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Sport - Page 42

  • Catégories : Sport

    J'ai lu: "Le Cyclisme" en 1001 photos"

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    François Faber (né le 26 janvier 1887 à Aulnay-sur-Iton, Eure - mort le 9 mai 1915 à Carency (Pas-de-Calais) est un coureur cycliste de nationalité luxembourgeoise, vainqueur du Tour de France en 1909.

    Biographie

    • François Faber est le demi-frère d'Ernest Paul.
    • Natif de l’Eure, François Faber était Luxembourgeois par ses parents. Luxembourgeois de passeport, Faber était en fait Français de cœur.
    • Son père, Jean-François, est originaire de Wiltz dans le grand-duché du Luxembourg
    • Sa mère, Marie-Paule, est née en Lorraine.
    • Cycliste professionnel de 1906 à 1914 (27 victoires), il était surnommé le géant de Colombes.
    • Faber porte les couleurs de « Labor » en 1906 et 1907, passe chez « Peugeot » en 1908, puis rejoint « Alcyon » de 1909 à 1911. Membre de l’équipe « Automoto » en 1912, il retrouve « Peugeot » en 1913 et 1914.

    Au déclenchement de la Première Guerre mondiale, et cinq jours plus tard, il s’engage dans la Légion étrangère )Mle 1921). Il signe un contrat d’EVDG au bureau de recrutement de la Seine, Il est affecté au 1er régiment étranger au dépôt de Bayonne, le 22 août 1914.

    Caporal du 2e RM du 1er RE, il est tué à l’ennemi le 9 mai 1915 au cours de la bataille des « ouvrages blancs » à Mont Saint Eloi près de Berthonval.

    Le matin de sa mort, Faber reçoit une lettre l’informant de la naissance d’un fils. Une plaque à sa mémoire déposée à la nécropole nationale de Notre Dame de Lorette, rappelle son sacrifice.

    Son demi-frère Ernest Paul, né le 5 déc. 1881 à Villotte-sur-Ource en Côte d'or, décédé le 9 sept. 1964 à Saint-Gatien-des-Bois est également un vainqueur d’une étape sur le Tour de France.

    Décorations

    • Cité à l’ordre de la division avec croix de guerre 1914 – 1918.
    • Médaillé militaire à titre posthume au Journal officiel du 24 mai 1922.

    Anecdote

    Le même jour, un autre François Faber, matricule 1668 s’engage au même centre de recrutement. Ce dernier, né le 17 juil. 1893, à Beggen Wimtzig au grand-duché du Luxembourg, disparait le 9 mai 1915 à Berthonval, il est déclaré décédé par jugement rendu le 25 fév. 1921 par le tribunal de la Seine.

    Palmarès

    Résultats sur le Tour de France

    Bibliographie

    • François Faber, du Tour de France au champ d'honneur, Pascal Leroy - Editinos L'Harmattan - Paris - 2006

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_Faber

    Cette note a été selectionnée par Lartino:

    http://www.lartino.fr/ai-lu-cyclisme-1001-photos-pn1141.html

  • Catégories : Sport

    Dans ma lecture du "Cyclisme" en 1001 photos

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    Ancien modèle de tandem pour quatre cyclistes. La photo date de 1898. Remarquez la position du dernier tandemiste.

     

     

    Un tandem est une bicyclette à deux places, situées l'une derrière l'autre. Son nom, d'origine anglaise, est un emprunt au latin tandem, qui signifie « enfin ». Le mot tandem était utilisé dans l'argot étudiant anglais pour exprimer l'idée de longueur. Les étudiants raillaient les carrosses des personnes huppées, attelés d'une double colonne de chevaux, l'une à l'avant, et l'autre à l'arrière. Ces hippomobiles devenaient irraisonnablement longues. Le jeu des étudiants aurait été alors de crier « Tandem ! », soit « Enfin ! », quand la dernière rangée de chevaux était passée devant eux. Le propriétaire était ridiculisé et les chevaux effrayés. « Tandem » désigna alors argotiquement ces attelages, puis au fur et à mesure a désigné un cabriolet à deux chevaux attelés en flèche. Toutefois, on peut trouver une autre explication dans des traités sur les attelages hippomobiles : l'attelage de deux chevaux en flèche (à la Tandem) aurait été popularisé par un écuyer anglais du XVIIIe siècle, Lord Tandem. Mais l'existence de Lord Tandem ne semble pas avérée. Le sens actuel est attesté en 1884. Le double attelage a laissé place à un double pédalier...

    Les deux cyclistes pédalent à la même cadence car, sur la plupart des modèles, leurs pédaliers respectifs sont reliés par une chaîne montée sur des plateaux de taille identique, situés du côté opposé à la chaîne de transmission de leurs efforts vers la roue arrière. Il existe quelques modèles qui possédent une roue libre au niveau des pédaliers, permettant de désynchroniser le pédalage. Le cycliste situé à l'arrière dispose de plus d'un guidon fixe monté directement sur le cadre. L'efficacité du tandem est plus grande que celle d'un vélo : les efforts combinés des deux cyclistes ne sont freinés que par la résistance à l'air d'un seul d'entre eux, et par la résistance au roulement des deux roues de l'engin. Cette efficacité est surtout sensible sur des terrains roulants, en côte, par contre, le tandem est moins performant que le vélo classique.

    En raison de la possibilité pour le cycliste situé à l'arrière de ne pas avoir à se préoccuper du guidage de l'engin, il est fréquemment utilisé par les aveugles, qui peuvent ainsi pratiquer le cyclisme en binôme.

    Modèle inhabituel
    Modèle inhabituel

    Le tandem a connu son heure de gloire dans les années 1930, lorsque les congés payés furent instaurés : il permettait aux couples d'ouvriers ne pouvant pas s'offrir le luxe d'une automobile de se promener ensemble sur les routes.

    L'expression travailler en tandem tire son origine du nom de l'engin, en faisant référence à l'efficacité du duo de cyclistes.

     
    Ancien modèle de tandem pour quatre cyclistes. La photo date de 1898. Remarquez la position du dernier tandemiste

    De même que le vélo, le tandem a évolué et s'est diversifié en fonction des usages qu'on lui réserve. Ainsi, il existe des tandems de VTT et des tandems couchés. Par ailleurs, il en existe des versions sur lesquelles les cyclistes sont côte à côte, ainsi que des versions à 3 ou 4 places (triplette, quadruplette), voire plus. Il existe également des tandems courts de la longueur d'une bicyclette classique et dont la deuxiéme personne est assise à la place du porte baggage et pédale à travers la roue arriére.

    Voir aussi

    Liens externes

    http://www.cmieuxa2.com
    http://tandems.free.fr
    http://perso.wanadoo.fr/tandem.club.de.france/

  • Catégories : Sport

    Dans ma lecture du "Cyclisme" en 1001 photos

    l_lesna_2.jpgLucien Lesna naît en 1863 à Locle (Le Locle) petite ville nichée à 1000 mètres d’altitude près de Neufchatel en Suisse. Ces parents sont français mais nous ignorons tout de leur profession en tout cas ils déménagent un peu plus tard à Genève où Lucien Lesna va tardivement découvrir le cylisme. En effet lorsqu’il aborde la compétition il a déjà 26 ans. Il démontre tout de suite d'exceptionnelles qualités d'endurance ainsi qu’un caractère bien trempé. Ce champion est un drôle de bonhomme, une trajectoire unique dans le monde du cyclisme faite d’accidents, d’exploits et aussi de mystères.

     

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  • Catégories : Sport

    J'y étais!!!!

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    Duel victorieux pour Burghardt

    C’est en quittant le peloton pour une contre-attaque aléatoire que Burghardt a commencé l’étape. Il la termine les bras en l’air, après avoir battu dans un sprint à deux Carlos Barredo, qu’il a rejoint pour former le duo de pointe du jour.

