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Catégories : Des évènements, Le Maroc:vie et travail

Mon après-midi du 14 février au Salon du Livre de Casablanca(Maroc)11

Au stand des éditions marocaines Senso Unico(Mohammedia).

 

 

Je m’arrête et le responsable du stand me dit de m’asseoir pour regarder tranquillement les beaux-livres qu’il édite :

 

-Le voyage du Sultan Moulay Hassan au Tafilalt de Amina Aouchar

 

Illustré par une abondante iconographie puisée dans les archives et des photographies de Franco d’Alessandro, ce beau livre raconte le long voyage du Sultan Moulay Hassan, du 29 juin au 28 décembre 1893, qui le mène de Fès au Tafilalt et du Tafilalt à Marrakech en passant par le sud de l’Atlas. Le récit de cette merveilleuse aventure dans l’espace et dans le temps offre l’occasion au lecteur de découvrir des paysages éblouissants et lui permet l’approche d’une histoire riche et passionnante.


Mémoire

Ainsi, ce livre montre comment on voyageait dans le Maroc du XIX e siècle, en décrivant la Cour de Moulay Hassan, les dignitaires, le protocole, l’organisation du camp royal, les offrandes au Sultan, les fêtes religieuses célébrées au cours du déplacement. L’historienne Amina Aouchar reconstitue une partie de la mémoire du pays étape après étape. Grâce à son sens de l’harmonie entre le détail et l’ensemble, l’auteur esquisse le portrait d’un homme remarquable et suggère la signification profonde de l’œuvre qu’il a accomplie.
En se basant sur les témoignages des Marocains et des étrangers qui prirent part à ce voyage, sur les lettres officielles du Sultan ainsi que sur les comptes-rendus des membres de la Cour et les notes des topographes qui inspectaient les itinéraires, Amina Aouchar raconte cette extraordinaire expédition dans style clair, agréable, révélateur d’une nouvelle manière d’approcher l’histoire, qui se veut aussi la plus objective possible.
Elle trace un chemin, un parcours sur lequel le lecteur attentif ne pourra manquer de s’arrêter pour une observation, un commentaire, un regard.
" Le voyage du Sultan Moulay Hassan au Tafilalt" de Amina Aouchar est le premier né de Senso Unico Editions. L’inspiratrice de cette nouvelle maison d’édition, Illeana Marchesani, n’est pas à sa première expérience car, en douze ans d’activité éditoriale, elle a coordonné quelques-uns parmi les plus beaux livres publiés au Maroc. Entourée de collaborateurs de premier ordre, elle a suivi chaque étape de la réalisation de ce livre, veillant au moindre détail, pour offrir un ouvrage particulièrement beau et raffiné, fruit d’une opération éditoriale très sophistiquée.
En témoignent le choix du papier n, la très élégante conception graphique signée par Ernesto Angiolini, et la reproduction remarquables des quadrichromies.

 

Source:medium_sultan.2.jpghttp://www.maroc-hebdo.press.ma/MHinternet/Archives_585/html_585/culture.html

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Les Hespérides

 

 

-Fez dans la Cosmographie d'Al-Hassan ben Mohammed al-Wazzâne az-Zayyâti, dit Léon l'Africain, de Hamid Triki et d'Amina Aouchar.

L'ouvrage, construit en trois volets, propose une relecture de la vie tumultueuse du grand voyageur rendu encore plus célèbre par le récit romanesque d'Amine Maâlouf. Les deux premiers volets L'oiseau amphibie et l'homme des deux rives retracent sa vie. En revanche, le troisième volet reprend les textes que celui-ci consacra à la description de Fès, sa ville d'adoption.

La richesse de l'ouvrage réside dans la position du personnage en tant que trait d'union entre une civilisation arabo-islamique en décadence et «l'épanouissement de la merveilleuse Renaissance», soulignera l'historien Hamid Triki.

L'ouvrage évoquera sa conversion au christianisme et son éblouissement par la culture italienne. En revanche, il ne réussira pas à lever le mystère de la perte de ses traces à partir de 1527, date à laquelle il se trouvait à Rome lorsque les troupes de Charles-Quint assiégèrent le Pape et dévastèrent la ville, même si le sentiment de l'historienne Amina Aouchar est qu'il aurait péri dans ces moments difficiles.

