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Jeux - Page 5

  • Catégories : Jeux, Mes poèmes

    Fatigue

    Le principe ne change pas, 10 mots qui surgissent. 10 mots qu’il te faut intégrer dans un texte de ta composition. (je me charge du reste)

     

    FATIGUE- REBORD- CORBEAU- CORPS- INCONFORTABLE- TOUSSER- SIXIEME- MACHINE- CONFORME- ENTOURER

     

    MON POEME

    FATIGUE

     

     

     

    Position inconfortable,

    Sixième sens en berne,

    Corps-machine  en panne

    Plus conforme aux normes.

     

     

    Le corbeau remplace

    La tourterelle

    Sur le rebord de la terrasse ;

    Une menace…

     

     

    Tousser des quintes

    D’angoisse ;

    Entourer son âme

    De souffrance.

  • Catégories : Jeux, Mes poèmes

    Les saisons du paysage en peinture

    Ecriture sur image(s)  proposée par Claire Ogie(http://avisagedecouvert.over-blog.com/article-13063680-6.html#anchorComment)

    Parce que vous connaissez bien ce genre d'exercice maintenant, il est temps de le corser un peu, pour ceux qui le veulent en tout cas. En effet, ce sont deux images qui vous sont présentées cette fois. Vous avez alors le choix de vous inspirer de :

    17a la première
    17b - la deuxième
    17c - les deux

     

    ea233fc77874306891165581336b7a37.jpg"Scène d'automne" de Hua Yen, 1729 (Chine)

    3f67f1a5de357ef05f50561103eef62a.jpgPeintre hindoue vers 1580

    http://ecritureludique.over-blog.com/article-13072417.html

    MON POEME

    Les saisons du paysage en peinture

     

     

    Au printemps  indien

    Dans un palais divin

    Le paysage au loin

    Puis le cadre restreint

     

     

    Une femme en ses quartiers

    Avec sa robe safrané

    Parle à un oiseau enfermé

    Dans une cage doré

     

     

    Dans une scène d’automne

    Un homme seul dans un paysage

    Grandiose, le genre le plus noble

    De la peinture classique chinoise

     

     

    « Eau et montagne »

    Reflet de l’âme

    De l’artiste

    Dans la nature 

  • Catégories : Jeux, Mes textes en prose

    L'amour en public

    Phrases imposées (de Michel)

     

    Comme pour l'exercice 11, 3 phrases vous sont ici proposées :  une pour le début du texte, une autre pour la fin, et une à placer dans le récit (où vous voulez, mais forcément ni au début, ni à la fin).

    Début :
    "Dans mon rêve je dors paisiblement au creux d'un lit en bois noir garni de draps en coton blanc, dans une chambre aux murs bleus auxquels sont suspendues des photos de couchers de soleil"

    A placer dans le récit :
    "Voilà donc le sens de cette dernière partie, un spectacle avec une régie de production comme pour une pièce de théâtre ou un film."

    Fin  :
    "Un frisson me parcourt l'échine quand soudain je prend pleinement conscience d'où je suis, qui je suis, et de ce qu'il me reste à faire : j'ai peur"

    Et comme pour l'exercice 11 encore, il y a deux façons possibles de traiter cet exercice, et vous devrez indiquer clairement laquelle des deux vous avez choisie :

    16a - L'exercice tel quel, avec les trois phrases
    16b - Un début & fin classique, vous avez alors le choix entre la première et la deuxième phrase pour le début,  la phrase de fin restant à sa place

     

     

    http://ecritureludique.over-blog.com/article-13072417.html

    MON TEXTE

    L’amour en public

     

     

    Cannelle m’a un jour raconté cette histoire : "Dans mon rêve je dors paisiblement au creux d'un lit en bois noir garni de draps en coton blanc, dans une chambre aux murs bleus auxquels sont suspendues des photos de couchers de soleil."

    Dans la réalité, elle était dans un bar de nuit où elle allait régulièrement et d’où elle repartait souvent avec un homme. Parfois, elle arrivait avec un homme et repartait avec un autre. Elle buvait beaucoup à cette époque et fumait cigarette sur cigarette.

    Ce soir là, on lui avait demandé de montrer ses seins pour les comparer avec ceux de la strip-teaseuse. Et elle l’avait fait avec plaisir. Elle aimait montrer son corps, le même dont sa mère lui avait dit qu’il était laid. Plusieurs hommes avaient touché sa poitrine et elle avait aimé ça.

    Qu’on la trouve belle, qu’on la désire. Sa grand-mère contrairement au reste de la famille lui disait qu’elle avait des « yeux à faire sauter les boutons de braguette. »

    Mais à un moment, le jeu lui échappa et elle se retrouva à quatre pattes avec un homme derrière elle, un autre devant et tout autour des voyeurs, voyeuses et même des flashs.

    "Voilà donc le sens de cette dernière partie, un spectacle avec une régie de production comme pour une pièce de théâtre ou un film."

    L’homme derrière elle était en érection et se préparait à la baiser en public.

    Un autre lui tendait sa queue pour qu’elle le suce. Préalablement, il la trempait dans du champagne. Un de ses copains de beuverie était là. La patronne prenait des photos.