    Chute pour Cunego
    La première tentative d’échappée est menée au km 2 par Burghardt (COL), Pozzato (LIQ), Lang (GST), Bichot (AGR), Schröder (MRM), Augé et Monfort (COF). Leur insistance n’est pas récompensée, puisque leur avantage maximal n’atteint que 55’’ au km 18. Les équipes Quick Step et Bouygues Télécom se chargent de reprendre les attaquants, qui sont contraints de se rendre, en deux temps, après le passage sur la ligne du sprint de Grenoble. L’allure particulièrement rapide du peloton (55,7 km dans la première heure) met par ailleurs en difficulté Damiano Cunego, qui a chuté au km 28 et qui ne parviendra jamais à combler son retard. Il passe le reste de l’étape à plus de dix minutes derrière le peloton, avec quatre de ses coéquipiers.

    Barredo trouve la faille
    Ce n’est qu’au kilomètre 68 que Carlos Barredo (QST) trouve la faille et distance le peloton. Plusieurs contre attaquants se sentent inspirés par ce mouvement, mais seul Markus Burghardt réussit à rejoindre Barredo, dans la descente suivant le col de Parménie (km 78). Quant à Romain Feillu (AGR), Mikel Astarloza (EUS) et Christophe Le Mével (C.A), ils font cause commune et passent l’essentiel de la journée dans la position inconfortable de « coureurs intercalés ».

    Burghardt, en pistard
    Le trio ne se retrouve jamais en position d’inquiéter Barredo et Burghardt, qui atteignent les 20 derniers kilomètres de course avec 4’25’’ d’avance, tandis que le peloton, mené par les CSC, ne s’affole pas des 10’ de retard qu’il accuse. Assurés de voir la capitale du Forez sans rencontrer d’éléments perturbateurs, les deux hommes de tête se préparent une longue explication finale qui débute dans la montée vers la Croix de Montvieux. Dans le dernier kilomètre, Barredo place la première d’une série d’accélérations, qui resteront toutes sans effet. Burghardt réagissant efficacement à toutes les attaques, Barredo dresse le constat de son impuissance : les deux hommes passent donc les trois derniers kilomètres à s’observer. Sous la flamme rouge, Barredo se place stratégiquement derrière son rival. A 200 m de la ligne, ils sont toujours quasiment à l’arrêt. C’est le moment que choisit Burghardt pour se lancer en puissance. Barredo ne parvient pas à contrer.

    Des points pour Freire
    Derrière, le sprint pour la troisième place est remporté par Romain Feillu (à 3’33’’ du vainqueur). Celui pour la 6ème place est pour Samuël Dumoulin, dans un groupe de 5 coureurs. Les points attribués pour la 11ème place à l’arrivée vont dans la cagnotte du maillot vert Oscar Freire, vainqueur du sprint du peloton devant Zabel et Hushovd.

    Voir les images:

    http://www.letour.fr/2008/TDF/LIVE/fr/1800/index.html

    http://www.letour.fr/2008/TDF/LIVE/fr/1800/index.html

    http://www.letour.fr/2008/TDF/LIVE/fr/1800/index.html

    http://www.letour.fr/2008/TDF/LIVE/fr/1800/index.html

    Voir la vidéo

    http://www.letour.fr/2008/TDF/LIVE/fr/1800/videos.html?target=126837

  • Catégories : Sport

    Hier le Tour de France ...

    300px-4_Fontaine_de_Fontestorbes.jpg....est parti de Lavelanet (après être arrivé hier à Foix où j'avais assisté notamment au feu d'artifice du 14 juillet magnifique avec le château de Foix) où j'ai vécu trois ans puis à Quillan où j'ai assisté au plus vieux critérium de France. Il arrive ce soir à Narbonne, la ville de Charles Trenet.

    Le tour de France m'a aussi permis de revoir certains des châteaux cathares ... fascinants.

    Sur Lavelanet, cf.

    http://www.midi-pyrenees.biz/mp/ariege/ariege_lavelanet.htm

    Sur Foix:

    http://www.mairie-foix.fr/pagesEditos.asp?IDPAGE=55&sX_Menu_selectedID=m1_B9D35D06

    Sur Quillan:

    http://www.ville-quillan.fr/visiter.htm

    Sur les châteaux cathares:

    http://lescathares.free.fr/chateau/chateaux.html

    Sur Narbonne:

    http://www.narbonne-plage.com/index.php?pge=tourisme1&cat=Narbonne

    Photo de la fontaine de Fontestorbes où j'ai emmené tous mes visiteurs:

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Fontaine_intermittente_de_Fontestorbes

    Pour en savoir plus sur ce lieu magique:

    http://www.midi-pyrenees.biz/mp/ariege/ariege_la_fontaine_de_fontestorbes.htm

    Voir aussi le Défilé de Pierre Lys:

    http://www.ville-quillan.fr/pierrelys.htm

    Pour répondre à l'avance aux commentaires négatifs sur le vélo (et le dopage ... surtout hier), je vous invite à lire cet article de Libération de jeudi dernier(celui d'aujourd'hui est très bien aussi mais je ne l'ai pas trouvé sur le net) qui reflète mon sentiment mais ne m'empêche pas d'aimer le vélo envers et contre tout depuis au moins vingt ans.

    Passion dans laquelle j'ai entraîné mon mari.

    http://www.liberation.fr/actualite/sports/tour_de_france_2008/calculette_musette_dopage/338138.FR.php

  • Catégories : Balades, Sport

    Je suis en train de lire:Le Cyclisme en 1001 photos : un livre encyclopédique

    cyclisme.jpgVoilà 1001 photos pour faire le tour du monde du cyclisme dans ce tout nouveau livre qui balaye l’ensemble des aspects historiques et insolites de la petite reine.

     

    Sport populaire par excellence, le cyclisme est profondément ancré dans notre culture. Chacun est monté au moins une fois sur un vélo pour en apprécier le sentiment de liberté. Du culte des champions au sport d’agrément ou au vélo urbain, cet univers passionnant est riche en émotions et en exploits légendaires et connaît un succès planétaire qui s’affranchit des modes. Des classiques aux grands tours en passant par les Championnats du monde, sans oublier les cols et les lieux mythiques, ce volumineux ouvrage de l’écrivain-journaliste Nicolas Moreau-Delacquis restitue le merveilleux univers de la petite reine, des balbutiements héroïques aux vélos futuristes. Route, piste, VTT, cyclo-cross, toutes les disciplines sont ici rassemblées à travers 1001 illustrations de champions de légende et de scènes d’anthologie. Qu’ils soient sprinters, grimpeurs, rouleurs ou baroudeurs, leur courage inspire l’admiration et incite à l’évasion. Le tout complété par des textes courts et des légendes percutantes et explicatives.

     


     Titre : Le Cyclisme 
      Auteur : Nicolas Moreau-Delacquis 
      466 pages 
      1001 photos 
      Format : 145 x 145 mm 
      Prix : 9,95 € 
      Editions : Solar 
      12, avenue d’Italie 
      75627 Paris Cedex 13 
      Tél. : 01 44 16 05 00.
    Sommaire

      Histoire et Spécificités 
      Débuts héroïques et premières compétitions 
      Evolution de la technique et du matériel 
      Effort solitaire et esprit d’équipe 
      Les lieux de légende

     

      La Légende des Courses 
      Le Tour de France 
      Giro et Vuelta 
      Autres Grands Tours 
      Les autres courses par étapes en France 
      Les autres courses par étapes à l’étranger 
      Paris-Roubaix 
      Le Tour des Flandres 
      Liège-Bastogne-Liège 
      La Flèche Wallonne 
      Gand-Wevelgem 
      Amstel Gold Race 
      Paris-Bruxelles 
      Paris-Tours 
      Bordeaux-Paris 
      Milan-Sanremo 
      Tour de Lombardie 
      Championnats du Monde et Jeux Olympiques 
      Les Rois de la Piste 
      Effort et Pilotage (vtt, bmx, triathlon, cyclo-cross)

      La Légende des Champions 
      Au Panthéon du Cyclisme 
      Les Rouleurs 
      Les Grimpeurs 
      Les Sprinters 
      Les Grands Tricolores 
      Les Populaires Tricolores 
      Les Baroudeurs Tricolores 
      Les Flèches Tricolores 
      Les Petites Reines

      Planète Cyclisme 
      Arrêts sur Images 
      La Ferveur Populaire 
      Cyclosport et Cyclotourisme 
      Le Vélo Insolite 
      Art et Collections


    Les autres ouvrages de Nicolas Moreau-Delacquis 
      Grands Cols 
      La France des Villages 
      52 balades à vélo en Picardie et Nord-Pas de Calais 
      52 balades à vélo en Ile de France 
      Tracteurs de notre enfance

    http://www.velovelo.com/article.php3?id_article=5959

  • "A Diotima" d'Hölderlin

    diotima.jpgSi du lointain, dont nous voici maintenant séparés,

    Je ne te suis point étrangère, oh! le passé,

    A toi, le commensal de mes douleurs!

