Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Beaux-Arts mars 2014
Beaux Arts magazine - N°357
Prochain numéro le 20 février 2014
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Beaux Arts magazine - N°357
Prochain numéro le 20 février 2014
ATELIER - GALERIE " LA PECADILLE "
3, rue BRUN-LAROCHETTE
26220 DIEULEFIT
France
"Il faut prendre conscience de l'importance des choses qu'il faut ressentir avec force avant d'aborder...l'irréalité du sujet."
Né en 1947 à MONTELIMAR dans la Drôme.
Vit et travaille dans son atelier-Galerie d'art à DIEULEFIT en Drôme provencale.
Elève et disciple des peintres Louis AMALVY et Robert FALCUCCI, remarqué et lauréat de nombreux salons nationaux et internationaux depuis 1985, il est sociétaire du salon des Armées, des artistes indépendants et artistes francais.
Ses toiles figurent dans les musées du LAVANDOU (france) et de VALADOLID ( espagne) ainsi que dans de nombreuses collections privées, tant en France qu'à l'étranger.
http://www.alain-noel-mary.odexpo.com/pro_page.asp
JR, le street artiste français, est un adepte de l’œuvre monumentale. Il s’est notamment fait connaitre dès 2004 avec « Portrait d’une génération », en affichant sur les murs de Paris des portraits géants de jeunes des quartiers de Seine-Saint-Denis. Dix ans plus tard, JR passe du vertical à l’horizontal en investissant le hall du New York City Ballet (NYCB).
Dans le cadre du programme NYCB Art Series, une collaboration annuelle entre un artiste et la prestigieuse institution, JR a réalisé une photo de plus de 600 m² installée dans la promenade centrale du théâtre*. Une œuvre qui représente un œil géant composé de 80 danseurs interprétant une chorégraphie immobile dans du papier. Une réalisation aussi esthétique que surprenante, qui vaut inévitablement le coup d’œil.
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Le premier plan du Citizen Kane d’Orson Welles s’ouvre sur un préambule en forme de signe paradoxal (à la fois menace et curiosité de l’interdit) : « No Trepassing » (défense d’entrer) qui va enserrer toute la problématique de l’œuvre : où se trouve la vérité dans l’espace de la vie et du palace de Kane ?
Nathalie Heinich, dans son livre L’Élite artiste, à la manière de Welles, met en garde les visiteurs égarés en sanctuarisant d’emblée le terrain de la sociologie et précisant ce qu’elle n’est pas : « [...] Ce livre a trait à l’art (peinture et sculpture, littérature, musique), mais on n’y trouvera rien sur la création artistique et les œuvres : seul nous intéressera le statut des créateurs. Il s’agit d’une question sociologique à part entière qui n’a pas à être subordonnée, ni même articulée, à des problématiques esthétiques » (p. 11). Et elle définit ce que le livre sera : « Par "statut" des créateurs, il faut entendre non seulement leur situation réelle, mais aussi leur rôle imaginaire et leur place symbolique » (p. 11). Nathalie Heinich élabore son approche sociologique « à partir de » l’art. La sociologie de l’art qu’elle avance est à prendre donc dans son sens ablatif et non pas dans son sens génitif (l’art comme objet de la sociologie). Elle clarifie cette pensée : « [...] ce ne sont pas les théories du statut d’artiste ou de la création qui retiendront principalement notre attention, dans la tradition de l’histoire des idées, mais l’expérience ordinaire et les valeurs de sens commun. C’est pourquoi seront mis avant tout à contribution les fictions (romans, nouvelles, pièces de théâtre) et les témoignages d’époque (Mémoires, journaux, correspondances, pamphlets), complétés par les données scientifiques existantes (statistiques, études morphologiques, histoire des institutions). » (p. 12)
Sculptures, installations, performances… Michael Elmgreen et Ingar Dragset ressuscitent esprit critique et humour subversif autour de sujets tels que la politique sociale, le poids institutionnel ou la marche du monde en général. Leur travail prend volontiers place dans l’espace public. Jouant sur le décalage et le déplacement, ils créent des situations signifiantes, installant une boutique Prada en plein désert Texan (2005) ou conduisant un projet collectif pour reconstituer dans le pavillon du Danemark de la 53è Biennale de Venise (2009) la maison d’un collectionneur.
Michael Elmgreen est né en 1961 à Copenhague (Danemark). Ingar Dragset est né en 1968 à Trondheim (Norvège). Ils vivent et travaillent à Berlin (Allemagne).

