Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Manuel bibliographique des oeuvres de Gérard de Nerval
Presses universitaires de Namur • Études nervaliennes et romantiques
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Presses universitaires de Namur • Études nervaliennes et romantiques
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Publié le 01/01/2010 à 09:02 - Modifié le 02/01/2010 à 13:40 Le Point.fr
Propos recueillis par Violaine de Montclos
L'historienne Simone Bertière vient de publier un livre sur Alexandre Dumas, "Dumas et les mousquetaires. Histoire d'un chef-d'oeuvre" (Éditions de Fallois). ©BALTEL/SIPA .
Le livre de Jean-Jacques bedu entraîne le lecteur vers ce Paris perdu du XVIII e et du début du XIX e siècle quand quelques extravagants écrivaient la légende de Montmartre ou du quartier latin.
En décembre 1999, rue Candolle, dans un appartement proche de l'Université de Genève, Gérard Macé interrogeait Jean Starobinski en compagnie de techniciens de France-Culture requis pour l'émission "A voix nue". Francesca Isidori et Olivier Kaeppelin lui avaient donné carte blanche pour que soient enregistrées cinq demi-heures de conversation qui furent diffusées en matinée, du lundi au vendredi.
Dix années plus tard, parce qu'un invincible "goût d'inachevé" affectait des fragments de leur conversation, les deux protagonistes ont relancé leurs correspondances et se sont de nouveau concertés afin de reformuler par écrit leurs questions et leurs réponses. L'intégralité de leur entretien vient d'être publiée par les éditions de La Dogana. Responsable du fonds Jean Starobinski des Archives littéraires suisses de Berne, l'un des membres du comité de cette maison d'édition, Stéphanie Cudré-Mauroux s'est chargée d'assurer les va-et-vient de ce processus de réécriture.
En guise de titre ainsi que de manifeste pour ce dialogue, Gérard Macé fait réimprimer le début d'une citation de Montaigne qui figurait dans l'incipit de leur conversation : un fragment des Essais qui énonce fermement que "La parole est moitié à celuy qui parle, moitié à celuy qui écoute". Une post-face de Macé et un léger appareil critique, des repères bio-bibliographiques, complètent la transcription de cette série d'émissions. La très fine résultante de ces réemplois successifs, c'est à présent la lecture d'un élégant volume de 110 pages qui, écrit très justement Stéphanie Cudré-Mauroux, "prend ici et là des allures de mémoires ou bien de testaments".
Jean-Luc Steinmetz –– Les rêves dans Aurélia
Régine Borderie –– Bizarre et vie privée dans l’œuvre en prose de Nerval
Henri Scepi –– Dire le réel : détours et retours biographiques (Les Illuminés)
Jean-Nicolas Illouz –– Nerval, poète renaissant
dans le Bulletin Nerval numéro 77:
Dans Un hiver d'oise, Thierry Girard a renoncé à son parti pris habituel de rendre compte d'un itinéraire, et a décidé de construire trois ensembles d'images inspirés par des paysages et des éléments constitutifs du département de l'Oise. Il a fait se rencontrer ses problématiques de travail actuelles avec des références littéraires également liées à ce territoire.
Ainsi, la première partie, intitulée Toise, manifeste une attirance pour la vastitude uniforme du plateau picard que Thierry Girard a traité comme ses paysages maritimes et atlantiques. La seconde série, Noise, est avant tout liée à l'œuvre de Nerval, le poète du Valois, mais évoque aussi La Belle Noiseuse de Balzac, et donc la question de la représentation.
Ambassade d'Italie
Ambassade d'Italie 47, rue de Varenne (Paris VIIe). - Estimation Challenges : 110 à 120 millions d'euros. Bâti en 1733, l'hôtel de La Rochefoucauld-Doudeauville (ou de Boisgelin) a été acheté par la Caisse des dépôts et consignations en 1937 afin de le louer à l'Italie pour 99 ans; en échange, la France occupe le palais Farnèse à Rome. Son jardin à l'anglaise est l'un des plus étendus de Paris.
