Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
J'ai terminé hier:Beaux Arts magazine n° 354 (Décembre 2013)
Prochain numéro le 19 décembre 2013
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Prochain numéro le 19 décembre 2013
02 octobre 2013
À l’occasion de l’exposition du Louvre, Beaux Arts enquête : comment s’est produit à Florence ce mouvement qui a gagné toute l’Europe ? Pourquoi cette ville est-elle devenue la nouvelle Rome et aussi la nouvelle Athènes ? Un récit bien entendu illustrée par les oeuvres de Donatello, Masaccio, Brunelleschi, Ucello… rassemblées au musée
du Louvre et provenant du palais Strozzi.
Exposition au musée du Louvre
du 26 septembre 2013 au 6 janvier 2014
En couverture
Qui sont les artistes de demain ?
Et aussi : Félix Vallotton au Grand Palais, les maîtres de la Renaissance, estampes japonaises à Londres
Au sommaire de ce numéro :
1/ Le journal
Les actus culture > voir le sommaire complet
2/ Le magazine
L'art en grand format > voir le sommaire complet
3/ Le guide
musées/expositions/galeries/marché> voir le sommaire complet
15 mai 2013
Le président de l'Assemblée nationale a accepté d'ouvrir à Beaux Arts éditions les portes du palais Bourbon et de l'hôtel de Lassay pour dévoiler au public les arcanes du pouvoir. À la fois historique, patrimonial et pédagogique, cet ouvrage apporte un éclairage inédit de l'Assemblée nationale.
http://www.beauxartsmagazine.com/0125-635-L-Assemblee-nationale.html
En 2013, le château de Versailles rend hommage à André Le Nôtre, pour le 400e anniversaire de sa naissance. À cette occasion, Beaux Arts éditions consacre un hors-série au célèbre architecte ...
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http://www.beauxartsmagazine.com/0125-661-Beaux-Arts-magazine-n348En couverture :
Dossier : de Degas à Damien Hirst, que collectionnent les artistes. Les œuvres qu'ils achètent, celles qu'ils échangent, leurs motivations...
Et aussi : marché de l'art, toutes les tendances 2013 + enquête, pourquoi l'impressionnisme fascine-t-il autant ?
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http://www.beauxartsmagazine.com/0125-655-Beaux-Arts-magazine-n347
Dossier spécial Paris > reportage : l'art en plein air dans les rues de Paris
Et aussi : Keith Haring, l'art hyptonique de 150 artistes du XXe siècle
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Beaux Arts magazine n° 345 (mars 2013)
Prochain numéro le 21 mars 2013
Pour Francine et les autres, je précise que cette article n'est pas de moi (lien vers la page citée et si possible son auteur)mais que je suis auteure et que vous pouvez commander mes livres, notamment mes "Paysages de bohémiens" qui a le même sujet que cette expo
sur laquelle je me documente
cf. catégorie et sous-partie à ce nom
et que j'espère voir
en cliquant sur les 11 bannières de ce blog
"Le Printemps des Paysages".
Vidéo
Résultat : 300 oeuvres du 18ème au milieu du XXème siècle exposées au regard des visiteurs.
"L'Alsace pittoresque : l'invention d'un paysage" à Colmar jusqu'au 26/06/2011
"Le goût de la nature" à Strasbourg jusqu'au 15 août
http://alsace.france3.fr/info/haute-alsace/le-printemps-des-paysages-68140852.html
D'abord à l'institut culturel espagnol Cervantes où expose le peintre Abderrahman Rahoule expose ses oeuvres(peintures et sculptures) jusqu'au 6 mars.
Un article sur lui et l'image ci-dessus qui provient de cet article:
Emile Othon Friesz
"Paysage à la Ciotat "
Huile sur toile -1907
© Coll. Part.
