Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Catégories : Descosse Olivier

    D'Olivier Descosse(je crée une sous-partie/catégorie), j'ai aussi lu:L'ordre noir

    L'Ordre NoirLuc Vernon est avocat d'affaires dans le prestigieux cabinet fondé par son père, Charles, auquel il rêve de faire payer le mépris dont il l'accable depuis l'enfance.
    Mais Charles sombre brutalement dans un coma inexplicable, son majordome est victime d'un crime rituel, et le jeune avocat se fait lacérer le torse au scalpel au cours d'une nuit d'amour dont il ne se souvient pas.
    Quels liens unissent ces faits ?
    Du monde des marchands d'art à celui des banquiers internationaux, de Paris à New York et de Berlin jusqu'au coeur de l'Amazonie, Luc va remonter la piste d'une mystérieuse esquisse réalisée au XVIIe siècle et tenter de rester en vie.
    Son père ne lui avait pas tout dit. Maintenant, il est la cible.


    Editeur : Michel Lafon
    Date de parution : 12 avril 2007

    http://www.olivier-descosse.com/ordre_noir.php

  • J'ai terminé hier soir:"Sorry" de Zoran Drvenkar

    Après "Seul le Silence "de R.J Ellory(je l'ai lu!) Après "Les Visages" de Jesse Kellerman(je l'ai lu!), La nouvelle révélation Sonatine !

    Berlin. Tamara, Frauke, Kris et Wolf se sont connus au lycée. Dix ans plus tard, après une succession de petits boulots, de drames personnels, de défaites diverses et de blessures secrètes, c’est sans trop d’illusions qu’ils abordent la trentaine. Les choses vont néanmoins changer très vite quand ils ont l’idée de créer une agence nommée Sorry, dont l’objet est de s’excuser à la place des autres. Le succès est immédiat, ils aident des hommes d’affaires qui s’estiment s’être mal comportés envers un salarié, un associé ou une entreprise à alléger leurs remords en allant à leur place chercher le pardon auprès de leurs victimes. Tout va pour le mieux jusqu’au jour où un mystérieux assassin désireux de soulager sa conscience en obtenant l’absolution pour les horribles souffrances qu’il inflige décide de recourir aux services de Sorry. C’est le début d’une longue descente aux enfers pour les quatre amis. Pris dans un piège infernal et mortel, ils n’auront d’autre solution que de découvrir au plus vite l’identité et les mobiles de ce tueur qui les manipule et semble parfaitement les connaître.

    Avec ce roman à la construction exceptionnelle et au style remarquable, Zoran Drvenkar rompt d’emblée avec toutes les conventions du thriller. Il déjoue toutes les attentes du lecteur, le surprend sans cesse et le captive jusqu’à la dernière page.
     
     
  • Catégories : L'humour, La littérature

    Les Hydropathes

    Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
     
    Le journal du club.
    Une du numéro 4 (1879).

    Les Hydropathes est un club littéraire parisien, fondé par le poète et romancier Émile Goudeau, et qui a existé entre 1878 et 1880 puis, de façon éphémère, en 1884.

    Sommaire

     1 Histoire du club

    Histoire du club

    Après la guerre de 1870, il se créa à Paris de nombreux clubs littéraires dont la longévité et l'importance furent extrêmement variées. Le club des Hydropathes fut l'un des plus importants tant par sa durée que par les artistes qui y participèrent.

    Le club fut créé par Émile Goudeau le 11 octobre 1878. Il choisit le nom Hydropathes (étymologiquement : ceux que l'eau rend malades), peut-être à partir d'une valse appelée Hydropathen-valsh de Joseph Gungl qu'il affectionnait[1].

    On peut également penser qu'il s'agit d'un jeu de mot sur le nom du fondateur : Goudeau, c'est-à-dire « goût d'eau », pour des gens qui n'aiment pas beaucoup l'eau… cela donne « hydropathes » :

    - Pourquoi votre société a-t-elle pris le nom d'Hydropathe ?demandait-on à l'un de nos confrères :
    - Parce qu'elle a Goudeau, et tient ses séances à l'hôtel Boileau[2].

    Il peut s'agir enfin d'un clin d'œil ironique à l'hydre, cet animal dont les têtes repoussent au fur et à mesure qu'on les coupe, qu'il s'agisse de « l'hydre de la Révolution », « l'hydre de l'Anarchie », ou encore, sur un mode plus sérieux, de « l'hydre des conventions bourgeoises »[1].

