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Emmanuel Macron a déclaré "assumer" les gestes mémoriels, parfois controversés, faits depuis le début du quinquennat sur la guerre d'Algérie lors d'une commémoration du 60e anniversaire des accords d'Evian.
Emmanuel Macron va de nouveau plaider pour un "apaisement" des mémoires sur les deux rives de la Méditerranée.
Dernier rendez-vous hebdomadaire de l'été ce vendredi pour votre supplément Presse et Littérature que vous avez été nombreuses et nombreux à suivre ces dernières semaines. Un grand merci à vous ! Pour finir en beauté, retrouvez cette semaine le deuxième volet de notre sélection de polars, sur la thématique « romans noirs : in the dark », et téléchargez les 7 ebooks sélectionnés pour vous par la rédaction de RetroNews.
— La sélection de la semaine
PRESSE ET LITTÉRATURE
Romans noirs : in the dark
Avec Émile Gaboriau, Arthur Conan Doyle ou encore Paul Féval, plongez au plus près du crime et des enquêtes policières, à travers 7 ebooks sélectionnés pour vous parmi les collections livres de la BnF.
Gérard Schlosser, considéré comme le pionnier de la Figuration narrative, est décédé le 10 août à l'âge de 91 ans. S'il s'est voué à la peinture dès les années 1950, c'est vers 1970 qu'il s'est tourné vers la photographie et le photomontage.
Le 10 août dernier est décédé Gérard Schlosser dans son sommeil à 91 ans. Né à Lille en 1931, le pionnier de la Figuration narrative a étudié à Paris l’orfèvrerie entre 1948 et 1951 à l’École des arts appliqués, avant de se diriger vers l’École des Beaux-Arts pour approfondir ses connaissances. En parallèle, il s’initie à la sculpture en autodidacte. Suite à la découverte bouleversante en 1953 de la représentation d’En Attendant Godot mise en scène par Roger Blin, il se livre définitivement à la peinture. Il se tourne vers la photographie et le photomontage vers 1970, période à laquelle il participe à l’exposition Mythologies quotidiennes 2 réalisée au Musée d’Art moderne de la Ville de Paris.
Une œuvre beckettienne
L’œuvre de Gérard Schlosser est imprégnée du théâtre de Samuel Beckett, des titres de ses toiles jusqu’à leur trame narrative. « Quand chez Beckett, Vladimir mange un radis sorti de sa poche, Schlosser va retranscrire ce détail de mise en scène dans un tableau de 1963 intitulé J’aime mieux les radis. L’impression profonde laissée par cette découverte théâtrale va se traduire directement sur ses toiles par deux composantes qui resteront pour toujours sa marque : la phrase qui sert de présentation à chaque œuvre, et une focale toute personnelle, le gros plan », résume la galerie Strouk qui le représente. À l’instar des conversations aussi prosaïques que métaphysiques entre Didi et Gogo d’En Attendant Godot, la peinture de Gérard Schlosser suggère le quotidien par des représentations de loisirs ou de l’oisiveté.
Gérard Schlosser est un pionnier de la Figuration narrative, un mouvement pictural né dans les années 1960 en France, qui s’oppose à l’abstraction. S’il revendique un retour à la peinture comme récit, son œuvre narrative s’inspire du cinéma. « Schlosser met en œuvre un story-board qui emmène les adeptes de l’art contemporain vers un univers sublime », rappelle la Galerie PetitJean à Lyon. Comme des petites scènes figées dans le temps et dans l’espace, chaque peinture raconte une histoire que le spectateur est libre d’imaginer. C’est le cas de la toile Il n’a rien dit, qui pourrait ramener le spectateur à un vieux souvenir personnel, sinon à un film de Rohmer ou à « Tropismes » de Nathalie Sarraute.