© ADAGP
| Achille-Emile Othon Friez est né au Havre le 06 février 1879. Fils de capitaine, son rêve de jeunesse était de devenir un grand navigateur. Mais il s'intéresse aussi à l'art. Il suit les cours de Charles Lhuillier à L'Ecole Municipale des Beaux Arts du Havre au côté de Georges Braque et de Raoul Dufy. Il parvient à obtenir une bourse en 1897 qui l'amène à suivre les cours de Léon Bonnat à l'Ecole des Beaux Arts de Paris. |
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LE HAVRE - Musée André Malraux - http://www.lemondedesarts.com/ExposRegions16.htm
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Hier soir, je suis allée à un vernissage à l’Institut Français de Casablanca et comme mon mari chéri est rentrée assez tôt, il m’a accompagné. La soirée commençait bien. J’avais déjà aperçu quelques tableaux le matin en allant chercher le programme de la rentrée. Mon mari a trouvé ça joli mais un peu répétitif : ce personnage à la tête penché, seul ou accompagné mais nous avons tous les deux aimé ses couleurs ; notamment ce bleu qui me fait toujours pensé à Matisse ; d’ailleurs, il y avait une ronde qui ressemblait à une ronde de Matisse.
Désolé mais je n’ai trouvé qu’un petite image :
http://www.lepetitjournal.com/casablanca/pense_bete.html
puis la galerie Thema arts (merci)m'en a envoyée une plus grande:
Aziz Sahaba travaille exclusivement sur le corps : le portrait, le corps dans sa nudité aussi bien physique que psychologique. Son expression est forte et son langage est poétique.
L'institut français présente les derniers travaux de Sahaba en partenariat avec Zon'Art, le tout nouveau magazine marocain de l'art et du patrimoine visuel.
Une technique réellement mixte : du papier, du carton, des coupures de journaux, le tout collé et traité au pastel. Une superposition de surfaces ; l'espace du travail est ainsi animé par un ensemble de plans : des graphismes, de la couleur ou encore des corps et des visages. Rien ne disparaît chez Abdelaziz Sahaba mais tout se transforme. La présence de tous ces éléments dans le tableau crée une dynamique particulière.
Les corps sont abandonnés à leur sort sur des espaces déprimés et désolés. Une certaine détresse se dégage des visages et des postures. Les corps sont asexués, ni homme ni femme, ni même androgyne. En les regardant de près, on sent monter comme une lamentation profonde ; lamentation de ceux qui furent abandonnés par la providence. Livrés à eux-mêmes, ils sont la proie d'une mélancolie et d'une angoisse terrible et indicible.
ARTS PLASTIQUES : Du 13 au 29 septembre
Galerie 121 - Entrée libre
Communiqué - Moulim El Aroussi
Mercredi 12 Septembre 2007
http://www.limage.info/Aziz-Sahaba-expose-vernissage-le-13-septembre_a1239.html
Après un discours du directeur du lieu présentant l’artiste et quelques mots de l’artiste (qui n’a pas voulu faire de commentaires sur ses œuvres pour que l’échange soit direct entre elles et nous), nous nous sommes dirigés vers le nouveau et joli coin café de l’Institut.
Il y avait 2 caméramans et un jeune homme qui prenait des photos puis tendait un petit carton avec une adresse internet :
Je n’ai pas trouvé notre photo sur le site mais bon….
Ensuite, est arrivé le gentil couple de la galerie Thema Arts sur la laquelle j’ai déjà fait un article et sur lequel est intevenu le frère de l’artiste que je connais
Ils m’ont très gentiment remercié de cet article, pourtant bien modeste. C’est curieux comme les gens (ici et ailleurs) sont surpris quand on fait ce qu’on a dit qu’on ferait.
En sortant de la galerie, j’ai demandé l’adresse internet, dit que je ferais un article sur mon blog et ils n’y ont pas cru.
Nous avons parlé de l’expo, de l’artiste, des 2 frères artistes, de la peinture et je me suis aussi aperçu qu’ils avaient exploré mon blog.
Car nous avons aussi parlé de mon blog, mes livres, de mes possibilités de les promouvoir etc.
Une bonne soirée.
15 juin 12:14 - MEXICO (AFP) - Frida Kahlo aurait eu 100 ans cette année: au lieu de cent bougies, le palais des beaux arts de Mexico lui rend hommage avec une exposition extraordinairement complète qui rassemble toutes ses oeuvres majeures et des peintures habituellement éparpillées aux quatre coins du monde.
Auto-portrait de Frida Kahlo exposé au musée del Barrio en décembre 2004
AFP/Archives -
Les deux Fridas", "La colonne brisée" plongent instantanément le visiteur dans l'univers dramatique de Frida Kahlo et la souffrance qui a été la sienne du fait de son handicap après un accident de tramway et 33 opérations chirurgicales.