Éclectique XIXe Les Beaux-Arts à Dole 1820-1880 |
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Présente, classés par ordre alphabétique, 500 grands peintres et sculpteurs du Moyen Âge à nos jours
Conçu et réalisé par les éditeurs de Phaidon

Pour débuter 2014, la Maison des Arts de Châtillon vous invites à venir découvrir l'exposition "50 ans d'estampes" qui présente à partir d'une sélection d'œuvres une pratique qui a toujours accompagné le travail pictural d'Olivier Debré.
Entrée libre
Renseignements 01 40 84 97 11
L'artiste JR sur un échafaudage, à Paris. Une bâche protégera la coupole du Panthéon. Elle sera constellée de milliers de portraits d'anonymes, pris par JR dans un camion Photomaton. Crédits photo : Cécile Dessertine
Le photographe va créer une installation sur la coupole et à l'intérieur du monument qui restera le temps des travaux.

Le Monde | 10.12.2013 à 22h02 • Mis à jour le 16.12.2013 à 12h11 | Par Véronique Lorelle

L'entrée d'Ousmane Sow à l'Académie des beaux-arts va réunir une foule plus bigarrée qu'à l'ordinaire, des chanteurs France Gall ou Youssou N'Dour à l'écrivain Jean Christophe Rufin jusqu'au couturier d'origine tunisienne Azzedine Alaïa, qui lui a offert son habit de cérémonie. C'est l'ancien président du Sénégal Abdou Diouf, secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie, qui remettra l'épée au nouvel académicien. Ousmane Sow en a dessiné lui-même le pommeau, avec un homme Nouba en plein vol plané. « Je l'appelle le saut dans l'inconnu », explique le géant à la barbiche blanche, « car je ne regrette pas de m'être lancé dans l'art à 50 ans passés », avec de premières grandes sculptures représentant des lutteurs Nouba du Sud-Soudan, inspirées par le travail photographique de la cinéaste Leni Riefensthal.

Né à Dakar en 1935, Ousmane Sow débarque à Paris à l'âge de 22 ans, où il vit de petits boulots avant d'entrer à l'école de kinésithérapie de Boris Dolto, un personnage qui le marquera fortement. A l'indépendance du Sénégal, en 1960, il opte pour la nationalité de son pays natal où il s'installe. Après plusieurs décennies à soigner les corps, il choisit de les modeler dans une mixture dont il a le secret, à base de sable, de paille et de jute, soit une vingtaine de produits longuement macérés ensemble. La carrière d'Ousmane Sow a pris un tour décisif à partir de 1999 quand, en face de ce même Institut de France, il expose ses sculptures sur le pont des Arts, au-dessus de la Seine.
3 MILLIONS D'ADMIRATEURS POUR « LE GRIOT DE LA GLAISE »
Trois millions de personnes ont admiré ses œuvres gigantesques, grandiloquentes et sensuelles, pétries de terre africaine. Les critiques d'art contemporain avaient beau s'étonner de cet engouement pour une œuvre figurative, décrier le « tapage » médiatique, les curieux ont continué d'affluer sur le pont, au point que certains se sont inquiétés de sa solidité. « Le pont des Arts est un événement qui est resté dans les mémoires, dans tous les pays : les gens m'en parlent comme si c'était hier, en se trompant de dates ou de pont de Paris, mais ils ont encore les yeux qui brillent », se félicite Ousmane Sow, surnommé « le griot de la glaise » par l'écrivain John Marcus.

Ethnies d'Afrique puis Indiens d'Amérique représentant, en 1999, « la bataille de Little Big Horn », éclatante victoire sur le général Custer : Ousmane Sow fait l'apogée des fragiles contre les puissants, de David contre Goliath. « Ceux qui se soumettent sans rien tenter ne m'intéressent pas : j'aime souligner que les petits ont une chance contre l'asservissement », confirme-t-il. Après ces grandes séries, l'artiste a représenté des personnalités qu'il estime, de celles qui empêchent « de désespérer du genre humain ».
TRENTE ANS APRÈS LÉOPOLD SENGHOR
Dans la série intitulée « Merci », on trouve pêle-mêle : son propre père (un poilu de 14-18), Victor Hugo, le Général de Gaulle, Martin Luther King, Nelson Mandela... Il doit prochainement livrer une statue de Toussaint Louverture – libérateur de Haïti mort dans une prison française – commandée par la ville de La Rochelle, qui a décidé d'assumer son passé négrier.
Trente ans après un autre Sénégalais, Léopold Senghor, reçu le 2 juin 1983 à l'Académie française, Ousmane Sow considère comme « un véritable honneur que de représenter aujourd'hui le peuple noir au sein de l'Institut ».

