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La culture - Page 7

  • Catégories : La culture

    Culture:Germaine Tillion fête ses cent ans

    fa0416b03b6fd6d6ba7c233ceb85222a.jpgFemme de réflexion et d'action", l'illustre ethnologue a fêté mercredi son centenaire avec ses proches

    Pionnière de l'ethnologie, résistante de la première heure, opposante à la guerre d'Algérie et à la torture, Germaine Tillion est née le 30 mai 1907 à Allegre (Haute-Loire).

    Elle vit depuis un demi-siècle dans sa maison à l'orée du Bois de Vincennes, auprès de sa soeur âgée de 98 ans.

    Quelques dates de son long parcours...
    De 1934 à 1940, la jeune ethnologue travaille dans le massif montagneux des Aurès (sud-est algérien) sur la population berbère chaouia.

    De retour en métropole en juin 1940, lors de la débacle, Germaine Tillion n'accepte pas l'armistice et participe à la création du Réseau du Musée de l'Homme, le tout premier mouvement de résistance. Dénoncée et arrêtée en 1942, elle est déportée à Ravensbrück l'année suivante où n'oubliant pas sa formation, elle étudie l'univers concentrationnaire.

    En 1957, en pleine bataille d'Alger, elle réussit à obtenir pour quelques semaines l'arrêt des attentats en échange de l'arrêt des exécutions capitales de militants du FLN, après une rencontre secrète avec Yacef Saadi, chef militaire de la région d'Alger.

    En même temps, Germaine Tillion s'élève avec véhémence contre la torture avec l'historien Pierre Vidal-Naquet ou le journaliste Henri Alleg.

    Depuis 2005, une école de Saint-Mandé porte le nom d'Emilie et Germaine Tillion. L'ethnologue est l'une des cinq Françaises à avoir été élevée à la dignité de grand croix de la Légion d'honneur.

    Germaine Tillion, auteur méconnue d'une "opérette-revue"
    C'est à Ravensbrück qu'elle a écrit son opérette-revue ("Verfügbar aux enfers") qui, pour célébrer son centenaire, est créée au Théâtre du Châtelet le week-end du 2 et 3 juin. Germaine Tillion y évoque l'horreur concentrationnaire avec un humour noir voulu comme un antidote à la barbarie nazie.

    Source de cet article:http://info.france2.fr/france/31308048-fr.php

    Jamais joué sur scène et inédit jusqu'à sa parution au printemps 2005 aux éditions de La Martinière, le "Verfügbar" (mot désignant les prisonnières corvéables à merci, "à la disposition" des SS) est une grinçante parodie d'opérette en trois actes qui cite notamment l'"Orphée aux enfers" d'Offenbach.

  • Catégories : La culture

    Culture:Un ténor de la contre-modernité:Joseph de Maistre

    medium_de_maistre.jpg
    JACQUES DE SAINT-VICTOR.
     Publié le 03 mai 2007
    Actualisé le 03 mai 2007 : 11h43

    Joseph de Maistre - Les oeuvres de ce penseur de la contre-révolution restent un précieux viatique pour temps de désenchantement.