Dans son parcours artistique interviennent ensuite les photomontages : Gérard Schlosser travaille plusieurs clichés puis juxtapose des visions prises avec des profondeurs de champs différentes. En 2012, il innove et fait de son spectateur un voyeur : les toiles de Gérard Schlosser prennent des formes de trous de serrures. Une rétrospective 1957-2013 lui a été dédiée au Palais synodal de Sens et au musée des Beaux-Arts de Dole en 2013. La galerie Strouk a exposé son œuvre à trois reprises entre 2008 et 2017. L’année dernière, les Éditions In Fine ont publié un livre-objet d’art, intitulé De-ci, de-là dessins choisis (avec une édition collector limitée) qui réunit un ensemble de dessins inédits embrassant toute la carrière de l’artiste.
Un trait mondialement connu qui saisit le moment, le geste, l’attitude, la situation, avec ou sans texte : le dessinateur a raconté son époque au rythme d’un album par an, de « unes » du magazine américain « The New Yorker », de grands journaux français, ou à travers le personnage du Petit Nicolas, qu’il avait créé en 1960. Il est mort le 11 août, à l’âge de 89 ans.
Les ruelles du vieux Toulon abritent un gigantesque bateau sculpture, installé de manière insolite contre un immeuble
L'immense bateau sculpture est ancré depuis 1995 contre la façade d'un immeuble situé entre la rue Vezzani et le passage des Capucins dans le centre historique.
Un bateau emblématique du passé maritime de la Ville
Au moment de son édification, le bateau sculpture faisait partie de la réhabilitation d'un ensemble d'espaces situés dans le centre ancien de Toulon (place Saint-Louis, des Riaux, du Globe et Baboulène). Dans le tissu urbain, les décors sculptés reflètent l'identité du lieu,
Amarré place Saint-Louis, le bateau aux magistrales dimensions (dix mètres de hauteur sur dix mètres de longueur et de largeur) s'inscrit dans le passé maritime de la ville de Toulon.
L'édifice est une réplique de la proue de la frégate "La Flore", qui était basée à Toulon au XVIIIe siècle. Emblématique du navire, l'original de la figure de proue qui figure Neptune, dieu romain de la mer, se trouve au musée national de la marine.
Avec plus de 1000 rotations enregistrées en 2017 et près de 1,5 million de passagers transportés, Toulon est le 1er port de desserte vers La Corse. Si les premiers aménagements du port de commerce de Toulon remontent aux années 30, avec la construction du quai Fournel, il faut attendre la fin de la décennie 60 pour voir se dernier se spécialiser dans le transport des passagers. De nouvelles infrastructures sont construites : le quai Fournel est prolongé, une gare maritime et le quai Minerve (en hommage au sous-marin éponyme et à son équipage disparu au large du Cap Sicié le 27 janvier 1968) sont créés. La gare maritime accueille notamment croisiéristes et passagers des lignes régulières à destination de La Corse et de La Sardaigne. À cette époque, les véhicules sont chargés sur les navires grâce aux grues. Un spectacle impressionnant ! En 1991, le trafic atteint les 245 000 passagers. Face à cet essor, la Chambre de Commerce et d’Industrie du Var, concessionnaire du site, dote le terminal de Toulon Côte d’Azur d’une seconde gare maritime.
Corsica Ferries, opérateur historique
En décembre 2000, la Corsica Ferries jusque là, implantée sur Nice, ouvre la ligne Toulon – Bastia puis, en avril 2001, la ligne Toulon – Ajaccio. Ces nouvelles lignes connaissent un franc succès, grâce à une politique commerciale attractive et à la mise en service de deux ferries rapides d’une nouvelle génération.
Au cours de l’été 2009, les célèbres coques jaunes proposent, tous les soirs, des traversées depuis Toulon vers les deux grandes villes corses. Aujourd’hui, ses deux lignes sont quotidiennes. En saisons, le port d’Ile-Rousse est aussi desservi.
