouvelles technologies, aux sciences, à l’informatique…
Donner à voir une année de création, tel est l’ambitieux projet de l’exposition « 1917 », présentée au Centre Pompidou-Metz. Une année de création en temps de guerre, qui plus est. Alors que ce premier conflit mondial s’éternise et s’enlise, que des dizaines de milliers d’hommes meurent des deux côtés du front, qu’en est-il de l’art, de la littérature ou du cinéma ? Réponse en près de 800 œuvres et documents que réunit leur date commune : 1917.
http://www.dossier-art.com/numero-16/1917.3600.php
Expo au Centre Pompidou Metz jusqu'au 24 septembre
Une partie de cette collection est exceptionnellement présentée au musée Marmottan-Monet. Partant de cette exposition, ce hors-série décrypte le baroque flamand, de la peinture d'histoire aux scènes de genre.
Écrivain à succès, Stanislas Carpentier s’est spécialisé dans les romans historiques et traîne une réputation de plagiaire et d’usurpateur de la culture. Le coup de téléphone d’une femme inconnue va bouleverser sa vie et ses certitudes. Mais pourquoi accepte-t-il d’aider cette Iulia dont il ignore tout ? En se jetant dans la gueule du loup, Stanislas refuse enfin de tricher avec les autres et, surtout, avec lui-même.
S'appuyant sur des oeuvres dont il souligne la spécificité et l'inscription dans l'histoire de l'art, Hubert Haddad met en lumière le jardin comme mythe, microcosme culturel, argument ornemental, "miroir de l'âme", espace à transformations, depuis les jardins suspendus de Babylone, les jardins à la française du siècleclassique, les jardins à simulacres du style rocaille et du romantisme, jusqu'aux tableaux atmosphériques voués aux jeux de lumière de l'impressionnisme, aux jardins minéraux du bouddhisme zen, aux banlieues ouvrières couturées de maigres replis végétaux. Jardins anglais ou exotiques, labyrinthes et pergolas, vergers,serres et cabinets de verdure, kiosques et orangeries, tous les aspects de cette garden-party picturale sont développés et commentés dans cet ouvrage. Débutantavec l'Antiquité, cette enquête traverse l'histoire et les civilisations jusqu'au XXème siècle et interroge aussi bien les peintures de Pompeï que l'oeuvre de Giotto, Rubbens, Watteau, Constable, Millet, Cézanne, Matisse, Klint ou Kandinsky.
http://www.franceculture.fr/oeuvre-le-jardin-des-peintres-de-hubert-haddad.html
Le Pastel
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Le pastel était une plante cultivée à l’intérieur d’un triangle Toulouse – Albi – Castelnaudary. On en tirait une teinture : le "bleu pastel". La plante, de son nom latin « Isatis tinctoria » est apparentée à la famille des choux, radis, colza, etc.
Le bleu parfait obtenu était le seul, à son époque, à résister aux lavages successifs.
Connue depuis l’Antiquité, elle pouvait servir, accessoirement, de nourriture au bétail et on lui reconnaissait quelques vertus médicinales.
Au Moyen Age en concurrence avec d'autres teintures
A cette époque, le développement de l'art vestimentaire soutenu par l’utilisation de nombreuses couleurs entraîne un usage accru des plantes.
L’appropriation de différentes teintures permet une distinction dans les classes sociales.
Ainsi : La garance fournit un colorant rouge
Le kermès donne un rouge écarlate
La gaude produit une couleur vert-jaunâtre.
Les conditions de culture
Pour se développer, le pastel avait besoin d'un sol riche et meuble, plutôt calcaire et argileux. La plante a trouvé des conditions favorables en Lauragais et dans l'Albigeois qui pouvaient bénéficier d'hivers assez doux et pluvieux suivis d'étés ensoleillés
Comme la culture du pastel épuisait assez rapidement les sols, les terres étaient mises en jachère l'année suivante, puis ensemencées en céréales, avant d'être dédiées à nouveau au pastel. A cause de cette difficulté, les paysans ne se sont jamais livré à une monoculture. Dans le meilleur des cas, et dans la période la plus favorable, soit entre 1515 et 1560 environ, le pastel couvrait à peine 15% des terres, d'où une certaine irrégularité dans la production
Apparition en Occident
Le pastel est apparu probablement au début du XIIème siècle, en provenance d'Espagne ou d'Orient. Il atteignit son apogée en France, fin XVème et au XVIème, dans une période comprise entre 1500 et 1560.
La mouche tourna trois fois autour de sa tête et vint se poser sur la page du rapport qu'il était en train d'annoter, tout en haut, dans le coin gauche. Maigret immobilisa sa main qui tenait le crayon et la regarda avec une curiosité amusée. Ce jeu-là durait depuis près d'une demi-heure et c'était toujours la même mouche. Il aurait juré qu'il la reconnaissait. D'ailleurs, il n'y avait que celle-là dans le bureau. Elle décrivait quelques cercles dans la pièce, surtout dans la partie baignée par le soleil, contournait la tête du commissaire et atterrissait sur les documents qu'il étudiait. Là, elle frottait paresseusement ses pattes les unes contre les autres et il était bien possible qu'elle le narguât.
http://www.amazon.fr/LAmi-denfance-Maigret-Georges-Simenon/dp/2253142131