    L'objectif premier du club était de célébrer la littérature et en particulier la poésie : les participants déclamaient leurs vers ou leur prose à haute voix devant l'assistance lors des séances du vendredi soir. Mais les membres professaient également le rejet de l'eau comme boisson au bénéfice du vin. Charles Cros écrivit :

    Hydropathes, chantons en cœur
    La noble chanson des liqueurs.

    Le club eut un succès important : dès de sa première séance, il réunit soixante-quinze personnes et il compta plus tard trois cents à trois cent cinquante participants. Cette réussite était due en grande partie à son président et animateur Émile Goudeau mais aussi à une certaine bienveillance des autorités et à la facilité d'inscription (celui qui voulait s'inscrire était toutefois tenu de mentionner sur sa demande au président un talent quelconque dans la littérature, la poésie, la musique, la déclamation ou tout autre art[3].) Dans les mois qui suivirent, de nombreux articles de journaux, en France et en Belgique, publièrent des comptes-rendus élogieux des séances du Club des hydropathes[3], et la revue du même nom, fondée par Goudeau, parut à partir de janvier 1879. La fondation du club y était présentée ainsi :

    « Nous étions, en ce temps-là, un groupe jeune, composé d'artistes, de poètes, d'étudiants. On se réunissait chaque soir au premier étage d'un café du Quartier latin, on faisait de la musique, on récitait des vers. Mais la musique ne plaît pas à tout le monde, on n'aime pas toujours, lorsqu'on fait une partie de piquet ou d'échecs, à entendre chanter derrière soi, le chanteur fût-il excellent. Nous gênions souvent et nous étions gênés. Il nous fallait absolument un local à nous. De l'idée d'un local à l'idée d'un cercle, il n'y avait qu'un pas. Il fut fait, et le Cercle des Hydropathes était fondé. La création en était due surtout à l'activité d'Émile Goudeau. Il était juste qu'il en fût nommé Président.[4] »

    La revue compta trente deux numéros entre 1879 et mai 1880. On y trouvait transcrites les interventions, poésies ou monologues, des membres du club et la présentation, à chacun de ses numéros, d'une personnalité proche du groupe (d'André Gill à Sarah Bernhardt et de Charles Cros à Alphonse Allais), qui apparaissait en caricature en couverture et faisait l'objet d'un article élogieux en page deux. Elle fut ensuite remplacée par une autre revue intitulée Tout-Paris, dont l'existence fut éphémère (cinq numéros entre mai et juin 1880[5].)

    Le club se réunit d'abord dans un café du Quartier Latin (le Café de la Rive Gauche, à l'angle de la rue Cujas et du boulevard Saint-Michel[3]) puis dans divers locaux du même quartier, le voisinage étant indisposé par le bruit[6]. C'est après une série de chahuts provoqués par le trio Jules Jouy, Sapeck et Alphonse Allais qui lancèrent des pétards et des feux d'artifices que le club disparut en 1880[6]. Mais dès l'année suivante, la plupart des anciens membres du Club des Hydropathes se retrouvèrent au Chat noir de Rodolphe Salis, ouvert en décembre 1881.

    Plusieurs anciens Hydropathes rejoignirent, également en 1881, un autre groupe, les Hirsutes, dont le président, Maurice Petit, fut ensuite remplacé par Goudeau. Le groupe des Hirsutes se saborda en février 1884. Il renaquit alors sous le nom d'Hydropathes, mais cessa ses activités en juillet de la même année : les cafés de la rive droite, Le Chat noir en tête, avaient remplacé ceux de la rive gauche en tant que lieux de réunions privilégiés de la bohème estudiantine[7].

    Les anciens Hydropathes se retrouvèrent en 1928 à l'appel de Jules Lévy pour célébrer le cinquantenaire du groupe à la Sorbonne, cérémonie qui réunit cinquante quatre anciens membres et fit l'objet d'un article à la une du Figaro[8].

    Personnalités Hydropathes

    Lire la suite

  • Catégories : La poésie

    "Beauté, mon beau souci" de François de Malherbe

    Beauté, mon beau souci, de qui l'âme incertaine

    A, comme l'Océan, son flux et son reflux,

    Pensez de vous résoudre à soulager ma peine,

    Ou je me vais résoudre à ne le souffrir plus.

