Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Catégories : Livre

    "JOURNAL D'HIRONDELLE" DE AMÉLIE NOTHOMB(Pour Estelle)

    medium_journal.2.jpgRÉSUMÉ DU LIVRE

    Le héros n'a pas de nom. Ou plutôt pas d'identité fixe. Il change de nom et de vie comme on change de chemise. Coursier à Paris, il se fait passer pour un certain Urbain, tueur à gages insensible qui retrouve le plaisir des sens et du sexe par le meurtre. Puis il devient Innocent... Mais on ne change pas de vie si facilement. Le passé n'a jamais dit son dernier mot. Surtout lorsqu'il a le visage d'une adolescente fraîchement assassinée et dont le seul testament est un étrange journal intime. Comment ressusciter les sensations après s'être coupé des sentiments ?

    Lire la suite

  • Catégories : Des spectacles

    La danse de l'albatros

    medium_la_danse.2.jpgLa danse de l'albatros (Pierre Arditi), c'est l'histoire de thierry, zoologiste, spécialiste des espèces en voie de disparition. A 55 ans passés, il vit avec Judith, 24 ans, belle, désirable et auteur de livres de bain pour enfants. Suite à un malaise, il s'interroge sur son avenir auprès d'une fille trop jeune pour lui (comédie humouristique).

    Lire la suite

  • En piste ! Toulouse-Lautrec et le cirque au Musée d'Albi jusqu'au 26 novembre 2006

    medium_cirque.jpgH. Toulouse-Lautrec, Au cirque, travail sur le panneau
    © Musée Toulouse-Lautrec
    Albi Tous droits réservés.

    Thème récurrent, le cirque fait partie de l'univers d'Henri de Toulouse-Lautrec dès son enfance. La figure de l'écuyère, de l'acrobate, le numéro du clown, comme les prouesses équestres, le fascinent et lui inspirent de nombreuses oeuvres. Une présentation de l'ensemble des 39 dessins réalisés sur ce sujet mettra en évidence l'attirance de l'artiste pour le monde circassien.

    Lire la suite

  • Catégories : L'univers celte

    Epona

    Déesse gauloise. Épona - du gaulois epos, « cheval » - était la déesse protectrice des chevaux, également appelée « la jument divine ». Elle est représenté assise sur le dos d'un cheval (type Équestre), ou dans une chaise entre deux chevaux ou poulains (type Impériale). Elle tient souvent une patère ou une corne d'abondance. C'est un avatar important de Brigantia, la grande déesse des Celtes

    Son culte s'est transmis par les auxiliaires Gaulois aux Romains et des traces de ce culte furent retrouvée au Latran dans la caserne des equites singularum - cavaliers barbares de la garde impériale. Les palefreniers lui érigeaient des sanctuaires dans les étables. Elle fut la seule déesse Galloise à avoir eu un lieu de culte dans Rome.

    La ville de Villeneuve d'Ascq possède un géant appelé Epona

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Epona

  • Catégories : Rembrandt

    Rembrandt

    medium_Rembrandt_van_rijn-autoportrait.jpgRembrandt Harmenszoon van Rijn, habituellement désigné sous le nom de Rembrandt (15 juillet, 1606 - 4 octobre, 1669) est généralement considéré comme l'un des plus grands peintres de l'histoire de l'art baroque européen, et le plus important des peintres néerlandais du XVIIe siècle. Rembrandt a également réalisé des gravures et des dessins. Il a vécu pendant une période que les historiens appellent le siècle d'or néerlandais (approximativement le XVIIe siècle), durant laquelle culture, science, commerce et influence politique de la puissante Hollande ont atteint leur apogée.

