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  • Catégories : Train, tramway et autres transports en commun

    Chemin de Fer de la Baie de Somme

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    Venez découvrir, à bord d'un de nos trains superbement restaurés, l'une des plus belles baies du monde préservée à l'état sauvage, située dans le nord de la France sur la Côte Picarde. Entre mollières et prés salés, saules et roseaux, le long de la côte ou sur le fond de la Baie de Somme, vous pourrez voyager en famille, entre amis ou en groupe, et découvrir le charme des voyages d'antan, dans un cadre exceptionnel, grace au "Réseau des Bains de Mer" reconnu depuis 1887.

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  • CRAP-Cahiers pédagogiques

    Rencontre autour du N° 487 « Filles et garçons à l'école »
    Le CRAP-Cahiers pédagogiques organise une rencontre ouverte à tous le 4 mai 2011 de 14h à 18h au lycée Jacques Decour à Paris. La rencontre débutera par un débat théâtral proposé par la compagnie Entrée de jeu : « Atomes crochus ».
    Suivront la présentation du dossier « Filles et garçons à l'école » par Isabelle Collet, professeure à l'IUFE de Genève, coordonnatrice du dossier, ainsi qu'une table ronde avec des auteurs du dossier : Nicole Mosconi (professeure émérite en sciences de l'éducation, Université Paris-Ouest-Nanterre-La Défense), Annie Léchenet (Université Lyon 1 - IUFM - Triangle, UMR CNRS 5206), Gaël Pasquier (directeur d'école maternelle, CREF, université Paris-Ouest-Nanterre-La Défense) et Cathy Patinet (professeure d'EPS en collège à Chantilly dans l'Oise).

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  • Ces Boulonnaises qui se sont hissées au pinacle de la célébrité

    mercredi 09.03.2011, 14:00

    Jenny Dacquin, boulonnaise comédienne et chanteuse. Jenny Dacquin, boulonnaise comédienne et chanteuse.

     

    Al'évidence, peu de femmes ont joué un rôle prépondérant dans l'histoire du Pays boulonnais, hormis les comtesses au moyen âge.

    Ce sont les moeurs des temps anciens qui ont voulu cela. Néanmoins, quelques-unes ont réussi à s'imposer.
    Mais qui connaît Lady Kate Wood, femme d'un général anglais, native du comté du Sussex ? Le couple fréquentait régulièrement la station balnéaire de Boulogne sur mer « sans doute attiré, écrit Philippe Monchy dans son histoire du tennis club boulonnais, par la vie culturelle et multicolore que Boulogne offrait aux étrangers en mal d'amusements et de loisirs. On note sa présence rue Neuve-Chaussée, rue Siblequin pour s'installer définitivement Grand Rue en 1885. Il est possible que les séjours de Lady Wood à Boulogne correspondent aux campagnes que son mari menait en Inde ».
    A cette époque, on connaît à peine cette nouvelle discipline sportive appelée Lawn Tennis. La femme du militaire anglais adore ce jeu et mène tambour battant une campagne pour son implantation dans la ville de son coeur. Elle s'adresse au maire pour obtenir un terrain « indispensable, écrivait-elle dans une de ses lettres, pour satisfaire aux besoins de la colonie anglaise et des visiteurs de Boulogne ».
    Ce que femme veut... Le 1er juillet 1885 était inauguré le plus vieux club de tennis du continent européen, le Tennis Club Boulonnais. En toute discrétion d'ailleurs car la presse locale ignore totalement cette cérémonie.
    Jusqu'à sa mort, survenue en 1905, Lady Wood apportera un soutien indéfectible à ce club, sollicitant les corps constitués et les sponsors, n'hésitant pas à puiser dans sa propre bourse pour faire face aux difficultés financières qu'il rencontre.

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  • Catégories : Le paysage

    Paysages français du XIXe siècle acquis par des musées français

    12/6/10 - Acquisitions - Musées français - Le Musée départemental de l’Oise a acquis, en vente publique à Louviers le 18 octobre 20091, un petit tableau (ill. 1) de Camille Corot, jusqu’à présent inédit, représentant le château de Pierrefonds.
    Aux environs de 1842, Corot avait peint ces ruines dans une toile aujourd’hui conservée au Musée des Beaux-Arts de Quimper2. D’autres peintures de Corot du même sujet sont connues (Cincinnati Art Museum, Musée Pouchkine de Moscou...). Contrairement à elles, le tableau de Beauvais est une pochade datant du début de la carrière du peintre, vers 1820. Il s’agit du troisième Corot à entrer dans les collections de ce musée.