    PEUT-ON encore lire Joseph de Maistre ? Y a-t-il pensée plus anachronique que celle de ce ténor de la contre-révolution théocratique ? Notre société est laïque et il penche, dans Du Pape (1819), pour une Europe chrétienne, dirigée par le successeur de Pierre. Notre monde occidental croit dur comme fer aux droits de l'homme et au message universaliste ; il s'en moque, ayant, dans ses Considérations sur la France (1797), cette remarque célèbre : « J'ai vu dans ma vie des Français, des Italiens, des Russes, etc., je sais même, grâce à Montesquieu, qu'on peut être persan : mais quant à l'homme, je déclare ne l'avoir rencontré de ma vie. » La France actuelle s'étourdit au vent fort du libéralisme marchand, d'origine protestante et anglo-saxonne, dont John Locke est le père spirituel. Maistre regarde le protestantisme comme le « dissolvant universel » et balaye d'un revers de main la pensée de l'Anglais en y flairant cette « odeur de magasin » qui annonce le triomphe de M. Homais. La France est républicaine et il est monarchiste, elle est hédoniste et il est dévot, elle cultive les émotions humanitaristes et il aime les héros de la « charité silencieuse ». Bref, rien de plus inactuel que ce penseur savoyard, héritier de l'illuminisme maçonnique du XVIIIe siècle - celui de Saint-Martin -, précipité dans un siècle de terreur et de sang.
    Lu par Cioran et Steiner
    Et pourtant, Joseph de Maistre continue à susciter de l'intérêt au-delà du quarteron moribond des derniers nostalgiques de la contre-révolution, même dans sa plus haute version littéraire (Barbey, Baudelaire). Car le style de Maistre, avec son remarquable talent pour les paradoxes et les oxymores, en fait un auteur plus que stimulant. Cioran, dans un texte célèbre, disait lire son oeuvre comme un « révulsif ». George Steiner voyait même en lui une sorte de prophète sombre, ayant su percevoir l'impuissance de la raison et la solitude postmoderne, précédant au fond, dans sa critique de la pensée sèche des secondes Lumières, la remarquable analyse critique de l'école de Francfort, celle d'Adorno et Horkheimer.
    Il y a chez Maistre des traits cruels ou accablants qui sont le fruit même de sa plume subtile et antimoderne et qui le porte aux excès. Son traditionalisme, qui a beaucoup contribué à l'ignorance hexagonale de la pensée anglaise, celle du libéralisme traditionaliste d'un Burke ou d'un lord Acton, a fourvoyé une bonne partie de la droite française d'avant 1945 dans l'antiparlementarisme et le sectarisme, celui de l'Action française. Son délire mystique, qui lui fait rompre sur certains points avec le dogme officiel, notamment dans son goût du sacrifice qu'il puise chez Origène, surprend largement, même si c'est justement par les aspects les plus tortueux de sa pensée antinomique qu'il résonne aujourd'hui avec beaucoup de force. Il développe ce thème magnifiquement lucide du sacrifice des innocents et du salut des coupables dans un texte méconnu, intitulé Éclaircissement sur les sacrifices.
    C'est peut-être là un des aspects les plus méconnus du personnage que met très bien en valeur la nouvelle édition des oeuvres de Maistre établie par les soins de Pierre Glaudes, qui avait déjà édité le Journal de Léon Bloy pour la collection «Bouquins». Il ne s'agit pas d'une oeuvre complète, mais d'un choix fort bien établi. On y trouve, à côté des oeuvres classiques, comme les Soirées de Saint-Pétersbourg, les Considérations ou l'Essai sur le principe générateur des constitutions, des textes peu connus qui offrent une approche légèrement différente de l'auteur *.
    Un précieux viatique
    Ainsi, outre ce texte sur les sacrifices, on peut lire avec profit l'étrange ouvrage inachevé et intitulé : Six paradoxes à madame la marquise de Nav... À ceux que ne laissent pas d'étonner aujourd'hui le goût du public pour certains auteurs très médiocres, il faut conseiller les réflexions du cinquième paradoxe, au sous-titre éloquent : « La réputation des livres ne dépend point de leur mérite », où Maistre explique fort bien pourquoi chaque époque ne peut que passer à côté des Stendhal. « Mille circonstances totalement étrangères au mérite d'un livre en font la réputation. »
    Lisons Maistre pour mieux comprendre les illusions de chaque époque. Sa lecture conduit, en tout point, au même constat que sa politique : les hommes étant ce qu'ils sont, et très peu lisant, il est fort peu probable qu'ils ne changent jamais un jour. Qu'importe... Au moins reste-t-il ce style, aristocratique et brillant comme un diamant tant il « paraît couper », disait Barbey, et qui fait de l'oeuvre de ce « soldat animé de l'esprit saint » un précieux viatique en ces temps de désenchantement.
    * À souligner aussi un très utile dictionnaire établi avec la collaboration de Jean-Louis Darcel et Jean-Yves Pranchère, deux éminents « maistriens ».
  • Catégories : La culture

    Walter Benjamin, l'incompris capital

    PAUL-FRANÇOIS PAOLI.
     Publié le 03 mai 2007
    Actualisé le 03 mai 2007 : 11h45

    Jean-Michel Palmier - Une imposante biographie d'un penseur marqué par l'errance et l'insatisfaction.