    Lire la suite

  • Catégories : L'univers celte

    Écriture oghamique

    medium_ecriture_ogme.jpg

    L’écriture oghamique ou oġam est la plus ancienne connue chez les Celtes qui tenaient le dieu Ogme pour son inventeur. C’est une écriture alphabétique composée de vingt lettres qui était en usage dans les îles britanniques, elle aurait été créé vers le IIIe siècle après J.C. à partir de l’alphabet latin. Il est composé de quatre groupes de cinq encoches chacun, à gauche, à droite, en travers et au milieu d’une ligne verticale. Plus tard, on y a ajouté un cinquième groupe de cinq diphtongues ou lettres supplémentaires pour représenter les sons étrangers. La plupart des textes retranscrits en alphabet oghamique le sont en vieux gaélique; sauf quelques incriptions supposées être en langue picte. On a retrouvé, aussi, dans les annales d’Inisfalen, une inscription oghamique écrite en latin.

    Lire la suite

  • Catégories : Des spectacles

    Dolores Claiborne

     

    medium_michele_bernier.2.jpgOn n’a jamais vraiment su à Little Tall Island ce qui s’était passé il y a 20 ans, le jour de l’éclipse, et si l’accident qui avait coûté la vie à Joe, le mari de Dolorès, était vraiment un accident…

    Aujourd’hui, Dolorès est à nouveau soupçonnée : la riche et sénile Véra Donovan dont elle est la gouvernante depuis 30 ans vient d’être découverte morte dans sa demeure. Seul témoin, Dolorès connue pour son franc-parler et ses répliques cinglantes, n’a plus rien à perdre. Elle décide de passer aux aveux et de raconter tout ce qu’elle a vécu toutes ces années, avec Véra, avec Joe, et avec sa fille Séléna : une vérité terrifiante.

    Lire la suite

  • Catégories : Des spectacles

    Les grandes occasions

    medium_grandesoccasions.gifLes grandes occasions, c'est un amour fini...qui n'en finit pas. Quinze ans à se perdre, se prendre... se reperdre, se reprendre. Emilie et Antoine organisent leur divorce et dès cet instant n'auront de cesse de se retrouver....pour les "grandes occasions".

    Lire la suite

  • Catégories : Des poèmes, Dürer Albrecht, Hugo Victor, La mélancolie, Le XIX e siècle

    "A Dürer "de Victor Hugo (Les voix intérieures)

    medium_hdurer.2.jpgDans les vieilles forêts où la sève à grands flots
    Court du fût noir de l'aulne au tronc blanc des bouleaux,
    Bien des fois, n'est-ce pas ? à travers la clairière,
    Pâle, effaré, n'osant regarder en arrière,
    Tu t'es hâté, tremblant et d'un pas convulsif,
    O mon maître Albert Düre, ô vieux peintre pensif !
    On devine, devant tes tableaux qu'on vénère,
    Que dans les noirs taillis ton œil visionnaire
    Voyait distinctement, par l'ombre recouverts,
    Le faune aux doigts palmés, le sylvain aux yeux verts,
    Pan, qui revêt de fleurs l'antre où tu te recueilles,
    Et l'antique dryade aux mains pleines de feuilles.

    Lire la suite

  • Catégories : La littérature

    Jim Harrison

    ...je me promène dans les champs déserts, les canyons, les bois, mais de préférence près d’un torrent ou d’une rivière, car depuis l’enfance j’aime leur bruit. L’eau vive est à jamais au temps présent, un état que nous évitons assez douloureusement.

    "En marge,mémoires" - Mai 2003

    http://jimharrison.free.fr/index.htm

  • Catégories : "Carpe diem", Des poèmes, Lamartine Alphonse de, Le XIX e siècle

    Le retraite (Méditations poétiques)

    Aux bords de ton lac enchanté,
    Loin des sots préjugés que l'erreur déifie,
    Couvert du bouclier de ta philosophie,
    Le temps n'emporte rien de ta félicité ;
    Ton matin fut brillant ; et ma jeunesse envie
    L'azur calme et serein du beau soir de ta vie !

    Ce qu'on appelle nos beaux jours
    N'est qu'un éclair brillant dans une nuit d'orage,
    Et rien, excepté nos amours,
    N'y mérite un regret du sage ;
    Mais, que dis-je ? on aime à tout âge :
    Ce feu durable et doux, dans l'âme renfermé,
    Donne plus de chaleur en jetant moins de flamme ;
    C'est le souffle divin dont tout l'homme est formé,
    Il ne s'éteint qu'avec son âme.