    1. Camille Corot (1796-1875)
    Vue du château de Pierrefonds en ruine, 1821-1823
    Huile sur papier marouflé sur toile - 19 x 24,5 cm
    Beauvais, Musée départemental de l’Oise
    Photo : Conseil général de l’Oise

    2. Eugène-Antoine-Samuel Lavieille (1820-1889)
    Vue du château de Pierrefonds en ruines, vers 1850
    Huile sur panneau - 22,7 x 35,2 cm
    Compiègne, Musée Vivenel
    Photo : D. R.


    Une autre vue de Pierrefonds (ill. 2), due à un élève de Corot, Eugène-Antoine-Samuel Lavieille, a été adjugée au Musée Vivenel de Compiègne chez Artcurial, le 18 mars 20083. Si l’achat du Corot par Beauvais se justifiait par la volonté d’acquérir des paysages de l’Oise, le Musée Vivenel s’efforce pour sa part de compléter sa collection de peintures d’artistes ayant séjourné à Compiègne et dans ses environs. Lavieille était très attaché aux ruines de Pierrefonds qu’il peignit à de nombreuses reprises.

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  • Catégories : Des expositions, Le paysage

    L’Alsace pittoresque : l’invention d’un paysage 1770 - 1870

    À la croisée de différents regards, l’exposition L’Alsace pittoresque propose au visiteur plusieurs pistes pour appréhender l’« invention » d’un paysage : de la vision topographique à la quête ethnographique en passant par l’émergence du pittoresque est retracée l’histoire de la représentation de cette région frontalière. Peintures, œuvres sur papier et photographies, rarement présentées au public et pour certaines inédites, permettent de découvrir un paysage aux multiples facettes – reliefs montagneux, sommets ponctués d’impressionnants châteaux forts en ruine, vaste étendue de la plaine rhénane – et d’isoler les motifs révélateurs d’un pays singulier, sans cesse réinventé : un paysage dans lequel se reflète non seulement l’individu mais aussi le monde contemporain avec l’évolution industrielle et les débuts du tourisme. LebertHohenlandsbourg.jpg

    Henri Lebert, Vue du Hohenlandsburg, 1833, huile sur toile, musée d’Unterlinden, Colmar

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  • Catégories : Le paysage

    La naissance du paysage

    L'école du Danube

    Albrecht Altdorfer

    Altdorfer et la Bataille d'Alexandre

    Joachim Patinir

     


     

    L'école du Danube

    Un peu à l'écart des grands centres urbains de l'Allemagne du Sud, entre Ratisbonne et Vienne, se développe au début du XVIe siècle une école picturale originale, appelée l'école du Danube. Une sensibilité extrême au paysage, déjà présente chez certains peintres des régions alpines à la fin du XVe siècle, rassemble ces peintres, dont les plus notables sont Wolf Huber (vers 1485-1533) à Passau et surtout Albrecht Altdorfer à Ratisbonne. Peu intéressés par l'analyse psychologique - les portraits sont rares et c'est généralement la partie la moins convaincante de leur art - ils font preuve d'une profonde sensibilité, véritablement pré-romantique, aux manifestations de la nature telle qu'ils la découvrent dans leur région : forêts profondes et fleuves entourés de montagnes. Parfois simple silhouette, l'homme n'est plus qu'un élément s'intégrant à la nature. Au cours du XVIe siècle, le territoire danubien devient frontière entre l'Occident chrétien et l'offensif empire ottoman ; après le milieu du siècle, marqué par le partage de l'empire habsbourgeois, les modèles classiques de la Renaissance italienne se diffusent largement.