    RÉFUGIÉ en France après avoir quitté l'Allemagne nazie, Walter Benjamin s'est donné la mort le 26 septembre 1940 à Port-Bou, à la frontière espagnole, par crainte d'être livré à la Gestapo, mais aussi sans doute par lassitude, comme le suggérera son amie Hanna Arendt. Il avait 48 ans et depuis sa disparition, l'intérêt pour une oeuvre éclectique - il traduira et commentera Kafka, Proust, Baudelaire et écrira beaucoup sur Paris ainsi que sur l'art et la photographie - n'a cessé de croître, notamment à travers les éclairages que donneront de son parcours Theodor Adorno ou le grand spécialiste du mysticisme juif, Gershom Scholem.
    Attraction paradoxale
    Penseur atypique marqué par l'errance et l'insatisfaction, Benjamin a connu l'isolement propre aux intellectuels incapables de devenir les idiots utiles à une idéologie, et ce malgré son attraction paradoxale pour le communisme, situation que fait ressortir Jean-Michel Palmier dans l'imposante biographie qu'il lui consacre : Walter Benjamin, le Chiffonnier, l'Ange et le Petit Bossu. Pourquoi paradoxale ? Parce que Benjamin est hanté par la question du langage et de son éventuelle origine divine - il sera un lecteur passionné du poète Hölderlin -, préoccupation qui n'est pas précisément celle du marxisme. « Le langage est tout simplement l'essence spirituelle de l'homme », écrira Benjamin pour qui le propre du poète est de libérer les mots de leur gangue fonctionnelle - il s'intéressera notamment au surréalisme à Paris, où il vivra durant l'entre-deux-guerres - pour faire résonner en eux leur force originelle.
    Si sa vie fut aussi tragique, suggère Palmier c'est, entre autres raisons, que cet homme fut tiraillé entre un leitmotiv politique matérialiste et une attraction pour le judaïsme dont témoigneront ses relations avec Gershom Scholem, qui tentera de le convaincre de venir vivre en Palestine. Impossible à résumer ni même à synthétiser, la pensée complexe de Benjamin ne peut que s'appréhender à travers le chaos de son temps.
    Lire aussi la Correspondance de T. Adorno et W. Benjamin, Le Promeneur/Gallimard, 26,50 eur, à paraître le 25 mai.
    Walter Benjamin, le Chiffonnier, l'Ange et le Petit Bossu de Jean-Michel Palmier Klincksieck, 866 p., 39 €.
  • Catégories : Des lieux, La culture

    Visiter Sibiu, capitale européenne de la culture 2007

    medium_sibiu1.jpgPetite bourgade paisible dans les monts de Transylvanie, Sibiu s'est vu proclamée Capitale Européenne de la Culture. L'occasion d'aller voir un peu ce qui se passe en Roumanie, nouvel entrant dans l'Union Européenne.

    Cette année 2007, la ville de Sibiu est à l'honneur : érigée au rang de capitale européenne de la culture, elle est ainsi la première ville de l'ancienne Europe de l'Est à porter ce titre.

    Sibiu : un village de Transylvanie classé au Patrimoine mondial de l'Unesco

    Avec plus de 800 ans d'âge, la vieille ville historique de Sibiu est classée au Patrimoine Mondial de l'Unesco, au titre des "sites villageois avec églises fortifiées de Transylvanie". Au total, 7 villages sont classés, dont la commune de Sibiu, donnant ainsi une image vivante du paysage culturel du sud de la Transylvanie. Fondés par les Saxons de Transylvanie, ils se caractérisent par un système particulier d'aménagement du territoire, où les églises fortifiées dominent les habitations.