    Etendre son esprit, resserrer ses désirs,
    C'est là ce grand secret ignoré du vulgaire :
    Tu le connais, ami ; cet heureux coin de terre
    Renferme tes amours, tes goûts et tes plaisirs ;
    Tes voeux ne passent point ton champêtre domaine,
    Mais ton esprit plus vaste étend son horizon,
    Et, du monde embrassant la scène,
    Le flambeau de l'étude éclaire ta raison.

    Tu vois qu'aux bords du Tibre, et du Nil et du Gange,
    En tous lieux, en tous temps, sous des masques divers,
    L'homme partout est l'homme, et qu'en cet univers,
    Dans un ordre éternel tout passe et rien ne change ;
    Tu vois les nations s'éclipser tour à tour
    Comme les astres dans l'espace,
    De mains en mains le sceptre passe,
    Chaque peuple a son siècle, et chaque homme a son jour ;
    Sujets à cette loi suprême,
    Empire, gloire, liberté,
    Tout est par le temps emporté,
    Le temps emporta les dieux même
    De la crédule antiquité,
    Et ce que des mortels dans leur orgueil extrême
    Osaient nommer la vérité.

    Au milieu de ce grand nuage,
    Réponds-moi : que fera le sage
    Toujours entre le doute et l'erreur combattu ?
    Content du peu de jours qu'il saisit au passage,
    Il se hâte d'en faire usage
    Pour le bonheur et la vertu.

    J'ai vu ce sage heureux ; dans ses belles demeures
    J'ai goûté l'hospitalité,
    A l'ombre du jardin que ses mains ont planté,
    Aux doux sons de sa lyre il endormait les heures
    En chantant sa félicité.
    Soyez touché, grand Dieu, de sa reconnaissance.
    Il ne vous lasse point d'un inutile voeu ;
    Gardez-lui seulement sa rustique opulence,
    Donnez tout à celui qui vous demande peu.
    Des doux objets de sa tendresse
    Qu'à son riant foyer toujours environné,
    Sa femme et ses enfants couronnent sa vieillesse,
    Comme de ses fruits mûrs un arbre est couronné.
    Que sous l'or des épis ses collines jaunissent ;
    Qu'au pied de son rocher son lac soit toujours pur ;
    Que de ses beaux jasmins les ombres s'épaississent ;
    Que son soleil soit doux, que son ciel soit d'azur,
    Et que pour l'étranger toujours ses vins mûrissent.

    Pour moi, loin de ce port de la félicité,
    Hélas ! par la jeunesse et l'espoir emporté,
    Je vais tenter encore et les flots et l'orage ;
    Mais, ballotté par l'onde et fatigué du vent,
    Au pied de ton rocher sauvage,
    Ami, je reviendrai souvent
    Rattacher, vers le soir, ma barque à ton rivage.

  • Catégories : Chagall Marc, La peinture, La poésie

    Comme un barbare

    medium_chagall.4.jpghttp://www.michelfillion.com

     

    Là où se pressent des maisons courbées
    Là où monte le chemin du cimetière
    Là où coule un fleuve élargi
    Là j’ai rêvé ma vie

    La nuit, il vole un ange dans le ciel
    Un éclair blanc sur les toits
    Il me prédit une longue, longue route
    Il lancera mon nom au-dessus des maisons

    Mon peuple, c’est pour toi que j’ai chanté
    Qui sait si ce chant te plaît
    Une voix sort de mes poumons
    Toute chagrin et fatigue

    C’est d’après toi que je peins
    Fleurs, forêts, gens et maisons
    Comme un barbare je colore ta face
    Nuit et jour je te bénis

    Marc Chagall (1930-1935), Poèmes, Cramer éditeur, Genève, 1975.

    http://www.ulg.ac.be/chagall/peda/poemes.html

  • Catégories : Lamartine Alphonse de

    Alphonse de Lamartine:"Le golfe de Baya" (Méditations poétiques)d'Alphonse de Lamartine

    près de Naples

    Vois-tu comme le flot paisible
    Sur le rivage vient mourir !
    Vois-tu le volage zéphyr
    Rider, d'une haleine insensible,
    L'onde qu'il aime à parcourir !
    Montons sur la barque légère
    Que ma main guide sans efforts,
    Et de ce golfe solitaire
    Rasons timidement les bords.