    Vos yeux ont des appas que j'aime et que je prise,

    Et qui peuvent beaucoup dessus ma liberté;

    Mais pour me retenir, s'ils font cas de ma prise,

    Il leur faut de l'amour autant que de beauté.

    Quand je pense être au point que cela s'accomplisse

    Quelque excuse toujours en empêche l'effet;

    C'est la toile sans fin de la femme d'Ulysse,

    Dont l'ouvrage du soir au matin se défait.

    Madame, avisez-y, vous perdez votre gloire

    De me l'avoir promis, et vous rire de moi;

    S'il ne vous en souvient, vous manquez de mémoire,

    Et s'il vous en souvient, vous n'avez point de foi.

    J'avais toujours fait compte, aimant chose si haute,

    De ne m'en séparer qu'avecque le trépas;

    S'il arrive autrement, ce sera votre faute

    De faire des serments et ne les tenir pas.

    http://textes.libres.free.fr


  • Catégories : A voir, Des expositions, Lille(Nord,59:études)

    Babel

    En prélude à l’exposition de l’automne 2012 : Fables du paysage flamand, Bosch, Brueghel, Bles, Bril, BABEL est la première exposition exclusivement contemporaine sur le thème universel de la Tour de Babel, la plus célèbre des allégories architecturales de l’histoire de l’art.
    BABEL présente une centaine d’oeuvres de 40 artistes qui illustrent les multiples facettes du mythe biblique dans l’art contemporain... L’engouement actuel pour la Tour de Babel répond à celui du XVIe siècle flamand. A l’exemple des tours de la Renaissance flamande, qui fourmillent de détails, l’immense richesse graphique de ces visions contemporaines entre en résonance avec certaines tragédies du monde moderne.
    Dans la peinture, la photographie, le cinéma d’anticipation et la BD, les Babel contemporaines et futuristes confrontent l’hommes à sa propre vanité et à la part d’insensé qui gouvernent parfois ses actes, guidés par l’orgueil et l’ambition.
    Dans cette perspective morale et philosophique, l’exposition condense les références anciennes, modernes et actuelles pour produire un effet de vertige dans le temps et dans l’espace.
    (A. Kiefer ; J. & D. Chapman ; D. Zhenjun ; R. Fischer ; F. Schuiten…)

    Commissaire de l’exposition : Régis Cotentin, Chargé de la programmation contemporaine.

    - Tarifs : 5 € - 3 € (exposition seule) et 8 € - 5 € (expo. + musée)
    À p. du 06 octobre, inclus dans le billet musée + expositions :9 € - 6 €)

    Achetez vos billets en ligne !

    - Autour de l’exposition :
    Mer. 14 nov. 12h30.
    Les Greniers de Babel, visite-lecture.
    - Merc. 21 nov. 19h
    La Nuit fantastique, Nocturne étudiants.
    - Lun. 03 déc. 2012
    Têtes de lecture. Lecture avec JC Carrière et C.Bouquet.

    - Catalogue de l’exposition : 88 pages, 65 illustrations, 12 €. Editions Invenit.

    - Application mobile gratuite pour iPhone et Android disponible sur AppStore et Google Play. En partenariat avec Audiovisit.

    - Téléchargez le dossier de presse de l’exposition BABEL.

    Cette exposition est réalisée grâce au mécénat du Crédit du Nord, d’Avenir Public et de Air liquide. En partenariat avec Let’s motiv.
    Elle est produite dans le cadre de FANTASTIC / lille3000.

    The Wind, 2010 © Du Zhenjun - Galerie RX, Paris

    http://www.pba-lille.fr/spip.php?article2608

  • Catégories : CE QUE J'AI ECRIT ET PUBLIE

    Ce que j'écris:

     cliquez sur les bannières et commandez

    Ce que j'aime, qui m'intéresse

    Ceux que j'aime, que j'admire

    Celles que j'aime: des femmes qui ressemblent à Cannelle

    Des catégories à gauche et des parties(et sous-parties) à droite

     

    Commandez mes livres en passant par les bannières de ce blog ou contactez -moi par le formulaire de contact pour recevoir un de mes exemplaires dédicacé

  • Foot : l'OL obligé de vendre trois joueurs

     

    Par Europe1.fr avec AFP

     

    Publié le 24 octobre 2012 à 11h55 Mis à jour le 24 octobre 2012 à 11h55

    Lyon sera obligé de vendre trois de ses joueurs, deux cet hiver et un cet été, contre 30 millions d'euros pour équilibrer des comptes encore déficitaires de 28 M EUR en juin 2012, a indiqué mercredi le président de l'OL Jean-Michel Aulas.