     

    Albrecht Altdorfer, Famille de satyre, Berlin

    Famille du satyre, 1507, Albrecht Altdorfer, (Berlin, Staatliche Museen). Au fond à droite, un "homme de bois" est en train d'arrêter un personnage vêtu, c'est-à-dire civilisé, tandis que sa femme, retenant d'une main son enfant, caresse de l'autre un satyre anxieux qui garde une main sur une massue. L'impitoyable anarchie de l'"état naturel" ainsi conçu est comme reflétée et transfigurée dans le jaillissement superbe de la végétation. Une forêt de grands arbres au feuillage luxuriant domine les personnages, ce qui est un trait caractéristique de l'école de la région austro-allemande du Danube au début du XVIe siècle. Ce tableau, bien qu'il ne se réfère précisément à aucun mythe classique, est le premier de l'art allemand qui ait un sujet mythologique.

     

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  • Catégories : Des expositions

    Cranach et son temps

    9 février - 23 mai 2011

    L'exposition du Musée du Luxembourg à Paris, présente un artiste majeur de la Renaissance germanique, Lucas Cranach (vers 1472-1553) et fait découvrir ses œuvres d'une élégance raffinée, ses nombreux portraits et ses figures féminines d'une grande sensualité. Elle permet de comprendre la place de Lucas Cranach dans l'histoire de l'art et son implication dans la société de son temps, touchée alors par de profonds bouleversements politiques et religieux.

    http://www.aparences.net/index.html

  • Catégories : Nerval Gérard de

    Gérard de NERVAL,Petits châteaux de Bohême

    Il n'est pas d'œuvre plus hétéroclite que celle-ci dans la production de Nerval : s'y côtoient en effet des souvenirs parus en feuilleton sous le titre La Bohème galante et des poèmes qui entreront plus tard dans Les Chimères ou dans les Odelettes. On trouvera ici, à l'exception de Corilla (annexée aux Filles du feu), le texte de l'édition voulue par Nerval en 1852. On verra que l'œuvre se présente comme une anthologie destinée à illustrer les différentes phases de la vie du poète, des paroles dorées de la déesse aux cris de douleur de la pythie.]

     

    A UN AMI

    O primavera, gioventù dell' anno,
           Bella madre di fiori,
    D'erbe novelle e di novelli amori...
                              Pastor fido.

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  • Catégories : Nerval Gérard de

    Gérard de NERVAL (1808-1855), Poésies diverses (1877) : Epitaphe (1854)


     Il a vécu tantôt gai comme un sansonnet,
    Tour à tour amoureux insoucieux et tendre,
    Tantôt sombre et rêveur comme un triste Clitandre,
    Un jour il entendit qu'à sa porte on sonnait.

    C'était la Mort ! Alors il la pria d'attendre
    Qu'il eût posé le point à son dernier sonnet ;
    Et puis sans s'émouvoir, il s'en alla s'étendre
    Au fond du coffre froid où son corps frissonnait.

    Il était paresseux, à ce que dit l'histoire,
    Il laissait trop sécher l'encre dans l'écritoire.
    Il voulait tout savoir mais il n'a rien connu.

    Et quand vint le moment où, las de cette vie,
    Un soir d'hiver, enfin l'âme lui fut ravie,
    Il s'en alla disant : « Pourquoi suis-je venu ? »



  • Catégories : Des expositions, Le paysage

    Au Grand Palais, la douceur des paysages idéalisés de la campagne romaine

    Douceur et raffinement: le Grand Palais à Paris propose à partir de mercredi une exposition sur la peinture de paysage à Rome au début du XVIIè siècle, autour d'Annibal Carrache, Paul Bril, Nicolas Poussin et Le Lorrain.  (c) Afp Douceur et raffinement: le Grand Palais à Paris propose à partir de mercredi une exposition sur la peinture de paysage à Rome au début du XVIIè siècle, autour d'Annibal Carrache, Paul Bril, Nicolas Poussin et Le Lorrain. (c) Afp

    Douceur et raffinement: le Grand Palais à Paris propose à partir de mercredi une exposition sur la peinture de paysage à Rome au début du XVIIè siècle, autour d'Annibal Carrache, Paul Bril, Nicolas Poussin et Le Lorrain.

    "Nature et idéal", jusqu'au 6 juin, met en avant l'émergence de la peinture de paysage en tant que genre autonome à Rome dans la première moitié du XVIIè siècle.