Les 354 oeuvres, dessins, gravures, lettres de Frida et des photos de l'artiste, de ses proches sont distribuées dans huit salles du vieil édifice art-déco. C'est la première fois qu'on parvient à rassembler le patrimoine des musées mexicains et étrangers et celui des collectionneurs privés.
Le parquet grince sous les pas des milliers de fanatiques ou d'écoliers en uniforme. D'habitude bruyants, les Mexicains observent un silence admiratif quand il s'agit de Frida Kahlo, fierté d'un pays.
"Ce sont les gens qui l'ont rendue célèbre, comme (Pablo) Picasso. Elle appartient au peuple. C'est une icône universelle", commente Juan Coronel, un des organisateurs de l'exposition.
L'exposition visible jusqu'au 19 août, retrace les grandes étapes de sa vie, ce qu'elle qualifie comme ses deux accidents --celui du tramway et sa rencontre avec le peintre muraliste Diego Rivera qui lui sera infidèle--, ses séjours aux Etats-Unis et son engagement politique du côté des communistes.
Une série de dessins "Frida et la fausse-couche" la représentent nue, en larmes, un foetus à côté d'elle, et rappellent ses fausse-couche et son chagrin de ne pas pouvoir avoir d'enfant en raison des séquelles de son accident.
Léon Trotsky (g), accompagné de sa femme Natalia Sedova, est accueilli par Frida Kahlo (3e g) et Diego Rivera lors de son arrivée à Mexico, le 24 janvier 1937
AFP/Archives -
Dans un texte écrit en hommage au peintre, l'écrivain mexicain Carlos Fuentes voit en elle une "Cléopâtre brisée", "Frida est cassée, déchirée à l'intérieur de son corps", ajoute-t-il en soulignant qu'elle était pourtant gaie et enjouée.
Après les autoportraits, une salle est dédiée aux natures mortes, avec une touche de surréalisme, une autre aux photographies, de nombreux clichés sont de son père, Guillermo Kahlo, immigré allemand.
On la voit aussi avec Léon Trotski, qui fut son amant.
Une cinquantaine de lettres écrites à la main ou à la machine à écrire sont suspendues au plafond par des fils. La plupart sont adressées à son médecin et confident Léo Eloesser et commencent par "mon très cher petit docteur" ou "joli petit docteur de mon coeur".
André Breton, qu'elle a accueilli à Mexico, disait d'elle qu'elle était "une bombe avec un ruban autour".
Riche en oeuvres, dont certaines sont présentées pour la première fois, mais du fait d'un montage classique, l'exposition n'a pas le cachet de celle de 2004, pour le cinquantenaire de la mort de Frida.
Lors de l'inauguration de l'exposition mercredi, la politique s'est invitée à la fête. Le président Felipe Calderon a été conspué par des manifestants de gauche qui lui lançaient "Frida était communiste", "si elle était vivante, elle serait avec nous".
Tout au long de l'année 2007, un hommage national est rendue au Mexique à Frida Kahlo (1907-1954), à l'occasion du centenaire de sa naissance, et à son époux Diego Rivera (1886-1957) pour le 50e anniversaire de sa mort.
Le 5 juillet, le Musée Frida Kahlo a présenté quelques uns des "Trésors de la Maison bleue", 22.000 documents inédits (photos, dessins) découverts il y a trois ans, dans la maison de la famille des Kahlo-Rivera.
