Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Charles Landelle (1821-1908) , jeune bohémien serbe (dans l'expo "Bohèmes")
http://www.lesdiagonalesdutemps.com/article-charles-109720369.html
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Une grande exposition raconte au Grand Palais les bohèmes, la bohème des gens du voyage et celle des artistes. La convergence entre la figure du Rom et celle de l’artiste fauché du XIXe siècle. Ou comment les artistes, en s’émancipant du pouvoir, se sont identifiés à une certaine figure de liberté (jusqu’au 14 janvier 2013)
http://usuarios.multimania.es/ramoncasas/obra/pintura/madeleine_es.htm
Le premier personnage, ici, c'est Venise - une Venise d'hiver, plus souvent brumeuse qu'ensoleillée, la Venise labyrinthique des rues éloignées, quasi désertes. Le deuxième personnage - elle - est une princesse romaine résidant dans un hôtel de luxe, fréquentant les milieux snobs et cosmopolites, et venue là pour une salle des ventes, à la recherche d'oeuvres d'art. Le troisième personnage - lui - est le guide d'un groupe de touristes minables traîné à l'économie de monument en monument. Guide dont l'érudition et la distinction contrastent étrangement avec une valise râpée et un imperméable constellé de taches. Ce qui résultera de leur imprévisible rencontre, et pourquoi celle-ci prendra sans cesse des allures d'énigme, c'est l'objet de ce roman.
Je précise que cet article n'est pas de moi (lien vers la page citée et si possible son auteur)mais que je suis auteure(inspirée par ce que j’aime, donc par ce blog) et que vous pouvez commander mes livres en cliquant sur les 11 bannières de ce blog
Pour Francine et les autres, je précise que cette article n'est pas de moi (lien vers la page citée et si possible son auteur)mais que je suis auteure et que vous pouvez commander mes livres, notamment mes "Paysages de bohémiens" qui a le même sujet que cette expo
sur laquelle je me documente
cf. catégorie et sous-partie à ce nom
et que j'espère voir
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N° Hors Série 34- janvier 2008 - 8,50 €-ISSN : 0998-8041
Soutine par Pierre Drieu La Rochelle
Soutine par Maurice Sachs
UNe jeunesse aux confins de la légende
D'un autoportrait à l'autre
Soutine portraitiste
De la Ruche à la fondation Barnes
De la vache enragée au Boeuf écorché
Paysages des années 1920
Soutine, de reconnaissances en tourments
La Raie, nature morte ou portrait ?
Variation sur l'enfant de choeur
Le baroque de Soutine
http://www.faton.fr/scripts/index_numero.asp?id_titre=5&id_pro=1486
Je me suis beaucoup penché bien sûr sur les paysages; cet homme me fascine d'autant plus qu'un vieil ami peintre a connu Soutine et que j'ai vu un de ces tableaux(hors musées) par ce biais. Beaucoup de souvenirs et d'émotion.
31/03/2008 11:53
En parcourant les salles de l'Orangerie, qui présente une rétrospective du peintre d'origine russe Chaïm Soutine, on peut bien se poser la question du titre : où est l'ordre dont il est question ? En revanche, du chaos, on en trouvera partout dans la peinture de cet ami de Matisse et de Modigliani qui semble faire souffler la tempête et l'inquiétude dans ses paysages, la faim dans ses natures mortes et l'angoisse du vivant, et du survivant, dans ses fameux portraits de pâtissier ou de groom, au corps maigre et aux yeux dévorants et un peu hallucinés. Riche, avant-gardiste (sa peinture annonce l'expressionnisme et le pinceau d'un Francis Bacon), la vie de Soutine vaut bien ce salut posthume…
Réunis par la passion du marchand Paul Guillaume pour ces « portraits où la mesure et la démence luttent et s’équilibrent », vingt-deux tableaux du peintre russe Chaïm Soutine (1893-1943) sont conservés par le musée de l’Orangerie. Ils seront le noyau d’une rétrospective, organisée à l’automne 2012, célébrant la puissance expressionniste et l’ardeur d’une palette uniques dans le Paris de l’entre-deux-guerres. L’influence que cette œuvre eut sur les artistes de la fin du XXème siècle rend nécessaire un nouveau regard sur un peintre encore incompris en France.
http://www.exponaute.com/expositions/4834-soutine/
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Chaïm Soutine
Le Petit Pâtissier (détail)
© ADAGP, Paris 2006
En 1906, de grands collectionneurs havrais créent le Cercle de l’Art moderne. Leur objectif : défendre l’art le plus novateur au sein de leur cité. Ils acquièrent des œuvres de Monet, Pissarro, Vuillard ou Marquet, réunies le temps d'une exposition au musée du Luxembourg.
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la Pinacothèque de Paris, du 03 octobre 2012 au 17 mars 2013
Les deux expositions présentées simultanément sur les deux sites de la Pinacothèque, permettent aux visiteurs de confronter l'oeuvre de Van Gogh à celle d'Hiroshige.