    "Il est prévu de céder trois joueurs, deux au mercato d'hiver et un autre au mercato d'été, pour 30 M EUR. Ce qui fera d'autant baisser l'actif joueur et la masse salariale. Pour certains, les négociations sont bien avancées, mais elles n'ont pu se conclure avant la fin du dernier marché", a déclaré le président de l'OL. Cet été, l'OL a réussi à se séparer de gros salaires comme Cris, Källström, Cissokho et même le gardien des Bleus Lloris.

    http://www.europe1.fr/Sport/Football/Flashs/Foot-l-OL-oblige-de-vendre-trois-joueurs-1286091/

    Je précise que cet article n'est pas de moi (lien vers la page citée et si possible son auteur)mais que je suis auteure et que vous pouvez commander mes livres en cliquant sur les 11 bannières de ce blog

  • Catégories : A voir, Des expositions

    Les Audacieux

    Une expo photo proposée par l’ADIE

    Du 25 octobre au 18 novembre 

    Publié le 23 octobre 2012 36 hommes et femmes soutenus par l’Adie s’exposent sous l’objectif de deux photographes de l’agence Magnum Photos. Réparateur de vélo, éleveur d’escargots, créateur de jeux, artisan charcutier-traiteur... tous sont acteurs de notre société en mutation. Il s’agit d’une exposition itinérante dont le point de départ est à Paris, du 25 octobre au 18 novembre, pendant le Mois de la Photo.

    Lire la suite

  • Catégories : Voyage

    Arnaud Desjardins(et Dalida)

    Né le 18 juin 1925 à Paris et mort le 10 août 2011 à Grenoble, est un auteur, réalisateur à l'ORTF de 1952 à 1974 et l'un des premiers occidentaux à faire connaître, en France, au travers de documents télévisés et d'écrits, des traditions spirituelles orientales telles que l'hindouisme, le bouddhisme tibétain, le zen et le soufisme (mystique de l'islam) d'Afghanistan. Devenu disciple de Swami Prajnanpad et de son enseignement de l'adhyatma yoga, il se fait le relais de cette tradition spirituelle en France depuis le début des années 1970.

    Fils de Jacques Guérin-Desjardins (originaire de Normandie) et d’Antoinette Nègre (originaire de Nîmes), protestants engagés, il est l’aîné de trois enfants (un frère et une sœur). Son père, lieutenant à Verdun, Croix de Guerre avec citations, Légion d’Honneur pour faits de guerre durant la première guerre mondiale, capitaine en 1940 et à nouveau Croix de Guerre durant la seconde, pendant laquelle aussi il aide des juifs à échapper aux rafles, est très engagé dans le développement du mouvement scout, étant même en relation directe avec Robert Baden-Powell[3],[4]. Revenu de captivité, il occupe un poste de Directeur des Ressources Humaines chez Peugeot.

    Son grand-père maternel, Albert Nègre, ingénieur de l’École centrale, lui raconte ses voyages en Orient à la fin du XIXe siècle, illustrés par des albums de photos. Une tante, adoratrice de saint François d'Assise, reçoit le premier swami accueilli en France à l’initiative de Jean Herbert, Swâmi Siddheswarânanda, ainsi par ailleurs qu’un moine franciscain.

    Arnaud Desjardins étudie à l’École alsacienne de Paris, puis la philosophie au lycée Henri-IV. Après le baccalauréat, il entre à l’université en droit, ainsi pour un temps qu’à l'École nationale de la France d'outre-mer. En 1941-42, ses parents lui offrent un abonnement à la Comédie Française. Il veut alors devenir comédien. Ses parents lui offrent alors le Cours Simon à la rentrée 1945, à la condition qu’il finisse Science-Po où il est inscrit depuis deux ans. Il y croise Michel Piccoli et Pierre Mondy. Sa vocation de comédien se renforce, au grand dam de ses parents. Un jour son père lui dit « tu es en train de tuer ta mère. » Arnaud Desjardins ne le supporte pas, et s’en va dire à René Simon qu’il n’a pas la vocation, mais c’est en fait un déchirement.

