Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Sport(santé et vie quotidienne) du 27 février 2021
HIIT
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un article où je suis citée comme professeur documentaliste, écrivaine
sur la migraine:
tram
courses
travail 1
Confinés chez eux, privés de loisirs et de sorties, terrorisés par la flambée de l'épidémie, de nombreux Français ont le moral en berne.
Le gouvernement veut autoriser la déclaration d'un "état d'urgence sanitaire".
Comme LVMH qui a livré près de 12 tonnes de gel hydroalcoolique aux hôpitaux de Paris en début de semaine, plusieurs sociétés offrent leurs services aux...
Les laboratoires se sont lancés dans la course à un traitement pour sauver les patients atteints par le Covid-19. Le remdésivir concentre l'attention des...
En l'espace de quelques jours, la France a finalement compris qu'elle n'était pas immunisée contre cette épidémie qui bouleverse le monde.
Plusieurs pistes sont étudiées afin de lutter contre l'épidémie de coronavirus dans un projet de loi promis par Macron.
Chaque jour, l'Express explore un aspect de la vie quotidienne au temps du confinement. Ce mercredi : mais au fond, qu'a-t-on vraiment le droit de faire ?
Quelques heures après le début du confinement des Français, certaines situations exceptionnelles ou de forces majeures sont traitées au cas par cas.
Déjà récompensée plusieurs fois, CORUM capitalise sur le succès de ses SCPI pour proposer des solutions innovantes.
OPINION
Organisée en partenariat avec l’École nationale supérieure des beaux-arts, l’exposition explore le foisonnement des motifs tirés de la vie quotidienne au sein de la production graphique des artistes hollandais du Siècle d’or, qu’ils soient peintres de genre, paysagistes, portraitistes ou même peintres d’histoire.
info
Le musée Cognacq-Jay propose une exposition courte mais très didactique sur l’apparition du thé, du café et du chocolat dans la vie quotidienne en France au XVIIIe siècle.
Une certaine ambiguïté préside à la notion de Varègues, comme à celle, symétrique si l'on peut dire, de Vikings. Il est en conséquence fort difficile de l'élucider de manière assurée, d'autant qu'elle a donné naissance, comme pour « les fiers enfants du Nord », à toutes sortes de mythes, d'images prestigieuses ou de légendes tenaces. En nous présentant le phénomène varègue, Régis Boyer, dont vous pouvez notamment lire Les Vikings. Histoire et civilisations (Plon 1992) et La Vie quotidienne des Vikings (Hachette 1992), nous place d'emblée au cœur même des réalités scandinaves médiévales.
Le récit de voyage en Europe est un genre majeur de la littérature turque au XIXe siècle, période de grande fermentation intellectuelle dans un empire en déclin, où les élites cherchaient à percer le secret du progrès de l’Occident et à redéfinir le mot même de “civilisation”. Le premier récit traduit dans ce livre est celui d’un notable et homme de lettres ottoman qui a effectué de nombreux séjours dans les grandes capitales européennes, dont l’un en 1863 à Paris où ses deux fils faisaient leurs études. Le second est l’oeuvre d’un journaliste resté anonyme, parti à Londres en 1851 pour couvrir la première Exposition universelle. Les deux textes témoignent de la ferveur suscitée parmi les élites de l’empire par les Tanzimat, rescrits promulgués en 1839, puis en 1856, par lesquels le sultan s’engage à rénover en profondeur l’administration de l’empire et affirme notamment l’égalité entre tous ses sujets quelle que soit leur religion.
À la fois guides de voyage et supports d’une réflexion sur les raisons de l’expansion européenne, les deux récits fourmillent de remarques sur la vie quotidienne, comme la liberté dont jouissent les femmes ou la qualité des hôtels ou encore le prix d’entrée dans les musées, mais abondent aussi en observations, tantôt admiratives tantôt réservées, sur l’industrialisation, l’organisation urbaine ou les relations entre les différentes classes sociales
http://www.actes-sud.fr/catalogue/litterature/voyages-dans-la-modernite
N° 369 - mai/juin 2015 - 9,50 €
ISSN : 1141-7137
Dans une Gaule romaine pacifiée et prospère, les habitants adoptent l'usage d'afficher leurs activités du quotidien sur leurs monuments funéraires. Ils laissent derrière eux des images qui sont comme des instantanés de vie ordinaire, ainsi qu'une formidable source de connaissance pour les archéologues : habillage, métiers, transports, petite enfance, autant de thèmes que ce numéro des Dossiers d'Archéologie vous propose de découvrir.