Les textes originaux de la description de Fès sont extraits du manuscrit de Léon l'Africain, traduits par Alexis Epaulard et publiés en 1956 par Adrien -Maisonneuve. Cette description est un volet d'un ouvrage plus général sur l'Afrique, intitulée Cosmographia dont le manuscrit original n'a jamais encore été édité, mais qui a été repris et édité par Ramusio.
Par ailleurs, les deux premiers chapitres sont illustrés par des documents souvent inédits, anciennes cartes, gravures, manuscrits... qui ont l'avantage au même titre que le texte de plonger le lecteur dans l'atmosphère d'antan. Le troisième chapitre est, quant à lui, illustré par de belles photographies contemporaines de Fès. L'ouvrage a été imprimé à 2000 exemplaires et sera commercialisé à 1200 DH.
L.T.

Source : La Vie Economique

Ma source :http://www.casafree.com/modules/news/article.php?storyid=428

Je vous rappelle qu ‘Amin Maalouf avait déjà donné une biographie de Hassan al-Wazzan dans son roman Léon l'Africain en 1986. 

-Ana ! Frères d'armes marocains dans les deux guerres mondiales

 

Ana ! Frères d’armes marocains dans les deux Guerres mondiales » est plus qu’un ouvrage, c’est plutôt un pan imposant de mémoire dédié à ces Marocains qui, au prix de leur vie, ont libéré la France, tout comme une bonne partie de l’Europe. Le concept puise ses sources dans un premier travail réalisé en 2003 par les élèves du Lycée Lyautey. Cela tournait autour d’une exposition et de l’édition d’un livre en interne, avec les moyens de bord. Titillés par cette première tentative, les professeurs, comme restés sur leur faim, ont souhaité valoriser cet ouvrage dans un seul et unique objectif : rendre un vibrant hommage à ceux que l’on appelle, dans le langage populaire, « Les ancianne coumbatta », qui ont fait et qui feront toujours la fierté de toute une nation.

  « Ana », c’est quoi au juste ?

Initiative fort louable, « Ana ! Frères d’armes marocains dans les deux Guerres mondiales » est un ouvrage qui fait suite à un premier projet engagé en 2003 par les élèves du Lycée Lyautey. A travers une rare iconographie de 330 photos, ce recueil, publié sous le Haut patronage de Sa Majesté Mohammed VI, rend hommage aux combattants marocains -Guerriers du Soleil couchant- qui ont courageusement fait face aussi bien au nazisme hitlérien qu’au fascisme mussolinien dans les années 40.

Ouvrage à caractère collectif, il comporte deux synthèses d’histoire des deux Guerres 1914-1918 et 1939-1945 faites par deux professeurs français d’histoire-géo du Lycée Lyautey, Jean-Pierre Riera et Christophe Touron. Sensibilisé par la grandeur de l’idée, le ministère français de la Défense a ouvert gracieusement l’accès à ses archives photos. Aussitôt, les élèves des classes de 3e 11 et 3e 12 se mettront à l’œuvre, sélectionnant les photos et y apposant une légende. Il fallait alors frapper aux portes à la quête de financements. Le Crédit du Maroc sera le premier à s’engager dans ce chantier, suivi de Lafarge, de l’OCP, des Brasseries du Maroc, et de la CFCIM. Parallèlement, des souscriptions à hauteur de 500 Dhs seront lancées, pour une acquisition ultérieure de l’ouvrage, afin que « Ana ! » voie le jour le 8 mai 2006. Editeurs et libraires ont cédé leurs droits pour contribuer à cette initiative unique en son genre.   Le Matin - Abdelhakim Hamdane  

Source :http://www.bladi.org/10491-ces-marocains-qui-ont-libere-la-france.html

 

En vente au prix de 700,00 DH
 

-  Lycée Lyautey - Casablanca -  022 43 69 00

-  librairie Porte d'Anfa - Casablanca - 022 36 60 34

-  librairie Kalila Wa Dimna - 344, bd Mohamed V - Rabat - 037 72 31 06

-  librairie Les Colonnes - 54, bd Pasteur - Tanger - 039 93 69 55

-  librairie AL MOUGGAR -AGADIR- Imm. B Avenue My Abdellah

  Tél. : 048 84 27 12 Fax : 048 82 32 12 samar.hoballah@gmail.com

-  librairie ACR -Marrakech- 55, Bd Zerktouni Résidence Tayeb

  Tél./fax : 024 44 67 92 librairieacr@menara.ma

 

Les bénéfices des ventes de ce livre seront reversés au profits des vétérans marocains de l'armée française.

