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Catégories : Jeux, Mes textes en prose

L'amour en public

Phrases imposées (de Michel)

 

Comme pour l'exercice 11, 3 phrases vous sont ici proposées :  une pour le début du texte, une autre pour la fin, et une à placer dans le récit (où vous voulez, mais forcément ni au début, ni à la fin).

Début :
"Dans mon rêve je dors paisiblement au creux d'un lit en bois noir garni de draps en coton blanc, dans une chambre aux murs bleus auxquels sont suspendues des photos de couchers de soleil"

A placer dans le récit :
"Voilà donc le sens de cette dernière partie, un spectacle avec une régie de production comme pour une pièce de théâtre ou un film."

Fin  :
"Un frisson me parcourt l'échine quand soudain je prend pleinement conscience d'où je suis, qui je suis, et de ce qu'il me reste à faire : j'ai peur"

Et comme pour l'exercice 11 encore, il y a deux façons possibles de traiter cet exercice, et vous devrez indiquer clairement laquelle des deux vous avez choisie :

16a - L'exercice tel quel, avec les trois phrases
16b - Un début & fin classique, vous avez alors le choix entre la première et la deuxième phrase pour le début,  la phrase de fin restant à sa place

 

 

http://ecritureludique.over-blog.com/article-13072417.html

MON TEXTE

L’amour en public

 

 

Cannelle m’a un jour raconté cette histoire : "Dans mon rêve je dors paisiblement au creux d'un lit en bois noir garni de draps en coton blanc, dans une chambre aux murs bleus auxquels sont suspendues des photos de couchers de soleil."

Dans la réalité, elle était dans un bar de nuit où elle allait régulièrement et d’où elle repartait souvent avec un homme. Parfois, elle arrivait avec un homme et repartait avec un autre. Elle buvait beaucoup à cette époque et fumait cigarette sur cigarette.

Ce soir là, on lui avait demandé de montrer ses seins pour les comparer avec ceux de la strip-teaseuse. Et elle l’avait fait avec plaisir. Elle aimait montrer son corps, le même dont sa mère lui avait dit qu’il était laid. Plusieurs hommes avaient touché sa poitrine et elle avait aimé ça.

Qu’on la trouve belle, qu’on la désire. Sa grand-mère contrairement au reste de la famille lui disait qu’elle avait des « yeux à faire sauter les boutons de braguette. »

Mais à un moment, le jeu lui échappa et elle se retrouva à quatre pattes avec un homme derrière elle, un autre devant et tout autour des voyeurs, voyeuses et même des flashs.

"Voilà donc le sens de cette dernière partie, un spectacle avec une régie de production comme pour une pièce de théâtre ou un film."

L’homme derrière elle était en érection et se préparait à la baiser en public.

Un autre lui tendait sa queue pour qu’elle le suce. Préalablement, il la trempait dans du champagne. Un de ses copains de beuverie était là. La patronne prenait des photos.

Un autre homme lui avait enlevé le pendentif porte-bonheur qu’elle avait mis pour sortir. Elle ne reverrait jamais.

Cannelle était un peu honteuse de me raconter ça :"Un frisson me parcourt l'échine quand soudain je prend pleinement conscience d'où je suis, qui je suis, et de ce qu'il me reste à faire : j'ai peur"

 

 

 

 

 

 

 

 

Commentaires

  • Terrible histoire de perte de contrôle...

    Elle m'a aussi fait penser à une chanson pas si niaise que ça de notre Antoine national :.....

    Je l'appelle Canelle
    Parc'que son corps est bronzé
    Je l'appelle Canelle
    Parc'que ses cheveux sont dorés
    Je l'appelle Canelle
    Parc'que sa peau est sucrée
    Si vous voulez savoir
    Comment je le sais
    C'est parc'que je l'ai goûtée

    J'ai un oiseau qui chante
    En frétillant des ailes
    J'ai un oiseau qui chante
    Rien que pour toi ma Canelle
    J'ai un oiseau qui chante
    Sans jamais se lasser
    Si tu veux entendre mon oiseau
    Viens chez moi au plus tôt

    Aller
    Pap pap pa la ta da
    Pap pap pa la la
    Pap pap pa la ta da...


    J'ai emmené Canelle
    Dans mon bel appartement
    J'ai installé Canelle
    Dans mon grand lit tout blanc
    J'ai installé Canelle
    Dans ma vie pour très longtemps
    Si je ne l'ai pas présentée à mes parents
    C'est parc'qu'elle n'a que quinze ans

    Je l'appelle Canelle
    Parc'que son corps est bronzé
    Je l'appelle Canelle
    Parc'que ses cheveux sont dorés
    Pa la ta pa di tou di da da
    Parc'que sa peau est sucrée
    Si vous voulez savoir
    Comment je le sais
    C'est parc'que je l'ai goûtée

  • Magnifique texte Laura, bravo... Je n'ai pas été inspirée par les phrases de Michel, alors joker... Bonne journée

  • Arthemisia: merci de m'avoir remis en mémoire cette jolie chanson
    Camomille: merci; on ne peut pas toujours être inspiré... par tout

  • Voilà ce que j'ai répondu à ton commentaire :
    Tu ne m'étonne pas Laura.
    En fait j'ai commencé par un premier blog: Le Monde de Juliette.
    puis j'ai fait celui de Lisette (ma fille) : Little Prince (www.deserrance.co
    Puis j'ai voulu un blog de Poésie (Orchis-mauve)
    et enfin j'ai proposé à NathC de la remplacer pour quelques mois, sur Papier Libre
    Mais là, je suis toujours Juliette.
    C'est simple non ?

    Je me suis inscrite à ta Newsletter, en recevant tes articles au fur à mesure de leur parution, je pense que je m'y retrouverai mieux
    En cas, tout j'aime ce que tu fais, écris et publie
    ÇA, C'EST FACILE À COMPRENDRE
    Amitiés
    Juliette, Orchis

    Je suis revenue, j'ai lu, et enfin j'y vois clair.
    Il suffit d'un peu de persévérance... sourire

    J'aime bien ce que tu fais et écris
    A bientot
    Amitiés

  • Merci de t'être inscrit à la newsletter mais je pense que c'est le plan qui remédit à l'absence de sommaire dans les blogs...
    C'est pour ça que j'ai fait un site où on peut mieux classer les notes ...

  • ha! ces recits de Cannelle!! ils sont si excitants!!

  • Je n'avais pas vu ce récit, c'est en descendant dans tes notes. Bravo ! Bon week end en attendant des jours meilleurs.

  • Merci Elisabeth. Tu es allé chercher presque un mois en arrière...
    C'est vrai que tu viens souvent et que tu as du tout lire sauf celui-là...

Les commentaires sont fermés.