    Diplômé de Science-Po, il commence dans la banque mais, peu intéressé, arrête après un an. Le réalisateur Jean de Marguenat lui offre alors de tenter une expérience auprès de lui. En 1947, il occupe son deuxième emploi au Centre National d’Information Économique, pour traiter de l’avenir de l’Industrie du Cinéma après la signature de l’accord laissant entrer librement les productions américaines en France. Il pénètre ainsi plus avant dans ce monde et, en juillet 1948, est embauché comme assistant-réalisateur de Jean Géhret ; Jean-Loup Lévy-Alvarez lui apprend le montage.

    Cette même année 1948, le frère de son ami Olivier Cambessédès l’introduit dans les groupes Gurdjieff, patronnés par Jeanne de Salzmann et il commence, sous la houlette de Bernard Lemaître, à participer aux réunions en mars 1949. Il est en outre fiancé à une jeune fille de Mazamet. Mais en juillet 1949 une tuberculose (maladie très grave encore à cette époque) se déclare et les fiançailles sont rompues à l’initiative du père de la jeune fille. Il le vit comme un nouveau déchirement. Les pasteurs des deux familles ne sont pas intervenus pour empêcher cela : Arnaud Desjardins y voit de l’immoralité dans la morale protestante, et s’en détache.

    Au sanatorium des étudiants à Saint-Hilaire du Touvet dans l’Isère, Arnaud Desjardins noue des relations diverses, qui alimentent son questionnement. Il lit René Guénon, Râmakrishna, Vivekananda, Romain Rolland, Jean Herbert et s’entraîne aux emplois de cameraman et de réalisateur. Fin 1949, Bernard Lemaître lui offre Fragments d’un enseignement inconnu de Piotr Ouspenski, portant sur l’enseignement de Georges Gurdjieff.

    En 1951, à la fin de la post-cure, Arnaud Desjardins entre dans une société d’import-export des Champs-Élysées, qu’il quitte rapidement pour divergences éthiques. Il devient alors monteur-stagiaire chez Pathé-Cinéma puis entre à la Radio diffusion française en 1952. Il est l’assistant de Stellio Lorenzi puis de Marcel Bluwal, et aussi de Claude Loursais. Il est lui-même homologué réalisateur en 1956 et travaille avec Pierre Corval au service documentaire. Il est toutefois rémunéré au cachet, et cette situation, qui durera de nombreuses années, induit une insécurité financière constante.

    Au sein des groupes Gurdjieff, Arnaud Desjardins est en relation avec Denise Marchina (Denise Desjardins), juive d’origine algérienne, peintre et décoratrice, avec laquelle il se marie le 25 octobre 1956 (ils fréquenteront les groupes Gurdjieff jusqu’en 1965, année de leur rencontre avec Swami Prajnanpad.) Ils habitent une location rue Soufflot à Paris.

    On conseille à Arnaud Desjardins, lui qui s’intéresse aux sagesses orientales, de considérer aussi la mystique chrétienne, et d’aller à l’abbaye de Bellefontaine, placée sous l’autorité de l’abbé dom Emmanuel Courtant (qui restera son ami jusqu’à sa mort.) Il s’y rend début août 1958, pour trois semaines, et s’y instruit grandement. Toutefois, la réabsorption immédiate qui suit le retour à la vie mondaine lui montre combien le mental est changeant. On lui propose de réaliser les émissions chrétiennes du dimanche, dirigées par les dominicains, mais suite à ses remarques de fond, plus versées dans la mystique que dans le pouvoir séculier, cela ne se fera pas.