    Peut toujours t'apporter quelque bienfait encore,

     

    Dis-le aussi, quelle est l'attente de l'amie,

    Dans ces jardins, après les temps d'effroi

    Et de ténèbres où nous faisons rencontre,

    Près des fleuves, ici, du très-saint monde originel.

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  • Catégories : Sport

    Dans ma lecture de"Le cyclisme 1001 photos"

    Cf. ma note:http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2008/06/18/je-suis-en-train-de-lire-le-cyclisme-en-1001-photos-un-livre.html#comments

    grand bi.jpg"Né en Angleterre en 1810, le grand bi, ou Ordinary High Wheel Bicycle, rencontre un grand succès. Atteignant jusqu'à 1,50 m de diamètre, la roue avant est conçue pour accroître le rendement et la vitesse."

    Nicolas Moreau-Delacquis.

  • Catégories : Sport

    Le match de la peur pour les bleus

    foot.jpg

    Vendredi soir, les Bleus doivent battre les Pays-Bas pour garder toutes leurs chances de se qualifier pour les quarts de finale de l'Euro.
    » Quand Henry redevient indispensable...

    .
    Source:Figaro.fr
    Moi, j'ai envie de regarder mais j'ai tellement d'être déçue comme la dernière fois...
    Alors je vais regarder autre chose et zapper de temps en temps.
    BON MATCH, BONNE SOIREE DE VENDREDI 13 ET BON WE

  • Des nouvelles

    Mon mari prend ses marques dans son nouveau travail en Ardèche et nous reprenons notre vie quotidienne à un 1/4 heures dans la Drôme.
    J'ai trouvé un endroit pour me connecter, payant et limité(en temps) et un endroit gratuit et limité(pas de consultation de la messagerie)...
    Pas de nouvelles de nos affaires au Maroc.

    18h: je consulte ma messagerie de chez ma propriétaire... et je complète mes notes.

  • J'ai lu:"Cahier d'un retour au pays natal " d'Aimé Césaire

    Extrait sur le site "Toute la poésie"

    Partir.
    Comme il y a des hommes-hyènes et des hommes-
    panthères, je serais un homme-juif
    un homme-cafre
    un homme-hindou-de-Calcutta
    un homme-de-Harlem-qui-ne-vote-pas

    l'homme-famine, l'homme-insulte, l'homme-torture
    on pouvait à n'importe quel moment le saisir le rouer
    de coups, le tuer - parfaitement le tuer - sans avoir
    de compte à rendre à personne sans avoir d'excuses à présenter à personne
    un homme-juif
    un homme-pogrom
    un chiot
    un mendigot

    mais est-ce qu'on tue le Remords, beau comme la
    face de stupeur d'une dame anglaise qui trouverait
    dans sa soupière un crâne de Hottentot?


    Je retrouverais le secret des grandes communications et des grandes combustions. Je dirais orage. Je
    dirais fleuve. Je dirais tornade. Je dirais feuille. Je dirais arbre. Je serais mouillé de toutes les pluies,
    humecté de toutes les rosées. Je roulerais comme du sang frénétique sur le courant lent de l'oeil des mots
    en chevaux fous en enfants frais en caillots en couvre-feu en vestiges de temple en pierres précieuses assez loin pour décourager les mineurs. Qui ne me comprendrait pas ne comprendrait pas davantage le rugissement du tigre.
    Et vous fantômes montez bleus de chimie d'une forêt de bêtes traquées de machines tordues d'un jujubier de chairs pourries d'un panier d'huîtres d'yeux d'un lacis de lanières découpées dans le beau sisal d'une peau d'homme j'aurais des mots assez vastes pour vous contenir
    et toi terre tendue terre saoule
    terre grand sexe levé vers le soleil
    terre grand délire de la mentule de Dieu
    terre sauvage montée des resserres de la mer avec
    dans la bouche une touffe de cécropies
    terre dont je ne puis comparer la face houleuse qu'à
    la forêt vierge et folle que je souhaiterais pouvoir en
    guise de visage montrer aux yeux indéchiffreurs des
    hommes




    Il me suffirait d'une gorgée de ton lait jiculi pour qu'en toi je découvre toujours à même distance de mirage - mille fois plus natale et dorée d'un soleil que n'entame nul prisme - la terre où tout est libre et fraternel, ma terre.

    Partir. Mon coeur bruissait de générosités emphatiques. Partir... j'arriverais lisse et jeune dans ce pays mien et je dirais à ce pays dont le limon entre dans la composition de ma chair : « J'ai longtemps erré et je reviens vers la hideur désertée de vos plaies ».

    Je viendrais à ce pays mien et je lui dirais : Embrassez-moi sans crainte... Et si je ne sais que parler, c'est pour vous que je parlerai».
    Et je lui dirais encore :
    « Ma bouche sera la bouche des malheurs qui n'ont point de bouche, ma voix, la liberté de celles qui s'affaissent au cachot du désespoir. »

    Et venant je me dirais à moi-même :
    « Et surtout mon corps aussi bien que mon âme, gardez-vous de vous croiser les bras en l'attitude stérile du spectateur, car la vie n'est pas un spectacle, car une mer de douleurs n'est pas un proscenium, car un homme qui crie n'est pas un ours qui danse... »

  • Claude Joseph Vernet(que Nerval évoque dans le "Voyage en Orient")

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    Claude Joseph Vernet, né à Avignon le 14 août 1714 et mort à Paris le 3 décembre 1789, est un peintre, dessinateur et graveur français.
    Sommaire


    * 1 Biographie
    * 2 Œuvres
    * 3 Sa cote
    * 4 Bibliographie
    * 5 Peintres de marines inspirés par Vernet
    * 6 Galerie d'images


    Il est formé dans le Sud de la France. On lui donne comme maître Adrien Manglard. En 1734, Vernet part pour Rome pour y étudier le travail des précédents paysagistes et peintres de la marine comme Claude Gellée, dont on retrouve le style et les sujets dans les tableaux postérieurs de Vernet. Il admire également Poussin. Il crée cependant, à force de travail, son propre style.

    Il représente en général la nature en accordant beaucoup de place au ciel (les deux tiers du tableau) et les personnages et scènes de la vie quotidienne qui animent les lieux.

    En 1753, Le Marquis de Marigny, futur directeur des Bâtiments de Louis XV, lui commande 24 tableaux de Ports de France pour informer de la vie dans les ports, mais seuls quatorze tableaux seront réalisés de 1753 à 1762. Ces peintures sont de véritables témoignages de la vie dans les ports il y a 250 ans et font de lui un des plus grands peintres de la marine. Ils lui vaudront une reconnaissance de son vivant de la plupart des nobles les plus attachés à la marine, comme le comte Jean-Joseph de Laborde.

    Notons encore que son fils, Carle Vernet et son petit-fils Horace Vernet, seront également peintres.

    Œuvres

    * À Avignon la Fondation Calvet présente au Musée Calvet plusieurs de ses œuvres.
    * À Paris, le musée de la Marine présente, déposés par le musée du Louvre en 1943, treize tableaux de la série des 15 ports de France. Le Musée du Louvre expose de cette série L'entrée du port de Marseille et La ville et la rade de Toulon.

    Sa cote

    * En 1999, une paire Le Soir et Au clair de lune a été vendue pour l'équivalent de 1,98 million d'euros.
    * En 2003, une paire de tableaux : Un Calme et une Tempête (huiles sur toile, 114 x 163 cm, signées et datées de 1773, lot n° 65), ont été vendues chez Sotheby's à Londres le 10 juillet, pour 2 357 600 £
    * En 2007, le tableau Un port méditerranéen (huile sur toile, 64,9 x 80,8 cm, signée, lot 64), a été vendu à Londres chez Sotheby's le 4 juillet, pour 1 028 000 £.