Résidence de l'ambassadeur des Etats-Unis
Résidence de l'ambassadeur des Etats-Unis 41, rue du Faubourg-saint-Honoré (Paris VIIIe). - Estimation Daniel Féau : 130 millions d'euros. Les Etats-Unis ont acheté l'hôtel de Pontalba au baron Maurice de Rothschild en 1948. Doté de salons ornés de boiseries Louis XV, le bâtiment en forme de U comporte trois étages. Le jardin de 1 hectare, qui s'étend jusqu'à l'avenue Gabriel, accueille chaque 4 juillet la garden-party des Américains à Paris.
Résidence de l'ambassadeur du Royaume-Uni
Résidence de l'ambassadeur du Royaume-Uni 39, rue du Faubourg-Saint-Honoré (Paris VIIIe). - Estimation Daniel Féau : 160 à 170 millions d'euros. C'est en 1814 que le duc de Wellington a acquis l'hôtel abandonné par Pauline, la soeur de Napoléon. Bâtie en 1722, la demeure du duc de Charost s'étend sur 3500 mètres carrés.
Résidence de l'ambassadeur de Turquie
Résidence de l'ambassadeur de Turquie 16, avenue de Lamballe (Paris XVIe). - Estimation Challenges : 15 millions d'euros. Edifié en 1703, l'hôtel de la princesse de Lamballe devint, au XIXe siècle, une clinique psychiatrique qui accueillit Gérard de Nerval et Maupassant, puis fut cédé à la Turquie en 1954. Une tour de huit étages (la chancellerie) a été construite en 1974 dans le jardin.
Ecrivain, journaliste, poète
Publié sur le blog "Papier libre" qui avait demandé d'écrire des acrostiches:
http://papierlibre.over-blog.net/article-12581758-6.html#anchorComment
Pour voir mes autres acrostiches:http://www.lauravanel-coytte.com/mes_acrostiches/
Pour en savoir plus sur Nerval, cf. ma catégorie Nerval:http://www.lauravanel-coytte.com/gerard_de_nerval/
ou achetez mon mémoire de maîtrise:http://stores.lulu.com/store.php?fAcctID=617288
Pour en savoir plus sur le songe de Poliphile (dont je parle dans mon mémoire), cf.http://fr.wikipedia.org/wiki/Hypnerotomachia_Poliphili
Cet acrostiche(complet) est désormais lisible dans mon recueil en vente à droite de ce blog.
Marina Muresanu Ionescu, "Eminescu et Nerval - Un intertexte possible -", Iasi, Institutul European, 2008.
p.XI: "Nerval, tout Nerval, seulement Nerval.
Gérard de Nerval n'a pas eu la chance de ses contemporains qui ont trouvé à la fin du XIX e siècle des exégètes aussi dévoués que compétents. Son oeuvre est comme restée à l'abandon."
Pour voir d'autres notes sur Nerval, cf. la catégorie à ce nom ou passez par la recherche ou le plan.
Pour que cette note reste ce qu'elle est...une note de lecture incluse dans un contexte ...et non une citation sans sens pour tout autre que moi!!!!....
Enfin, n'oubliez pas mon travail sur "Le paysage dans les oeuvres poétiques de Baudelaire et Nerval" que vous pouvez acheter en passant par la bannière en haut de ce blog.
p.9: "L'on rique de donner de lui la vision la plus fausse, en mélangeant des traits, des anecdotes qui appartiennent à des moments succesifs de son existence, en confondant le demi-dandy de 1835 avec l'écrivain de 1849 ou le pauvre hère de 1854, en feignant de croire, comme l'avait fait Alfred Delvau au lendemain de la mort de l'écrivain, que l'on peut écrire le récit de la vie de Gérard avec des extraits de "Sylvie",des "Promenades et souvenirs" et d'"Aurélia."
cf. aussi ce livre dans ma bibliothèque Babelio:
http://www.babelio.com/livres/Richer-Gerard-de-Nerval--etude-Poetes-daujourdhui/108307
cf. aussi ici ma catégorie "Nerval"
cf. enfin mon mémoire sur les "Paysages de Baudelaire et Nerval" que vous pouvez acheter en passant par la bannière en haut de ce blog.