    Loin de nous déjà fuit la rive.
    Tandis que d'une main craintive
    Tu tiens le docile aviron,
    Courbé sur la rame bruyante
    Au sein de l'onde frémissante
    Je trace un rapide sillon.

    Dieu ! quelle fraîcheur on respire !
    Plongé dans le sein de Thétis,
    Le soleil a cédé l'empire
    A la pâle reine des nuits.
    Le sein des fleurs demi-fermées
    S'ouvre, et de vapeurs embaumées
    En ce moment remplit les airs ;

    Et du soir la brise légère
    Des plus doux parfums de la terre
    A son tour embaume les mers.

    Quels chants sur ces flots retentissent ?
    Quels chants éclatent sur ces bords ?
    De ces deux concerts qui s'unissent
    L'écho prolonge les accords.
    N'osant se fier aux étoiles,
    Le pêcheur, repliant ses voiles,
    Salue, en chantant, son séjour.
    Tandis qu'une folle jeunesse
    Pousse au ciel des cris d'allégresse,
    Et fête son heureux retour.

    Mais déjà l'ombre plus épaisse
    Tombe, et brunit les vastes mers ;
    Le bord s'efface, le bruit cesse,
    Le silence occupe les airs.
    C'est l'heure où la mélancolie
    S'assoit pensive et recueillie
    Aux bords silencieux des mers,
    Et, méditant sur les ruines,
    Contemple au penchant des collines
    Ce palais, ces temples déserts.

    O de la liberté vieille et sainte patrie !
    Terre autrefois féconde en sublimes vertus !
    Sous d'indignes Césars maintenant asservie,
    Ton empire est tombé ! tes héros ne sont plus !
    Mais dans ton sein l'âme agrandie
    Croit sur leurs monuments respirer leur génie,
    Comme on respire encor dans un temple aboli
    La majesté du dieu dont il était rempli.
    Mais n'interrogeons pas vos cendres généreuses,
    Vieux Romains ! fiers Catons ! mânes des deux Brutus !
    Allons redemander à ces murs abattus
    Des souvenirs plus doux, des ombres plus heureuses,

    Horace, dans ce frais séjour,
    Dans une retraite embellie
    Par le plaisir et le génie,
    Fuyait les pompes de la cour ;
    Properce y visitait Cinthie,
    Et sous les regards de Délie
    Tibulle y modulait les soupirs de l'amour.
    Plus loin, voici l'asile où vint chanter le Tasse,
    Quand, victime à la fois du génie et du sort,
    Errant dans l'univers, sans refuge et sans port,
    La pitié recueillit son illustre disgrâce.
    Non loin des mêmes bords, plus tard il vint mourir ;
    La gloire l'appelait, il arrive, il succombe :
    La palme qui l'attend devant lui semble fuir,
    Et son laurier tardif n'ombrage que sa tombe.

    Colline de Baya ! poétique séjour !
    Voluptueux vallon qu'habita tour à tour
    Tout ce qui fut grand dans le monde,
    Tu ne retentis plus de gloire ni d'amour.
    Pas une voix qui me réponde,
    Que le bruit plaintif de cette onde,
    Ou l'écho réveillé des débris d'alentour !

    Ainsi tout change, ainsi tout passe ;
    Ainsi nous-mêmes nous passons,
    Hélas ! sans laisser plus de trace
    Que cette barque où nous glissons
    Sur cette mer où tout s'efface.