    Un autre homme lui avait enlevé le pendentif porte-bonheur qu’elle avait mis pour sortir. Elle ne reverrait jamais.

    Cannelle était un peu honteuse de me raconter ça :"Un frisson me parcourt l'échine quand soudain je prend pleinement conscience d'où je suis, qui je suis, et de ce qu'il me reste à faire : j'ai peur"

     

     

     

     

     

     

     

     

  • Catégories : Jeux

    Le jeu des pareils

    Eh bien voilà, nous sommes 11 au jeu des pareils :
    Kimélia joue avec Ap
    Laurence avec Azalaïs
    Madmwazl avec Silvi
    Polly avec Camomille
    Irène avec Laura

    et moi... avec le 12ème participant s'il y en a un ! :-)

    Le but est de poser des questions à votre binôme (sur son blog ou par mail ou sur votre blog au choix) et du publier dimanche à 12h21 un article commençant pas : "Je suis pareil(le) que .... parce que...".

    A dimanche pour les résultats
    http://lequipedechoc.over-blog.com/article-13151715.html

    Je suis pareille qu’Irène parce que :

    - j’aime regarder la mer
    - je cherche un éditeur
    - j’aime le silence, la vie
    - je suis aussi dans les cartons
    - mon bureau est tout simple et fonctionnel
    - je note tout
    - j’écris un peu partout dans ma tête puis je retranscris sur PC
    - je n’ai pas d’heure précise pour écrire
    - je lis beaucoup et presque tout m’intéresse
    - j’aime surfer sur internet, me documenter mais je n’aime pas trop les gens qui y critiquent tout et il y a des choses qui me font bondir
    - j’ai fait beaucoup de concours d’écriture jusque j’arrive au Maroc
    - j’ai participé au festival de Romans

  • Catégories : Jeux

    Le poème exquis composé sur le blog de l'Equipe de choc

    Pour avoir des explications à ce jeu, cf. http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2007/10/01/le-grand-rallye-de-poesie-d-ap.html#comments

    Dans le jardinet face à sa maison,

     

    Des roses  rouge bravent pluie et froid

     

    Emmitouflée dans son long manteau

     

    Emma écoute les cris joyeux des enfants

     

    Irène

     

     

     

    Elle regarde les petits moineaux s’ébattant

     

    Dans une flaque, hume le parfum des rosiers grimpants

     

    Tout en caressant son petit chien remuant

     

    Mais ses pensées vont toutes à son amant.

     

    Laura

     

     

     

    Pourtant dans un cadre enchanteur

     

    Pourquoi avoir la tête ailleurs

     

    Avec un tel spectacle à ses pieds

     

    Inutile pour elle de se retourner

     

    Annick (ABC)

     

     

     

    Se faire à l’idée de le revoir jamais

     

    Regarder devant soi et l’oublier

     

    S’apprivoiser et se retrouver soi même

     

    Pour à nouveau accepter qu’on vous aime

     

    AP

     

     

     

    La vie est vide sans amour qui s’échange

     

    Le cœur s’attriste et se terre

     

    Quand personne ne dit « mon ange »

     

    Etre aimé est un mystère

     

    Captainlili

     

     

     

    Tout comme les rivières

     

    Assoiffées d’Océan

     

    A chaque embarcadère

     

    On guette l’ouragan

     

    Azalaïs

     

     

     

    Le vent est arrivé, les arbres commencent à bouger sérieusement !

     

    Les bêtes sont rentrées à l’abri, elles meuglent dans les champs

     

    Les nuages noirs deviennent plus impressionnants

     

    Une pluie forte emportant la terre, tombe maintenant en virevoltant

     

    Laurence

     

     

     

    Toute la nuit la pluie tourbillonnait, abondante sans s’arrêter

     

    Soudain ! Une masse d’eau gigantesque qui débouche sans comprendre

     

    D’où provient cette eau qui soudainement nous a envahi

     

    Sans se douter, tout se dégrade en une fraction de seconde

     

    Rachida

     

     

     

    La tornade a tout ravagé, plus aucune habitation

     

    Sur l’île c’est la désolation, des cris, des pleurs

     

    Des lamentations, ils étaient si heureux quelques heures avant

     

    Et le soleil est revenu comme un signe de dérision.

     

    Camomille

     

     

     

    Dans le ciel de la femme qui attend la délivrance

     

    Et qui ne croit plus à tous ces espoirs

     

    Qu’on lui donne ainsi pour mieux lui retirer

     

    Pour mieux la déchirer de ces manques essentiels

     

    Enriqueta 

    Il leva les yeux vers le ciel
    Le soleil commençait à se lever
    C'était déja l'heure de se préparer
    Dernière journée de ce voyage à Paris
    Marithé

     

     

     

    Le dîner, croisière au fil de l’eau,

     

    Longer la Seine, Passer sous ses ponts

     

    Regarder attendris ses quais et bientôt

     

    Un retour en autocar, tout en chansons

     

    Lilounette

     

     

     

    Un long voyage au cœur de tes souvenirs

     

    Un long voyage à faire avant de vieillir

     

    Un aller pour l’enfance tout en émotion

     

    Un retour dans le passé tout en frissons

     

    Christel

     

     

     

    Réminiscence de deux corps en communion

     