    Une ville d'art et de culture

    Entouré des montagnes de Transylvanie, Sibiu est perçue comme une ville d'art et de culture. La ville possède en effet un ensemble architectural unique en Roumanie et dans l’Est de l’Europe, de nombreux musées, un théâtre et organise de nombreux festivals.

    Fondée sur des ruines romaines au XIIIe siècle par des colons allemands, Sibiu devient une ville de passage entre les routes de l’Orient et de l’Occident et accède au titre de capitale de la Transylvanie austro-hongroise au XVIIe siècle.

    Véritable cœur de Sibiu, la "ville supérieure" englobe les trois principales places : la place Huet, qui abrite l’église évangélique de style gothique ; la Petite Place, dominée par le musée d’ethnographie universelle et la Maison du Luxembourg ; la Grande Place, devenue centre de la ville depuis le XVIe siècle, de style baroque, qui abrite le palais Brukental, un des monuments baroques les plus importants de Roumanie. L’architecture de la "ville inférieure" comprend essentiellement des maisons de style saxon, à deux étages, grand toit, et portes ouvrant sur des belles cours intérieures.

    En 2007, la capitale européenne de la culture

    Pour cette année 2007 qui fera d’elle la ’’capitale européenne de la culture’’, Sibiu a mis en place un programme culturel très riche, couvrant des domaines différents : la littérature, les arts du spectacle, la musique, le patrimoine et l’architecture seront à l'honneur. Conférences, débats, expositions thématiques ainsi que spectacles de son et lumière mettront en valeur ces différentes facettes culturelles.

    Sibiu a aussi mis en place un programme commun avec la ville de Luxembourg (elle aussi nommé capitale européenne de la culture 2007) dans le but de créer un véritable axe culturel "Est-Ouest". Un ’’marathon européen de poésie’’ sera organisé sur trois jours dans des endroits insolites tant à Sibiu qu’à Luxembourg. Des concerts des orchestres philharmoniques de deux villes, ainsi que des films sur l’histoire de deux ’’capitales européennes de la culture’’ sont également envisagés dans le cadre de ce partenariat.

    » Consulter le programme : www.sibiu2007.ro

    Y aller :

    En bus ou en voiture : Sibiu est connectée au réseau routier européen. On peut donc y accéder depuis Budapest, Vienne, Sofia ou Bucarest.
    En train : deux trains par jours depuis Bucarest (6 heures)
    En avion : l'avion est une très bonne option, car l'aéroport international de Sibiu est directement relié à plusieurs villes d'Europe, notamment en Allemagne et en Italie. La compagnie Carpatair offre des connexions quotidiennes vers Paris.

    http://www.linternaute.com/voyager/saison/mai-04.shtml

  • Catégories : La culture

    A votre avis ? ces affirmations sont VRAIES ou sont FAUSSES ?!

    1) Ce sont les pommes et non pas la caféine qui nous réveillent le mieux le matin.

    2) Alfred Hitchcock n'avait pas de nombril.

    3) Un fumeur qui prend un paquet par jour perdra environ 2 dents tous les 10 ans.

    4) On n'est pas malade l'hiver parce qu'il fait froid, on est malade  parce qu'on reste trop à l'intérieur.

    5) Quand on éternue, toutes les fonctions du corps s'arrêtent, même le coeur !

    6) Seulement 7% de la population mondiale est gauchère.

    7) Une personne normale d'environ 50 ans sera restée 5 ans dans des   files d'attente.

    8) La brosse à dents fut inventée en 1498.

    9) Une mouche vit environ un mois.

    10) Tes pieds sont plus grands l'après-midi que le matin.

    11) La plupart d'entre nous a mangé une araignée en dormant.

    12) Les autruches foutent leur tête dans le sol pour trouver de l'eau.

    13) Les seuls animaux qui peuvent voir derrière eux sans se retourner sont le lapin et le perroquet.

    14) S'il n'y avait pas de colorants dans le Coca, il serait vert.

    15) Un dentiste a inventé la chaise électrique.

    16) Les écailles de poisson sont un ingrédient essentiel dans le rouge à lèvres.