  • Catégories : La mélancolie, La peinture

    Caspar David Friedrich

    medium_melancolie.4.jpgLe moine devant la mer
    1808-1810
    Huile sur toile, 110 x 171,5 cm
    Staatliche Museen zu Berlin, Nationalgalerie, Berlin
    © Jörg P. Anders

    Une exposition  s'est tenu dans les galeries nationales du Grand Palais intitulée, Mélancolie
    Génie et folie en Occident où figurait, entre autres ce tableau.

    Lire la suite

  • Catégories : Des lieux

    Pont-Neuf de Toulouse

     

     medium_Toulouse-photo-31.jpg

    De toutes les villes que je connais jusqu'à présent, c'est la ville que je préfère et où j'aurais aimé vivre.
    Elle est grande mais humaine.
    Il faut voir la ville rose se reflèter au coucher de soleil sur la Garonne, d'un des ponts qui l'enjambe!...
    C'est simple, à chaque fois que j'entends, la chanson de Nougaro, ça me fait un effet!...

     

    http://www.photos-de-villes.com/photo-toulouse-2.php

  • Catégories : Chagall Marc, Des musées, La peinture

    Musée Chagall

     

    medium_chagall-img-home.2.jpgParlant de ses tableaux, Marc Chagall disait :"J’ai voulu les laisser dans cette maison pour que les hommes essaient d’y trouver une certaine paix, une certaine religiosité, un sens à la vie (...) Peut-être dans cette maison viendront les jeunes et les moins jeunes chercher un idéal de fraternité et d’amour tel que mes couleurs et mes lignes l’ont rêvé (...) Je voudrais aussi qu’en ce lieu on expose des oeuvres d’art et des documents de haute spiritualité de tous les peuples, qu’on entende leur musique et leur poésie guidée par le cœur"

    Lire la suite

  • Catégories : Lamartine Alphonse de

    Alphonse de Lamartine:Elégie (Nouvelles méditations poétiques)

    Cueillons, cueillons la rose au matin de la vie;
    Des rapides printemps respire au moins les fleurs.
    Aux chastes voluptés abandonnons nos coeurs,
    Aimons-nous sans mesure, à mon unique amie!

    Quand le nocher battu par les flots irrités
    Voit son fragile esquif menacé du naufrage,
    Il tourne ses regards aux bords qu'il a quittés,
    Et regrette trop tard les loisirs du rivage.
    Ah! qu'il voudrait alors au toit de ses aïeux,
    Près des objets chéris présents à sa mémoire,
    Coulant des jours obscurs, sans périls et sans gloire,
    N'avoir jamais laissé son pays ni ses dieux!

    Ainsi l'homme, courbé sous le poids des années,
    Pleure son doux printemps qui ne peut revenir.
    Ah! rendez-moi, dit-il, ces heures profanées;
    O dieux! dans leur saison j'oubliai d'en jouir.
    Il dit : la mort répond; et ces dieux qu'il implore,
    Le poussant au tombeau sans se laisser fléchir,
    Ne lui permettent pas de se baisser encore
    Pour ramasser ces fleurs qu'il n'a pas su cueillir.

    Aimons-nous, à ma bien-aimée!
    Et rions des soucis qui bercent les mortels;
    Pour le frivole appas d'une vaine fumée,
    La moitié de leurs jours, hélas! est consumée
    Dans l'abandon des biens réels.

    A leur stérile orgueil ne portons point envie,
    Laissons le long espoir aux maîtres des humains!
    Pour nous, de notre heure incertains,
    Hâtons-nous d'épuiser la coupe de la vie
    Pendant qu'elle est entre nos mains.

    Soit que le laurier nous couronne,
    Et qu'aux fastes sanglants de l'altière Bellone
    Sur le marbre ou l'airain on inscrive nos noms;
    Soit que des simples fleurs que la beauté moissonne
    L'amour pare nos humbles fronts;
    Nous allons échouer, tous, au même rivage :
    Qu'importe, au moment du naufrage,
    Sur un vaisseau fameux d'avoir fendu les airs,
    Ou sur une barque légère
    D'avoir, passager solitaire,
    Rasé timidement le rivage des mers?

    CITE DANS MON TRAVAIL UNIVERSITAIRE SUR "Les paysages chez Lamartine"