    Arnaud Desjardins songe à devenir professeur de yoga. Il s’exerce au Hatha yoga depuis plusieurs années et veut se perfectionner aux meilleures sources indiennes, outre réaliser un film sur la spiritualité en Inde. Lui et Bertrand, son frère cadet, partent pour l’Inde en juillet 1959 en break Peugeot, visitent Ella Maillart en Suisse, qui leur conseille de rendre visite en priorité à Mâ Ananda Moyî, puis traversent Italie, Yougoslavie, Grèce, Turquie, Arménie, Iran, Afghanistan, Pakistan, avant d'arriver en Inde. Arnaud Desjardins poursuit seul, les vacances de son frère étant terminées. Il rencontre pour la première fois un autre français, Daniel Roumanoff (lui aussi fortement associé à Swami Prajnanpad, et qui lui donnera l’adresse de ce dernier une fois de retour en France, ainsi par ailleurs qu’Olivier Cambessédès, Roland de QuatreBarbes, le célèbre obstétricien Frédérick Leboyer, Denise Desjardins, Colette Roumanoff...), à Vrindavan, puis se rend à l’ashram de Shivananda à Rishikesh. Il passe au célèbre institut de yoga Lonavla de Bombay où son épouse Denise le rejoint

    Arnaud et Denise Desjardins vont ensuite rencontrer Mâ Ananda Moyî à Bénarès (Varanasi), après un voyage très éprouvant, et, devant y rester 2 jours, y passent 3 semaines… tant cette rencontre dépasse leurs espérances. Dans le film Ashrams, Arnaud Desjardins déclare a son sujet : « C'est l'être le plus étonnant qu'il m'ait jamais été donné de rencontrer ». Le film Au cœur secret de l’Inde est monté avec Jacques Delrieu et prêt en février 1960. Il sert dans un premier temps de support pour des conférences à Arnaud Desjardins, qui a été engagé par le directeur de Connaissance du Monde. Il y a 2 600 personnes à la première. Le film est accepté par la télévision pour une diffusion à l’automne 1960. François Mauriac le salue par une critique élogieuse

    En 1960, Arnaud Desjardins se rend en Afghanistan, alors quasiment inconnu des occidentaux, pour y tourner un premier film, Afghanistan, qui séduira lui-aussi le public lors de sa diffusion en 1961. Cette même année, il retourne en Inde avec son épouse. Les trajets sont toujours aussi difficiles, ainsi bien souvent que les conditions de séjour et le climat étouffant. Ils rencontrent Mâ Ananda Moyî, Swami Ramdas — appelé affectueusement « papa » — et passent à Thiruvanamalaï, séjour de feu Ramana Maharshi.

    Le film de 1959 est remonté avec les nouvelles prises sous le titre Ashrams, les yogis et les Sages et sort le premier livre : Ashrams ; grands maîtres de l'Inde.

    En 1962, Arnaud Desjardins, son épouse et leur fille Muriel partent pour un périple de onze mois en minibus Volkswagen. Ils séjournent en Afghanistan puis en Inde, auprès de Swami Ramdas, Shivananda, Mâ Ananda Moyî. Les films Quand bat le cœur de l’Inde, et La route de Kaboul, une fiction documentaire, sont montés et diffusés fin 1963 avec le même succès que les précédents. Le deuxième livre paraît : L’Hindouisme et nous : yoga et spiritualité.

    Arnaud Desjardins rencontre par hasard le dalaï-lama (Tenzin Gyatso) en 1963 à Mussoorie, et lui exprime son souhait de faire un film sur le bouddhisme tibétain auprès de maîtres réfugiés dans le Nord de l’Inde après l’invasion du Tibet par les Chinois en 1950 et l'exil du dalaï-lama en 1959. Après de longues minutes de réflexion, le dalaï-lama lui donne l'autorisation.

    En 1964, Arnaud Desjardins obtient enfin des conditions normales de travail (contrat de salarié, frais de mission) au sein de la nouvelle ORTF, par ses nouveaux dirigeants. Outre la sécurité financière, ceci lui permet de partir avec des équipements vraiment adaptés à ces voyages éprouvants, en particulier une Land Rover de nature à éviter que le voyage n’inclue une litanie de dépannages automobiles...

    En 1964-65 est montée une expédition pour deux films au sujet du Bouddhisme tibétain dans le nord de l’Inde, et de l’Afghanistan. Arnaud Desjardins rencontre pendant sept mois de grands rinpochés tibétains nés et formés au Tibet : Kalou Rinpoché, Abo Rinpoché, Sonam Zangpo Rinpoché, le 16e Karmapa (Rangjung Rigpe Dorje), Chatram Rinpoché, Kyabjé Dudjom Rinpoché et Kangyour Rinpoché, auprès duquel Arnaud Desjardins vit un moment d’intense sur-conscience. Il entend aussi, à deux reprises, « ce qu’il vous faut, c’est une structure intérieure ».