Tout a été dit sur la fragilité psychologique de Van Gogh, sur ses troubles bipolaires, sa schizophrénie et sur ses crises de délire accompagnées d’hallucinations, ainsi que sur leurs conséquences directes sur son œuvre et sa manière de voir le monde. Mais il est légitime de se demander si l’analyse de ses troubles graves, mise en relation avec l’analyse de ses œuvres n’a pas finalement fait oublier l’essentiel.
Les deux expositions présentées simultanément sur les deux sites de la Pinacothèque, permettent aux visiteurs de confronter l'oeuvre de Van Goghà celle d'Hiroshige.
Tout le monde en France est persuadé que l’artiste japonais le plus célèbre est Hokusai. C’est une erreur qui amuse beaucoup au Japon.En effet, le Léonard de Vinci japonais n’est pas le maître de La Vague mais un autre qui n’a encore jamais eu l’honneur des musées en France : Utagawa Hiroshige. Pourtant au temps des impressionnistes, Hiroshige est de loin l’artiste qui a le plus fasciné l’ensemble du groupe des jeunes contestataires des Salons.
http://www.musee-jacquemart-andre.com/fr/evenements/canaletto-guardi
Gare de Lyon est une station des lignes 1 et 14 du métro de Paris ; elle est située dans le 12e arrondissement de Paris et dessert notamment la gare de Lyon.
1. Gaspare Vanvitelli (1652/1653-1736)
Le Môle depuis le bassin de Saint-Marc, 1697
Huile sur toile - 98 x 174 cm
Madrid, Museo Nacional del Prado
Photo : Museo Nacional del Prado
Avouons-le, nous nous rendions à la National Gallery en trainant un peu les pieds. Canaletto et plus largement les vedutistes vénitiens ne nous ont jamais franchement passionné, leurs tableaux nous semblant parfois très répétitifs et dans bien des cas médiocres. C’était une erreur, un préjugé absurde et l’exposition remarquable du musée londonien le démontre amplement.
A une simple et peut-être monotone rétrospective Canaletto, les organisateurs ont préféré montrer comment celui-ci fut le pivot essentiel des paysagistes vénitiens au XVIIIe siècle. C’est une véritable leçon d’histoire de l’art que nous administre ainsi le commissaire Charles Beddington qui permettra aux plus béotiens de comprendre comment ce genre se développa à Venise, de la première vedute identifiée, par Gaspar Van Wittel (dit Vanvitelli), qui date de 1697 (ill. 1), aux dernières réalisations de Francesco Guardi qui meurt en 1793, terminant ainsi une tradition qui dura tout juste un siècle (même si des imitateurs médiocres la continuèrent jusqu’au début du XIXe).
Le choix de ne montrer que des tableaux certains de ces artistes, et parmi leurs plus beaux, est particulièrement judicieux, évitant jusqu’au bout ce sentiment d’ennui qui aurait pu facilement surgir. En n’exposant que des chefs-d’œuvre, cette manifestation permet de comprendre que Luca Carlevarijs (ill. 2) ou Michele Marieschi, deux artistes parfois sous-estimés, étaient capables de peindre des toiles de la plus haute qualité. La mort précoce de Marieschi fut, comme le dit le catalogue, sans doute un soulagement pour Canaletto en le débarrassant d’un rival qui aurait pu devenir menaçant pour sa position dominante.
La rentrée culturelle parisienne 2012 sera italienne ou ne sera pas.
Après les expositions Fra Angelico (Jacquemart-André), Cima (musée du Luxembourg), Le paysage à Rome (Grand Palais), ou encore Titien, Tintoret, Véronèse (Louvre), l’engouement pour la Renaissance italienne se semble pas prêt de s’achever. Pour notre plus grand plaisir.
C’est Canaletto, « le peintre de Venise », qui sera bientôt au centre de toutes les attentions car sujet d’un véritable petit duel muséal. Les prestigieux musées Maillol et Jacquemart-André présenteront simultanément une exposition consacrée au maître vénitien en septembre. Acte manqué ou guerre ouverte ?
Giovanni Antonio Canal (1697-1768), plus connu sous le nom de Canaletto, est la figure phare de la peinture vénitienne, surtout célèbre pour ses sublimes vues des canaux de la ville flottante. Ses œuvres d’une stupéfiante précision doivent beaucoup de leur beauté à la parfaite maîtrise que Canaletto avait de l’étude de la lumière. Contrairement à la majorité de ses contemporains, le peintre travaillait beaucoup en extérieur, d’où peut être son talent à « fixer » l’air si particulier de Venise.
1er état des lieux des expositions :
Le musée Maillol concentrera son propos sur la seule figure de Canaletto avec une sélection de plus de 50 œuvres du maître vénitien (en collaboration avec La Fondazione Musei Civici di Venezia ainsi qu’avec le Polo Museale Veneziano).
Jacquemart-André se distinguera par une étude comparée de Canaletto et Francesco Guardi. L’essentiel des œuvres présentées chez Jacquemart proviendra de prêts londonien et américain : British Museum, National Gallery, Collection Royale de la Couronne britannique, Frick Collection (New-York) et Philadelphia Museum of Art. La couronne britannique est en effet propriétaire de la plus importante collection de peintures et de dessins de Canaletto. Huit de ces œuvres seront exposées pour la première fois à Paris.