Source de cet article: http://www.minculture.gov.ma/fr/bennani.htm
Pseudonyme MOA
Né à Tétouan le 12/12/1943
Vit et Travaille entre Paris et Rabat
Adresse : 70, Bloc K Oulad Oujih
37001 Kénitra - Maroc
Penser une œuvre par écrit sans faire revenir dans l’esprit l’image de celui qui l’a fait naître pourrait être aussi nuisible qu’efficace, le travail en soi et la personnalité derrière étant parfois paradoxalement différents. S’il m’incombe aujourd’hui de tenter l’expérience de l’anonymat, face à une production stupéfiante dans la vérité de son essence organique, ceci devrait être vu comme un défi, celui de mesurer la capacité de déchiffrement d’un inconnu, se donnant à voir par la force unique de sa créativité. Par la présente, j’entreprends donc d’arpenter le chemin excitant à la découverte d’Abdelkader Melehi dans un monde mouvant bercé entre l’eau forte et le henné sur toile. Simples, fortes et très délicates à la fois. Faire connaissance au virtuel à travers un vocabulaire de formes qui semblent évoluer sur la feuille devant mes yeux, c’est plus qu’une aventure, mais un précieux apprentissage de l’organique en art. Découvrir Abdelkader Melehi, c’est plonger dans un microcosme vivant, comme venu d’ailleurs, parlant un de ces langages d’autrefois qu’on ne peut pas forcément comprendre, mais qu’on peut appréhender par chaque souffle renvoyé au contact mutuel établi. Le vrai chez lui est instinctif, tel le code génétique inscrit en chacun de nous, transparent dans chaque cellule, membrane, tissu, ces lignes innombrables semblent tracer des sillons inconnus vers un ailleurs qui a existé et qui existe, invisible, mais que nous n’avons pas encore eus l’occasion d’atteindre dans la dimension proposée. On peut y voir du symbolisme, comme de l’ethnographie, ou encore, des reflets archéologiques d’un passé ressuscité et mis au suspend d’un futur supposé, pourtant reconnaissable en son essence humaine, viable et disponible pour une multiplication à l’infini.
Présent par fragments, mais perceptible en totalité dans chaque coin, chaque morceau de tissu chargé de pigments naturels, l’élément humain s’y retrouve en complète possession d’une autonomie d’existence singulière. Son être : une chair esquissée par le tracé linéaire, dont la serpentine ne cesse de promener l’œil, le faisant sursauter afin de parcourir la totalité de la surface, dépourvue de tout artifice gratuit. Géométrique et réductible, son espace de vie semble prisonnier d’une vision évolutive, toute fois libre et circulant, sans arrêt vers cet ailleurs dont les codes si familiers viennent à nous, plastiquement résumés. L’être organique est ici disséqué et rétabli à la fois, rendu pièce et espace, contour et enveloppe, mémoire et histoire. En minimaliste envahissant, Melehi refuse le détail pour privilégier le message du tout accompli, quoique délicatement suggéré que par l’essentiel. Aller à la synthèse par différentes visions et angles pertinemment choisis n’est pas seulement le caprice du plasticien saturé. Sa démarche relève d’un hommage à la vie et sa puissance de renouvellement perpétuelle, dans la curieuse et authentique perception de la matière rendue tel l’effet de peau, relief et consistance. Sa technique, définie par « … dessiner avec une seringue, c’est ce qui me permet d’obtenir le trait recherché, autant sur son épaisseur/ relief que dans la liberté de mon geste. » est en effet un mélange de colle acrylique, colle animale (peau de lapin), de henné et de pigments sur support toile ou papier ou les deux ensemble pour finaliser un rêve atteint : dix ans et toute une vie à la fois, d’accomplissement d’une universalité dans le sublime de sa simplicité naturelle. Par Tzvetomira Tocheva ___________________________________________________________________ (source de cet article: galerie Nadar)
J’ai toujours souhaité qu’Abdelkader MELEHI puisse, enfin, avoir l’occasion d’exposer ses travaux en une exposition qui lui soit consacrée, non pas seulement une participation occasionnelle comme se fut le cas a Marrakech. J’ai dit enfin que vivant à Angoulême, il a déjà eu l’occasion de présenter ses travaux, mais pas ici. Je me réjouis donc que maintenant Abdelkader puisse exposer ses derniers travaux, grâce à la galerie Nadar de Leïla FARAOUI qui très heureusement a repris ses activités, fidèle en cela au rôle important qu’elle a joué dans l’histoire de la peinture marocaine. Si j’ai exprimé ce souhait, ce n’est pas par sympathie ou amitié à l’égard d’Abdelkader. Il est difficile de procéder par affirmation distribuant à tort et à travers la louange, comme c’est le cas maintenant pour certaines critiques, au risque de perdre toute crédibilité.