http://www.dossiers-archeologie.com/numero-369/vie-quotidienne-gaule-romaine.4186.php
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N° 531 - avril 2015 - 6,90 €
ISSN : 0570-6270
Le conflit en Syrie n'épargne pas les œuvres archéologiques des pays limitrophes : des fanatiques religieux s'en sont pris à des merveilles irakiennes, taureaux ailés monumentaux et sculptures divines, témoins de la splendeur de l'Orient antique.
Le Kosovo et les Balkans sont à l'honneur au travers deux articles. Le premier présente les stars du Néolithiques de cette région, pour la première fois sorties de leur pays d'origine et exposées au musée d'Archéologie nationale (Saint-Germain-en-Laye). Le second montre que la présence des chrétiens remonte au début du Moyen Âge et propose la reconstitution d'un complexe religieux passionnant.
Quant à l’Égypte, qui ne cesse de nous fasciner, elle recèle encore bien des merveilles. Une étude des décors des mastabas (tombes) montre un lien surprenant entre les jeunes garçons et la huppe, un oiseau hautement symbolique.
Plus proches de nous, mais tout aussi énigmatiques, les vestiges tricotés de notre passé restent encore à découvrir. De fil en aiguille, et de découvertes archéologiques en analyses approfondies, une histoire se tricote.
Pour voyager et pour découvrir que l'archéologie peut être socialement utile, il faut se rendre en Argentine dans la province de Catamarca, dans les cimes des Andes, au cœur du Musée intégral de la Réserve de biosphère de Laguna Blanca.
Une sélection de livres récemment parus ainsi qu'une présentation du dernier ouvrage de Grégor Marchand sur la Préhistoire atlantique complète ce sommaire du numéro d'avril d'Archéologia.
Pour voir comment l'histoire, l'actualité et la presse influent sur moi, cf. mes 14 livres en vente sur ce blog
Bonjour,
Où l'on découvre les secrets d'une bourgeoisie hollandaise
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Jan Steen, La visite du médecin, vers 1660, Wellington Museum, Londres |
Dans un intérieur bourgeois richement décoré, une jeune femme visiblement mal en point se tient la tête tandis qu’un médecin lui prend le pouls.
Une domestique tient un flacon de verre. Il s’agit de la Visite du médecin, peinte par Jan Steen en 1660. Une scène de la vie quotidienne, bien banale en somme…
Mais quand on connaît la malice du peintre hollandais et son goût pour les énigmes, on peut y voir tout autre chose.
Penser méditer rêver |
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![]() hors-serie n°1 été 2014 |
Le magazine littéraire propose un hors-série estival pour prendre le temps de penser, méditer, rêver. Dans ce numéro, Patrice Bollon nous livre des questions simples qui vont droit au coeur des choses. Son but : mettre la philosophie en pratique dans toutes les dimensions de nos existences : la vie quotidienne, la morale, l'économie, la société, la politique, l'art, la science, la technique…
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Également en kiosqueFaites vos jeux !Le jeu et la littérature pourraient avoir la même définition : ils permettent et même exigent de se détacher pour un temps de la vie courante, sinon du monde. Un numéro d'été en forme d'aire de jeux, des calembours rabelaisiens aux mots croisés de l'OuLiPo, en passant par le pari de Pascal, les badinages du Grand Siècle, les écrivains fans d'échecs ou de jeux vidéo, les joueurs malades de Dostoïevski ou Balzac, les joutes surréalistes, les jeux de mots de San-Antonio ou Ionesco... |
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Par Marie-Dominique Nivière
Extrait de Visions d'Orient, des cités mésopotamiennes à la Jérusalem des Croisés
Une exceptionnelle donation d’archéologie orientale – près de 1600 pièces – est désormais présentée au musée des Beaux-Arts d’Agen grâce à la générosité du diplomate libanais Camille Aboussouan.