    Bibliographie

    * Léon Lagrange, Joseph Vernet et la peinture au XVIIIe siècle, Paris, 1864 (deuxième édition). Les documents et pièces justificatives publiés sont des références essentielles.
    * Florence Ingersoll-Smouse, Joseph Vernet, Peintre de marine, Étude critique et catalogue raisonné..., Paris, 1926, deux volumes. Ouvrage ancien, mais indispensable.

    Peintres de marines inspirés par Vernet

    * Charles-François Grenier de Lacroix dit Lacroix de Marseille.
    * Jean Henry dit Henry d'Arles.
    * Alexandre Jean Noël

    Galerie d'images

    Vue de Naples avec le Vésuve (vers 1748).


    Source:WIKIPEDIA

  • Au Palais des Beaux-Arts de Lille en mars 2008

    J'ai vu des paysages de Patinir que j'avais dèjà évoqué:http://www.lauravanel-coytte.com/tag/Patinir

    282164545.2.jpgLa Fuite en Egypte, par Joachim Patinier (musée d'Anvers).

    Patinier ou Patinir, Patenier, de Patenier (Joachim). - Peintre flamand, né à Dinant vers ou, probablement, avant 1490, mort le 5 octobre 1524. Il entra à la gilde d'Anvers en 1545; en 1520, il acheta une maison à Anvers. En 1521, Albert Dürer, pendant un voyage aux Pays-Bas, assista à ses secondes noces et fit de lui un portrait qui doit être le beau dessin, daté de 1521, du musée de Weimar. Sa seconde femme est mentionnée comme veuve dans un acte du 15 octobre 1524. 

    Son nom signifie «-fabricant de patins-». Il est considéré comme le créateur du paysage, parce qu'il est le premier peintre qui ait parfois donné moins d'importance aux personnages qu'au morceau de nature qui les environnait. Mais les grands Primitifs flamands, tout comme Léonard de Vinci, le Pérugin et beaucoup d'autres, ont traité la nature plus largement et plus fidèlement que lui dans les fonds de leurs compositions.

    D'après Carel Van Mander, « il avait une façon particulière de traiter le paysage avec beaucoup de soin et de finesse; ses arbres étaient comme pointillés. II y introduisait de jolies petites figures, en sorte que ses couvres étaient recherchées, se vendaient bien et qu'elles se sont répandues en divers pays». 

    Albert Dürer l'admirait comme un « bon paysagiste ». Ces appréciations permettent de douter que les figures relativement grandes qu'on voit dans certains de ses paysages soient bien de lui. Il est certain que « Josse Van Cleef peignit une très belle Vierge derrière laquelle Patinier mit un joli fond de paysage »; c'est Van Mander qui l'affirme. Quoi qu'il en soit, le Baptême du Christ, du Belvédère de Vienne, est une oeuvre de premier ordre par ses nombreuses figures plus encore que par le paysage; dans la Vierge des douleurs (n° 48) du musée de Bruxelles, la figure de la mère manque d'ampleur dans le dessin, mais le corps du Christ mort qui repose sur ses genoux est d'une belle réalité sinistre; et dans le Repos en Egypte (n° 47 A) du même musée, le groupe de la mère qui donne le sein à l'enfant est digne du Corrège

    L'historien de l'art Hymans, à la fin du XIXe siècle, identifiait seulement cinq tableaux signés du nom de Patinier ou de son monogramme J. P. Ils se trouvent dans les musées d'Anvers, Lille, Vienne, Karlsruhe et Madrid. Ceux de Londres, Madrid, Haarlem, Bruxelles, etc., possèdent de nombreux tableaux dont les uns peuvent lui être attribués avec vraisemblance, tandis que d'autres se reconnaissent à une très petite figure, remplissant une fonction très prosaïque, qu'il cachait dans un recoin du paysage. Au total 25 oeuvres lui sont aujourd'hui attribuées avec un degré de certitude raisonnable. Il reste certain que l'ensemble de l'oeuvre qui porte son nom est d'un grande importance au point de vue de l'art. (E. D.-G.).

    http://www.cosmovisions.com/Patinier.htm

  • Vu ce matin:Exposition des oeuvres de Josep Pédros Ginestar du 27 mars au 15 avril à Casablanca

    729833566.gifL'artiste-peintre Josep Pédros Ginestar expose du 27 mars au 15 avril à la galerie de l'institut Cervantès à Casablanca ses dernières oeuvres sous l'intitulé évocateur "Je suis toi-même''.

    L'exposition reprend des oeuvres nées des expériences et des réflexions de l'artiste pendant les campagnes effectuées au Maroc par l'ONG Visio Sense Fronteras, et ce, dans le cadre de l'action que l'Agence Espagnole de Coopération mène au Maroc.

    Selon l'artiste-peintre, il s'agit d'une oeuvre qui surgit de la contemplation et de la praxis solitaire d'un artiste qui abandonne sa tour d'ivoire pour s'investir corps et âme dans la recherche du bien-être des pauvres. Le titre "Je suis toi-même'' du poète soufi Al Hallaj définit d'ailleurs clairement le sens du dévouement de l'artiste à la cause de ceux qui vivent dans la précarité.

    "Je suis toi-même" est une exposition qui a pour axe le cercle en tant que symbole de l'importance de la recherche. Une forme géométrique qui est aussi introduite comme référence à des éléments quotidiens en rapport avec l'expérience de l'artiste comme créateur et comme activiste social : l'£il, le sable du désert, les lentilles rondes des lunettes.

    La présence du miroir est révélée comme réflexion. Se regarder dans le miroir est avant tout prendre conscience de son existence propre mais aussi celle du monde qui nous entoure. Le miroir insiste sur le fait que le problème de l'autre, c'est aussi notre problème.

    La vie quotidienne que reprend l'exposition "je suis toi-même'' émane de l'austérité de la culture de la terre qui l'inspire : Cuillères de la Harira, places publiques, désert, tombées du jour, regards. Mais ce qui est austère cherche ici à être noble et rendre la beauté plus digne à partir de son humilité primitive tout en revendiquant aussi un espace pour l'art engagé avec l'être humain.

    MAP

    http://www.casafree.com/modules/news/article.php?storyid=14136

  • Guignol, 200 ans de satire et d'amusement

    Réalisation : Bernard Vasseur - Coproduction : France 3 / CLC

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    En 2008, Guignol aura 200 ans. Quelle longévité pour un simple morceau de bois sculpté par un gône de Lyon : Laurent Mourguet !
    Certainement illettré, mais vif d’esprit, cet ancien canut au chômage devient arracheur de dents et saltimbanque. Avec des ustensiles rudimentaires, il extirpe les dents malades, provoquant d’atroces douleurs. Afin d’attirer la clientèle, il harangue les badauds, mais ce n’est pas suffisant. Une idée lui vient en tête : utiliser des marionnettes : Polichinelle, Arlequin et autres pupazzi italiens, très en vogue à l’époque.
    Rencontrant un vif succès, Laurent Mourguet crée un théâtre et s’adjoint un compère, le père Thomas, «un peu trop porter sur la bibine» et souvent absent. Mourguet invente donc un nouveau personnage Gnafron, le père Thomas en marionnette puis arrivera Guignol, créé à son image.
    Le duo a aujourd’hui 200 ans… et son succès est toujours aussi présent.
    Pourtant Guignol a vécu des périodes multiples et parfois difficiles.
    Du spectacle de rue commentant l’actualité, aux premiers théâtres - qu’on disait mal famé -mais surtout très satiriques et critiques du pouvoir et des bourgeois - au spectacle pour enfants que nous avons tous en mémoire, il a survécu à la censure, aux parodies, à la concurrence du cinéma puis de la télévision.
    Quel est donc son secret ?
    Tout d’abord, l’amour. Eh oui, sans l’amour de Laurent Mourguet, son créateur, Guignol n’aurait jamais connu une telle vie.
    Et puis le talent, bien sûr. Talent en premier de Laurent Mourguet puis de tous les «pères spirituels» que Guignol rencontra tout au long de salongue carrière.
    Il a eu la chance d’être servi durant ces 200 années par des gens talentueux.
    Laurent Mourguet bien sur mais ensuite ses fils et filles, ses gendres. Onofrio un magistrat a compilé les premiers textes. Puis ensuite des auteurs des parodies, et la famille Neichtauser au début du 20e siècle. Aujourd’hui, Jean-Guy Mourguet qui a longtemps dirigé un théâtre Guignol.
    Il sera l’un des témoins de cette aventure extraordinaire aux côtés d’historiens, de collectionneurs de metteurs en scène, d’artistes, de conservateurs de musée qui - tous à leur façon - rendent hommage au quotidien à Guignol.
    Image symbole de la ville de sa naissance, parlant Lyonnais, Guignol, cette petite marionnette sculptée dans un peu de bois de tilleul, habillée par quelques bouts de chiffon et portant une coiffure en cuir aura bien 200 ans en 2008.
    Eh non, vous ne rêvez pas… 200 ans!
    Et ce n’est pas fini…
    Guignol est toujours aussi jeune. Il a su au fil du temps conserver son esprit frondeur et satirique, sans jamais perdre sa bonté et son sens aigu de la justice.