 

http://www.ambafrance-ma.org/efmaroc/lyautey/ana.htm

    -Rabat, une dame pour le Bou Regreg.  

Texte : Amina Bouchar

Photographie :Stefano Ciannella

  Des livres magnifiques mais ma préférence va à Ptolémée de Maurétanie (de Jean Pierre Koffel et Josiane Lahlou )que j’avais déjà vu dans les librairies casablancaises mais que j’ai pu, émerveillée aussi bien par le sujet que par la beauté du livre, feuilleter longuement tout en parlant avec le responsable des éditions Senso Unico.   Dans cet ouvrage illustré par une riche iconographie, les auteurs retracent, à travers un récit romancé, les moments les plus intenses du règne de Ptolémée, roi berbère et petit-fils de Marc-Antoine et de la grande Cléopâtre, et éclairent le lecteur sur une période encore méconnue de l’Afrique du Nord ainsi que sur la vie romaine de l’époque.   Ptolémée, roi berbère et … dernier pharaon   A la mort de Juba II, en 23/24 après J.-C., son fils Ptolémée devient roi de Maurétanie (royaume qui englobait le Maroc et l’Algérie actuels). Eduqué à Rome, Juba II s’était distingué par sa culture et avait lui-même écrit plusieurs ouvrages, de botanique notamment. Fils de Juba II et de Cléopâtre Séléné — fille de la grande Cléopâtre d’Egypte et de Marc Antoine —, Ptolémée est le dernier descendant de cette dynastie de pharaons fondée par un lieutenant d’Alexandre le Grand, à la mort du grand roi. Du sang berbère, grec, égyptien et romain coule dans ses veines.   Rome exerce un pouvoir très fort sur la Maurétanie qui est secouée par la révolte de Tacfarinas, chef berbère qui, poursuivant un rêve de liberté pour son peuple, se bat contre l’Empire romain. Bien qu’impressionné par la figure de l’indomptable Tacfarinas, et aspirant lui-aussi à affranchir son pays du joug romain, Ptolémée sait que la cause est perdue d’avance. Conscient de la puissance de Rome, il laissera l’armée romaine écraser la révolte de Tacfarinas dans le sang.  Pour échapper à la captivité, le chef berbère se donnera la mort à Auzia, sur le champ de sa dernière et sanglante bataille.

 

  A Rome, Caligula a succédé à Tibère, qui au cours des dernières années de son règne s’était retiré sur l’île de Capri. La douleur qu’il ressent pour la mort de sa sœur Drusille rend  Caligula encore plus cruel et imprévisible. Sa folie met en danger la vie de son entourage et le sort de l’Empire. Un complot se trame, avec le soutien des sœurs de Caligula, dans l’espoir que Ptolémée prenne sa place à la tête de Rome. Mais Caligula sait que le jeune roi  de Maurétanie, en vertu de ses vénérables ancêtres, serait en droit d’aspirer au titre d’Empereur de Rome, et qu’il représente un danger.

 

Il décide donc de l’inviter à Rome, où Ptolémée se rend, conscient du péril qu’il court. La décision de Caligula est prise : il organise des jeux à Lugdunum (Lyon), et, dans les arènes, il fait assassiner Ptolémée par l’un de ses sicaires en 40 après J.-C. Ainsi, Caligula met-il fin au rêve du descendant d’Antoine de devenir Empereur de Rome. Mais Caligula ne survivra pas longtemps à Ptolémée : il sera, lui aussi, assassiné, un an après avoir commandité le meurtre du roi berbère. Après la mort de Ptolémée, un de ses affranchis tentera une dernière et vaine révolte, écrasée par Rome qui renforcera ainsi son pouvoir et sa présence en Maurétanie.   Un récit sublimé par une riche iconographie   À travers ce livre de 270 pages et illustré par plus de 120 images, Josiane Lahlou et Jean Pierre Koffel relatent de manière romancée, mais absolument  documentée et fidèle aux événements historiques, le destin des figures marquantes de l’Empire romain, au début du premier siècle après J.-C., la révolte et la défaite de Tacfarinas, les dernières années de règne de Ptolémée jusqu’à sa mort. Les auteurs décrivent la vie de tous les jours à Tipasa, à Volubilis, à Rome… 

