Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
FRANCE
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Dans les bribes de paroles
J’entends la marche brumeuse
des autres mondes
et du temps le sombre vol,
je sais chanter avec le vent...
(traduction Serge Venturini)
Être poète russe, voulait dire encore il y a peu en Russie et sans doute encore, être un voyant.
Alexandre Blok fut cela, et, autant que Pouchkine, il aura marqué les lettres russes. Il aura été sans le vouloir à la jonction des mondes qui s'opposaient, et dans le passage fiévreux d’espoir de l'un à l’autre. Il pressentait qu’il lui faudrait vivre dans un autre temps. Il le désirait : il en fut terrassé de déceptions.
Et il se laissa quasiment mourir de désolation pour sa « patrie malade ». Alexandre Blok sera victime d'une sorte de non-désir de vivre : « Le poète meurt parce qu'il ne peut plus respirer. La vie a perdu son sens », a-t-il écrit. Comme ses amis poètes - Nicolas Goumilev, Serge Essénine, Maïakovski, Marina Tsvétaéva, Ossip Mandelstam...- il sera fauché avant que les blés ne soient mûrs. À 41 ans, le 7 août 1921, il disparaît, laissant dans la glaciation qui s’étend, une Russie figée où n’émergent qu’Anna Akhmatova et Pasternak réduits au silence et à l’effroi.
Reprenant ses vagabondages à travers les villes où ont vécu et écrit les grands écrivains de notre siècle, Nedim Gürsel nous emmène cette fois dans la Venise d'Aragon, d'Hemingway et de Proust, à travers les steppes de Gogol et le Moscou des poètes, l'Allemagne de Goethe et de Kafka et la Méditerrannée de Camus et de Mahmoud Darwich, pour ne citer que ces quelques auteurs. Ces villes si distantes, aux lumières si différentes, prennent alors une dimension nouvelle et jusque-là inconnue : elles existent parce qu'elles ont été écrites et vivent dans les pas de cet écrivain d'aujourd'hui parti sur les traces des mots d'autrefois.
Stéphane Macé
Cet article vise à étudier l’évolution du décor et du rôle qui lui est dévolu dans la poésie pastorale de l’âge baroque. Pour ce faire, il est y brièvement fait référence à l’héritage antique et néo-latin, ces périodes ayant progressivement construit le statut rhétorique du locus amoenus. Sont ensuite envisagées les transformations que les poètes baroques font subir à ce décor canonique, tant d’un point de vue thématique (l’émergence du motif de la forêt, du nocturne), esthétique (le poids du cauchemar, la présence récurrente de quelques grands mythes fondateurs) ou technique (la place et le statut de la description). L’évolution du décor n’est pas seulement accidentelle ou ornementale, mais peut parfois, de façon décisive, induire d’importantes modifications formelles, qui permettront de structurer un véritable espace de parole — ce dont témoigne le succès du monologue de déploration ou de sa forme dérivée, le poème d’écho.
Enjambant le rio san Barnaba depuis le campo du même nom, le pont est nommé le « pont des poings » et ce n’est pas un hasard.
En effet, 2 factions rivalisaient dans ce quartier de Venise, les Nicolotti et les Castelani. Ils se battaient souvent sur ce pont, lors de combats organisés. Précisons que le pont n’avait pas de rembardes à l’époque et que les chutes dans l’eau étaient fréquentes et sans gravité. Par contre, on pouvait parfois déplorer un oeil crevé ou quelques dents cassées.
Des empreintes de pieds au sol rappellent ces
affrontements.
Attention, il existe plusieurs ponte dei pugni à Venise.
Campo Santa Margherita, Venise
Les photos sont protégées du droit d'auteur par leurs propriétaires. Enrico ZUK
Serge de Diaghilev, né en Russie en 1872 et mort en 1929 à Venise, est un critique d'art et imprésario de ballet de nationalité russe, fondateur des Ballets russes en 1909. .
A l’âge de vingt-trois ans, il écrit ces mots prémonitoires :
« Je suis : un charlatan, d’ailleurs plein de brio ; un grand charmeur ; un insolent ; un homme possédant beaucoup de logique et peu de scrupules ; un être affligé, semble-t-il bien, d’une absence totale de talent.