Constituée sous les auspices de la légende de l’Enlèvement d’Europe, princesse phénicienne que Zeus séduisit avant de la déposer en Crète, carrefour des civilisations africaine, asiatique et européenne, la collection Aboussouan, marquée par la double origine du donateur (français par sa mère, libanais par son père), rappelle les liens étroits et historiques entre l’Orient et l’Occident ; elle constitue aujourd’hui un des aspects majeurs de la section archéologique du musée.
Camille Aboussouan a commencé très jeune à acquérir des objets sur le marché de l’art, provenant principalement du Liban, de la Syrie et de l’ancienne Mésopotamie. Figurines féminines, chars miniatures ou animaux de terre cuite, tablettes cunéiformes, bijoux, précieuses verreries ou vaisselle quotidienne, armes et outils de bronze, monnaies : tous ces objets sont d’émouvants témoignages de la vie quotidienne, des usages et des croyances des populations qui ont vécu dans cette région du monde du IVe millénaire av. J.-C. jusqu’à l’époque des Croisades. Ils permettent de suivre les grandes évolutions historiques, culturelles et techniques qui ont marqué l’Orient ancien, berceau de la civilisation occidentale.
Parmi les pièces les plus remarquables de la donation, celles datant des âges du Bronze et du Fer (du IIIe au Ier millénaire) méritent une attention toute particulière.
Asne Seierstad a vécu le printemps qui suivit la défaite des talibans chez Sultan Khan, libraire à Kaboul. Elle nous fait partager, dans ce récit très vivant et toujours respectueux, la vie quotidienne des épouses, enfants, frères et soeurs d'une famille où chaque destin est riche en émotion et dont le chef incontestable est Sultan, l'amoureux des livres. A travers cette chronique saisissante, c'est un Afghanistan aux mille facettes que l'on découvre, un pays en ruine et en pleine renaissance où un peuple tente timidement de se défaire du passé dans l'espoir d'une vie meilleure.
http://evene.lefigaro.fr/livres/livre/asne-seierstad-le-libraire-de-kaboul-12002.php
Accrochage salle 69
A partir des années 1880, Pissarro, qui s’était jusqu’alors surtout consacré au paysage, se tourne vers la représentation du monde rural, dont il est issu.
Dans ces dessins, réalisés à Pontoise, Érigny où l’artiste s’installe entre 1884 et 1903, Éragny, Dieppe et Gisors, Pissarro représente des scènes de la vie quotidiennes des paysans : scènes de marché ou images du travail des champs.
La figure de la paysanne, à laquelle il confère une certaine monumentalité, dénuée de misérabilisme ou de symbolique biblique, est au coeur de ces études aux couleurs vives et au trait expressif et synthétique.
Prolongation jusqu'au 15 octobre 2012
L’artiste aux nombreux talents Auguste Morisot (1857-1951), mène une carrière discrète. Après une formation à l’École des Beaux-Arts de Lyon, il en devint un professeur. Il expose alors dans les Salons lyonnais, et sa peinture, d’inspiration symboliste, est la plus connue de son travail.
En 2008, le musée a acquis une série de dessins et aquarelles de l’artiste, pour la plupart des projets de vitraux des années 1890-1900, réalisés pour décorer son appartement lyonnais. Cet ensemble se rapporte aussi bien à un travail de dessinateur qu’aux arts appliqués. Les scènes intimistes de la vie quotidienne représentant son épouse et sa fille, d’un style Art Nouveau chatoyant, ont souvent été rapprochées de l’œuvre de Maurice Denis ou des Nabis.
L'exposition, complétée par des prêts extérieurs, permettra de mieux faire connaître l’œuvre de cet artiste complet dont les thèmes de prédilection sont la majesté de la forêt et les joies du foyer.
Deux ans après sa réouverture, le Musée national Jean-Jacques Henner renouvelle profondément la présentation de ses collections permanentes et propose une exposition qui met en lumière la place du paysage dans l'œuvre de Henner (1829-1905). Plus de 90 peintures et dessins, sorties spécialement des réserves et restaurées, retracent l'itinéraire artistique du peintre et permettent de saisir de la singularité de sa démarche.