Ca m'avait fait chaud au coeur quand j'avais reçu le jour de mon anniversaire le bulletin Nerval avec mention de mon mémoire de maîtrise.
- Théophile Gautier, "L'Hirondelle et le Corbeau. Ecrits sur Gérard de Nerval", introduction et notes de Michel Brix et Hisashi Mizuno, Bassac, Plein Chant, "L'Atelier du XIXe siècle", 2007, 221 pages.
Texte de la p. 4 de couverture :
« Nos écritures étaient sœurs comme nos cœurs étaient frères ». Théophile Gautier n’a pas ménagé à Nerval les marques d’amitié de toutes sortes. Après la fin tragique de l’auteur d’Aurélia, en janvier 1855, il a évoqué plusieurs fois l’ami disparu, dans des articles qui ont fondé la postérité littéraire de celui-ci ; par surcroît, avant 1855, chaque fois qu’une pièce de Gérard se trouvait représentée sur une scène parisienne, Gautier ne manquait pas de consacrer à Nerval son feuilleton dramatique. Curieusement, cet ensemble est, dans sa totalité, resté mal connu. On trouvera ici réunis, pour la première fois, ces textes. Ils composent, au fil des années, la chronique littéraire d’une amitié, avant de poursuivre un dialogue interrompu par la mort. Ils attestent, jusque dans leurs recoupements, que Gautier n’a pas cessé d’attirer l’attention de ses contemporains sur le génie de Nerval. Enfin, ils témoignent de la finesse et de la qualité du regard critique de Gautier : c’est un Nerval non seulement fraternel, mais aussi étonnamment moderne, qui nous apparaît à la lecture de ces pages.
- Laura Vanel-Coytte, "Des paysages de Baudaleire et Nerval. "
http://www.thebookedition.com/laura-vanel-coytte-des-paysages-de-baudelaire-et-nerval-p-8154.html#commentaires
Etre dans la même rubrique qu'un livre de Théophile Gautier sur Nerval avec préface et notes de Michel Brix et Hisashi Mizuno, ça fait tout bizarre....
Et après il y a encore:
Michel Brix et Jean-Claude Yon, "Nerval et l'Opera-Comique. Le dossier des Montenegrins", Presses Universitaires de Namur / "Etudes nervaliennes et romantiques, 13", 2008.
OUVRAGE
Keiko TSUJIKAWA, Nerval et les limbes de l’histoire, Lecture des Illuminés, préface de Jean-Nicolas Illouz, Genève, Droz, 2008.
Presentation de l'éditeur :
Les Illuminés, publié en 1852 avec le sous-titre polémique et ambigu Les Précurseurs du socialisme, est un ouvrage énigmatique. Ce recueil des six portraits d’« excentriques de la philosophie » ne rassemble ni des « illuminés » ni des « socialistes » au sens strict, et surprend le lecteur par sa récusation de la catégorisation figée comme par sa composition rhapsodique.
Écrits de seconde main pour la majeure partie, faits d’un montage de citations ou de plagiats, ces portraits restaient méconnus ou mal connus par les critiques nervaliennes. Témoignent-ils de l’adhésion de l’auteur à un illuminisme ? Sont-ils une création de Nerval ou plutôt le simple assemblage de textes appartenant à d’autres ? Pourquoi Nerval a-t-il choisi ces personnages marginaux plutôt que des autres figures majeures de l’illuminisme ou du socialisme ?
Pour répondre à de telles questions, Keiko Tsujikawa établit et interprète le dossier des Illuminés en exploitant les livres et documents cités ou consultés par Nerval lui-même. Chaque portrait est en outre rapporté au contexte historique, politique, social, religieux et littéraire, du moment de sa parution. Enfin, la singularité des Illuminés dans l’ensemble de l’œuvre nervalienne augmente le sens et la portée de cette résurrection littéraire du passé, à travers, notamment, les interrogations de Nerval sur l’histoire et le temps historique.