    Qui dans l’extase de l’abandon

     

    Offre au souvenir une nouvelle raison

     

    Et dans le chant de cette fusion

     

    Démons des Anges

     

     

     

    Un frisson de bonheur intense

     

    Palpitation d’un cœur en émoi

     

    Parcourut de multiples vibrations

     

    Ce corps oublié, endormi sous le poids

     

    Lasidonie

     

     

     

    Des années, des départs, des lendemains

     

    Des jamais, des toujours et des destins

     

    Anéanti et sous le joug malsain

     

    De l’immense passager clandestin

     

    Morganelafey

     

     

     

    Le temps n’arrête pas l’érosion

     

    Où le cœur bat à l’unisson

     

    Mais comment faire le pinson, quand je n’ai plus de son

     

    C’est donc bien la fin de la chanson

     

    Dany, la Petite chouette

     

     

     

    http://lequipedechoc.over-blog.com/article-13127670.html

     

     

     

  • Catégories : Jeux, Mes textes en prose

    Dialogue avec le diable

    Cet exercice consiste à écrire la suite d'un texte proposé et publié par Madam'Aga. Il ne suppose absolument pas que vous respectiez le style, l'ambiance, bref que vous tentiez d'être fidèle dans les moindres détails à la première partie, seulement que votre texte en soit la suite, dans la mesure où il se place chronologiquement APRES et reparle des évènements, personnages, situations, évoqués.

    Le texte à continuer (
    Ce matin là...) est à découvrir en suivant le lien.

    Blog "Ecriture ludique"

    Ce matin là...

     

    C'était un matin pressé comme tant d'autres, un de ceux ou l'on s'est couché trop tard la veille et où le réveil a sonné trop tôt.

    Un de ces jours où l'on s'est rendormi en oubliant l'heure et éveillé à l'instant parfait : en retard... Mais pas suffisamment pour se soustraire à ses obligations. Vite, il faut sauter du lit, enfiler ses vêtements et faire le minimum social pour être présentable et pouvoir sortir de chez soi.

    Et puis, ce n'était pas une journée exactement pareille aux autres... Il fallait se rendre à l'église, assister à une cérémonie d'enterrement. Non, ce n'était pas l'aboutissement d'un drame personnel. Juste un geste nécessaire, un preuve de soutien à l'ami qui a perdu un proche.

    Oui. Léa se serait volontiers défilé, mais c'était de toutes manières hors de question et puis, elle n'avait pas vraiment le temps de s'en poser, des interrogations. Enfin prête, son compagnon aussi. Les trois enfants dorment encore, pas franchement le temps de les embarquer et puis, ils sont grands.

    Un petit mot sur la table avant de partir : "Nous sommes en retard. Passerons vous chercher après. Préparez-vous. bisous. Maman."

    Et hop, en voiture. Il faut se dépêcher, il y a de la circulation. Pendant que Steve conduit, Léa peut cogiter. Elle n'aime pas les églises. Toutes les fois où elle dû s'y rendre, elle ne put s'empêcher de se demander ce qu'elle faisait là et souhaitait être ailleurs. Et puis, la mort, au fond, quoi de plus naturel ?

    Léa ne craignait pas de mourir. Seulement de partir trop tôt, avant que ses enfants ne soient indépendants.

    Ils devraient déjà être arrivés. Steve double un véhicule... Qu'est ce qui s'est passé ? La voiture glisse, dérape, fait plusieurs tonneaux. La scène semble se passer au ralenti. Ils atterrissent dans le fossé.

    - Steve, tu m'entends ? Réponds-moi !

    Léa est si fatiguée, elle ferme les yeux.

    - Steve, me laisse pas... Tu n'as pas le droit... 

    Léa entend au loin les sirènes des pompiers.

    - Les enfants...

    Léa n'entend plus rien... Elle dort...

     

    http://valerieagalivres.over-blog.com/article-13064195-6.html#anchorComment

     

    MA SUITE

     

    Et voit le Diable lui apparaître et même lui parler : -« Bonjour, Léa. » Comme elle dort, elle ne peut qu’écouter le monologue du diable : -         « Tu ne peux pas me répondre mais je crois que même si tu le pouvais, tu ne me contredirais pas. Ta vie te pèse. » -         « Comme tout le monde », pensa t-elle. -         Tu as passé ta dernière soirée avec des gens qui ne t’intéressent pas, simplement pour faire plaisir à Steve, comme presque tout ce que tu fais d’ailleurs. Cet enterrement aussi, tu y allais pour lui. Et lui, que fait-il pour toi ? » -         « Il est là. » -         « Tu restes avec lui pour ne pas être seule. » -         « Il y a les enfants, aussi. » -         « Ah. J’allais t’en parler. Ils te mangent ton temps et ne sont même pas reconnaissants. » -         « Comment tous les enfants. Mais ils m’aiment. » -         « Ils ont besoin de toi comme Steve ; c’est différent de l’amour. Et de toi, de quoi as-tu besoin ? » -         « De vacances. » -         « Tu sais bien que ça bien au-delà d’une simple fatigue, d’un simple besoin de changer d’air.  Tu avais des rêves et tu ne  les as pas réalisés. 