    De retour à Paris, il monte Le message des Tibétains 1 – Le Bouddhisme, et 2 – Le Tantrisme, diffusés en 1966 de même qu’une seconde fiction se déroulant en Afghanistan : Djomma du Nouristan. Le livre Le Message des Tibétains paraît la même année.

    Rencontre de Swami Prajnanpad[modifier]

    En 1965, Arnaud Desjardins pense avoir besoin d’une voie analytique « dans le monde » et d’un maître parlant l’anglais (sans, donc, le truchement d’un traducteur) et se rend à Channa, près de Ranchi, au Bengale, rencontrer Swami Prajnanpad, dont il a l’adresse depuis six ans, avec la bénédiction de Mâ Ananda Moyî[5].

    Le premier entretien d'Arnaud Desjardins avec Swami Prajnanpad, appelé familièrement « Swâmiji », le marque profondément. Celui-ci enseigne la voie de l'Adhyatma yoga, adaptation de l'Advaïta Védanta. La plupart du temps, il donne les entretiens en position assise (« sittings ») et répond aux questions qui lui sont posées, incluant parfois de percutantes formules. Ayant étudié avec intérêt la Psychanalyse, il pratique cependant aussi des mises au jour du subconscient en position couchée, les « lyings ». En 1966, Swâmiji se rend en France à l’invitation de ses disciples français ; sa venue est également motivée par des problèmes cardiaques.

    Nouvelle expédition en 1967

    En 1967, une nouvelle expédition est en préparation pour un autre film sur les Tibétains lorsque le dalaï-lama retire son autorisation, à la suite d’une dénonciation de propos d'Arnaud Desjardins comme induisant des dissensions entre les écoles du bouddhisme tibétain, tirés d’une épreuve de la traduction anglaise de son dernier livre. Arnaud Desjardins stoppe toute édition mais sollicite auprès du dalaï-lama une audience, qui lui est accordée, pour s’expliquer.

    La famille Desjardins repart au complet, récupérant la Land Rover laissée à Kaboul au retour du premier voyage. Le dalaï-lama reçoit Arnaud Desjardins à Dharamsala pour examiner avec lui la traduction anglaise du livre, après quoi il lui renouvelle son autorisation de filmer, et passe en outre de forts moments d’échanges avec lui. Plus tard, de passage à Paris, le dalaï-lama lui nouera une écharpe autour du cou « en signe d’amitié imbrisable ».

    Le périple comprend le Sikkim, le Bhoutan, une visite au Karmapa. En juin, Arnaud Desjardins est auprès de Swami Prajnanpad, mais supporte très difficilement le travail qu’il lui impose. « Swâmiji » lui dit que s’il peut lui consacrer trois mois, seul, alors il pourra faire quelque chose pour lui. Arnaud Desjardins décline et part pour l’Afghanistan rencontrer de grands maîtres soufis, parmi lesquels Khalifa Saheb, le cheikh Samar-Oud-Din et Soufi Saheb de Maïmana. Mais, à sa grande surprise, ce dernier lui enjoint de retourner auprès de Swami Prajnanpad ; ce qu’il fait, pour une mise au jour du subconscient de trois mois et demi.

    Notoriété

    Outre celui tourné en Afghanistan, 3 films sont montés : Himalaya Terre de sérénité. 1 – Au royaume du Bhoutan, 2 – Le lac des yogis, 3 – Les enfants de la Sagesse. Diffusés en 1968 après les événements, ils ont un énorme impact sur le public. Interviewé par André Voisin, Arnaud Desjardins apparaît physiquement à l’écran. Il se lie d’amitié avec Alan Watts. Il jouit alors d’une importante notoriété, est invité dans de nombreuses émissions de radio à succès, reprend les conférences Connaissance du Monde salle Pleyel, obtient le Prix Pierre Mille pour l’ensemble de son œuvre, etc.

    En 1968, 1970, 1972, Arnaud Desjardins publie sur l’enseignement de Swami Prajnanpad – sans le nommer, car c'est de son vivant – la trilogie (ensuite publiée en un seul volume) Les Chemins de la Sagesse.