     Guignol, 200 ans de satire et d'amusement (extrait émission)

     

    http://rhone-alpes-auvergne.france3.fr/emissions/cotedocs/32532604-fr.php#para40421557

  • Habiter l'Orient

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    Vitra Design Museum - Maréchaux ©

    Ville de Sana'a au Yémen.

    Le Vitra Design Museum s’intéresse jusqu’au 31 août à l’architecture du monde arabe. Par le biais d’une exposition, il donne à voir toute la diversité de l’habitat en orient. Un habitat qui, quelle que soit l’époque, fait preuve d’une étonnante modernité.



    "Des tentes nomades des Touaregs et des Bédouins, des bâtiments construits au XXe siècle par des architectes comme Hassan Fathy, Elie Mouyal ou Abdelwahed El-Wakil, en passant par les casbahs marocaines, ou les somptueuses demeures avec patio dans des villes comme Marrakech, Damas ou Le Caire". L’exposition Vivre sous le ciel de l’Orient offre en effet, jusqu’au 31 août, un panorama complet des différentes constructions du monde arabe. Le visiteur est donc invité à redécouvrir certains monuments connus de l’architecture orientale, mais également à découvrir d’autres formes d’habitations moins connues ainsi qu’un certain nombre d’intérieurs privés jusqu’ici interdits aux regards. A noter d’ailleurs que certaines photographies ont été réalisées spécialement pour l’exposition. Une vision complétée avec la présentation d’objets de la vie quotidienne tels que des céramiques, des instruments ou des pièces de textile.

    Une architecture étonnamment moderne

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    Intérieur d'une maison nubienne dans le sud de l'Egypte - Vitra Design Museum
    Vitra Design Museum - Deidi van Schaewen ©
    Intérieur d'une maison nubienne dans le sud de l'Egypte.


    L’architecture du monde arabe se révèle finalement étonnamment moderne, aussi bien "dans les formes de base dépouillées de nombreux objets, que dans l’utilisation multifonctionnelle des espaces et des choses ou dans les systèmes de climatisation ou de gestion de la consommation de l’eau" expliquent les organisateurs. Un avant-gardisme qui avait frappé Le Corbusier : "la casbah d’Alger est extraordinairement riche. Elle contient tous les éléments d’une architecture qui est extrêmement attentive aux besoins et aux désirs de l’homme". Il ne fût d’ailleurs pas le seul à s’intéresser aux pays arabes. Jean-François Zévaco, Edmond Brion, Wolfgang Ewerth et bien d’autres architectes utilisèrent même les pays arabes « comme lieu d’expérimentation ».
    L’exposition fait également ressortir les grandes problématiques auxquelles sont aujourd’hui confrontés les architectes. Ces derniers se demandent notamment si les ornements, les symboles et les couleurs peuvent encore servir aujourd’hui à exprimer une identité culturelle. Des questions qui soulignent toute l’importance de trouver le bon compromis entre tradition et modernité.

    Découvrez quelques-unes des pièces et des photographies présentées au Vitra Design Museum en cliquant sur suivant.

    Exposition Vivre sous le ciel de l’Orient – Vitra Design Museum
    L’habitat dans le monde arabe
    Jusqu’au 31 août 2008
    Heures d’ouverture : lundi – dimanche : 10 à 18 heures et mercredi : 10 à 20 heures

    Renseignements :
    www.design-museum.de


    La vie sous le croissant de lune

    A l’occasion de l’exposition, Vitra édite un ouvrage intitulé La vie sous le croissant de lune. Il donne un aperçu complet de l’architecture du monde arabe. Les textes sont illustrés par des clichés de photographes de renom tels que Deidi von Schaewen, Bruno Barbey, Thierry Mauger ou encore Pascal et Maria Maréchaux.

    Dimensions : 33 x 24 cm - 320 pages
    Editeurs : Alexander von Vegesack, Mateo Kries
    Prix public Indicatif : 59,90 €



     


    Maison à Oualata, en Mauritanie
    Maison en Mauritanie
    Maison rurale en Arabie Saoudite
    Maison en Arabie Saoudite
    Maison au Yémen
    Maison au Yémen
    Maisons Dôme en Syrie
    Maisons Dôme
    Bord de mer à Beyrouth
    Bord de mer à Beyrouth
    Immeuble à Casablanca
    Immeuble à Casablanca
    Tente de Nomades Touaregs au Sahara
    Tente au Sahara
    Tente de nomades en Algérie
    Tente en Algérie
    Intérieur d'une tente dans le nord du Yémen
    Tente au Yémen
    16 photos : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
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    Céline Chahi (25/02/2008)

    http://www.maisonapart.com/edito/immobilier-habiter-l-orient-1328.php

     

  • Catégories : Sport

    Un exploit dans l'antre du Diable ?

    Lyon doit impérativement marquer ce soir à Old Trafford pour espérer éliminer Manchester United de la C1.

    Tenus en échec (1-1) à Gerland, les Gones savent leur tâche difficile mais pas impossible: si les Red Devils présentent une armada offensive presque sans égale en Europe, la défense anglaise n'affiche pas -a priori- autant de sérénité. A Benzema, Juninho, Govou, Ben Arfa, Fred et les autres d'en profiter pour qualifier Lyon en quarts de finale.

     
    Potentiel offensif

    Lyon peut-il le faire ? Le sextuple champion de France peut-il sortir de la plus prestigieuse épreuve continentale le champion d'Angleterre en titre, double vainqueur de la C1 en 1968 et 1999 ? Jusqu'ici, les clubs français n'ont pas eu de veine avec Manchester United. Seuls l'OM et le LOSC l'ont battu (en poules) mais sans pouvoir l'éliminer. Saint-Etienne, Bordeaux ou Nantes n'ont eux pas été capable de s'imposer face au deuxième club anglais le plus titré (derrière Liverpool).

    C'est dire la complexité de l'affaire pour l'équipe d'Alain Perrin qui possède pourtant quelques atouts pour "tuer" le démon. En premier lieu, un pouvoir offensif intéressant. Sans rivaliser avec les dynamiteurs mancuniens (Rooney, Ronaldo, Nani, Tevez, Saha), les attaquants lyonnais possèdent de réelles qualités (vitesse, technique, sens du jeu et du placement) à même de perturber l'arrière garde rouge, solide mais parfois un peu lente (Rio Ferdinand et Vidic notamment).

    Des joueurs comme Benzema (voir son but à l'aller), Ben Arfa, Govou et Källström peuvent destabiliser n'importe quelle défense pour peu que la mayonnaise (collective) prenne. Le jeu sur les côtés, le échanges vifs et courts dans l'axe, les tirs de loin et les coups francs dans les trente mètres adverses constituent autant de possibilités de marquer le but indispensable à la qualification. Si le stade de United est surnommé depuis l'époque Eric Cantona "le théâtre des rêves", ça signifie que tous les artistes foulant la pelouse d'Old Trafford s'illustrent. Et pas seulement ceux vêtus de rouge.