Trois fils rouges tissent l’ensemble du recueil : le politique, le religieux ainsi que l’histoire au lendemain de la Révolution française. Contre la rupture de l’histoire moderne, Nerval suggère la persistance d’un autre temps, celui des limbes, qui préserve la survie des rêves, non aboutis dans le passé, ce faisant fructueux pour l’avenir.
p.37:"Le texte de Nerval est un milieu,vivant, sensible et productif, où toute une réalité "référentielle" (tenant certes à la vie, au psychisme, à l'aventure spirituelle, et, au-delà, à la folie, à la mort) s'inscrit en formes et en signes."
Toutes mes notes "Nerval":
http://www.lauravanel-coytte.com/search/nerval
Ce n'est plus le bicentenaire de la naissance de Nerval... Ca ne m'empêchera pas d'en parler encore.
Cf. aussi mon mémoire "Des paysages de Baudelaire et Nerval" que vous pouvez commander en passant par la bannière en haut de ce blog.
- Maxime Abolgassemi, "La Lumière dans la maison de l'oncle ("Aurelia") et le vertige de la microlecture", Fabula LHT, mise en ligne en septembre 2007, http://www.fabula.org/lht/3/Abolgassemi.html
- Robert Beylot, "Une source nouvelle de l'Histoire de la Reine du Matin et de Soliman, prince des Génies de Gerard de Nerval", in "AEthiopica. International Journal of Ethiopian and Eritrean Studies" (Wiesbaden), tome XI (2008), p. 203-205.
- Vicens Pujol (Carlota), "La Cythere de Nerval, un carrefour d'iles", in "Anales de Filologia Francesa" (Murcie, Espagne), n° 15, 2007, p. 311-319 (texte disponible aussi a l'adresse : http://revistas.um.es/analesff/article/viewFile/21091/20421)
- Brix (Michel), "Nerval, Watteau et le pelerinage a l'ile de Cythere", in "Verbum. Analecta neolatina" (Budapest), vol. X/2, decembre 2008, p. 277-290.
- Keiko Tsujikawa, "Nerval et le realisme : des Confidences de Nicolas aux Nuits d'octobre", "Etude de langue et litterature françaises", Kyoto, n° 39, 2008, p. 23-36
p.39:"Dans une certaine mesure, tout est récit chez Nerval. Il nous paraît impossible d'étudier telle ou telle de ses oeuvres sans essayer de comprendre comment et pourquoi il écrivait. Ainsi, hors de toute illusion, il est indispensable, avant toute "lecture", de cerner le plus rIgoureusement possible les conditions réelles dans lesquelles il travaillait."(Fin du premier chapitre sur Nerval intitulé "Ecriture/Expérience."
Le chapitre suivant est donc intitulé "Conditions de production."
Quatrième de couverture: Ce livre rassemble des travaux sur Nerval,Lautréamont,Apollinaire et Eluard,extraits de l'ouvrage "La poétique du désir", et qui illustrent l'intervention du désir dans l'acte d'écriture. Désir de vivre le "contretemps du monde" chez Nerval. Désir d'atteindre une fantaslmatique dans l'organisation et la structure d'une oeuvre chez Lautréamont. Erotique de l'invention et invention de l'érotique chez Apollinaire. Multiplication de la parole "amoureuse" chez Eluard. Dans tous les cas, désir de l'autre.
Le désir est à l'origine d'une poétique. Chaque fois, c'est son "effet" sur des formes littéraires qui est soumis à l'analyse. Comme recherche d'une unité.
Raymond Jean
Écrivain français (Marseille 1925).
Professeur d'université, collaborateur du Monde, de la Quinzaine littéraire et d'Europe, il a publié des essais critiques (la Littérature et le Réel, 1965 ; la Poétique du désir, 1974 ; Un portrait de Sade, 1989 ; le Dessus et le Dessous ou l'Érotique de Mirabeau, 1997), mais aussi des récits politiques, s'intéressant aux États-Unis (les Ruines de New York, 1959), au Maroc postcolonial (la Conférence, 1961), aux pays de l'Est (les Deux Printemps, 1971), au tiers-monde, au Proche-Orient, aux banlieues (la Ligne 12, 1973). Ses romans mettent en scène le pouvoir érotique de la lecture (la Lectrice, 1986) et la jouissance de l'écriture (Mademoiselle Bovary, 1991). Derniers titres : l'Attachée (1993), la Cafetière (1995).