Le succès de la Corsica Ferries a attiré de nouvelles compagnies. Le 1er avril 2010, la Moby Lines inaugure une traversée Toulon – Bastia. Elle ne résistera à la chute de la croissance de l’entreprise italienne et cessera quasiment un an après son lancement. En 2012, c’est au tour de la Société Nationale Corse Méditerranée (SNCM) de se positionner sur Toulon. Bastia, Ajaccio et Porto-Vecchio en saison sont les trois ports proposés depuis le Var à bord notamment de l’Ile de Beauté et de Le Corse, désarmé en 2014. Depuis l’automne 2014, la compagnie française, en proie à d’importantes difficultés financières, ne maintient plus qu’une rotation hebdomadaire entre Toulon et la Corse, pour la supprimer quelques années plus tard. La SNCM a définitivement cessé son activité le 5 janvier 2016. Ses actifs seront rachetés une première fois par le groupe Rocca, puis une seconde par le consortium d’entreprises corses Corsica Maritima qui donnera naissance à Corsica Linea.
En 2016, Corsica Ferries a lancé, depuis Toulon, une nouvelle ligne à destination de La Sardaigne, et en 2018 vers l’Espagne et plus précisément le port de d’Alcudia sur l’île de Majorque (Les Baléares). Pour 2019, une nouvelle destination devrait voir le jour : La Sicile.https://www.ports-tpm.fr/les-ferries/
Relier les grandes métropoles canadiennes en un temps record : c'est le pari que s'est lancé la start-up canadienne TransPod, qui vient de présenter son projet d'hyperloop FluxJet.
Los Angeles - L'actrice et chanteuse australienne Olivia Newton-John, star du film "Grease", est morte à 73 ans, a annoncé lundi son mari dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux.
Olivia Newton-John le 27 janvier 2018 à Los Angeles, en Californie
Bien que situé à La Garde, entre le mont Coudon et la mer, le musée Jean Aicard - Paulin Bertrand, labellisé Musée de France et Maison d'Écrivain est géré par la Ville de Toulon.
La bâtisse, érigée dans un style typiquement provençal, s'élève au milieu d'un parc arboré de 6 ha, imaginé par l'académicien toulonnais Jean Aicard.
Rebaptisée "Les Lauriers Roses" par le poète, elle est empreinte de son passage et marquée par les rencontres amicales qu'il y cultiva. À l'image de celle entretenue avec le céramiste Clément Macié ou le peintre modeleur Paulin Bertrand, dont les œuvres parsèment la maison. Ce dernier séjourna dans la bastide avec son épouse et en hérita lorsque son ami s'éteignit en 1921. C'est Julia Pillore (épouse de Paulin Bertrand) journaliste et critique d’art sous le pseudonyme de Léon de Saint-Valéry qui légua la demeure pour qu'elle devienne le musée Jean Aicard-Paulin Bertrand.
À l'intérieur de la maison, de nombreux objets témoignent de la vie et de la personnalité de Jean Aicard. Si le poète louait les vertus de la Provence, sa terre natale, il s'intéressait aussi aux voyages comme l'évoquent le service à thé chinois, la défense d'éléphant ou les vases kabyles qui ornent le salon.
Certains de ses poèmes font référence aux repas traditionnels comme la bouillabaisse ou l'aïoli, la demeure a d'ailleurs conservé une remarquable cuisine, équipée d'une "pile" (l'appellation provençale désignant l'évier) et d'un four à pain.
Haut lieu de réception, le lumineux jardin d'hiver, emblématique des réceptions données pour des convives de renom à l'image de Pierre Loti, Jules Michelet, Emile Ollivier ou Frédéric Mistral, se caractérise par des murs recouverts de textes et d'enluminures.
Passionné de littérature, l'auteur de "Marin des Maures" entretint diverses correspondances et fut prolifique comme en témoignent son cabinet de travail ou la bibliothèque, riche de plus de 5000 ouvrages.
Inauguré en 1888, l’édifice se distingue par sa monumentale façade sculptée et émaillée et son plan en U. Il accueillait à l’origine trois institutions : le Musée d’Art, le Muséum d’Histoire naturelle et la bibliothèque. Labellisé "Musée de France", le Musée d'Art dispose de fonds d'art ancien et moderne, contemporain, d’arts graphiques ainsi que des objets archéologiques et ethnographiques.