     

    -         « Comme tout le monde. » -         « Oui, mais toi, tu peux changer le cours de ta vie ; je te donne une deuxième chance. Il te suffit de venir avec moi. Ce que tu écris le soir sera publié et tu auras du succès, de l’argent, un homme qui t’admire et plus d’enfants pour te prendre ton temps libre. Tu voyageras à travers le monde. » C’était tentant mais elle se souvint de Faust et elle se dit qu’elle ne pouvait pas conclure avec le diable. Alors la vision effrayante disparut. Et elle se réveilla. Une infirmière qui était en train de changer sa perfusion lui raconta ce qui lui était arrivée. -« Vous êtes resté dans le coma pendant trois mois. » -         « Il faut appeler mon mari pour lui dire que je suis réveillée. » L’infirmière détourna le regard. -         « Vous ne m’avez pas tout dit ? Parlez ! » Et elle se dit  avec horreur que Steve était peut-être mort lui-aussi….

     

    -« Ma pauvre dame. Votre mari s’en est bien sorti et au début, il vous a veillé le jour et la nuit et il emmenait les enfants.  Puis il est venu moins souvent et la dernière fois qu’il est venu, une femme l’attendait dehors avec vos enfants et il l’appelait « Maman. » Léa se souvint alors des soupçons qu’elle avait eu à propos de la fidélité de Steve.

    Elle avait rejeté le Diable et avait encore une fois pris la mauvaise décision…

     

               
  • Catégories : Jeux

    Questionnaire transmis par Irène

    http://www.mamirene.com/article-13148363-6.html#anchorComment

    Qu'as-tu envie de manger ? Du fromage français
    Qu'as-tu envie de boire ? Du champagne
    Qu'as tu envie de regarder ? Le dernier film avec George Clooney
    Qu'as-tu envie de lire ? Le dernier Camilleri
    Où as-tu envie d'aller ? Nulle part pour l’instant
    Qu'as-tu envie d'écouter ? Le dernier album d’Etienne Daho
    Qui as-tu envie d'appeler ? Personne
    Qui as-tu envie d'embrasser ? Mon mari
    Qu'as-tu envie de prendre ? Une pomme car j’ai un creux
    Qu'as-tu envie de crier ? Un gros mot
    Qui as-tu envie de voir ? Mes beaux-parents
    A qui as-tu envie de te confier ? A mon mari comme toujours
    Qu'as-tu envie de changer ? Notre situation de crise actuelle
    As-tu envie de pleurer ? Là, non
    A quoi as-tu envie de croire ? A notre sortie de crise
    A quoi as-tu envie d'être indifférente ? A l’indifférence des autres
    Qu'as-tu envie d'aller voir au cinéma ? Le dernier film avec George Clooney comme je l’ai dit plus haut
    Qu'as-tu envie d'acheter ? Un livre comme toujours
    Qu'as-tu envie de dire à la personne que tu aimes ? Je t’aime


    Je passe le relais à Elisabeth(si elle a un peu de temps) et à tous ceux qui passeront par ici.

  • Catégories : Jeux

    Une nouvelle consigne d'Azalaïs: poèmes-pancartes

    Pierre Albert Birot 1876-1967 s'est essayé à tous les genres : poésies, théâtre, cinéma, prose  .... Il a écrit des poèmes très drôles à crier ,  à danser  et aussi des poèmes pancartes.

    cd850bfd868d54443d5b420e09e25c7e.jpgPourquoi ne pas essayer nous aussi ? Nous pouvons nous inspirer des panneaux du code de la route ou des nombreuses recommandations et injonctions de la vie courante, destinées à nous cadrer ou nous encadrer dans nos actes quotidiens. Un peu de rébellion ne fait pas de mal par les temps qui courent!

    Allez-voir les poèmes pancartes d'Azalaïs:http://marge-ou-greve.over-blog.com/article-12901670-6.html#anchorComment

  • Catégories : Jeux

    Le grand Rallye de poèsie d'AP

    Après le premier cadavre exquis de la blogosphère – qui est maintenant entièrement publié- :D Félicitation à tous les participants !

     
    Irèneet moi, nous vous proposons un autre jeu d’écrite basé sur le même principe, mais cette fois-ci au lieu de créer une histoire sans queue ni tête, les participants – peut être vous ?! – créeront un POEME… à raison de 4 vers par participants. 


    Les règles du jeu:
    1 – Vous inscrire sur le site des Equipières ou en écrivant à l’adresse suivante :  equipedechoc@hotmail.fr
    2 – vous recevrez le dernier vers d’un participant. NOUS nous chargerons de faire le lien entre les participants.  Afin de nous faciliter la tâche, envoyez-nous une adresse mail si nous n'en avons pas.
    3 – vous vous inspirez de ce vers et composez vos 4 vers... si si vous allez y arriver!
    4 – vous nous envoyez vos 4 vers UNIQUEMENT à l’adresse suivante :  equipedechoc@hotmail.fr 
    5 – ON se charge de transmettre  le dernier vers de votre strophe au prochain participant !
    6 – vous attendez patiemment que le poème se complète pour qu’on le publie sur le site de l’Equipe de Choc. Un indicateur sera mis à votre disposition sur le site pour avoir une idée de l'avancement du poème ...