L’approche de Maillol pourrait se définir comme celle d’un véritable hommage au peintre ainsi qu’à la ville de Venise. Le musée affiche son désir de clore un cycle d’expositions consacrées aux vedutisti (De l’italien vues. Désigne l’étude très détaillée d’un paysage, le plus souvent urbain) en Europe dont Canaletto était la figure centrale.
C’est plus précisément à ce genre pictural que Jacquemart-André s’intéressera en démontrant la filiation des études de Canaletto et de Guardi. Les vedutisti de Canaletto auraient en effet grandement influencées celles de Guardi.
On attend avec impatience de comparer la différence d’approche des deux musées en relisant l’ Éloge de Venise, de Luigo Grotto Cieco d’Hadria, prononcée pour la consécration du Doge Sérénissime Luigi Mocenigo, le 23 août 1570 :
« (…) qui ne la loue est indigne de sa langue, qui ne la contemple est indigne de la lumière, qui ne l’admire est indigne de l’esprit, qui ne l’honore est indigne de l’honneur. Qui ne l’a vue ne croit point ce qu’on lui en dit et qui la voit croit à peine ce qu’il voit. Qui entend sa gloire n’a de cesse de la voir, et qui la voit n’a de cesse de la revoir. Qui la voit une fois s’en énamoure pour la vie et ne la quitte jamais plus, ou s’il la quitte c’est pour bientôt la retrouver, et s’il ne la retrouve il se désole de ne point la revoir. De ce désir d’y retourner qui pèse sur tous ceux qui la quittèrent elle prit le nom de venetia, comme pour dire à ceux qui la quittent, dans une prière douce: Veni etiam, reviens encore. »
Infos pratiques :
Musée Jacquemart-André : Canaletto- Guardi. Les deux maîtres de Venise (14 septembre 2012-14 janvier 2013)
Musée Maillol : Canaletto à Venise (19 septembre 2012- 10 février 2013)
Photo :
Le Grand Canal vu de San Vio à Venise. Peinture à l’huile (XVIIIe siècle)
© Archives Larbor
Tous sont entrepreneurs, mais n’ont pas eu accès au crédit bancaire. C’est pour saluer leur audace que cette exposition leur est consacrée. Des réparateur de vélos, éleveur d’escargots, créateur de jeux, ou encore artisan charcutier-traiteur qui ont pu concrétiser leur projet grâce au microcrédit
Raphaël, Autoportrait avec un ami (Détail)
Grande rétrospective sur les années de maturité de Raphaël à Rome, le parcours se concentrant sur la fin de sa vie, de 1512 à 1520. Cette exposition événement sera organisée avec le musée du Prado, qui possède avec le Louvre l’une des plus importantes collections d’oeuvres de Raphaël. Les collections de ces deux institutions seront réunies pour la première fois et témoigneront de l’épanouissement comme de l’évolution stylistique de l’artiste dès son arrivée à Rome.
L’Impressionniste américaine Mary Cassatt (1844-1926), ayant vécu à Paris, était fascinée par les défis et les possibilités artistiques qu’offrait la gravure, lui permettant de se concentrer essentiellement sur la forme, le geste ainsi que l’expression.
A l’époque, Ambroise Vollard, l’audacieux marchand d’art de Paris, fut frappé par la modernité et la vitalité de son travail sur papier, et plus particulièrement par les impressions à différentes étapes de ses gravures, qui laissent un témoignage important sur le processus créatif. Vollard fit donc l’acquisition de l’entière collection des gravures et dessins dans l’atelier de l’artiste, et les garda en sa possession jusqu’à sa mort.
Pour la toute première fois, près de 70 des impressionnants travaux de Cassatt seront exposés dans Mary Cassatt à Paris: Dessins & Gravures de la Collection Ambroise Vollard, parmi lesquels on trouvera des gravures, des aquatintes, des transferts de pastel et des dessins préparatoires. Le Mona Bismarck American Center for art & culture est ravi de présenter ces œuvres dans la ville de Paris, ville tant aimée par leur créateur et leur collectionneur, et où elles n’ont jamais été montrées depuis leur création.
http://monabismarck.org/programmes/exposition/en-ce-moment
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La rentrée culturelle parisienne 2012 sera italienne ou ne sera pas.
La connais-tu, Dafné, cette ancienne romance,
Au pied du sycomore, ou sous les lauriers blancs,
Sous l’olivier, le myrte, ou les saules tremblants,
Cette chanson d’amour qui toujours recommence ?...
Reconnais-tu le Temple au péristyle immense,
Et les citrons amers où s’imprimaient tes dents,
Et la grotte, fatale aux hôtes imprudents,
Où du dragon vaincu dort l’antique semence ?...
Ils reviendront, ces Dieux que tu pleures toujours !
Le temps va ramener l’ordre des anciens jours ;
La terre a tressailli d’un souffle prophétique...
Cependant la sibylle au visage latin
Est endormie encor sous l’arc de Constantin
— Et rien n’a dérangé le sévère portique.