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Beaux arts - Page 7

  • J'ai lu pour préparer l'expo "Le printemps de la Renaissance." :Florence (le 6 octobre)

    02 octobre 2013

    À l’occasion de l’exposition du Louvre, Beaux Arts enquête : comment s’est produit à Florence ce mouvement qui a gagné toute l’Europe ? Pourquoi cette ville est-elle devenue la nouvelle Rome et aussi la nouvelle Athènes ? Un récit bien entendu illustrée par les oeuvres de Donatello, Masaccio, Brunelleschi, Ucello… rassemblées au musée
    du Louvre et provenant du palais Strozzi.

    Exposition au musée du Louvre
    du 26 septembre 2013 au 6 janvier 2014


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  • Catégories : Beaux arts, CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE

    Florence

    L'invention de la Renaissance

     
    02 octobre 2013

    À l’occasion de l’exposition du Louvre, Beaux Arts enquête : comment s’est produit à Florence ce mouvement qui a gagné toute l’Europe ? Pourquoi cette ville est-elle devenue la nouvelle Rome et aussi la nouvelle Athènes ? Un récit bien entendu illustrée par les oeuvres de Donatello, Masaccio, Brunelleschi, Ucello… rassemblées au musée
    du Louvre et provenant du palais Strozzi.
  • Catégories : Beaux arts, CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE

    J'ai lu hier pendant notre trajet de retour:Beaux Arts magazine n°351

    Septembre 2013

    7.50 € TTC

     
    En couverture
    Les 40 expositions les plus exaltantes, notre sélection de la rentrée
    Et aussi : 230 nus masculins à Orsay, le futur en architecture et l'humour arty suisse

     

    Au sommaire de ce numéro :

     

    1/ Le journal

    Les actus culture > voir le sommaire complet

     

    2/ Le magazine

    L'art en grand format > voir le sommaire complet

     

    3/ Le guide

    musées/expositions/galeries/marché> voir le sommaire complet



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  • Catégories : Beaux arts, CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE

    J'ai lu hier:L'Assemblée nationale

    15 mai 2013

    Le président de l'Assemblée nationale a accepté d'ouvrir à Beaux Arts éditions les portes du palais Bourbon et de l'hôtel de Lassay pour dévoiler au public les arcanes du pouvoir. À la fois historique, patrimonial et pédagogique, cet ouvrage apporte un éclairage inédit de l'Assemblée nationale.

    http://www.beauxartsmagazine.com/0125-635-L-Assemblee-nationale.html

  • Catégories : Beaux arts, CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE

    Les collections du château Borély

     
     
    18 septembre 2013

    À l’occasion de la réouverture, après rénovation, du musée Borély, Beaux arts éditions publie un hors-série exceptionnel sur ce chef-d’œuvre de l’architecture baroque et sur ces étonnantes collections.
    Réalisée au XVIIIe siècle par de riches négociants marseillais, les Borély, et aujourd’hui classée au registre des monuments historiques et labellisée "musée de France", la bastide Borély accueille les collections d’Arts
    décoratifs – mobiliers, textiles, céramiques et verres, arts graphiques et objets d’art – de faïence et de mode, du XVIIe siècle à l’époque contemporaine.
    Le musée des Arts décoratifs occupera une place unique au sein d’un espace cher aux Marseillais, qui auront le plaisir de retrouver un lieu témoignant de l’histoire patrimoniale.

    Couverture provisoire

    http://www.beauxartsmagazine.com/0125-695-Les-collections-du-chateau-Borely.html

  • J'ai lu hier soir:Beaux Arts Hors-série - Signac Les couleurs de l'eau

    À l'occasion de l'exposition organisée par le musée des impressionnismes, Beaux Arts propose à travers ce hors-série de découvrir l'œuvre de Signac, son évolution depuis ses débuts impressionnistes à ses œuvres pointillistes, en passant par sa rencontre décisive avec Seurat. Des Andélys à Concarneau, de Saint-Tropez à Venise... un itinéraire au fil de l'eau.

    http://www.boutiquesdemusees.fr/fr/librairie/beaux-arts-hors-serie-signac-les-couleurs-de-eau/4793.html

  • Catégories : Beaux arts, CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE

    J'ai lu hier:Ahaé

    Fenêtre sur l'extraordinaire

     

     
    juillet 2013

    Photographe sud-coréen, né en 1941, Ahaé expose une journée, sa journée, soit près de 200 photographies…
    Depuis quelques années, Ahae passe sa vie devant sa fenêtre, à photographier entre 2000 et 4000 photos par jour. L’artiste donne ainsi la parole à la nature, et nous invite dans son univers quotidien, celui qu’il observe chaque jour depuis la fenêtre de son studio. La faune intrigue : des chevreuils des marais aux hérons gris. La flore captive. La nature bouleverse : des variations de lumière (des heures du jour et des mois qui passent) aux jeux de reflets sur l’étang. Ahae capte ses moments privilégiés grâce à des téléobjectifs numériques de pointe - des optiques allant de 16 à 1200 mm ; focale très rare, atteinte par un objectif existant seulement à 20 exemplaires. Aucune photographie n’est retouchée, comme le souhaite Ahae. Beaux arts éditions revient en détail sur la technique de l’artiste et sur les chefs-d’œuvre de l’exposition.
  • Beaux Arts magazine n° 348 (Juin 2013)

     
    En couverture
    DOSSIER : comment fabrique-t-on une œuvre ? Les secrets des nouveaux ateliers de l'art
    Et aussi : entretien avec BHL, Giotto au Louvre, Max Ernst à la fondation Beyeler...

     

    Au sommaire de ce numéro :

     

     

    1/ Le journal

    Les actus culture > voir le sommaire complet

     

     

    2/ Le magazine

    L'art en grand format > voir le sommaire complet

     

     

    3/ Le guide

    musées/expositions/galeries/marché> voir le sommaire complet

    http://www.beauxartsmagazine.com/0125-661-Beaux-Arts-magazine-n348

  • Catégories : Beaux arts, CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, L'art, La presse

    Beaux Arts magazine n° 347 (Mai 2013)

    En couverture :
    Dossier : de Degas à Damien Hirst, que collectionnent les artistes. Les œuvres qu'ils achètent, celles qu'ils échangent, leurs motivations...
    Et aussi : marché de l'art, toutes les tendances 2013 + enquête, pourquoi l'impressionnisme fascine-t-il autant ?

    Au sommaire de ce numéro :

    1/ Le journal
    Les actus culture > voir le sommaire complet

    2/ Le magazine
    L'art en grand format > voir le sommaire complet

    3/ Le guide
    musées/expositions/galeries/marché> voir le sommaire complet

    http://www.beauxartsmagazine.com/0125-655-Beaux-Arts-magazine-n347

  • Catégories : Beaux arts, CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, J'ai aimé, J'ai lu

    J'ai pris plaisir à lire:Beaux Arts magazine n° 346 (Avril 2013)

    Dossier spécial Paris > reportage : l'art en plein air dans les rues de Paris
    Et aussi : Keith Haring, l'art hyptonique de 150 artistes du XXe siècle

    Au sommaire de ce numéro :