    Vous ne publierez sur votre blog le poème complet avec vos quatre vers que lorsque tout sera terminé.

    Vous pouvez bien sûr relayer ce jeu sur vos blogs, le reccord à battre est de 22 participants.

    http://lequipedechoc.over-blog.com/article-12745368-6.html#anchorComment

  • Catégories : Jeux, Mes textes en prose

    Ma participation au jeu d'Enriqueta

    http://c-estenecrivantqu-ondevient.hautetfort.com/

    le 29 août sur le blog de "L'équipe de choc":

    http://lequipedechoc.over-blog.com/article-11852968.html

    Voici un nouveau jeu d’écriture :
    Aujourd’hui Mercredi 29 Août 2007, en ouvrant ma messagerie, j’y découvre un mail anonyme qui me dit la chose suivante :
    « Bonjour,
    Si tu crois au destin et si tu veux mettre un peu de sel dans ta vie, briser la routine, connecte-toi le Jeudi 13 Septembre 2007 à 21h00 sur le site suivant :
    http://misterio13.over-blog.com
    Et que l’aventure commence… »

    A vous d ‘écrire la suite avec un récit à la première personne du singulier, vous pouvez décrire la situation de départ, puis l’attente jusqu’au 13, et surtout la décision le faire ou non, et si vous vous connectez, que se passe-t-il ?
    Si vous voulez participer merci de vous inscrire ici. Et ce serait gentil de relayer cette information pour qu’il y ait le plus de participants possibles.
    Votre récit devra être publié sur votre blog le Jeudi 13 Septembre à 21h00 si possible. Amusez-vous bien !
    Ne vous précipitez pas sur le lien ci-dessus, il a été inventé pour le jeu (précision faite par Irène suite à vos mails)

    VOICI MA SUITE

    Enfin…. l’aventure….
    J’ai débord cru que c’était un spam comme j’en reçois tant.
    Comme les demandes d’aide venant de Côte d’Ivoire.
    Les annonces de gains fabuleux à la grande loterie irlandaise.
    Les propositions pour agrandir mon penis ou des offres spéciales pour du viagra.
    Bref, j’ai failli mettre directement le message à la poubelle.
    Parce qu’en ce qui concerne « le sel » dans ma vie, j’avais tout ce qu’il me fallait et j’étais bien loin de la routine qu’on me promettais de briser.
    J’étais plutôt dans la situation où j’aurais voulu du calme, de la sérénité.
    Mais….
    Je ne sais quoi …m’a retenue.
    Peut-être que j’ai pensé au déclic dont m’avait parlé une amie ; un déclic qui débloquerait ma situation dans un sens ou un autre.
    Quoique je fasse, quoique je décide, je me retrouvais dans une impasse à la merci de gens malhonnêtes qui avait exploité ma gentillesse. Je ne pouvais ni avancer, ni reculer.
    J’avais tout tenté mais j’étais prise dans une toile d’araignée qui finissait par laisser des fils blancs dans mes cheveux.
    Je passais la moitié de ma vie sur internet pour chercher (et trouver) une solution et n’avais plus le temps de faire grand chose d’autre.
    Alors pourquoi ne pas m’attarder sur ce mail mystérieux. Je n’étais plus à ça près.
    J’avais perdu tant de temps ; plus rien à perdre…
    D’abord, je suis allée sur le site : http://misterio13.over-blog.com
    Mais….
    Il n’y avait rien d’autre que le même mystérieux message contenu dans le mail.
    Idem dans la pièce jointe.
    Alors, énervée, je pensais à nouveau à un canular et je faillis mettre le message à la poubelle mais je mis finalement un drapeau pour le garder dans ma boîte de réception.
    Puis je passais au message suivant, je répondais à certains, j’en jetais d’autre, mettais d’autres drapeaux, signalaient d’autres messages comme des spams.
    Je m’occupais de mes blogs, mon site ; je faisais la tournée des blogs, sites et forums favoris comme tous les jours.
    Comme tous les jours depuis la création de mon premier espace sur internet.
    Des articles intéressants mais les ventes de mes livres stagnaient ; pas de message d’un éditeur qui aurait eu le coup de foudre pour mes écrits ou d’un employeur subjugué par mon CV.
    Bref une journée tristement banale.
    Les tâches ménagères, les courses, les tâches ménagères encore, la préparation du repas solitaire puis à nouveau l’écriture, internet, de la musique, d’autres messages, de la lecture.
    En fin de journée pour se vider la tête, la gym, vélo et musculation.
    Enfin, les retrouvailles avec mon mari, le soleil de ma vie (et réciproquement, je crois) et le double apéritif du mercredi.
    Je demandais à mon mari comment s’était passée sa journée de travail et lui racontais les menus détails de ma journée d’écrivaine au foyer…
    Les infos à la télé, un gentil téléfilm mais surtout des baisers et des caresses. Une belle soirée pour clore une journée malheureusement semblable à toutes les dernières autres.
    Je ne lui ai pas parlé du mystérieux message car je l’avais oublié.
    Nous nous couchâmes et comme d’habitude, je lus mon polar au lit avant de sentir mes yeux se fermer ; là, je fis le même vœu que la veille : qu’il se produise enfin quelque chose dans ma vie.
    Réveil difficile, retour à la réalité ; rien n’avait changé dans la nuit… bien sûr.
    Mon mari partit à son travail et nous espérions tous les deux qu’il allait se passer quelque chose … de positif … si possible mais après avoir tant attendu en vain, nous n’y croyions plus guère.
    Quand j’ouvris ma messagerie électronique ce matin là et les suivants, j’avais parmi mes nouveaux messages, le même mystérieux message avec un compte à rebours.
    J-14
    J-13
    Un week-end en amoureux
    Une autre semaine
    Lundi 3 septembre : J-10
    J-9
    Mercredi 5 septembre : ça faisait une semaine que j’avais reçu pour la première fois le mystérieux message et chaque jour, j’avais failli jeter le message qui prenait de la place dans ma boîte de réception mais je ne fis pas…
    J-8
    J-7
    J-6
    Un autre week-end en amoureux
    Une autre semaine
    J-3
    Mis à part mon amour qui m’apportait pleine satisfaction, les jours passaient sans apporter de récompense à tout le travail que j’accomplissais.
    Toujours le même message dont seul le compte à rebours avait changé
    J-2
    J-1
    Jeudi 13 septembre
    Une journée commence, a priori semblable aux autres
    Ici, c’était le début du ramadan et la rentrée scolaire.
    Je ne savais qu’à 21h, ma vie allait changer bien au-delà de mes espérances.
    Le message du jour me l’annonçait pour 21 h mais je l’oubliais dans le déroulement habituel d’une journée habituelle.
    Mon mari rentra, nous mangeâmes et un peu avant 21h, mon mari alla lire ses messages et moi les miens avant d’éteindre le PC.
    Plusieurs de ses dossiers professionnels en souffrance depuis longtemps avaient évolué de façon plus que significative.
    Comme c’était inespéré, il m’appela pour me le dire ; je le félicitais.
    A mon tour de consulter mes messages.
    Le matin, j’avais fait le tri dans ma boîte de réception et il ne restait plus comme message avec drapeau que le mystérieux message que je n’avais pas réussi à supprimer.
    Je vis l’horloge du PC et je repensais au site à visiter sur lequel il n’y avait que la date et l’heure(21h) mais au même moment, une avalanche de messages arriva dans ma boîte de réception :
    - des prix à des concours d’écriture dont j’attendais les résultats avec pour la première fois de l’argent à la clé
    - une réponse positive d’une maison d’édition que j’avais contacté il y a très longtemps
    - un bond spectaculaire dans les ventes de mes livres
    - un voyage pour les vacances gagné à un concours que j’avais oublié
    etc.
    C’est alors qu’une fusillade dans le film qui passait à la télé me réveilla pendant que les poubelles passaient dans notre rue et que mon mari me disait malicieusement et tendrement : « Tu as bien dormi, ma chérie ? »
    Et moi, ahurie, « Tu as éteint l’ordinateur ? »
    Comme il retournait au film en me disant non, je courus vers le PC mais il n’y avait aucune nouvelle sensationnelle….
    Encore un tour du monde virtuel des blogs et d’internet….