 

 

Une iconographie aussi riche que variée donne un savant éclairage sur la théogonie, la culture et l’art communs au pourtour méditerranéen, legs d’une civilisation à l’autre pendant des millénaires. Ainsi, des Hittites aux Egyptiens, des Phéniciens aux Grecs, des Romains aux Numides les images proposent des sites qui ont marqué l’histoire de la Méditerranée et des œuvres d’art qui datent, dans certains cas, de cinq mille ans.

 

Source :http://compresse.bnpparibas.com/applis/WBMCI/Maroc.nsf/docsByCode/LSEB-6WPCNW/$FILE/Dossier%20de%20presse%20Ptol%E9m%E9e.doc

 

Je me suis particulièrement intéressé aux chapitres sur Volubilis (puisque j’y suis allée, cf. ma note « Maroc » du 25/10/2006) et « Le jardin des Hespérides », lieu mythique qui serait situé géographiquement au Maroc, au Nord, entre Tanger et Larache.

    Dans la mythologie grecque, les Hespérides (en grec ancien Ἐσπερίδες / Hesperídes) sont les nymphes du Couchant, filles d'Atlas et d'Hespéris (ou de Nyx (la Nuit), ou de Phorcys et Céto selon les versions).

On en compte traditionnellement trois (les noms varient, mais ceux qui reviennent le plus souvent sont Églé, Érythie et Hespérie). Elles résident dans un verger fabuleux, le jardin des Hespérides, situé à la limite occidentale du monde (probablement à l'actuel emplacement de la région se situant entre Tanger et Larache au Maroc )

Héra leur avait donné pour tâche de veiller sur les pommes d'or qu'elle leur avait confiées, et leur avait pour cela adjoint l'aide du dragon Ladon.

 

Sources

  Apollodore, Bibliothèque [détail des éditions] [lire en ligne] (II, 5, 11).

Apollonios de Rhodes, Argonautiques [détail des éditions] [lire en ligne] (IV).

Diodore de Sicile, Bibliothèque historique [détail des éditions] [lire en ligne] (IV, 27 et suiv.).

Pausanias, Description de la Grèce [détail des éditions] [lire en ligne] (IX, 35).

 

Cf. Pommes d'or du jardin des Hespérides

 

Source :http://fr.wikipedia.org/wiki/Jardin_des_Hesp%C3%A9rides

 

Dans le catalogue de cette maison d’édition, il y aussi des carnets de mémoire comme :

 

-         Robert Chavagnac, Casablanca. Historique et guide de l’ancienne médina.

-         Mohamed A.Berrada, Be…miZen.  

Récit d'une étonnante fugue au cSur de l'Inde authentique, le livre de Mohamed A. Berrada, auteur de Be Mi Zen grande figure et petites réflexions, est également une quête d'équilibre et de sérénité, l'expression d'un ras-le-bol d'un jeune cadre dirigeant qui un soir décide de tout plaquer pour trouver un sens à sa vie.
Collaborateur à Tel Quel, on reconnaîtra ici, sa plume enjouée et audacieuse
.

 

http://www.ambafrance-ma.org/agenda/dyn_complet.cfm?code=3496

 

Des romans comme  le  Dernier thé à Marrakech de Toni  Maraini.

   

 

Commentaires

  • C'est génial de suivre ton parcours littéraire au salon du livre de Casablanca, les gens ont l'air très conviviaux et les éditions particulièrement intéressantes. Je lis chacun de tes billets avec plaisir, continue !

  • Merci laura pour ces exellents articles j'ai l'impression d'y avoir été avec toi à ce salon du livre gros bisous
    bonne journeé

  • Merci Jos et Estelle.

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