    Kaka la saison dernière avec l'AC Milan ou Ronaldo il y a quelques années avec le Real Madrid (Barthez s'en souvient sûrement) ont ainsi été les grands artisans des performances de leurs équipes dans l'antre du club aux neuf couronnes locales en 15 ans. Auteur d'un but splendide lors d'un match aller où Lyon a bien rivalisé (tant qu'il n'a pas laissé le ballon à son rival), Karim Benzema pourrait être l'arme fatale de l'OL.

    Mais le club du président Aulas aura également besoin d'un bloc efficace pour maîtriser et si possible annihiler les fulgurances rouges qui ne manqueront pas vu les talents alignés par Sir Alex Ferguson. L'absence de Réveillère (suspendu), le retour probable d'un Cris pas encore au top, l'instabilité d'un Boumsong ou le manque de rigueur de Grosso pourraient ainsi se payer cash malgré le retour en forme de Grégory Coupet dans la cage. Ce sera au milieu de terrain lyonnais (Toulalan d'abord mais aussi les autres) d'endiguer assez haut les offensives anglaises afin de ne pas subir trop bas. Surtout quand on connait le jeu de tête d'un Manchester irrésisitible en ce moment (United est revenu à un point d'Arsenal alors qu'il avait 5 longueurs de retard voici quinze jours).

    Pour Lyon, le billet pour les quarts de finale passe par un match quasi parfait. Mais ne dit-on pas qu'impossible n'est pas français ?

     
    Benzema attendu

    L'Observer n'y est pas allé par quatre chemins ! "Le buteur convoité par Alex Ferguson pourrait être sa Némésis en Ligue des champions", prévenait ce week-end le magazine anglais. Qu'on le compare aux plus grands footballeurs ne suffisait donc pas. Voilà le gamin de Bron assimilé à la déesse grecque de la Vengeance, maîtresse de Zeus, dont elle exécute la justice pleine de colère, infligeant son châtiment inéluctable aux rois pour prix de leur vanité et de leur ostentation...

    A sa décharge, depuis que Benzema a ouvert le score à l'aller, la presse anglaise avait épuisé les comparaisons grandiloquentes pour exprimer sa béatitude devant le talent du "nouveau Zinédine Zidane", "mélange de Ronaldinho et de Ronaldo", "plus grand espoir du football européen", celui "par qui tout peut arriver". Pour Sir Alex Ferguson, le "Gone" est la plus grande menace lyonnaise, un joueur qui "peut marquer à partir de rien". "Et il est légitime de s'inquiéter des joueurs qui marquent à partir de rien". N'en jetez plus, la coupe est pleine !

  • Catégories : Sport

    Football : Bordeaux frappe un grand coup

    par Aurélien Billot
    18/02/2008 | Mise à jour : 07:32 |

    b6d304a65d4d3fadba519e7961f4d0b8.jpgCrédits photo : AFP

    Au terme d'une seconde période hallucinante, les Girondins ont écrasé Monaco (0-6) qui n'avait jusque-là pas encaissé le moindre but à Louis II en 2008. Un score digne d'un match de tennis qui leur permet de revenir à un point de l'OL.

    Ricardo allait-il jouer un vilain tour à ses anciens protégés ? Pas évident quand on sait que Monaco a rarement brillé dans les matches au sommet cette saison. Une faillite lors des grands rendez-vous qui n'empêche pas les joueurs de la Principauté de batailler pour une place européenne. Après deux résultats infructueux, l'ASM entendait donc bien se relancer face à une équipe de Bordeaux qui devait digérer son revers continental pour espérer poursuivre sa «Chasse au Lyon». Monaco pouvait ainsi se retrouver seule à la 4e place en cas de succès alors que Bordeaux pouvait revenir à une petite longueur de l'OL en décochant les trois points.

    Trop d'enjeu tue le jeu

     

    Un enjeu majeur de part et d'autre qui semblait dans un premier temps paralyser le jeu des deux formations. La tension était véritablement palpable d'entrée et le ballon voyageait beaucoup dans les airs. Les deux équipes éprouvaient les pires difficultés à produire du jeu en raison notamment d'un gros déchet technique. Il fallait ainsi patienter durant vingt petites minutes pour voir les tribunes toujours très clairsemées de Louis II frissonner. Suite à une déviation subtile de Leko, Piquionne prenait ainsi sa chance dans la surface, mais il ne trouvait pas le cadre (19e). Un bref éclair, qui ne débloquait en rien une situation ultra cadenassée. Véritable homme providentiel des Girondins ces derniers temps, Cavenaghi tentait alors de remédier à la morosité ambiante suite à une belle percussion de Jurietti, mais son tir du droit passait nettement à côté des buts Roma (31e). En pareilles conditions, c'est finalement su côté des coups de pied arrêtés qu'il fallait se tourner pour assister aux meilleures opportunités. Et après une première tête de Piquionne, déviée in-extremis par Diawara sur corner (35e), c'est Diarra qui manquait de peu l'ouverture du score sur deux essais consécutifs (39e et 40e), mais Roma restait vigilant et permettait aux siens de regagner les vestiaires sur un score de parité.

    Le «Show Cavenaghi»

     

    Décisif en fin de premier acte, le portier international italien allait en revanche vivre un véritable calvaire à l'entame de la seconde période. Totalement liquéfiés, ses coéquipiers étaient en effet dépassés de toutes parts par des joueurs au Scapulaire revenus sur le pré avec de bien meilleures intentions. Une domination qui ne tardait d'ailleurs pas à se matérialiser au tableau d'affichage. Et de quelle manière ! En un peu plus de dix minutes, les Marine et Blanc allaient ainsi plier l'affaire et ruiner tous les espoirs locaux. Cavenaghi profitait d'abord d'une feinte de frappe de Micoud pour tromper Roma à l'entrée de la surface (0-1, 51e), avant que Micoud ne se charge de doubler la mise en envoyant un véritable missile sous la barre de Roma (0-2, 60e). Gapké avait beau tenter de réagir d'un tir lointain (62e), c'est bien l'inévitable Cavegol qui parvenait à aggraver la marque en piquant parfaitement son ballon suite à passe magnifique de Bellion dans l'intervalle (0-3, 64e). Monaco n'y était alors plus du tout et Perez devait rejoindre les vestiaires prématurément après une faute grossière sur Bellion (65e). En infériorité numérique, le Rocher se fissurait alors de partout. Et si Cavenaghi passait tout près du triplé, d'une tête à bout portant (71e), le calvaire azuréen était loin de toucher à sa fin. Tous deux entrés en jeu, Chamakh (0-4, 81e) et Obertan (0-6, 91e) y allaient ainsi de leur petit but alors que Micoud s'était, lui, offert un doublé quelques minutes auparavant (0-5, 87e). Grâce à ce succès presque surréaliste, Bordeaux recolle donc à un petit point de l'OL au classement. Cette fois c'est sûr, la Ligue 1 est bien relancée !

    http://www.lefigaro.fr/sport/2008/02/17/02001-20080217ARTFIG00178-football-bordeaux-frappe-un-grand-coup-.php

  • Catégories : Sport

    Classement FIFA: le Maroc perd neuf places

    L'équipe marocaine de football, éliminée au premier tour de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN-2008) au Ghana, a perdu neuf rangs au classement FIFA, publié mercredi, se plaçant 48è mondial et 9è sur le plan continental.Ce classement est marqué par le bond du Ghana, désormais 14è et première nation africaine après avoir gagné 29 places. Demi-finaliste de la CAN-2008 qu'il a organisé sur son sol, le Ghana devance sur le continent africain le finaliste de la CAN, le Cameroun (17è, +8) et l'autre demi-finaliste, la Côte d'Ivoire (24è, +14).

    L'Egypte, vainqueur dimanche dernier de la CAN pour la sixième fois de son histoire, la deuxième d'affilée, pointe à la 29è place (+6).