  • Catégories : Jeux, Mes poèmes, Mes textes d'adulte, Mes textes sur le web

    Déprime

    Elle n’a plus de sève

    Elle n’arrive plus à sourire

    Elle pense au grand voyage

     Comme un animal de laboratoire

    Elle ne voit plus la lumière  

     

    Tout mouvement est souffrance

    Mais rester à la même place

    Enerve son impatience

    Elle a beaucoup de choses

    A faire mais peu de forces  

     

    Elle n’a plus de stratégie

    De but, de ligne de vie

    Juste tromper l’Ennui

    Qui chaque jour envahit

    Un peu plus ses jours et ses nuits  

     

    Son regard est toujours voilé

    De pluies de larmes incontrôlées

    De nostalgie en bouffées

    De mélancolie en crises inopinées

    Elle n’arrive plus à lutter  

     

    Contre cette superposition

    De gouffres, de dépressions

    Qui malmènent sa raison

    Nuisent à ses passions

    Et bouchent son horizon  

     

    Tout geste d’amitié lui semble

    Suspect, tout intérêt l’irrite

    Toute attention la gêne

    On ne sait pas quoi faire

     

    Mais évitez l’indifférence

     

     

    Publié chez Ambroise à la suite d'un petit jeu entre nous:

     

    http://ambroise.hautetfort.com/archive/2007/07/30/petit-jeu-entre-nous.html#comments

  • Catégories : Jeux, La littérature

    Un jeu littéraire de Dominique Noguez (3). Qui a dit?