Alors qu'une partie des artistes de la deuxième moitié du XIX° siècle s'efforcent de témoigner de leur temps et de leur environnement en empruntant leurs sujets dans la vie quotidienne et en utilisant des techniques novatrices, dites impressionnistes, Henner construit, au contraire, un univers pictural qui lui est propre où la réalité observée se transforme en vision onirique. Dès 1864, après cinq années passées comme pensionnaire à la Villa Médicis à Rome, il abandonne ainsi la peinture « d'après nature » pour s'attacher à recréer dans son atelier un paysage idéal en s'inspirant des maîtres anciens, poètes ou peintres. Nus bucoliques, nus idylliques, nymphes et autres naïades peuplent un paysage rêvé, celui de son Alsace perdue.
Le "petit journal" de l'exposition : à télécharger
Découvrez quelques images de l'exposition :
http://www.flickr.com/photos/hennerintime/sets/72157628343329301/
Retrouvez l'exposition sur Facebook : https://www.facebook.com/events/283233748404675/
Autres actualitésA la rentrée 2011, l’équipe de documentalistes s’est étoffée ce qui permet au CDI de vous accueillir sur des plages horaires plus étendues (8-18h sauf mercredi : 8-12h et jeudi, fermeture à 17h).
Avis aux lycéens !
Au CDI, vous trouverez une vingtaine de périodiques pour les élèves et l’équipe éducative. Il y en a pour tous les goûts : actualité, histoire, science, art etc. Comme les documentaires, vous pouvez en emprunter un pour une semaine. Vous pouvez garder les fictions (rangées en littérature jeunesse et littérature générale) 2 semaines.
La salle informatique est ouverte à tous mais son usage est réservé au travail scolaire.
Outre les prêts, les documentalistes assurent une formation pour les 6e, un accompagnement personnalisé pur les 2ndes et les 1eres. Le CDI accueille aussi les groupes de TPE et d’ECJS.
Les documentalistes participent aussi au projet « Un monde en poésie » pour l’Unité 500 en liaison avec la pastorale de l’établissement.
3 ateliers d’écriture sont proposés et les volontaires doivent s’inscrire avant les vacances de Toussaint. Ils adouciront ainsi la vie quotidienne des petits malades.
Le CDI est aussi associé aux projets culturels : « L’atelier du peintre », « Gilgamesh » et « Le Tigre bleu de l’Euphrate. »
Le défi-lecture pour les 6 e va être lancé en collaboration avec les professeurs de français.
Le CDI proposera bientôt des nouveautés pour satisfaire l’appétit de lecture et la curiosité des élèves. Les documentalistes sont à l’écoute des demandes, des suggestions des élèves et des collègues.
Comme chaque année, le CDI proposera un travail sur la presse : il s’agit- en apprenant le vocabulaire spécifique- d’inciter à la lecture de la presse, vecteur d’information et de culture.
Comme tout l’établissement, le CDI possède un règlement (silence, calme, respect des autres, du droit d’auteur et du matériel) à respecter. Merci à l’avance.
Le Centre d’informations et de documentation… un espace pour apprendre, pour découvrir des livres et pour se ressourcer …
Venez nombreux et bonne lecture !!!
Ecrit par mes collègues et moi
Alfred Stevens, La Lettre de rupture, vers 1867,
huile sur toile H. 0,745 m ; L. 545 m,
Paris, Musée d'Orsay
Dès la lecture du titre, le spectateur comprend tout de suite le thème de cette œuvre. Après avoir considérer de haut en bas la longue figure féminine qui se détache claire sur un fond sombre, le regard s’arrête sur le détail presque anodin de la lettre que la femme tient dans sa main droite. Détail presque anodin, en effet, parce que le peintre s’est plu à donner au papier le même colori que la robe, si bien que l’on a l’impression que la femme tient plutôt un pan de celle-ci. Mais ce détail est loin d’être anodin car il est le centre du drame qui se joue sur cette toile et que le titre éclaire d’un jour sans équivoque : Cette femme au regard triste et songeur vient de recevoir une lettre de rupture.
Le peintre belge Alfred Stevens (1823-1906) s’est fait une spécialité dans la représentation dans leur quotidien de femmes issues d’un milieu aisé. Pourtant, ce ne sont pas des portraits de riches bourgeoises, malgré l’impression que l’on en a, mais bien des scènes de genre à un seul personnage. Les titres de ses œuvres permettent d’ailleurs de discerner les genres. Loin d’être de « simples » portraits, les œuvres de Stevens racontent une histoire. Elles dépeignent une seconde de la vie d’une femme, un moment décisif, mais, laissent la porte ouverte à l'interprétation. Le spectateur saura deviner les tenants et les aboutissants de la scène. C'est là tout l'art de l'artiste : laisser le spectateur faire preuve de suffisamment de sagacité pour comprendre ses tableaux.