    Conçue par la Réunion des musées nationaux, le Louvre et le musée du Prado à Madrid, elle ravira les initiés qui pourront débusquer les influences entre les différents artistes de l'époque.

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  • Catégories : Blog, CE QUE J'ECRIS/CE QUE JE CREE, Mes textes en prose

    Emménagement-Déménagement

    Après 1500 km du sud au nord et du nord au sud, nous avons rapatrié des affaires que nous n'avions pas "vécu" depuis 6 ans.

    Il nous reste à vider notre meublé du sud et notre lieu de stockage des affaires du Maroc en fin de semaine.

    Avant: quelques instants de repos pour moi(et de travail pour mon mari), de sport et d'au revoir...

  • Catégories : Science

    En Suisse, l'avion solaire a décollé

    | 20 Commentaires
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    Aujourd'hui, à l'aube, Solar Impulse a décollé du sol suisse pour son premier vol de nuit. Si l'essai est concluant, le rêve de Bertrand Piccard et André Borschberg va devenir réalité. Bientôt, les deux aventuriers commenceront alors leur voyage futuriste.

    Ce projet fou, c'est celui de construire un avion entièrement solaire. Elaborée par l'équipe de Solar Impulse, en partenariat avec l'Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL), cette machine permettrait à ses inventeur de faire le tour du monde avec, en 2013.

    Cet appareil est uniquement alimenté par 12 000 cellules photovoltaïques, placées sur ses ailes immenses (64 mètres, soit l'équivalent d'un Airbus A340) et ultra-légères - au total, la machine pèse à peine 1600 kilos. Les innovations technologiques mises au point pour l'occasion (panneaux solaires flexibles, matériaux composites, conservation de l'énergie, suivi du conducteur...), avec le financement de sponsors, auront certainement leur utilité dans l'avenir.

    Mais le défi premier de Solar Impulse est avant tout symbolique, car il s'agit de voler autour du monde dans un avion solaire, poussé par une énergie saine et écologique. Jusqu'à présent, le vol expérimental de l'avion, conduit par l'ingénieur André Borschberg, se passe très bien grâce, notamment, aux excellentes conditions météorologiques.

    Vous pouvez d'ailleurs suivre ce vol en direct sur un site dédié. L'image est bonne et l'enthousiasme de l'équipe communicatif. André Borschberg : "Je suis très excité. Nous avons eu un excellent décollage. Tout est calme, tout va très bien".

  • Catégories : L'humour, La Drôme(26,Rhône-Alpes):vie,travail

    Drôme

    Département français (26) connu pour son sol boueux et collant, il est dit souvent à propos de celui-ci que la Drôme adhère. Annexé en 2007 par la République Indépendante de l'Isère, il faisait auparavant partie de la région Rhône-Alpes.

    Modifier Particularismes régionaux (section)Modifier Particularismes régionaux

    La Drôme compte un nombre incalculable de communes aux noms farfelus comme Salles-sous-bois, Mirabel-aux-Baronnies,Chatuzange-le-Goubet, Charmes-sur-l'Herbasse, Saint-Donat-Sur-L'Herbasse, Saint-Pantaléon-les-Vignes, Chantemerle-les-Blés, Eygluy-Escoulin, Penne-le-Sec, Pierrelongue, Pierrelatte, Marsanne, Cléon d'Andran, Sauzet, Les Tourettes, La Coucourde, Saint-Paul-Trois-Chateaux, La-Garde-Adhemar ou Saint-Ferréol-Trente-Pas ou encore Le Pègue. Ceci n'empêche pas les drômois d'habiter bêtement en majorité à Montélimar, Romans ou même Valence et de ricaner à l'évocation du lac Titicaca ou du Popocateptl. Sans oublier que la Drôme adhère...

    La Drôme est le département français le plus riche en acides gras poly-insaturés et en oméga 3.

    Les Drômois adorent traiter leurs voisins Ardéchois de "BEDOS", de PEKNO, ou de "PD d'Ardéchois" (qu'ils ne sont pas forcément), voir de "Gros Cons d'Ardéchois" (ce qui est plus fréquement vrai), sans parler de l'espèce canine "Ardéchiens" ! Mais ceux-ci leur rendent la pareille bien évidemment en les traitant frequemment de "dromois de merde" ou bien Dromadaires et donc par extension "ventres jaunes".