Les toiles exposées disent déjà a elles seules qu’on est en présence d’une œuvre de peinture authentique une œuvre qui parle, dit un certain bonheur, un plaisir, fruit d’une création esthétique qu’il faut découvrir lentement, entrer en communication avec elle. Les premiers travaux traduisent d’abord le désir, la volonté de rester dans la peinture proprement dite, dans l’espace de son originalité et de son langage, alors que généralement parlant, pour les peintres de cette nouvelle génération, hommes et femmes, relativement jeunes en âge et en pratique, le conceptuel, l’installation toute autre démarche signifiant la fin de la peinture, c’est ce qui exerce le plus grand attrait sur eux. Sagement jusqu’ici, silencieusement comme il est de nature, Abdelkader peint, anime la surface de la toile, lui imprime à la faveur d’une certaine monochromie et signes intégrés un relief, des vibrations, des pulsations comme s’il s’agissait d’un tissu vivant qu’on toucherait des yeux et de la main.
Ce sont là des prémices, les premiers fruits d’une œuvre à ses commencements et qui déjà révèle une sensibilité particulière, une certaine maîtrise d’une écriture bien personnelle.
Ce en quoi Abdelkader s’annonce comme peintre, très attentif à cette matérialité, source de poésie et d’émotion qui serait sans doute l’ultime secret de la peinture. Encore faut-il savoir en explorer les virtualités, mais Abdelkader ne s’en tient pas là. Il aborde une nouvelle expérience qui constitue une heureuse surprise, un geste d’audace quand même, taillées dans le même tissu ou mieux à partir de ces matériaux peints, il nous livre ce qui à bon droit serait représentatif de véritables sculptures. J’ai là sous les yeux une toile, assez étonnante, montrant deux longues jambes, l’une tendue, l’autre repliée, peuplant tout l’espace de la toile, un certain humour, le contre-pied du classique portrait. Le même thème est repris, cette fois verticalement, deux personnages marchant ensemble, mais vus des jambes uniquement. Il n’est pas possible de décrire ce jeu sur des formes brisées, ou l’imagination se donne libre cours. Parfois on croit déceler l’esquisse de statuts, de sculptures africaines. Si bien sûr, il n’y a pas de ressemblance effective, il y a tout de même des ressemblances non sensibles, pour reprendre la formule employée par Walter BENJAMIN.
Autrement dit, il y a cette liberté créatrice qui anime les arts premiers africains. Il y a aussi ce climat et ces nuances d’une certaine terre. Il est dit qu’ASILAH aura donné naissance à bon nombre de peintres et non des moindres de Mohamed MELEHI à Khalil EL KHRIB et ce indépendamment de toute institution ou de retombées d’un festival quelconque. De la blancheur aussi radicale qu’une ascèse à la puissance démoniaque du chergui, ce cousin du vent saharien.
De là nous vient Abdelkader, les mains pleines de promesses pour notre grand plaisir.
Edmond Amran EL MALEH.
Biographie Abdelkader Melehi est né en 1966 à Assilah au Maroc Il vit aujourd’hui en France Formation 1986 à 1988 Ecole Académique des Beaux-Arts de Tétouan 1988 à 1991 Ecole Nationale des Beaux Arts d’Angoulême, France Expositions personnelles 2000 Centre National de la Bande Dessinée et de l’Image, Angoulême, France
2001 Galerie Four Pontet, Niort, France Festival «5 x 5 = 25», Vindelle, France 2002 Galerie Nota Bene, Genève, Suisse 2003 Galerie Maya Guidi, Genève, Suisse Balcon Paradis, Angoulême, France
2004 Balcon Paradis, Angoulême, France
1993 Centre Hassan II, Moussem d’Assilah, Maroc
« Hommage » à Tchicaya Utamssi, poète africain, Moussem d’Assilah, Maroc
1995 Intervention plastique sur la «Krikia», Assilah, Maroc
1996 Intervention plastique sur la «Krikia», Assilah, Maroc
2001 « Espace-Temps », Conservatoire Gabriel Fauré, Angoulême, France
2005 « Arts in Marrakech » Dar Bahïa, Marrakech
2006 «Expressions du Nord» Linéart, Tanger, Maroc
(Source: galerie Nadar)
MERCI A Leila Assia Faraoui QUI M'A FOURNI LES ILLUSTRATIONS POUR CES ARTICLES.