Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Notre-Dame de Paris retrouve son tapis monumental restauré
(© D. Bordes)
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(© D. Bordes)
Formes géométriques, pures et dynamiques : le style Art Déco (1919-1940) se caractérise par son attractivité et sa vivacité.
Né de l’impulsion des créateurs français tels que les architectes Henri Sauvage, Robert Mallet-Stevens, Pierre Patout, les décorateurs André Véra, Louis Süe, André Mare et Jacques-Émile Ruhlmann, le couturier Paul Poiret ou encore le sculpteur François Pompon, il est le fruit d’une vision d’ensemble émanant de champs artistiques variés.
Patrick de Carolis - Journaliste et écrivain
“Une fois admis dans le joyeux désordre de chefs-d’oeuvre de la Villa Borghèse, le visiteur est immédiatement saisi par un vertige marmoréen. Il vient de se heurter à l’oeuvre du Bernin qui règne ici en maître. Ici, c’est le rapt de Daphné dont on croit entendre le cri d’effroi alors qu’elle vient d’être saisie à la taille par Apollon. Là, un autre enlèvement mythologique, celui de Proserpine dont le corps semble pétri plus que maintenu par les mains puissantes de Pluton. À chaque fois, le corps prend vie, une vie sensuelle, troublante même car il semble que la pierre se soit soumise aux désirs des dieux, de l’artiste et peut-être même du visiteur lui-même.”
En parallèle de l'exposition Gobelins par Nature : Eloge de la Verdure, la Carte blanche à Eva Jospin propose un contrepoint : il ne s'agit plus d'une oeuvre décorative, mais d'une sculpture dont le matériau fragile est assimilable à de l'éphémère. La grande taille de l’œuvre (près de 7 mètres de long sur 3,50 mètres de haut), éclairée avec précision, met le spectateur, dans la Salon carré de la Galerie des Gobelins, en présence d'une forêt artificielle plus réelle que nature.
En utilisant un matériau commun, sans noblesse, elle retourne à l’art premier du sculpteur, celui de suggérer les formes par la constitution d’un haut-relief où les lignes de l'objet se détachent du support mais n'en sont pas séparées. On ne tourne pas autour, on y est spectateur, tenu à distance. On ne rentre pas dans la forêt, tant elle est dense, mais on reste captivé, prisonnier de l’intrication des formes.
Par l'usage d'un art « primitif », celui du haut-relief des tombes antiques, Eva Jospin exprime le sentiment le plus simple, celui de la peur ou du rêve, de l'espérance et de l'évasion. La simplicité du dispositif, mais avec une construction longue et minutieuse, ouvre les chemins de l'égarement.
Eva Jospin
Eva Jospin est sortie de l'Ecole Nationale Supérieure des Beaux Art de Paris en 2002. Depuis lors, elle a exposé à de nombreuses reprises à Paris (notamment à la Fondation EDF, à la Galerie Pièce Unique et au Musée de la Chasse et de la Nature), en France (l'Isle-Adam, Château de Ratilly, Yerres) et à l'étranger (Rome, Naples, Venise, Milan, Bologne, Dubaï). Elle a également participé aux Nuits blanches de Paris en octobre 2012.
Son travaille a été salué par la critique (Art press, Le Journal des Arts, Le Monde).
Direction artistique de la Carte blanche : Marc Bayard (Conseiller pour le développement culturel et scientifique au Mobilier national).
Assisté de Marie-Odile Klipfel (régie) et de Valérie Ducos.
Eclairage : Christian Broggini
http://www.mobiliernational.culture.gouv.fr/fr/expositions/actualites/35/carte-blanche-a-eva-jospin
Quelle belle exposition! Montrer ensemble ces tapisseries anciennes à motifs végétaux, des «verdures», et des tapisseries des XXe et XXIe siècles qui reprennent à foison des fleurs, des fruits, des feuilles et des branches, seuls les Gobelins, en piochant dans les richesses de leur fonds, en étaient capables. L'accrochage n'est pas chronologique, les Saisons de Jean Lurçat alternent avec les Saisons de Charles Le Brun, les Mille Fleurs sauvages de Dom Robert, tissées à Aubusson en 1961, renvoient aux «mille-fleurs» de la fin du Moyen Âge, tout cela est très frais, très estival, tant mieux. Mais au bout d'une heure de visite merveilleuse, perdu au milieu de ce jardin de laine, de soie et de dentelle, le visiteur s'interroge. Quelle histoire veut-on lui raconter, au-delà du plaisir des yeux?
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16/06/2013 21:13
Le projet "Bohain aux couleurs de Matisse" |
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Henri Matisse à Bohain-en-Vermandois : un quart de siècle d'histoire communeLa ville de Bohain, avec le soutien du Département de l’Aisne, de la Région Picardie et de l’Europe, œuvre pour son développement culturel et touristique. Bohain, possède une histoire riche et a été la ville d’enfance d’un artiste reconnu à travers le monde entier : Henri Matisse. Bohain aux couleurs de Matisse se développe autour de deux axes : la maison familiale de l'artiste et un circuit d'interprétation- La Maison familiale de l’artiste, restaurée telle qu’elle était fin XIXe, devient un lieu d’interprétation et d’évocation de la jeunesse de Matisse. La maison présente une scénographie valorisant les influences locales et le contexte d’enfance de l’artiste. Un parcours au sein de la graineterie montre le contexte historique général lié au textile et les influences plus personnelles (familiales –notamment le travail dans la graineterie- et amicales) qui ont marqué Matisse. L’audioguide ou une visite guidée accompagnent la découverte du lieu. Outre ce parcours de visite, un espace d’expositions temporaires, une boutique de produits culturels et un Café Couleur, lieu de rencontre convivial et original, prennent place dans la maison. Ce projet de valorisation du patrimoine n’a pas pour vocation d’être un musée puisque la ville ne dispose pas d’œuvres de Matisse, mais propose aux visiteurs la découverte de l’histoire de l’artiste au sein du contexte de la fin du XIXe à Bohain. |
- Un circuit d’interprétation dans la ville présente les sites patrimoniaux de Bohain et les lieux ayant un lien fort avec Matisse. À l’aide d’un audioguide, le visiteur découvre la ville. Le parcours est jalonné de clous au sol « Bohain aux couleurs de Matisse » et les sites sont identifiables par des mâts portant des kakémonos et un pupitre retraçant l’histoire du lieu.
Les points concernés sont : la Maison familiale d’Henri Matisse, le Lion et les Quinze Pas, la Chapelle Blanche, les usines et fabriques Rodier, le cimetière, le 24 de la rue Fagard, le 5 de la rue Fagard, l’Hôtel de Ville. L’Hôtel de Ville revêt une importance particulière avec la fresque d’Emile Flamant (1896-1975) dans la Salle des Mariages et une prochaine salle d’exposition permanente présentera des toiles du même artiste.
La ville de Bohain revêt les couleurs d’Henri Matisse depuis janvier 2007 avec sept panneaux artistiques à chacune des entrées de ville.
Suite à l’exposition « Matisse et Bohain. Sept portraits pour une ville » mise en place de janvier à mars 2006 dans la maison familiale d’Henri Matisse à Bohain, sept œuvres d’artistes locaux ont été sélectionnées. L’exposition portait sur le lien de Matisse à Bohain, puisque l’artiste y a passé plus de vingt ans.
Les sept œuvres sont visibles à chacune des entrées de Bohain-en-Vermandois.
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Légende des panneaux :
1 : Tableau de Joseph-Guy Preuvot - route de Guise
2 : Tableau de Monique Bétry – route de Seboncourt
3 : Tableau de Christiane Mathias - route de Saint-Quentin
4 : Tableau de Allain Carré - route de Prémont
5 : Tableau de Casimir Chorazewicz - route de Brancourt
6 : Tableau de Annette Hebert - route de Busigny
7 : Tableau de Françoise Zalzaleh - route de Vaux
http://www.bohainenvermandois.fr/maison_matisse.asp(EN VOIR ET SAVOIR PLUS)
Datée de la seconde moitié du 19ème siècle, cette table conçue par Antonio Salviati est une illustration parlante de la diversité des influences qui inspirèrent les verriers de Murano ainsi que de l’innovation technique dont ils firent inlassablement preuve au cours de l’histoire.
http://www.paulbert-serpette.com/
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19/06/2013 00:33
LE MONDE | 30.05.2013 à 10h35 • Mis à jour le 30.05.2013 à 12h07
Philippe Dagen
La place de la Liberté vue depuis l'hôtel Intercontinental.
La gardienne de l'estuaire du Douro s'apprête à accueillir les bateaux de la Solitaire du Figaro Éric Bompard. Ils franchiront la ligne après-demain.
Dès le premier soleil, cap sur Giverny. C'est le bon moment, avant la chaleur et les touristes de l'été. Les nymphéas sont en train de se former doucement à la surface de l'étang, les tulipes sont sorties des massifs et les nouveaux accrochages, voulus par Hugues Gall, directeur de la Fondation Claude Monet, dans la chambre et les appartements privés du peintre méritent à eux seuls une visite.
À la suite des expositions de Marseille, Martigues et Beaune, le Petit Palais exhume des réserves la donation du peintre Félix Ziem (1821-1911). Invisible depuis la disparition de la salle Ziem dans les années 1930, ce fonds intact et surprenant composé d’une centaine de peintures, d’études, d’aquarelles et de carnets de dessin s’offre à nouveau aux regards et remet en lumière l’œuvre d’un peintre épris d’ailleurs.
Par Sophie Caron
Magazine : L'Estampille/L'Objet d'Art n° 488 Page : 4-5
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15/05/2013 15:35
Le musée Ziem est né en 1908 et possède depuis son origine des collections variées. Le visiteur peut découvrir les œuvres de Félix Ziem, des peintures de l’école de Marseille de 1850 à 1925, des paysages fauves, de l’art contemporain, des collections archéologiques et ethnologiques.