D’ailleurs je crois avoir trouvé ma véritable vocation : le mécénat. Pour cela, j’ai tout ce qu’il saut, sauf l’argent, mais ça viendra ! »
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Coco Chanel |
Diaghilev fréquente les salons de la princesse de Polignac, de la Baronne Edouard de Rothschild, et ceux de Misia Sert, mélomane avisée et hôtesse de tout le gratin culturel et artistique de Paris. Dans son salon il rencontre des artistes comme Cocteau, d’Annunzio, Anna de Noailles, Proust, Rodin…
Dans le quartier du Castello vous trouverez la grande place Santi Giovanni e Paolo l'église du même nom et la Scuola Grande di San Marco.
La place, l'une des plus grandes de Venise, est bordée par le rio dei Mendicanti, l'un des canaux les plus fréquentés de la ville.
La place accueille une très belle statue équestre du condotierre Bartolomeo Colleoni. Ce mercenaire, devenu l'un des grands chefs d'armée de Venise, lègue son immense fortune à la ville de Venise à sa mort en 1475. Charge à la ville de lui ériger une statue devant Saint Marc. Les Vénitiens ne voulant ni perdre cette fortune ni élever de statue sur la place Saint Marc, décident de placer la statue devant la Scuola Grande de Saint Marc située ici ! La statue équestre, réalisée par Andrea Ceroochio, est remarquable.
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L'église San Giovanni e Paolo est aussi connue sous le nom de San Zanipolo, contraction vénitienne des prénoms des deux Saints.
Les Dominicains font partie des ordres mendiants ayant pour vocation le prêche auprès des populations. Au XIIIème siècle ils reçoivent du Doge Jacopo Tieopolo un terrain. Ils y construisent rapidement une première église avant de la détruire pour y bâtir cette grande église gothique entre les XIV et XVème siècles.
— Joseph BRODSKY (1940-1996) : poète américain d’origine russe, il fut un autodidacte. Après la publication de ses poèmes dans les années 1960, il est arrêté pour « parasitisme » et condamné en 1964 à sept ans de travaux forcés. Libéré en 1966, il fut expulsé de son pays natal en 1972. Après Vienne, il s’installa et enseigna dans les universités prestigieuses des Etats-Unis. Il reçuit le Prix Nobel de littérature en 1987. Amoureux de l’Italie, et de Venise en particulier, il fut inhumé dans la partie protestante du cimetière.
Serge de DIAGHILEV (1872-1929) : impressario russe d’origine aristocratique, il crée à St Petersbourg en 1907 ce qui restera sa grande oeuvre : les Ballets russes. Dès 1909, la compagnie entame une tournée internationale et, en 1911, Diaghilev coupe les ponts avec le Ballet Impérial. La compagnie devient une troupe privée, indépendante, qui se fixe à Monte-Carlo, Paris et Londres, sans s’attacher à aucun théâtre en particulier. Les commandes de ballets qu’il passe aux compositeurs de son temps (Debussy, Satie, Ravel, Poulenc, Prokofiev...), l’audace des décors (signés Léon Bakst, Picasso, Cocteau...) ou des costumes (Paul Poiret), la virtuosité des danseurs (Anna Pavlova, Nijinski, Lifar ou Balanchine), font de ses ballets la vitrine de la modernité des années 10 et 20. Sa collaboration la plus célèbre demeure celle qu’il eut avec Stravinsky. Il lui commanda ce qui allait devenir les oeuvres majeures du compositeur : L’Oiseau de feu, Petrouchka en 1911 et Le Sacre du printemps en 1913. Tous les deux reposent désormais dans la partie orthodoxe du cimetière.
La tradition voulant que les jeunes danseurs viennent déposer leurs chaussons sur la tombe du maître (phénomène analogue sur la prétendue tombe Taglioni au cimetière Montmartre) est ici également respectée.