La collection d’art ancien et moderne, majoritairement constituée au cours du XIXe siècle, présente une diversité des genres et mouvements représentés. La thématique du paysage est au cœur du programme muséographique du MAT. La collection montre l’évolution de la peinture de paysage : du paysage classique au paysage fauve, en passant par le paysage naturaliste de l’Ecole lyonnaise et des Ecoles de Barbizon et de Provence. L’accent est particulièrement mis sur les peintres marseillais et toulonnais du XIXe siècle (Loubon, Guigou, Courdouan, Nardi…) et sur la peinture de marine.
Autre point fort de la collection : L’Orient et le voyage en Méditerranée. Les peintres provençaux (Coudouan, Ziem, Tournemine, Montenard…) ne sont pas indifférents à l’engouement pour l’Orient qui se manifeste au XIXe siècle. Cette fascination les entraîne vers une exploration nouvelle de la lumière et des couleurs.
À partir des années 80, les acquisitions s’oriente vers l’art contemporain. Riche de plus d'un millier d'œuvres, cette collection regroupe des ensembles représentatifs de différents grands mouvements, à l'image de l'Art Conceptuel américain (Weimar), des prestigieuses signatures du nouveau réalisme (Arman, César Baldaccini, Christo, Yves Klein, Martial Raysse), du Minimalisme (Donald Judd, Sol Lewitt), de supports/surface (Daniel Deneuze, Claude Viallat), ou d’autres courants (Daniel Buren, Ben Vautier).
Le fonds d’arts graphiques est composé de plus de 600 dessins du XVIIIe au XXIe siècle et plus de 500 photographies. Riche et variée, la collection dessins se compose de croquis de plein air ou rapportés de voyages, d’études de nus, d’esquisses, de portraits, de paysages, de scènes de genres…. La collection photographique est née en 1977 à l’initiative d’Hélène et Rachel Théret, deux photographes toulonnaises, et est composée de photographes de renom comme Henri Cartier-Bresson, Lucien Clergue, Edward Steichen, Willy Rolis, Robert Doisneau, Boezem ….
Pour des raisons de conservation, ces œuvres seront présentées au public par roulement, sous forme d’expositions temporaires dans le cabinet d’Arts graphiques.
Au cœur de la bibliothèque historique est installé un cabinet de curiosités où sont exposés une centaine d’objets ethnographiques et archéologiques de la collection du MAT. Acquis grâce aux dons et legs de collectionneurs-voyageurs, ces objets proviennent de diverses régions du monde (Afrique, Asie, Maghreb, Océanie, Amérique).
La rénovation
Elle allie le respect des normes en vigueur (accessibilité, sécurité, éclairage, température, acoustique, hygrométrie, etc.) et la valorisation des précieuses collections du musée, tout en étant à même d’accueillir des expositions nationales, voire internationales.
Pour ce faire, les volumes ont été réorganisés, les éclairages totalement revus, les cheminements revisités et les thématiques choisies avec soin.
Le bâtiment a été totalement repensé. De fait, dès l’arrivée sur le boulevard Leclerc, la transformation saute aux yeux : la cour intérieure, totalement réaménagée, est passée d’un dénivelé de 2,5m à une pente douce accessible à tous, agrémentée de bassins d’eau et largement ouverte sur la ville. Le volume du hall a été multiplié par deux, un ascenseur (pour les personnes à mobilité réduite) et un monte-charge (pour les œuvres) ont été installés et la lumière naturelle baigne à nouveau l’escalier monumental. Jean-Louis Duchier, l’architecte du projet souligne que c’est un pari fou, compte tenu des délais, mais un pari tenu.
Le renouveau
La profonde réhabilitation dont le musée a fait l'objet l'a complètement métamorphosé dans le respect du passé . La bibliothèque a été conservée « dans son jus », mais une partie de celle-ci est devenu un cabinet de curiosités. A l’entresol, ouverture de la mezzanine et création d’un cabinet d'arts graphiques. Le musée propose en outre plusieurs espaces à vocations spécifiques : une salle de lecture consacrée à l’art régionaliste (complétant l’offre de Chalucet), un lieu dédié à la médiation culturelle ainsi que des espaces de bureau et de conservation.