Pour les adultes, des visites commentées et des conférences viennent ponctuer l’année, ainsi que des moments particuliers, comme des concerts ou des rencontres/débats en lien avec la collection permanente et les expositions temporaires.
Différentes formes d’ateliers d’initiation à l’histoire de l’art et aux pratiques plastiques sont proposées aux enfants tout au long de l’année.
Elles s’adressent au public individuel, au public en situation de handicap, aux scolaires, aux centres aérés et aux Maisons de quartier.
http://www.ville-martigues.fr/culture-sport-et-loisirs/musee-ziem-1708.html
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01/05/2013 12:15
Ne manquez pas l’exposition inédite "du Surréalisme à l’Histoire" consacrée à l’œuvre monumentale du peintre chilien Matta, jusqu'au 20 mai, au musée Cantini.
Pour célébrer la réouverture du musée Cantini - un écrin abritant l'une des plus belles collections d’art moderne de France - le public est invité à (re)découvrir l’œuvre de Matta (1911–2002). L’exposition rassemble "Cinquante tableaux, très souvent de très grands formats - de quatre à dix mètres - et un cabinet d'arts graphiques de cinquante dessins environ." explique Christine Poullain, directeur des musées de Marseille. "Le propos, c'était de réaliser l'exposition la plus complète, la plus exhaustive de Matta possible." dit-elle. Les oeuvres proviennent des musées et des collections privées du monde entier, mais aussi de la famille Matta. Le surréaliste chilien qui passa la majeure partie de sa vie loin de son pays natal, laisse à la postérité une œuvre abondante, inédite jusque-là à Marseille, souvent composée de formats monumentaux. Le fil conducteur de l’exposition réside dans le cheminement qui a conduit l’artiste des voies de l’automatisme surréaliste à une représentation métaphorique des grands bouleversements de l’Histoire de la deuxième moitié du XXe siècle. L'exposition balaie ainsi tout le parcours intérieur de l'artiste : "On commence par les tableaux surréalistes qui expriment la voix de l'inconscient, de l'automatisme, de l'imaginaire et des fantasmes qui sont les principes du surréalisme." précise Christine Poullain. A ces conflits de l'inconscient, Matta substitua peu à peu sa version des chocs historiques. Le travail de restauration accompli sur les oeuvres mérite lui aussi d'être souligné. Ainsi, deux années auront été nécessaires pour qu'une oeuvre monumentale de trois mètres sur dix soit enfin montrée au public.
car il était fermé et ce n'était pas inqdiqué sur internet mais la ville, "Venise provençale" est sympa à visiter
Le musée Ziem a ouvert ses portes au public en 1908 suite à un don de l'artiste à la ville de Martigues.
Aujourd'hui, le musée présente des collections d'archéologie nationale (préhistoire, médiéval, moderne, etc.
), d'art moderne et contemporain, des arts décoratifs, des beaux-arts et d'ethnologie (costume, métiers et outils, etc.).
Vous pouvez y découvrir les œuvres de Félix Ziem, Auguste Rodin, André Derain, Claude Viallat ou encore Jean-Paul Marcheschi.
http://expo-musee.sorties.francetv.fr/musee-ziem-martigues-visite-musee-ziem-martigues-ide-434fcb694
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18/05/2013 00:21
Accompagné par un guide, entrez dans les coulisses du Vélodrome et découvrez les secrets du nouveau stade.
Vous accéderez à la salle de presse, aux vestiaires des joueurs ainsi qu’aux loges privées avec leur vue imprenable sur le terrain. Nombre d’anecdotes insolites vous seront contées sur l’histoire de l’Olympique de Marseille ainsi que sur le vaste projet d’extension du Vélodrome.
Gagné par l’émotion, vous marcherez sur les pas des plus grands joueu...
Qu'en est-il de cette maison qui a été non seulement l'habitation de notre grand musicien mais qui est aussi une bâtisse historique du XVIIème siècle ?
Le logis du Bras d'Or
La famille Milhaud en vacances à l'enclos
La Ville d'Aix s'est agrandie autour d'un noyau central médiéval (Cathédrale - Palais Comtal) du quartier Villeneuve en 1583, du quartier Villeverte en 1605 et du quartier Mazarin en 1646. L'un de ces nouveaux quartiers, celui de Villeverte, était celui des grands prés. Une fontaine y coulait, alimentée par la source de la Traverse de la Molle dont M. de Sylvacane était propriétaire. Le 16 mai 1683, la Ville lui accordait une concession à perpétuité ainsi qu'à ses descendants. Les eaux conduites jusqu'à Villeverte devaient, après "usage des particuliers et usage des bestiaux à volonté" (Le Fontainier, D.J.E. CHOL), être portées au devant de son habitation, traverse de l'Aigle d'Or.