    Mais secrètement les Dromois adorent ces voisins là, surtout au mois de janvier quand passe le rallye de "Monte eh ! Carlo" et l'échange de vin chaud y est trés chaleureux. Tous les drômois sont d'ailleurs supporter de Jean-Marie CUOQ.

    Le drômois aime les expériences scientifiques, comme essayer de tenir l'ardèchois à l'apèro... L'ardèchois a d'ailleurs scientifiquement établi que c'était impossible !

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  • Vers d'infinis paysages au 13e Printemps des poètes

    D'infinis Paysages...

    Rédigé par Clémentine Baron, le lundi 07 mars 2011 à 11h01

    Aujourd’hui débute la 13e édition du printemps des poètes, avec pour thème « D’infinis paysages » et en particulier les infinis paysages ultra-marins en cette année qui leur est dédiée.

    La cérémonie d’ouverture aura lieu à midi et demi à la station Auber (RER A) où Juliette Binoche, marraine de l’édition 2011, nous lira certainement quelques vers. Puis, de 13 h 30 à 16 h 30, défileront dans les rues de Paris, plus de 400 comédiens qui réciteront des poèmes en pleine rue (voir l’itinéraire).

    À l’instar de la fête de la musique, le printemps des poètes regroupe chaque année depuis 1999 des millions d’amateurs de poésie à travers plus de 12 000 manifestations, en France et à l’étranger. Ainsi, différents évènements seront organisés entre le 7 et le 21 mars : dans les bibliothèques et médiathèques, mais aussi dans les établissements scolaires, en toutes sortes de lieux culturels et enfin, dans les rues de certaines villes, dont en France : Paris, Lyon, Tours, Montpellier et La Rochelle.

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  • Catégories : Gautier Théophile

    "Le club des hachichins" de Théophile Gautier

    Par Marine de Tilly

    Avant, il y avait les bordels, les maisons closes, les salons où l'on causait, et ceux, moins connus, où l'on se droguait. À lire Théophile Gautier, c'était même assez chic de se rendre aux séances mensuelles du très fermé Club des hachichins de l'hôtel Pimodan, sur l'île Saint-Louis, à Paris. Et non seulement on fumait le haschich et l'opium sans être inquiété, mais en plus on en faisait des feuilletons édités par les revues branchées de l'époque. Ainsi Gautier publia Le club des hachichins dans le numéro de février 1846 de La Revue des deux mondes. Il y raconte sa première réunion dans cette "oasis de solitude au milieu de Paris, que le fleuve, en l'entourant de ses deux bras, semblait défendre contre les empiétements de la civilisation", sa rencontre, décisive, avec Baudelaire (qui, lui aussi, évoquera cet hôtel dans Les paradis artificiels), Balzac, Nerval, Delacroix, Dumas et autres Flaubert. Cependant, à l'instar de son ami Baudelaire, Gautier arrêtera assez vite les séances : "Après une dizaine d'expériences, écrit-il, nous renonçâmes pour toujours à cette drogue enivrante, non qu'elle nous eût fait mal physiquement, mais le vrai littérateur n'a besoin que de ses rêves naturels, et il n'aime pas que sa pensée subisse l'influence d'un agent quelconque." Jolie leçon.

    Le club des hachichins de Théophile Gautier (Mille et une nuits, 72 p., 2,50 euros).

    http://www.lepoint.fr/livre/le-club-des-hachichins-de-theophile-gautier-08-03-2011-1303809_79.php

  • Catégories : Les polars, Lyon(Rhône,69:études,travail)

    Quais du polar

    Coup d'envoi de cette 7e édition de Quais du Polar dès le 10 mars avec plusieurs évènements en avant-première du festival ! Découvrez l'ensemble de la programmation sur : www.quaisdupolar.com

     
         
     
     

     


    // COURTS DU POLAR : 2e ÉDITION

    Jeudi 10 mars à 20h30 au Cinéma Le Zola à Villeurbanne, projection de la sélection de courts-métrages noirs, Courts du Polar. En présence de Myriam Boyer.

    Renseignements : www.courtsdupolar.com/index.php

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