Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Le Journal des Arts N°420

3 octobre 2014
L’éclat palissant de la Biennale des antiquaires qui vient de fermer ses portes ne serait-il que celui d’un astre mort depuis des années-lumière et dont la lueur nous parvient encore en raison de la distance ? Les faits sont cruels. En vingt ans, le nombre d’exposants a été divisé par trois, tandis que Tefaf de Maastricht en compte trois fois plus et est devenue sans conteste la plus grande foire d’antiquaires au monde. Les galeries étrangères étaie²nt quasiment absentes de cette édition, remplacées par des joailliers contemporains, tandis que de plus en plus de marchands parisiens boudaient la manifestation. Certes, le salon bénéficie encore d’une aura élitiste et les antiquaires présents affirment avoir bien vendu, ce qui est totalement invérifiable. Mais pour combien de temps encore ? Le premier responsable de ce déclin est l’ex-président du Syndicat national des antiquaires (SNA) qui a pris plusieurs mauvaises décisions sans être contesté par son entourage, terrorisé par son comportement autoritaire. Il a fallu des dépenses dispendieuses pour que la rébellion s’organise et qu’il soit débarqué. Cela fait bien longtemps que l’organisation de la Biennale – qui remplit les caisses du SNA – aurait dû être ...


















Le 3 Octobre, Artcurial organisera à Paris une vente de tableaux et dessins anciens et du 19ème, de sculptures et de cadres. Nous retiendrons une Ecole flamande du début du 17ème de l’entourage de Paul Vredeman de Vries. Cette huile sur panneau parqueté représentant une scène galante dans un décor palatial est estimée entre 15 000 et 20 000 € (Lot 322). Le 5 Octobre, la maison Mercier & Cie proposera à Lille une grande vente cataloguée. Le lot phare de cette vente est une huile sur panneau du 17ème de Jan II Brueghel dit « Le jeune » et d’Hendrick Van Balen représentant une allégorie de la terre et estimée entre 150 000 et 200 000 € (Lot 307, photo ci-contre).





