Dans la toile qui nous préoccupe, Stevens montre une femme à l'instant précis où elle vient de finir la lecture de la lettre et, encore sous le choc des mots, subit les assauts de sentiments disparates. On ne lit presque rien sur son visage mais l’on sait qu’elle éprouve de la haine, de l’amour, de la jalousie, de la tristesse, de la colère, du désespoir… Tous ces sentiments qui affluent en même temps l’empêchent de parler, de bouger, de pleurer, de crier… Il est facile pour le spectateur d’interpréter ce que la jeune femme ressent. Tout être humain a vécu la même situation.
D'un point de vue technique, le peintre accentue l'impression de cassure grâce au décor de l'œuvre. Nous l’avons dit, il s’agit d’un fond sombre que n’anime nullement un coin aux couleurs chaudes, des oranges et des jaunes. Sur la droite, dans une mince bande verticale se voit une fleur dans un bac. Ce détail nous donne la clef pour comprendre où se tient la jeune femme, elle s’est réfugiée dans l’ombre d’un paravent pour pouvoir lire secrètement la lettre qu’elle vient de recevoir. Mais dans ce coin qu’elle avait pu croire un refuge et dans lequel elle semble flotter parce que l’on distingue difficilement le sol, s’agitent des formes sombres, visualisation des tortures qui harcèlent son esprit. Même la tache aux couleurs chaudes au-dessus de son épaule droite, n’égaie pas l’espace. Ce lieu est la figuration de ses sentiments : écarté de la vie quotidienne, tout y est brisé, informe, taché, avili, à l’image de son amour.
Par des sujets comme celui-ci, qui racontent des anecdotes réalistes que tout un chacun connaît, Alfred Stevens a acquis une grande renommée dans la haute société du second Empire puis de la troisième République. Pourtant, ce ne sont en rien des tableaux que l’on serait tenté de classer dans l’Académisme. Beaucoup de choses s’y opposent en effet :
Une anthologie publiée par la collection Dix de Plume, regroupant des nouvelles et des poèmes tournant autour du même thème : le chocolat.
Les auteurs : Abel, Anne-Laure BUFFET, Yves CAIROLI, Dominique CANO, Cecyl, Hans DELRUE, Michèle DESMET, Tom DOWNSON, Monique-Marie IHRY, Jean-François JOUBERT, Marie H MARATHÉE, Audrey MEGIA, Ceddric MICHOACAN, Fabienne MOSIEK, Kira NAGIO, Jacques PAIONNI, Ludmila SAFYANE, Macha SENER, Anne STIEN, Elizabeth SWANSTON, Stéphane THOMAS, Laura VANEL-COYTTE, Brigitte VASSEUR, Frédéric VASSEUR.
J'avais déjà parlé ici de Dix de Plume pour évoquer leur antho sur les psychopathes. Cette fois, la collection se penche sur le chocolat. Ce produit, plutôt appétissant, peut être le sujet central, comme dans le "chocolat sur le divan", où le chocolat lui-même raconte son histoire. Il devient aussi un outil de futurisme dans "Bien trop lait", où le chocolat est devenu un produit interdit et vendu sous le manteau. Mais en règle générale, il est un élément de la vie quotidienne qui accompagne les histoires. Il y a de l'intrigue policière classique : "Joyeuses Fêtes", d'Anne-Laure Buffet, où on utilise le chocolat pour assassiner une vieille tante. Il y a des récits de la vie ordinaire : "Un chagrin ordinaire", "Un dernier pour la route", "Un amour chocolat". Il y a aussi une saga familiale corse sur fond de chocolaterie : "L'histoire de Luiggi". Heureusement, l'humour n'est pas écarté : "Un encombrant trésor", où des voleurs s'attaquant à une banque dévalisent une chocolaterie. Plus noir, "La révérence", où Fred Vasseur nous présente un candidat à la pendaison.
En définitive, je dois dire que j'ai moins accroché à cette antho qu'à celle sur les psychopathes. Il est vrai que les deux sujets n'avaient rien de comparable.
Manuel Ruiz sur son blog: