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Laura Vanel-Coytte: écrivaine publique. Entreprise Siret:884 135 807 00011 à votre service - Page 1035

  • Catégories : A voir, CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, Des expositions, J'ai aimé, J'ai lu

    Chu Teh-Chun, les chemins de l'abstraction

    Dans le cadre des « Peintres, témoins de leur temps », la Pinacothèque de Paris expose les œuvres de Chu Teh-Chun, artiste chinois né en 1920. Mêlant courants artistiques occidentaux et art traditionnel chinois, Chu Teh-Chun réalise des paysages abstraits empreints de poésie.

    http://boutique.connaissancedesarts.com/offres/2603

  • Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, J'ai aimé, J'ai lu

    H. Chevalier : restauration du bâti ancien

    Depuis sa création en 1946, l’entreprise H. Chevalier est spécialisée dans la restauration de bâtiments anciens. Illustrant le savoir-faire de la maison, le hors-série reprend en images certaines de ses plus belles réalisations : la place Vendôme, l’hôtel Lambert, la basilique de Saint-Denis, la tour Saint-Jacques, l’hôtel de Crillon…

    http://boutique.connaissancedesarts.com/offres/2599

  • Catégories : A voir, CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, Des expositions, J'ai aimé, J'ai lu

    J'ai lu :Les Sœurs de Napoléon

    Trois destins italiens

    9.50 € TTC

     
    16 octobre 2013

    Les trois sœurs de Napoléon furent, par la grâce de leur frère, élevées à de hautes responsabilités en Italie. Elles eurent toutes trois le goût du faste et du mécénat artistique : l’exposition rassemble décors, mobilier, objets d’art, peintures dont elles suscitèrent la création. C’est l’occasion de se plonger dans l’Italie au temps de l’Empire et de découvrir les plus grands artistes de l’époque.

    Exposition au musée Marmottan-Monet à Paris
    du 3 octobre 2013 au 2 février 2014


    http://www.beauxartsmagazine.com/0125-729-Les-Surs-de-Napoleon.html
  • Catégories : CELLES QUE J'AIME, CEUX QUE J'AIME, Hugo Victor, SAND George

    Eloge Funèbre de Victor Hugo à George Sand

     Je pleure une morte, et je salue une immortelle. Je l’ai aimée, je l’ai admirée, je l’ai vénérée ; aujourd’hui dans l’auguste sérénité de la mort, je la contemple. Je la félicite parce que ce qu’elle a fait est grand et je la remercie parce que ce qu’elle a fait est bon. Je me souviens d’un jour où je lui ai écrit : « Je vous remercie d’être une si grande âme ». Est-ce que nous l’avons perdue ? Non. Ces hautes figures disparaissent, mais ne s’évanouissent pas. Loin de là ; on pourrait presque dire qu’elles se réalisent. En devenant invisibles sous une forme, elles deviennent visibles sous l’autre. Transfiguration sublime. La forme humaine est une occultation. Elle masque le vrai visage divin qui est l’idée. George Sand était une idée ; elle est hors de la chair, la voilà libre ; elle est morte, la voilà vivante

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  • Catégories : CELLES QUE J'AIME, Des femmes comme je les aime, SAND George

    Une histoire d'Amour, George Sand and A. de Musset

    Dans la biographie de son frère, Paul de Musset assure qu'il vit pour la première fois George Sand en un banquet offert aux rédacteurs de la Revue, chez les Frères Provençaux. Cette réunion n'a été précisée nulle part. La première pièce authentique qui témoigne de leurs relations est une poésie qu'Alfred de Musset adressa à George Sand, le 24 juin 1833, après une lecture d'Indiana. Elle était accompagnée d'un billet laconique et respectueux [Toutes les lettres de Musset qui vont suivre sont inédites. On sait que la soeur du poète, Mme Lardin de Musset, s'est refusée jusqu'ici à la publication de sa correspondance avec George Sand. Nous la remercions encore de l'exception qu'elle a bien voulu faire en notre faveur, en nous laissant cueillir le plus intéressant de ces pages intimes.] :
    On n'a conservé aucune des lettres de G. Sand à Musset antérieures à un billet de Venise (fin mars 1834).
    Madame,
    Je prends la liberté de vous envoyer quelques vers que je viens d'écrire en relisant un chapitre d'Indiana, celui où Noun reçoit Raymond dans la chambre de sa maîtresse. Leur peu de valeur m'avait fait hésiter à les mettre sous vos yeux, s'ils n'étaient pour moi une occasion de vous exprimer le sentiment d'admiration sincère et profonde qui les a inspirés. Agréez, Madame, l'assurance de mon respect.

    ALFRED DE MUSSET.

    Sand, quand tu l'écrivais, où donc l'avais-tu vue,
    Cette scène terrible où Noun, à demi nue
    Sur le lit d'Indiana s'enivre avec Raymond ?
    Qui donc te la dictait, cette page brûlante
    Où l'amour cherche en vain, d'une main palpitante,
    Le fantôme adoré de son illusion ?
    En as-tu dans le coeur la triste expérience ?
    Ce qu'éprouve Raymond, te le rappelais-tu ?
    Et tous ces sentiments d'une vague souffrance,
    Ces plaisirs sans bonheur, si pleins d'un vide immense,
    As-tu rêvé cela, George, ou t'en souviens-tu ?

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  • Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, La culture

    SUAVE, MARI MAGNO

    Il est doux, quand la mer est agitée....

     

    Jamais l'innocent et intime bien-être du soldat attrapant au vol quelques bons moments, au milieu de sa vie de fatigue et d'épreuves, n'a été peint d'une façon plus sympathique et plus charmante. C'est le célèbre passage de Lucrèce : Suave mari magno... dépouillé de son égoïsme païen et éclairé d'un rayon d'amour et de charité.

    ----De Pontmartin.||||;;;;

    J'aime à voir s'amasser les nuages précurseurs d'une tempête, et, pour emprunter votre langage, monsieur Oldbuck, suave mari magno, etc. Mais voici le chemin qui conduit à Fairport, et il faut que je vous quitte.

    ----Walter Scott||||, l'Antiquaire.;;;;

    De ses forêts d'orangers, l'île de Cuba a vu, sans en être ébranlée, la tempête éclater près d'elle, à Saint-Domingue, à la Nouvelle-Grenade, au Mexique, etc. Et si elle connaît les poëtes latins, ce qui, en vérité, ne me semble nullement nécessaire à son bonheur, elle a pu, dans sa riante placidité, au milieu de l'agitation universelle, chanter avec joie le suave mari magno de Lucrèce.

    ----X. Marmier.||||;;;;
     
     
  • Catégories : CE QUE J'AIME. DES PAYSAGES, Venise, Voyage

    Un Bourguignon au pays des merveilles

    L’Italie comme terre de civilisation a toujours fasciné les Français, qu’ils aillent y chercher les antiquités de Rome, les merveilles de la Renaissance ou les délices du XVIIIe siècle. Charles de Brosses, jeune conseiller au parlement de Bourgogne, ne fait pas exception à la règle : comme tant de beaux esprits et de jeunes nobles de l’Ancien Régime, il sacrifie à l’usage du voyage en Italie afin de parfaire sa formation intellectuelle et artistique.

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  • EXPOSITION COLETTE à PARIS

    Notre prochaine exposition au musée Art Nouveau , consacrée à la grande dame de l’écriture : Colette.

    Pour la première  fois, le musée Colette de Saint-Sauveur en Puysaie déménage et s’installe à Paris pour quatre mois.

    Portraits – tableaux - photos – objets – caricatures  la représentant ou lui ayant appartenus, dans un authentique décor Art Nouveau.

     

    Venez  rencontrez  celles et ceux qui ont accompagné la célèbre romancière au cours de sa foisonnante vie. De Saint- Sauveur au Palais-Royal, les maris, les liaisons, les amis l’entourent et la suivent.  Un parcours aux mille anecdotes et histoires vraies.

     

    Musée Art Nouveau Maxim’s

    Pierre-André Hélène

    Conservateur

  • Lettre de Céleste de Chateaubriand à Mme Joubert

    Je vous écris à bord du Lion d’Or, car les maisons ici ne sont autre chose que des vaisseaux à l’ancre. On voit de tout à Venise, excepté de la terre. Il y a cependant un petit coin, qu’on appelle la place Saint-Marc, et c’est là que les habitants vont se sécher le soir.

    26 juillet 1806

  • A Bertin, le 30 juillet 1806

    Cette Venise, si je ne me trompe, vous déplairait autant qu’à moi.  C’est une ville contre nature.  On ne peut y faire un pas sans être obligé de s’embarquer, ou bien on est réduit à tourner dans d’étroits passages plus semblables à des corridors qu’à des rues.  La place Saint-Marc seule, par l’ensemble plus que par sa beauté des bâtiments, est fort remarquable et mérite sa renommée.
    L’architecture de Venise, presque toute de Palladio, est trop capricieuse et trop variée.  Ce sont presque toujours deux, ou même trois palais bâtis les uns sur les autres.

    Ces fameuses gondoles toutes noires ont l’air de bateaux qui portent des cercueils.  J’ai pris la première que j’ai vue pour un mort qu’on portait en terre.
    Le ciel n’est pas notre ciel de delà l’Apennin ; point d’antiquités. Rome et Naples, mon cher ami, et un peu de Florence, voilà toute l’Italie.

    Il y a cependant quelque chose de remarquable à Venise, c’est la multitude de couvents placés sur des îles et sur des écueils autour de la ville, comme ces forts et ces bastions qui défendent ailleurs les villes maritimes. L’effet de ces monuments religieux, la nuit, sur une mer paisible, est pittoresque et touchant. Il reste quelques bons tableaux de Paul Véronèse, de son frère, du Tintoret, du Bassan et du Titien. 

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  • Catégories : CEUX QUE J'AIME

    Le plein de Chateaubriand

    Le petit aristocrate breton, que sa mère aurait voulu prêtre et son père officier, ne savait littéralement pas où se mettre. Au propre comme au figuré.

    chateaubriand CHATEAUBRIAND Jean-Claude Berchet Gallimard , 1050 pages , 29.5 €

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  • Catégories : CE QUE J'AIME. DES PAYSAGES, CEUX QUE J'AIME, Ormesson Jean d', Venise

    Ca'Dario - Henri de Régnier… et l'orthographe !

    Par Pons Anne, publié le13/01/1994

    Quand Jean d'Ormesson survole en trois jours notre vallée de larmes. Et en tire un hymne au bonheur.


    En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/informations/le-magicien-d-o_596879.html#GxVQdrGqAqmVrqif.99

    On peut lire ces quatre vers de Henri de Régnier sur une plaque apposée sur le mur de la Ca' Dario

    Car sinueuse et délicate
    Comme l'œuvre de ses fuseaux
    Venise ressemble à l'agathe
    Avec ses veines de canaux

    Mais la pierre "agate" s'écrit sans h
    La faute est-elle d'Henri de Régnier lui même ou de celui qui a gravé la plaque ?

    http://curiosites.venise.free.fr/Autres%20Curiosit%E9s/Agathe.htm

  • Catégories : ARAGON Louis, CEUX QUE J'AIME, Ormesson Jean d'

    Louis ARAGON, extrait du "Cantique à Elsa"

     

    Comme autour de la lampe un concert de moustiques

    Vers le plafond spirale et la flamme convoie

    Du fin fond du malheur où reprend le cantique

    Dans un fandango fantastique

    Un choeur dansant s'élève et répond à ta voix

     

    Ce sont tous les amants qui crurent l'existence

    Pareille au seul amour qu'ils avaient ressenti

    Jusqu'au temps qu'un poignard l'exil ou la potence

    Comme un dernier vers à la stance

    Vienne à leur coeur dément apporter démenti

     

    Si toute passion puise dans sa défaite

    Sa grandeur, sa légende et l'immortalité

    Le jour de son martyre est celui de sa fête

    Et la courbe en sera parfaite

    A la façon d'un sein qui n'a point allaité

     

    Toujours les mêmes mots à la fin des romances

    Comme les mêmes mots les avaient commencées

    Le même cerne aux yeux dit une peine immense

    Comme il avait dit la démence

    Et l'éternelle histoire est celle de Rancé

     

    Saoulé par le grand air il quitte ses domaines

    Ayant fait bonne chasse et plus heureux qu'un roi

    Son cheval et l'amour comme un fou le ramènent

    Après une longue semaine

    A la rue des fossés Saint Germain l'Auxerrois

     

    Il voit déjà les longs cheveux et les yeux tendres

    De Madame la Duchesse de Montbazon

    Il la voit il l'entend ou du moins croit l'entendre

    Qui se plaint de toujours attendre

    Et lui tend ses bras nus plus beaux que de raison

     

    L'escalier dérobé la porte et c'est l'alcôve

    Les rideaux mal tirés par des doigts négligents

    Il reconnaît ces yeux que souffrir a fait mauves

    Cette bouche et ces boucles fauves

    Cette tête coupée au bord d'un plat d'argent

     

    Aveugles chirurgiens qui déchirent les roses

    Les embaumeurs entre eux parlaient d'anatomie

    Autour du lit profond où le beau corps repose

    Qui trouve son apothéose

    Comme le pain rompu la blancheur de sa mie

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  • Catégories : Des poèmes

    "Bierstube Magie allemande" de Louis ARAGON

    Bierstube Magie allemande
    Et douces comme un lait d'amandes
    Mina Linda lèvres gourmandes
    qui tant souhaitent d'être crues
    A fredonner tout bas s'obstinent
    L'air Ach du lieber Augustin
    Qu'un passant siffle dans la rue

    Sofienstrasse Ma mémoire
    Retrouve la chambre et l'armoire
    L'eau qui chante dans la bouilloire
    Les phrases des coussins brodés
    L'abat-jour de fausse opaline
    Le Toteninsel de Boecklin
    Et le peignoir de mousseline
    qui s'ouvre en donnant des idées

    Au plaisir prise et toujours prête
    O Gaense-Liesel des défaites
    Tout à coup tu tournais la tête
    Et tu m'offrais comme cela
    La tentation de ta nuque
    Demoiselle de Sarrebrück
    Qui descendais faire le truc
    Pour un morceau de chocolat

    Et moi pour la juger que suis-je
    Pauvres bonheurs pauvres vertiges
    Il s'est tant perdu de prodiges
    Que je ne m'y reconnais plus
    Rencontres Partances hâtives
    Est-ce ainsi que les hommes vivent
    Et leurs baisers au loin les suivent
    Comme des soleils révolus

    Tout est affaire de décors
    Changer de lit changer de corps
    A quoi bon puisque c'est encore
    Moi qui moi-même me trahis
    Moi qui me traîne et m'éparpille
    Et mon ombre se déshabille
    Dans les bras semblables des filles
    Où j'ai cru trouver un pays

    Coeur léger coeur changeant coeur lourd
    Le temps de rêver est bien court
    Que faut-il faire de mes jours
    Que faut-il faire de mes nuits
    Je n'avais amour ni demeure
    Nulle part où je vive ou meure
    Je passais comme la rumeur
    je m'endormais comme le bruit

    C'était un temps déraisonnable
    On avait mis les morts à table
    On faisait des châteaux de sable
    On prenait les loups pour des chiens
    Tout changeait de pôle et d'épaule
    La pièce était-elle ou non drôle
    Moi si j'y tenait mal mon rôle
    C'était de n'y comprendre rien

    Dans le quartier Hohenzollern
    Entre la Sarre et les casernes
    Comme les fleurs de la luzerne
    Fleurissaient les seins de Lola

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  • Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, Des poèmes

    Est-ce ainsi que les hommes vivent (adaptation de Léo Ferré)

    Tout est affaire de décor
    Changer de lit changer de corps
    À quoi bon puisque c'est encore
    Moi qui moi-même me trahis
    Moi qui me traîne et m'éparpille
    Et mon ombre se déshabille
    Dans les bras semblables des filles
    Où j'ai cru trouver un pays.

    Coeur léger coeur changeant coeur lourd
    Le temps de rêver est bien court
    Que faut-il faire de mes jours
    Que faut-il faire de mes nuits
    Je n'avais amour ni demeure
    Nulle part où je vive ou meure
    Je passais comme la rumeur
    Je m'endormais comme le bruit.

    C'était un temps déraisonnable
    On avait mis les morts à table
    On faisait des châteaux de sable
    On prenait les loups pour des chiens
    Tout changeait de pôle et d'épaule
    La pièce était-elle ou non drôle
    Moi si j'y tenais mal mon rôle
    C'était de n'y comprendre rien

    Est-ce ainsi que les hommes vivent
    Et leurs baisers au loin les suivent

    Dans le quartier Hohenzollern
    Entre La Sarre et les casernes
    Comme les fleurs de la luzerne
    Fleurissaient les seins de Lola

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  • Catégories : Apollinaire Guillaume, CEUX QUE J'AIME

    Apollinaire - Le bestiaire ou Cortège d'Orphée (1911

    A Elémir Bourges

    Orphée

    Admirez le pouvoir insigne
    Et la noblesse de la ligne :
    Elle est la voix que la lumière fit entendre
    Et dont parle Hermès Trismégiste en son Pimandre.

    La tortue

    Du Thrace magique, ô délire !
    Mes doigts sûrs font sonner la lyre.
    Les animaux passent aux sons
    De ma tortue, de mes chansons.

    Le cheval

    Mes durs rêves formels sauront te chevaucher,
    Mon destin au char d'or sera ton beau cocher
    Qui pour rênes tiendra tendus à frénésie,
    Mes vers, les parangons de toute poésie.

    La chèvre du Thibet

    Les poils de cette chèvre et même
    Ceux d'or pour qui prit tant de peine
    Jason, ne valent rien au prix
    Des cheveux dont je suis épris.

    Le serpent

    Tu t'acharnes sur la beauté.
    Et quelles femmes ont été
    Victimes de ta cruauté !
    Eve, Eurydice, Cléopâtre ;
    J'en connais encor trois ou quatre.

    Le chat

    Je souhaite dans ma maison :
    Une femme ayant sa raison,
    Un chat passant parmi les livres,
    Des amis en toute saison
    Sans lesquels je ne peux pas vivre.

    Le lion

    O lion, malheureuse image
    Des rois chus lamentablement,
    Tu ne sais maintenant qu'en cage
    A Hambourg, chez les Allemands.

    Le lièvre

    Ne soit pas lascif et peureux
    Comme le lièvre et l'amoureux.
    Mais que toujours ton cerveau soit
    La hase pleine qui conçoit.

    Le lapin

    Je connais un autre connin
    Que tout vivant je voudrais prendre.
    Sa garenne est parmi le thym
    Des vallons du pays de Tendre.

    Le dromadaire

    Avec ses quatre dromadaires
    Don Pedro d'Alfaroubeira
    Courut le monde et l'admira.
    Il fit ce que je voudrais faire
    Si j'avais quatre dromadaires.

    La souris

    Belles journées, souris du temps,
    Vous rongez peu à peu ma vie.
    Dieu ! Je vais avoir vingt-huit ans,
    Et mal vécus, à mon envie.

    L'éléphant

    Comme un éléphant son ivoire,
    J'ai en bouche un bien précieux.
    Pourpre mort !.. J'achète ma gloire
    Au prix des mots mélodieux.

    Orphée

    Regardez cette troupe infecte
    Aux mille pattes, au cent yeux :
    Rotifères, cirons, insectes
    Et microbes plus merveilleux
    Que les sept merveilles du monde
    Et le palais de Rosemonde !

    La chenille

    Le travail mène à la richesse.
    Pauvres poètes, travaillons !
    La chenille en peinant sans cesse
    Devient le riche papillon.

    La mouche

    Nos mouches savent des chansons
    Que leur apprirent en Norvège
    Les mouches ganiques qui sont
    Les divinités de la neige.

    La puce

    Puces, amis, amantes même,
    Qu'ils sont cruels ceux qui nous aiment !
    Tout notre sang coule pour eux.
    Les bien-aimés sont malheureux.

    La sauterelle

    Voici la fine sauterelle,
    La nourriture de saint Jean.
    Puissent mes vers être comme elle,
    Le régal des meilleures gens.

    Orphée

    Que ton coeur soit l'appât et le ciel, la piscine !
    Car, pêcheur, quel poisson d'eau douce ou bien marine
    Egale-t-il, et par la forme et la saveur,
    Ce beau poisson divin qu'est JESUS, Mon sauveur ?

    Le dauphin

    Dauphins, vous jouez dans la mer,
    Mais le flot est toujours amer.
    Parfois, ma joie éclate-t-elle ?
    La vie est encore cruelle.

    Le poulpe

    Jetant son encre vers les cieux,
    Suçant le sang de ce qu'il aime
    Et le trouvant délicieux,
    Ce monstre inhumain, c'est moi-même.

    La méduse

    Méduses, malheureuses têtes
    Aux chevelures violettes
    Vous vous plaisez dans les tempêtes,
    Et je m'y plais comme vous faites.

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  • Catégories : CE QUE J'AIME. DES PAYSAGES, Venise

    Église de la Madona de la Salute,

    Venise décide de Construire l'Église de la Madona de la Salute, dédiée à la Vierge Marie en la priant de mettre fin à l'épidémie


    La fête de la Salute à Venise et ses centaines de cierges qui illuminent l'église

     


    La fête de la Salute à Venise et ses centaines de
    cierges qui illuminent l'église - Agrandir
    Dès le 22 octobre, un débat au Sénat aboutissait à la décision de dédier une église à la Vierge Marie, afin qu'elle délivre Venise de la peste.

    En y ajoutant la promesse d'une visite annuelle du Doge, qui viendra solennellement renouveler sa demande de protéger Venise, et qui lui témoignera tout son respect.

    C'est à la basilique Saint-Marc que le doge Nicolò Contarini annonça officiellement la construction d'une église votive, qui s'appellerait Chiesa della Salute.

    On la voulait originale et prestigieuse à la fois.

    Prières pendant la fête de la Madona de la Salute à Venise
    Prières pendant la fête de la Madona de la
    Salute à Venise - Agrandir
    Afin que les meilleurs architectes puissent présenter leurs projets, Venise fit part de sa décision aux ambassadeurs étrangers.

    Onze concurrents présentèrent leurs projets ; on en retint trois après une première sélection, pour choisir finalement un jeune architecte plein d'idées nouvelles : Baldassare Longhena.

    Dès le mois de janvier 1631, on entreprenait la démolition du vieil hospice de la trinité à l'entrée du Grand Canal, pour préparer les fondations de la Salute.

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  • Catégories : A voir, CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE

    40 ans

    23 octobre 2013 à 20:56
     

    C’est l’âge de Coucou Bazar de Jean Dubuffet (1901-1985), dont la genèse est présentée sous la nef des Arts décoratifs à Paris. Sous-titré «Bal de l’Hourloupe», ce spectacle de peinture animée fut créé de mai à juillet 1973 au Guggenheim Museum de New York. «Dubuffet voulait, avec ce spectacle composé de découpes animées par des danseurs sur roulettes, que le public entre dans un tableau prenant vie», souligne la commissaire de l’exposition, Sophie Dupaix.

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