    Vous connaissez la plupart de ces phrases, mais savez-vous qui les a écrites? L'écrivain Dominique Noguez vous raconte la véritable origine des plus beaux aphorismes

     

    1. «Les femmes ne se souviennent guère que des hommes qui les ont fait rire et les hommes que des femmes qui les ont fait pleurer»
    a. Henry Bernstein
    b. Henry de Montherlant
    c. Henri de Régnier


    2. «La célébrité, c'est le ridicule moins la honte»
    a. Cioran
    b. Roland Dubillard
    c. Vauvenargues


    3. «Le refus des louanges est un désir d'être loué deux fois»
    a. Chamfort
    b. Jacques Dutronc
    c. La Rochefoucauld


    4. «Entre le fort et le faible, le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c'est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit»
    a. Lacordaire
    b. Saint-Just
    c. Tocqueville


    5. «Les voyages, ça sert surtout à embêter les autres une fois qu'on en est revenu»
    a. Alphonse Daudet
    b. Jean Cocteau
    c. Sacha Guitry

    REPONSES
    1. C'est Henri de Régnier dans «Donc...», volume de pensées paru aux Editions du Sagittaire-Simon Kra en 1927 et réédité en 2007 avec «Escales en Méditerranée» chez Buchet-Chastel. Ce superbe chiasme est moins équilibré qu'il ne semble: d'un côté un poncif vaguement machiste, de l'autre une remarque amère peut-être autobiographique. Homme qui pleure, Régnier, en effet, aurait eu de quoi l'être avec Marie, la fille de José Maria de Heredia, qu'il épousa en 1895 et qui le trompa successivement avec Pierre Louÿs, Jean de Tinan, Jean-Louis Vaudoyer, Edmond Jaloux, Henry Bernstein, Gabriele D'Annunzio et même Emile Henriot.
    Il n'est pas sûr qu'au XXIe siècle les rires et les larmes soient répartis entre les sexes de façon aussi tranchée.

    2.
    Cet apophtegme, qui semble fait pour notre ère télémédiatique, est de Roland Dubillard et figure à la fin d'«Entretien», l'un de ses savoureux «Diablogues», sketches pour deux comédiens écrits à partir de 1947 et dont beaucoup seront interprétés par Claude Piéplu et lui-même au théâtre et à la radio avant d'être publiés en 1976 aux Editions L'Arbalète (aujourd'hui en Folio/ Gallimard).

    3.
    Jacques Dutronc se l'est attribuée sans vergogne dans un volume de «Pensées et répliques», mais c'est la maxime n° 149 de La Rochefoucauld. Elle est exemplaire du grand moraliste en ce qu'elle débusque la part de comédie et même de vice qui se tapit derrière les plus belles vertus. Comme toujours, c'est l'amour-propre qui mène la danse et qui, «dans le même temps qu'il se ruine en un endroit, (...) se rétabli! en un autre». A rapprocher de l'admirable maxime n° 138: «On aime mieux dire du mal de soi-même que de n'en point parler», et aussi de la critique par saint Thomas de l'ironie socratique, forme d'autodépréciation qui masque selon lui un grand orgueil.

    4.
    Jean-Baptiste Henri Lacordaire, en religion le père Henri-Dominique Lacordaire (1802-1861), prononça la phrase en 1848, dans sa 52e Conférence de Notre-Dame de Paris. Elle était suivie de cette autre: «Le droit est l'épée des grands, le devoir est le bouclier des petits.» D'un côté, donc, le droit et la liberté, entendus comme sources d'abus; de l'autre, le devoir et la loi, qui protègent de ces abus.

    Bonne façon, peut-être, de distinguer la gauche de la droite. Il y a le côté des forts, des riches, de ceux qui se sentent le vent en poupe pour entreprendre et conquérir, même s'ils doivent au passage faire beaucoup de casse: c'est la droite. Et il y a le côté des faibles, des pauvres, de ceux qui ne survivent que lorsque les protègent des lois qu'on ne viole pas impunément: c'est la gauche. Cette distinction, comme toutes les distinctions manichéennes, est évidemment sujette à nuances et exceptions.

    5.
    C'est Sacha Guitry dans une note écrite «en tournée» à Naples et recueillie dans «le Petit Carnet rouge» posthume publié en 1979 par Henri Jadoux (Librairie académique Perrin). Quelques lignes plus haut, Guitry rêve d'«un homme qui adorerait les oeuvres d'art, les paysages, toutes les belles choses, et qui n'en parlerait jamais à personne».



    Dominique Noguez

    Le Nouvel Observateur - 2229 - 26/07/2007

     

    Source:http://artsetspectacles.nouvelobs.com/p2229/a350689.html

  • Catégories : Jeux, La littérature

    Un jeu littéraire de Dominique Noguez (2). Qui a dit?

    Vous connaissez la plupart de ces phrases, mais savez-vous qui les a écrites ? L’écrivain Dominique Noguez vous raconte la véritable origine des plus beaux aphorismes

     

    1. «Cordonnier, pas plus haut que la chaussure!»
    a. Appelle de Cos
    b. Boileau
    c. Brumell


    2. «Quand la borne est franchie, il n'est plus de limites»
    a. Aristote
    b. Christophe
    c. Georges Pompidou


    3. «Chassez la naturel, il revient au galop»
    a. Boileau
    b. Destouches
    c. Horace


    4. «La tolérance? Il y a des maisons pour ça»
    a. Paul Claudel
    b. Paul Léautaud
    c. Jules Renard


    5. «La politique est chapitre de la météorologie. La météorologie est la science des courants d'air»
    a. Alphonse Allais
    b. Edouard Herriot
    c. Friedrich Nietzsche


    REPONSES
    1. Apostrophe du peintre grec Apelle de Cos à un cordonnier qui, après avoir donné son avis sur la manière dont il avait peint une sandale, se mêlait de vouloir juger une autre partie du tableau. (Rapporté par Pline l'Ancien, «Histoire naturelle», L. XXXV, § xxxvi, 85.) En latin: «Sutor, ne supra crepidam!»

    2.
    La phrase a effectivement été prononcée par Georges Pompidou lors d'une conférence de presse, mais elle n'est pas de lui. On la trouve dans le commentaire d'une vignette de «la Famille Fenouillard», bande dessinée de Christophe (pseudonyme de Georges Colomb, par allusion au découvreur de l'Amérique) publiée en 1893 chez Armand Colin après parution en feuilleton à partir de 1889. La vignette, située page 178 dans l'édition Armand Colin de 1947, représente les deux filles Fenouillard, Artémise et Cunégonde, en train de se crêper le chignon sur une banquise. La phrase, entre guillemets, est introduite comme suit: «Or, comme l'a dit judicieusement un auteur célèbre: «Quand la borne est franchie, il n'est plus de limites!»...» Il est très probable que l'auteur célèbre est Christophe lui-même. Cela dit, la proposition pourrait être d'Aristote ou de tout autre bon philosophe. Car elle n'est qu'en apparence une tautologie. Elle signifie que, lorsqu'on entre dans un territoire inconnu, on n'y a plus de repères. Ou que, si l'on transgresse une fois la norme, on ne se laissera plus arrêter par rien. C'est la définition de la démesure (hubris, en grec).

    3.
    C'est l'adaptation française par le diplomate, comédien et auteur dramatique Philippe Néricault, seigneur de La Mothe, plus connu sous le nom de Destouches (1680-1754), (1680-1754), d'un vers des «Epîtres» d'Horace (I, 10,24): «Naturam expelles furca, tamen usque recurret» ( «Tu peux chasser la nature (c'est-à-dire, ici, la végétation) à coups de fourche, elle n'en reviendra pas moins à toute allure »). Le vers de Destouches se trouve dans sa pièce «le Glorieux» (1732), acte III, scène 5. Lisette, dame de compagnie, s'adresse au Comte en lui reprochant son arrogance: «Je ne vous dirai pas: «Changez de caractère», /Car on n'en change point, je ne le sais que trop./Chassez le naturel, il revient au galop...»

    4.
    Prononcée par Paul Claudel, la phrase a été notée par Jules Renard dans son «Journal» le 13 février 1900. Au cours du déjeuner, Claudel parle du mal que l'affaire Dreyfus «nous fait à l'étranger». «Mais la tolérance? objecte Renard. - Il y a des maisons pour ça», gronde Claudel. Observant aussi que sa soeur Camille lit le journal antisémite «la Libre Parole», Renard écrit: «Ils éprouvent je ne sais quelle joie malsaine à s'abêtir (...). Ils ne connaissent pas le sourire de la bonté.» Sur Paul, il ajoute: «Cet homme intelligent, ce poète, sent le prêtre rageur et de sang âcre. (...) Son âme a mauvais estomac.»

    5.
    Cette double définition se trouve dans «Notes et maximes», recueil posthume d'inédits d'Edouard Herriot paru chez Hachette en 1961 et qu'on peut consulter à la BNF sous forme de microfiche (cote 16-Z-9567 L 1.40-MFC). On y trouve également le célèbre «la culture (...), c'est ce qui demeure dans l'homme, lorsqu'il a tout oublié».



    Dominique Noguez

    Le Nouvel Observateur - 2228 - 19/07/2007


    Source:http://artsetspectacles.nouvelobs.com/p2228/a350323.html
  • Catégories : Jeux, Web

    Jeu transmis par Elisabeth et que je transmets à mon tour à tous ceux qui passeront par ici et voudront bien le faire.

    Je vous révèle mes secrets les plus enfouis ou inavouables comme me l'a demandé Elisabeth:

    1. Quand j'étais petite, j''étais tellement timide que je me cachais sous la table au restaurant.

    2. On me prenait souvent pour un garçon car j'avais les cheveux courts, j'étais grande et j'étais souvent en pantalon


    3. Ma grande taille me valait d'ailleurs des quolibets

    4. On me reprochait aussi d'être trop sage, trop bonne élève...

    5.Je tombais souvent

    6. Je suis tombée amoureux d'un garçon qui me ramassait

    7.Le seul endroit où je me sentais à ma place, c'était dans les livres...

  • Catégories : Jeux, Mes poèmes, Mes textes d'adulte

    Le soleil brille mais...

    Le soleil brille
    L’océan est calme
    Mais elle n’arrive
    Pas à se décider

    A être autre chose
    Qu’infiniment triste
    Avec un butin de larmes
    Dans sa coque de noix

    Sa seule idée fixe
    C’est la souffrance
    La douleur de la perte
    De sa vie, auparavant.

    C’est un jeu macabre
    Et ce temps chaud
    Ne la réconforte pas
    Pas ; un fayot

    A dénoncé ses manques
    Comme un grand vide
    Qui la déprime :
    L’absence de son chat.

    PUBLIE CHEZ AMBROISE DANS LE CADRE D'UN PETIT JEU ENTRE NOUS:

    http://ambroise.hautetfort.com/archive/2007/07/15/petit-jeu-entre-nous.html#comments