    17) Un kilo de citrons contient plus de sucre qu'un kilo de fraises.

    18) 111 111 111 x 111 111 111 = 12 345 678 987 654 321

    19) 80% des animaux sont des insectes.

    20) Si tu mâches du chewing-gum en épluchant des oignons, tu ne pleureras pas.

    21) Les dents de castors poussent continuellement sans jamais s'arrêter.

    22) Un papillon a 12 000 yeux.

    23) Les crocodiles ne savent pas tirer la langue.

    24) Les cochons sont les seuls animaux qui peuvent attraper des coups de soleil.

    25) Aux Etats-Unis, environ 200 000 000 M&Ms sont vendus tous les jours.

    26) Toutes les minutes 40 personnes se retrouvent à l'hôpital pour des morsures de chien.

    27) 40000 américains sont blessés par des toilettes chaque année !

    28) Un utilisateur d'ordinateur cligne 7 fois les yeux en une minute

     

     

     

    Alors ????




    TOUT EST VRAI

     

  • Catégories : L'actualité, La culture

    Une mort injustement passée inaperçue:celle d'un homme de conviction, de culture, un aventurier de la mer, des lettres et des droits de l'homme.


    Diplomate, il avait aussi été membre de la Commission européenne. Il avait été six fois ministre et secrétaire d'Etat entre 1973 et 1980, sous les présidences de Georges Pompidou et Valéry Giscard d'Estaing.   Elu député du Cher en 1978, il avait aussi été romancier, essayiste, grand voyageur et académicien depuis 1992.

    Né le 31 octobre 1928 à Paris, Jean-François Deniau était docteur en droit et énarque.

    Spécialiste des questions européennes, il a été en 1957 un des rédacteurs du Traité de Rome, avant d'être nommé directeur général chargé des négociations d'adhésion à la Communauté (1959-1963) et membre de la Commission des Communautés européennes (1967-1973).

    Il est ambassadeur en Mauritanie (1963-1966) puis en Espagne (1976-1977).

    Il a été secrétaire d'Etat à la Coopération (1973-1974) et à l'Agriculture (1974 puis 1975-1976), secrétaire d'Etat auprès du ministre des Affaires étrangères (1977), ministre du Commerce extérieur (1978-1981) puis ministre délégué chargé de la Réforme administrative (1981).

    Député au Parlement européen (1979-1986), Jean-François Deniau a souvent servi d'émissaire officieux de la France, notamment au Liban, en Afghanistan, ou en ex-Yougoslavie.

    Jean-François Deniau était aussi chroniqueur au Figaro et éditorialiste à l'hebdomadaire l'Express. Il a écrit de nombreux essais, récits et romans, parmi lesquels L'Europe interdite" (1977), Un héros très discret (1989), Mémoires de 7 vies, Le Bureau  des secrets perdus (1998), sur l'affaire Dreyfus, ou encore Le grand jeu en 2006.

    En 1992, il avait été élu à l'Académie française. Et en 1999 à l'Académie de la Marine, en remplacement d'Eric Tabarly. Son action au sein des Ecrivains de la Marine lui a valu le Grand Pris de la Mer en 2004. En 1995, il avait traversé l'Atlantique à la voile trois mois après un triple pontage.


    LEMONDE.FR | 24.01.07

    © Le Monde.fr
    medium_deniau_2.2.jpgL'écriture et la voile
    Parallèlement à sa carrière politique, Jean-François Deniau fut aussi écrivain. En 1992, il rentre à l'Académie française à la place de Jacques Soustelle. En 1990, il remporte le grand prix "Paul Morand" de l'Académie française. Son dernier livre "Survivre" était paru en 2006. A partir de 1982, il se consacre au peuple qui sont victimes de dictatures. Diminué par la maladie, il s'investit pourtant dans des causes extérieures, comme, par exemple le soutien au Commandant Massoud. En 1995, alors qu'il vient de subir un triple pontage coronarien, il effectue une traversée de l'Atlantique à la voile. Il était depuis 2003, le président-fondateur de l'association des «Écrivains de Marine».