Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
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Mes mots pour toi me manquent
Mon élan vers toi me manque
Ton poème pour Noël me manque
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Mes mots pour toi me manquent
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La(les) librairie(s) comme tout(s) ce (ux) que j’aime (2 e partie de ce blog)
Et que j'évoque dans ce blog
Inspire ce que j’écris (1 ère partie de ce blog)
Dont mes 14 livres à acheter et offrir pour NOEL
En passant par les bannières sur ce blog
Début de l'année liturgique chrétienne en Occident. Préparation à la naissance de Jésus à Noël et attente de son retour.

https://www.lefigaro.fr/vox/monde/l-editorial-du-figaro-un-visage-pour-l-europe-20240228

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Petit Papa Noël,
Quand tu descendras du ciel
Pour lire sur ta super bécane mon mél
Tu verras que je ne serais pas au pied de mon sapin, ni devant l’âtre de ma cheminée (d’ailleurs, je n’ai ni sapin , ni cheminée) pour voir les beaux joujoux que tu m’as apportés . Ne le prends pas mal, ce n’est pas personnel .Je te trouve plutôt sympathique, toi et tout l’imaginaire que tu véhicules avec tes rennes et tes lutins dans ton paysage magique. Je me souviens avec bonheur des Noëls de mon enfance avec mes chaussons montants de petite fille comme souliers et ma grand-mère pour me tenir la main. Nous allions à la messe de Minuit et il faisait très froid. Le lendemain, ma 2 e grand-mère venait et nous jouions à des jeux de société : jeu de l’oie, dominos , lotos , dames etc. Beaucoup de ces jeux étaient dans une valise en bois. Comme maintenant, beaucoup de cadeaux étaient des livres ; une année, j’ai eu un circuit de train que j’aimerais au moins revoir ne serait-ce que pour le montrer à mon mari.
Petit Papa Noël,
Quand tu descendras du ciel
Pour lire sur ta super bécane mon mél
Parce que c’était eux, parce que c’était moi, je me suis éloignée de ma famille : d’abord moralement puis géographiquement. Malheureusement, affectivement, je suis toujours restée très attachée à elle. Même si je m’en défends et même si je me bats contre moi-même à ce niveau, ce qu’ils disent ou pensent me touchent.
Lorsque nous sommes partis travailler au Maroc, Noël m’a manqué même si nous pouvions le fêter jusque dans la messe de minuit, l’ambiance n’y était pas. Casablanca n’était pas au diapason de Noël bien-sûr. Il manquait le froid, la neige, les chants , les sapins etc. Et puis nous étions seuls sans famille et Noël est bel et bien une fête de famille. Quand nous avons eu des soucis là-bas, la solitude s’est fait encore plus sentir. Nous nous sentions même abandonnés, voire rejetés.
Nous sommes rentrés en France mais Le rapprochement géographique n'a pas rapproché les âmes : elles étaient trop loin les unes des autres depuis trop longtemps, il suffisait juste de le reconnaître,
Quel sens cela avait-il alors -à part celui du devoir- de se réunir pour échanger des cadeaux sans âme ? A quoi bon se fatiguer en recherche du cadeau idéal et dans un long périple si l'hypocrisie règne en maître sans que les bulles du champagne parviennent à masquer les âpres vérités que d'autres ne veulent pas voir
Vient alors l'envie d'un NOEL à deux comme là-bas, d'un partage vrai de mots, d'amours et de mets au bord de l'eau qui refléterait nos âmes,
Petit Papa Noël,
Quand tu descendras du ciel
Pour lire sur ta super bécane mon mél
14 DECEMBRE 2015
Pour lire d'autres textes de moi, cf. mes 14 livres en vente par les bannières sur ce blog


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Noël est une grande fête chrétienne dont les croyants cherchent à retrouver le sens. Mais ses traditions ont aussi des origines plus anciennes.
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Les multiples rediffusions sur TF1 n’y sont sans doute pas pour rien mais si la première image qui nous revient de Guy Marchand, mort ce vendredi à Cavaillon (Vaucluse) à l’âge de 86 ans, est celle du chanteur de Destinée dans les Sous-doués en vacances (échouant pourtant à séduire Grace de Capitani), c’est aussi que cela réunit en une scène les deux facettes les plus évidentes du bonhomme : l’acteur populaire dont le visage est sans doute l’un des plus évidents du cinéma des années 70 et 80 et le crooner à la voix suave et un peu surannée. La reprise de la chanson dans le Père Noël est une ordure achèvera de lui assurer une notoriété un peu paradoxale.
Il avait tourné chez Pialat (Loulou), Miller (Garde à vue, César du meilleur second rôle) ou Tavernier (Coup de torchon), près de 150 films, mais son grand rôle à l’écran sera sur le petit : celui de Nestor Burma, le flic interlope et un peu anar de Léo Malet, dont lui, le séducteur un peu dilettante, était l’incarnation parfaite. Car si Burma, dont l’imper lui collera à la peau de 1993 à 2001, lui allait si bien, c’est que Guy Marchand était un vrai Parisien, volontiers gouailleur et enjôleur. Fils de ferrailleur, il était né en mai 1937 dans le XIXe arrondissement de Paris. C’était un gamin de Belleville où il ramassait, aux abords de la place des Fêtes avec son copain Claude Moine (le futur Eddy Mitchell) les chewing-gums déjà mâchés, s’encanaillant dans les salles de boxe enfumées de la rue de Crimée. Il passera là, sur les hauteurs de Paris, toute son enfance au son des disques de Django Reinhardt, ne quittant sa colline que pour aller au lycée Voltaire d’abord, puis dans les boîtes de Saint-Germain-des-Prés, la clarinette au bec. Jazzman averti, il tâte aussi du saxophone et du piano, mais c’est grâce à sa voix de velours travaillée qu’il se fait d’abord un nom avec la Passionata en 1965, chanson d’hidalgo faussement ténébreuse qu’Henri Salvador agrémentera de mimiques lors d’un légendaire passage télévisuel.
Cette chanson, il l’avait écrite durant son service militaire pour une fête de la Légion étrangère. Il avait été para puis légionnaire, le voilà pris par le showbiz, porté un détachement farouche qui restera sa marque de fabrique.
Il aimait les chevaux (sa pub «aujourd’hui avec le PMU, on joue comme on aime» est devenue culte) et les spaghettis et aura attendu, avant d’occuper réellement le devant de la scène sur un plateau de cinéma, de fêter ses 70 ans en patriarche émouvant dans l’Arbre et la Forêt d’Olivier Ducastel et Jacques Martineau après avoir été remis en selle en vieux chômeur rital par Christophe Honoré dans Dans Paris en 2007. Lucide et amusé, il disait alors : «Honoré m’a laissé être naturel : légèrement branleur.»
Homme à femmes assumé et cabotin (il avait presque 40 ans d’écart avec la dernière), cultivant une apparence de vieux beau bourru qui n’en pense pas moins, à la fois titi et dandy, il savait avoir multiplié les navets («J’ai fait beaucoup de très mauvais films et c’est grâce à l’un d’eux que j’ai eu la critique dont je suis le plus fier : le film est nul mais Guy Marchand est insubmersible») et préférait sa carrière de chanteur (son Moi je suis tango, tango est resté dans quelques mémoires). De fait son album Buenos Aires, publié en 1995, mérite qu’on lui jette bien plus qu’une oreille. Il confessait d’ailleurs, en 2003 : «Moi, je suis un chanteur, et je ne fais le comédien que pour des raisons fiscales.»
Jouisseur désinvolte et attachant, revendiquant avec dérision «jouer très bien les rôles de con», il avait joué au polo contre Charles III (et l’avait traité de «gros cul» au passage). En 2007, il avait titré son autobiographie : le Guignol des Buttes-Chaumont.