    Le "Top 10" mondial a peu bougé car les grandes nations ont disputé peu de matches depuis un mois. L'Argentine reste en tête pour le cinquième mois consécutif, alors que seule la Grèce y fait son entrée (10è, +1) au détriment de la Croatie (12è, -2). Le prochain classement sera publié le 12 mars.

    Voici le classement FIFA (classement précédent entre parenthèses).

    1. Argentine (1) 1.518 pts.

    2. Brésil (2) 1.502.

    3. Italie (3) 1.484.

    4. Espagne (4) 1.352.

    5. Allemagne (5) 1.281.

    6. Rép tchèque (6) 1.244.

    7. France (7) 1.223.

    8. Portugal (8) 1.191.

    9. Pays-Bas (9) 1.179.

    10. Grèce (11) 1.142.

    ....

    14. Ghana (43) 990.

    ....

    17. Cameroun (25) 967.

    ....

    24. Côte d'Ivoire (38) 877.

    ....

    29. Egypte (35) 825.

    ....

    48. Maroc (39) 605.

    MAP

    http://www.yabiladi.com/article-sport-599.html

  • Denis Westhoff:«Ma mère n'était pas paresseuse»

    par Jérôme Dupuis
    Lire, février 2008

     Il est le fils unique de Françoise Sagan. Ce photographe de 45 ans gère aujourd'hui l'oeuvre - et les dettes colossales - que lui a léguée sa mère. Il raconte de l'intérieur et sans langue de bois la vie quotidienne de l'auteur de Bonjour tristesse. Du faste des sixties à la ruine des dernières années.

    Quelles sont les premières images que vous gardez de votre mère?

    Denis westhoff Lorsque je suis né, en 1962, ma mère était au faîte de sa gloire. A la maison, elle recevait en permanence la visite d'éditeurs, d'agents, d'amis, aimantés par sa gentillesse, son intelligence et sa disponibilité. Nous n'avions pas du tout les mêmes horaires. Comme elle se couchait très tard et écrivait la nuit, elle dormait le matin. Je n'ai donc jamais pris mon petit déjeuner avec elle. Nous avions du personnel qui m'amenait à l'école et me préparait mes repas. L'été, nous partions ensemble en Normandie et dans le Lot.

    Qui était exactement votre père, Bob Westhoff?

    D.w. Il était l'avant-dernier d'une famille de onze enfants qui vivait à Minneapolis. Pour échapper au carcan familial, il s'est engagé à 16 ans dans l'armée de l'air, en falsifiant ses papiers. Il a été affecté au Texas puis au Japon, avant de devenir instructeur en Indochine. Il a été évacué juste avant Dien Bien Phu et s'est retrouvé sur une base lugubre en Alaska. Je crois que c'est là qu'il a commencé à boire. Comme il était très bel homme, il est ensuite devenu mannequin sur le paquebot France. Arrivé à Paris, il a accompagné des amis en lune de miel au manoir normand de ma mère. Ce fut un coup de foudre. Ma mère étant enceinte de moi, ils ont décidé de se marier. Et ont divorcé après ma naissance, ma mère ne supportant pas l'idée d'avoir une bague au doigt. Ce qui ne les a pas empêchés de vivre ensemble encore six ans, avant de se séparer vraiment...

    Quelle vie avez-vous alors menée avec votre mère?

    D.w. C'était une existence très fastueuse. Je me souviens, dans l'appartement de la rue Guynemer, face au Luxembourg, de réceptions avec 150 personnes. Je croisais Orson Welles, Ava Gardner ou Georges Pompidou, qui venait régulièrement. Des maîtres d'hôtel servaient champagne et caviar. Ma mère avait horreur de la solitude et, dans tous les appartements que nous avons eus, il y avait une chambre pour son ami, l'écrivain Bernard Frank. Elle a aussi recueilli pendant un temps Françoise Jeanmaire, une Sud-Africaine ravissante et tourmentée, croisée chez Régine. Pendant les vacances, nous allions au manoir du Breuil, près de Honfleur, acheté un matin grâce à ses gains de la nuit au casino. Je me souviens d'après-midi d'été entiers où je jouais dans le jardin, pendant que le cliquetis de sa machine à écrire retentissait dans sa chambre verte. Elle ruisselait de sueur... Plus tard, elle a écrit au feutre Tempo sur des cahiers Clairefontaine; et, à la fin de sa vie, minée par ses soucis de santé, elle dictait ses livres à sa secrétaire ou les enregistrait sur un petit magnétophone. Contrairement à l'image que l'on a d'elle, ma mère n'était pas paresseuse. Elle avait besoin d'être «fouettée» par un éditeur pour s'y mettre. Mais alors, elle était très rigoureuse, s'imposait des horaires et s'isolait loin des invités et du téléphone.

    Pourquoi a-t-elle si souvent changé d'éditeurs?

    D.w. Après Julliard, qui l'a publiée jusqu'en 1968, elle est passée chez Flammarion. Mais, persuadée d'avoir découvert des anomalies dans ses comptes d'auteur, elle a fini par se fâcher avec Henri Flammarion. La séparation fut violente. Conseillée par un agent, elle a ensuite navigué entre plusieurs éditeurs, au gré de ses besoins d'argent, avant de se fixer chez Plon.

    Il est vrai que ses rapports à l'argent n'étaient pas simples...

    D.w. Il ne fallait surtout pas laisser un chéquier entre ses mains! Ma mère a gagné énormément d'argent. Elle était la seule, avec Malraux, à percevoir 20% de droits sur ses livres. Mais elle avait un immense train de vie. Du coup, Flammarion réglait directement ses impôts. Ensuite, son argent était géré par une banquière de chez Rothschild, Marylène Detcherry. C'est cette femme qui encaissait l'argent, payait le personnel, réglait le loyer de nos appartements, etc. Lorsque ma mère avait besoin de liquidités, un coursier venait lui apporter son «argent de poche»... Les problèmes sont arrivés lorsque ma mère a quitté Flammarion et que sa «banquière» n'a plus travaillé pour elle. On lui a alors redonné un chéquier...

    Sa légende tient aussi à son goût de la vitesse...

    D.w. Ma mère conduisait vite et bien, un peu à la manière d'un ambulancier, sans à-coups. Elle n'a eu que deux accidents dans sa vie: l'un en 1957, au volant de son Aston Martin, et l'autre avec sa Maserati, à cause d'une flaque d'huile sur la route. Elle a même failli courir la fameuse course italienne, le «mille miles». Grâce à son ami, Enzo Ferrari, elle avait fait des essais sur le circuit de Maranello. Mais la course a été annulée cette année-là. Bien sûr, à la toute fin de sa vie, elle était moins maître de ses réflexes, sa vue était moins bonne, et je prenais parfois le volant.

    Qui étaient les gens qui l'impressionnaient?

    D.w. Elle admirait les gens plus rapides qu'elle, les grandes intelligences. Elle avait une vraie complicité avec Sartre, qu'elle invitait à déjeuner à la Closerie des Lilas. Je me souviens que parmi les livres qu'elle m'a conseillés, outre La chartreuse de Parme et Le choix de Sophie, il y avait Les mots. François Mitterrand l'impressionnait aussi beaucoup. Il y avait entre eux un grand respect, fondé sur des valeurs communes, en particulier la liberté. Il venait régulièrement manger chez nous, rue du Cherche-Midi. D'ailleurs, un beau jour, ma mère, qui avait une éducation bourgeoise, a décidé que je devais faire mon service militaire pour connaître la «vraie vie»; elle a appelé directement Charles Hernu, ministre de la Défense de Mitterrand, pour accélérer mon départ à l'armée...

    Les récents livres d'Annick Geille (Un amour de Sagan, Pauvert) et de Marie-Dominique Lelièvre (Sagan à toute allure, Denoël) ont révélé un certain nombre des relations homosexuelles de votre mère. Le saviez-vous?

    D.w. Au risque de paraître naïf, je ne m'en étais pas rendu compte, même si je savais que la relation avec son amie styliste Peggy Roche était particulière. Je connaissais Annick Geille, bien sûr, mais c'est en lisant son livre, il y a deux mois, que j'ai appris qu'elle avait été l'amante de ma mère! Vous savez, comme beaucoup d'enfants sans doute, je ne m'intéressais pas à la vie sexuelle de ma mère...

