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"Alors surgit un autre cheval, rouge feu", 2012, de Jean Bedez.
GALERIE SUZANNE TARASIÈVE
Il y aura bientôt un quart de siècle, en 1991, quelques marchands parisiens imaginèrent de créer un Salon exclusivement consacré au dessin, et d’y inviter certains de leurs confrères étrangers. Depuis, l’initiative a fait tache d’huile : une autre foire s’est forgée, réservée aux feuilles contemporaines, et une Semaine du dessin s’est constituée, autour d’une vingtaine de musées et d’institutions à Paris et en Ile-de-France qui sortent leurs plus beaux (et fragiles) papiers pour l’occasion.
C’est au Palais Brongniart que se tient la version originale, si on ose dire, de ces manifestations. Dix-neuf marchands français et vingt étrangers y montrent des œuvres anciennes, mais pas seulement. Il suffit de s’attarder dans le stand, à gauche en entrant, de Jean-Luc Baroni : sur les mêmes murs, trois siècles d’histoire de l’art. Un Tiepolo, un Ingres, un Gauguin, et un rare dessin de Francis Bacon, la messe est dite, il y en a pour tous les goûts.
C’est aussi sur ce Salon que sera remis le prix Florence et Daniel Guerlain, créé par des collectionneurs, à un dessinateur contemporain. Là également que l’universitaire Claude Mignot va diriger deux après-midis d’études (depuis 2006, chaque édition du Salon accueille des rencontres savantes) consacrés à la place du dessin d’architecture.
Des nouveaux venus
Petit à petit, la chose s’est sue. Les rares collectionneurs spécialisés (une quarantaine en France, quelques centaines dans le monde) ont vu déferler des hordes de nouveaux venus : en 2014, le Palais Brongniart a reçu 13 000 visiteurs en une semaine. Nombreux...
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Pour voir l'influence du dessin du moi, cf. mes 14 livres en vente sur ce blog