— Ezra POUND (1885-1972) : poète, musicien et critique américain, il fit partie du mouvement moderniste du début des années 1920 et fut le chef de file de plusieurs mouvements littéraires et artistiques comme l’imagisme et le vorticisme. Personnage polémique, son influence sur la modernité des lettres fut considérable, mais fervent supporter de Benito Mussolini, il fut critiqué pour ses prises de position antisémites. Son engagement lui valut d’être condamné en 1945. Reconnu malade, il fut interné jusqu’en 1958. Il passa le reste de sa vie dans le mutisme, ne prononçant plus un mot. Au gré de ses rencontres, il favorisa les carrières de nombreux écrivaines (William Butler Yeats, Eliot, Joyce, Robert Frost, Ernest Hemingway, D. H. Lawrence...). Il fut un des premiers à utiliser la versification libre. Son oeuvre majeure restera les Cantos, ensemble de poèmes mêlant les sujets, les langues et les styles, qu’il laissa inachevés.
— Igor STRAVINSKY (1882-1971) : Compositeur russe naturalisé français, puis américain, il fut emblématique du XXe siècle, naviguant entre l’écriture néoclassique, le jazz, la polytonalité ou la musique sérielle, avec une virtuosité et une capacité d’adaptation remarquables, tout en conservant une empreinte personnelle reconnaissable entre toutes. En 1913, son oeuvre phare et corrosive, le Sacre du Printemps, sous l’égide des Ballets russes, marqua un tournant dans la musique du XXe siècle et fit scandale, au moins autant par la chorégraphie de Nijinski que par l’originalité de sa musique... Stravinsky influença tout autant l’évolution de la musique classique que celle du jazz. Il partit pour les Etats-Unis où il explora de nouvelles formes musicales et collabora avec le chorégraphe Balanchine. A la fin de sa vie, il revint à une inspiration plus religieuse.
Il repose dans la partie orthodoxe du cimetière, à quelques mètres de Diaghilev qui contribua à son succès.http://www.landrucimetieres.fr/spip/spip.php?article1474
Flux financiers illicites: 1 milliard de $ quitte le Maroc annuellement
Global Financial Integrity (GFI) vient de rendre public son rapport pour 2014. Le Maroc figure parmi les pays en développement saignés par la fuite des capitaux. En 2012, le GFI estime le volume des sorties de capitaux, sous forme de facturation commerciale frauduleuse, à 534 millions de dollars. En moyenne, un milliard de dollars quitte annuellement le Maroc illicitement vers d’autres pays depuis 2003. Ce chiffre équivaut à un tiers des IDE entrants dans le pays. Selon le classement de Global Financial Integrity, le Maroc occupe le 59e rang sur les 145 pays touchés par ces irrégularités.
AdelTahiri expose à Casablanca jusqu’au 16 janvier
AdelTahiri est un jeune artiste plasticien présente depuis hier, jeudi 18 décembre et ce jusqu’au 16 janvier, son exposition intitulée « Traces de vie » à la galerie de l’hôtel Suisse de Casablanca. Cette exposition est l’occasion pour l’artiste de mettre en avant une cinquantaine de ses œuvres de sa collection réalisée depuis 2000 jusqu’à aujourd’hui. Bien des choses caractérisent le travail de Tahiri, notamment les couleurs, les matières, les jeux de lumière et de transparence. Il explique d’ailleurs qu’il utilise beaucoup de matière dans mes œuvres, en l’occurrence le bois et le verre. Je suis toujours à la recherche de la nouvelle texture». Marrakchi de naissance, il n’a pas tardé à montrer dès son jeune âge sa passion pour la peinture. Après avoir obtenu son baccalauréat option art plastique en 1998, Adel a poursuivi ses études à l’école des beaux-arts de Casablanca. C’est là, qu’il s’est découvert un penchant pour l’art abstrait.
Rouen offre une nouvelle vue de son panorama
Jean Couty et les paysages isérois. Titanesque surprise…
Présidentielle historique en Tunisie Près de 5,3 millions d'électeurs sont appelés aux urnes pour le second tour qui opposera ce dimanche le sortant Marzouki au favori Essebsi. Lire |