    Comment se sont passées les dernières années?

    D.w. Ma mère n'avait plus vraiment d'appartement à elle et son état de santé s'est dégradé. Elle éprouvait des difficultés à écrire. Surtout, elle était minée par ses problèmes d'argent. Suite à des retards d'impôts et à sa condamnation dans l'affaire Elf, cent pour cent de ce qu'elle gagnait était saisi, y compris une petite pension de quelques centaines d'euros. Elle qui aimait tant la liberté supportait mal d'être dépendante d'une amie, qui l'hébergeait avenue Foch. Il y avait bien eu une petite lueur d'espoir, au printemps 2004, lorsque le ministre de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabres, alerté par sa situation, avait envoyé un émissaire en Normandie pour essayer de trouver une solution. Elle devait le revoir à l'automne. Mais ma mère s'est éteinte pendant l'été...

    Que vous a-t-elle laissé en héritage?

    D.w. Un million d'euros de dettes! Et pas un seul manuscrit, car elle avait coutume de les offrir. Je suis son fils unique et j'aurais pu refuser la succession, mais l'idée que les droits sur son oeuvre allaient être vendus aux enchères par l'Etat m'était insupportable. J'ai donc décidé d'accepter la dette et la gestion future de son oeuvre.

    Où en êtes-vous aujourd'hui?

    D.w. Avec mon avocat, Me Jean Aittouares, nous avons rencontré les services de Donnedieu de Vabres, puis ceux de Thierry Breton, à Bercy, à l'automne 2005. Comme aucune solution ne se dessinait, j'ai finalement écrit à Nicolas Sarkozy, début 2006. Il m'a répondu par un petit mot chaleureux. Du coup, après son élection à la présidence de la République, je lui ai de nouveau écrit et il m'a dirigé vers Eric Woerth, au ministère du Budget. Nous avons entamé les négociations et proposé un échéancier, pour étaler les remboursements. Nous sommes en effet confrontés à un cercle vicieux, dans la mesure où nous sommes évidemment imposés sur les droits générés aujourd'hui. Nous attendons une réponse de Bercy courant février.

    A combien se monte la dette aujourd'hui?

    D.w. Nous avons commencé à combler le passif. Mais nous devons encore en être aux alentours de 600 000 euros. Peut-être le projet d'adaptation de Bonjour tristesse par Hollywood, en discussion actuellement, pourrait-il contribuer à assainir la situation. Ensuite, je m'attellerai au plus important: que l'oeuvre de ma mère soit enfin disponible en librairie...

    Propos recueillis par Jérôme Dupuis

    http://www.lire.fr/enquete.asp/idC=52061/idR=200

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    Eiffage choisi pour la construction et l'exploitation du grand stade lillois(Pour Elisabeth)

    AFP - Vendredi 1 février, 22h35

    LILLE (AFP) - Le groupe français Eiffage a été désigné vendredi par la communauté urbaine de Lille (LMCU) comme "attributaire pressenti" pour la construction et l'exploitation du grand stade de l'agglomération lilloise.

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    Le projet d'Eiffage a été préféré à ceux présentés par Norpac-Bouygues, classé deuxième, et par Vinci, classé troisième. La délibération a été adoptée à 82 %.

    Le projet, financé par un partenariat public-privé (PPP), devrait coûter au total une redevance annuelle de 14,2 millions d'euros pendant 31 ans à LMCU, après déductions des contributions du Losc (football), de parraineurs, du conseil régional et éventuellement de l'Etat, soit plus de 440 millions d'euros, auxquels il faudra ajouter le coût du financement des travaux d'aménagement et d'accessibilité.

    La convention d'occupation du stade par le Losc, qui prévoyait une redevance annuelle d'un million d'euros et 20 % des recettes, a par ailleurs été modifiée, et fixe désormais la redevance à 7,5 millions d'euros annuels, mais le club gagne en revanche le droit de commercialiser le nom du stade.

    Le stade de 50.186 places, qui sera construit sur le site de la Borne de l'espoir, sur les communes de Villeneuve d'Ascq et Lezennes, s'inscrira dans une coque aux angles arrondis s'élevant à 31 mètres de hauteur à laquelle seront notamment accolés deux hôtels, un centre sport et santé, des commerces et des restaurants.

    http://fr.news.yahoo.com/afp/20080201/tfr-sport-fra-collectivites-f56f567_1.html

  • Catégories : Sport

    Le Stade de France souffle ses dix bougies (Pour Sister)

    825be923bd7e69885d7dcc1a0b468d54.jpgC’était il y a dix ans jour pour jour. Jacques Chirac, alors président de la République, inaugurait le tout nouveau Stade de France, trois jours avant la date initialement prévue. Un chantier hors du commun, pour lequel les grands moyens ont été employés. Retour sur ce projet unique.

    Tout a commencé en juillet 1992 lorsque la Fifa (Fédération internationale de football) a choisit la France pour organiser la 16è coupe du monde de football, en 1998. On connait la suite, les trois buts contre le Brésil en final, et la France sacrée championne du monde dans son pays. Consécration.

    Tout cela aurait-il été possible sans l’hyper-structure développée à la plaine Saint-Denis par Vinci (67 %) et le groupe Bouygues (33 %), exceptionnellement réunis au sein du Consortium Stade de France ? 80.000 places assises et couvertes pour une superficie totale de 17 hectares. A l’époque, ces chiffres font rêver. Si aujourd’hui ils sont une réalité, c’est que pendant 31 mois, ouvriers, techniciens et architectes ont travaillé d’un seul élan pour rendre possible cette réalisation pharaonique.

    En effet, entre le 2 mai 1995 et le 28 janvier 1998, pas moins de 5.000 personnes sont intervenues sur ce chantier, qui a réquisitionné 15 grues, des techniciens de travaux publics (structure des gradins, haubans et ancrage du toit) et de bâtiment (locaux intérieurs, surfaces habitables sous les gradins, façades vitrées). Deux grues géantes mobiles ont également été mobilisées pour le montage du toit, autre particularité de ce projet.

    Suspension
    «Véritable auréole flottante de 42 mètres au-dessus de la pelouse, le toit à la forme d’ellipse symbolise l’universalité du sport», expliquent à l’époque les architectes français Michel Macary, Aymeric Zubléna, Michel Regembal et Claude Constantini. En effet, sa surface (6 hectares) et son poids (13.000 tonnes) constituent une véritable prouesse technique. «Cette toiture, ainsi retenue en suspension au-dessus de l’édifice par des paires de haubans accrochées aux 18 aiguilles disposées autour de l’arène, confère au Stade sa légèreté et permet de préserver la simplicité de ses formes», conclue l’équipe d’architectes.

    Aujourd’hui, le stade réalise un chiffre d’affaires annuel de 115 millions d’euros. L’arène accueille près de 30 manifestations par an, ouvertes au public, et un peu plus de 200 congrès et séminaires d’entreprises. De Johnny Hallyday aux Rolling Stones, de l’opéra-spectacle Aïda à Ben-Hur, le Stade de France a accueilli sur sa pelouse nombres d’évènements prestigieux. Sans parler de sport. En effet, outre les matchs amicaux et la Championnat de France à venir, on peut se laisser aller à rêver de l’Euro 2016, pour lequel la France s’est portée candidate.

    Cliquez ici pour voir des photos du Stade de France .

    Le Stade en chiffres :

    Construction : 31 mois de travaux, 40.000 plans, 180.000 m3 de béton, 32.000 tonnes d’acier
    Capacité : 80.000 personnes (soit la population d’Avignon)
    Dimensions : 270x230x46 mètres
    Poids : 500.000 tonnes (soit le poids d’un pétrolier géant)
    Toit : 6 hectares (soit la place de la Concorde) et 13.000 tonnes (soit deux Tours Eiffel)
    Coût : 364 millions d’euros
    Actionnariat : Vinci (67 %) et Bouygues (33 %)



    L.P.

    28/01/2008

    http://www.batiactu.com/data/28012008/28012008-180258.html