    Lire la suite

  • Catégories : Des évènements

    A Courtrai, la flamme flamande

     

    Par ANNE-MARIE FÈVRE
     

     

    La 23e édition de la biennale Interieur organisée par la ville belge met les nouvelles entreprises en valeur, sans oublier la dimension culturelle.

    A Courtrai, architecture lumineuse du collectif Troïka. - Frédérik Vercruysse

    Lire la suite

  • Catégories : L'économie

    Barrages : Bruxelles rappelle Paris à l'ordre

    Par Frédéric De Monicault
    25/10/2012 | Mise à jour : 19:12

    La Commission européenne réagit aux déclarations de la ministre de l'Écologie Delphine Batho contre l'ouverture des concessions hydrauliques à la concurrence, dont le processus est engagé, mais en retard.

     

    La concurrence dans l'hydroélectricité en France va-t-elle rester lettre morte? Le gouvernement de François Fillon s'était engagé à renouveler dix concessions d'une puissance cumulée de 5 300 mégawatts (MW) - regroupant 49 barrages et centrales - à l'horizon de 2015. Mais...
     
     

    Je précise que cet article n'est pas de moi (lien vers la page citée et si possible son auteur)mais que je suis auteure et que vous pouvez commander mes livres en cliquant sur les 11 bannières de ce blog

     
  • Catégories : CDI du Lycée Hôtelier Le Renouveau

    Pour une école exigeante, personnalisée et créative

    Parisot, Laurence, Pébereau, Michel
    25/10/2012 | Mise à jour : 17:14

    TRIBUNE - La présidente du Medef, Laurence Parisot, et le président du groupe de travail du Medef sur l'école, Michel Pébereau, plaident pour un rapprochement du monde de l'école et de celui de l'entreprise.

     

    En France, davantage que dans d'autres démocraties, l'école est investie d'une double mission d'émancipation collective et individuelle, héritière de la Révolution, qu'une tradition persistante et influente a voulu opposer à celle de l'entreprise, en la caricaturant comme, au contraire, le...
     
     

    Je précise que cet article n'est pas de moi (lien vers la page citée et si possible son auteur)mais que je suis auteure et que vous pouvez commander mes livres en cliquant sur les 11 bannières de ce blog

  • Catégories : CE QUE J'ECRIS/CE QUE JE CREE, Mes textes en prose, Sport

    Deschamps : «Je ne suis pas un dictateur »

     

    Cyrille Haddouche(Sport24.com) Mis à jour le 26/10/2012 à 11:23 | publié le 26/10/2012 à 09:20

    Crédits photo : Sébastien Soriano/Le Figaro
     

    Les enseignements après l'Espagne, la virée nocturne des Espoirs, ses relations avec le président de la FFF Noël Le Graët... Didier Deschamps a reçu dans son bureau Le Figaro pour évoquer les dossiers chauds du moment. 

    Lire la suite

  • Catégories : A lire, L'art

    Grünewald

    GrünewaldFrançois-René Martin, Sylvie Ramond
    Collection :
    Monographie

     

    Michel Menu
    Michel Menu, ingénieur de recherche Hors Classe, Chef du département Recherche du Centre de recherche et de restauration des musées de France, C2RMF-UMR 171 du CNRS.

    Sylvie Ramond
    Sylvie Ramond est directeur du musée des Beaux-Arts de Lyon. Elle a dirigé pendant quinze ans le musée d’Unterlinden de Colmar, où elle a mis en place un programme international d’étude du Retable d’Issenheim et de la technique picturale de Grünewald.

    François-René Martin
    François-René Martin, spécialiste de l’historiographie, est professeur d’histoire de l’art à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris.

    Présentation de l'ouvrage
    Synopsis
    Matthias Grünewald est un des plus grands artistes du monde germanique. Contemporain de Dürer et de Holbein, auteur des peintures du Retable d’Issenheim, dessinateur prodigieux, son style singulier en fait un « visionnaire », dont les compositions fascineront les expressionnistes. Les dernières découvertes biographiques permettent de mieux cerner la personnalité encore mystérieuse de cet artiste à la fois ingénieur des mines, fontainier, en même temps que peintre. Fautes de preuves archivistiques sur ses déplacements éventuels, les dettes stylistiques et les emprunts iconogr...

     

    Lire la suite