    1/ Le journal
    Les actus culture > voir le sommaire complet

    2/ Le magazine
    L'art en grand format > voir le sommaire complet

    3/ Le guide
    musées/expositions/galeries/marché> voir le sommaire complet

    http://www.beauxartsmagazine.com/0125-643-Beaux-Arts-magazine-n346

  • Pour préparer notre visite de samedi, j'avais lu:Bohèmes

    au Grand Palais

    8,50 € TTC

     
    septembre 2012

    Chantée, filmée, versifiée, exaltée, cent fois déclarée morte et toujours renaissante, la « Bohème » fait partie des mythes modernes. Née au milieu du XIXe siècle, entre Romantisme et Réalisme, elle accompagne une profonde transformation du statut de l’artiste. Désormais le jeune talent ne se place plus sous la protection de quelque prince : il est ce génie solitaire, misérable et incompris qui anticipe les convulsions de
    la société.
    Du phénomène de société au mythe artistique, la figure du bohémien est un sujet de prédilection pour les artistes, nourris du fantasme d’une vie sans attaches et sans règles, intense et sensuelle. Entre séduction et répulsion, ces figures de la liberté et de l’errance peuplent au XVIIe siècle, les oeuvres de Georges de la Tour, Simon Vouet ou Sébastien Bourdon, au XVIIIe siècle, les comédies des théâtres et au XIXe siècle, les
    clairières de Corot, Turner ou Diaz.
    À travers Victor Hugo, Théophile Gautier et Franz Liszt, la génération romantique prend fait et cause pour le vagabond, jusqu’à l’avènement de « l’artiste bohème » exalté par des poètes comme Baudelaire et des artistes comme Courbet, Van Gogh, Satie, Modigliani, Picasso, Manet, source essentielle de l’élaboration du mythe moderne de l’artiste.
    Mais les bohémiens ne sont finalement véritablement tolérés qu’en peinture et le XXe siècle leur vaudra une répression historique avant que le surréalisme n’érige l’errance en une voie de création majeure.

    Par des mises en relations inédites, en s’appuyant sur une vaste iconographie autant que sur les croisements entre les disciplines (peinture, littérature, photographie, musique), cette exposition ambitionne d’apporter un jour nouveau sur cette histoire commune entre tziganes et artistes. Elle éclaire un phénomène qui, de Léonard à Picasso, traverse toute l’histoire des arts et des sociétés, et résonne encore dans le monde contemporain.
    A l’occasion de cette exposition Beaux Arts consacre un hors série sur ce mythe de la bohème et sur la fascination que la nation tzigane a exercé sur l'art et les artistes.


    Informations sur le livre: 60 pages - 22 x 28.5 cm
    EAN : 9782842789404
    Reliure : Broché
     

    Pour Francine et les autres, je précise que cette article n'est pas de moi (lien vers la page citée et si possible son auteur)mais que je suis auteure et que vous pouvez commander mes livres, notamment mes "Paysages de bohémiens" qui a le même sujet que cette expo

    sur laquelle je me documente

    cf. catégorie et sous-partie à ce nom

    et que j'espère voir

    en cliquant sur les 11 bannières de ce blog

  • J'ai lu hier soir:Fantastic 2012

     
    octobre 2012

    Après avoir exploré l’Inde et les multiples facettes de l’Europe, lille3000 part pour un nouvel univers, quitte les frontières de la réalité et plonge Lille et l’Eurométropole dans une atmosphère surnaturelle et étonnante à l’occasion de sa nouvelle édition : Fantastic 2012.
    Depuis Lille 2004 Capitale européenne de la culture, lille3000 approfondit ce dynamisme fédérateur avec les grandes expositions du Tripostal, "Futurotextiles" en tournée dans le monde entier ou "Les nouveaux rendez-vous de la Gare Saint Sauveur".
    Le 6 octobre 2012, la désormais célèbre parade d’ouverture lancera une nouvelle édition thématique dans l’esprit de "Bombaysers de Lille" et d’"Europe XXL" : des mondes où l’étrange rencontre le paranormal, la démesure gagne la ville métamorphosée pour devenir... FANTASTIC. Le visiteur qui parcourra Lille et ses alentours sera confronté au surnaturel, au merveilleux, à l’étrange, à une réalité sublimée et parfois à la distorsion de l’espace et du temps. Le public se frottera les yeux au détour d’une rue, en poussant les portes secrètes du Tripostal ou de la Gare Saint Sauveur, des musées, des maisons Folie... Chacun est invité à l’exploration d’univers parallèles, tantôt poétiques, tantôt hightech, où une promenade dans l’Eurométropole se transforme en conte fantastique.
    Au programme : une grande parade d’ouverture accompagnée par de gigantesques créatures fantastiques, l’orchestre national de Lille et de nombreux DJs, des "métamorphoses urbaines" installant des œuvres au cœur de l’espace public, des expositions dans tous les lieux partenaires pour explorer les multiples sens du mot "fantastique", les évènements "100% design" et "100% enfants", mais aussi des spectacles, des rencontres littéraires et des projections cinématographiques.
    Beaux Arts éditions accompagne cette manifestation exceptionnelle en réunissant tous ses temps forts dans un album de 100 pages.


    Informations sur le livre: 100 pages - 22 x 28.5 cm
    EAN : 9782842789480
    Reliure : Broché
  • Catégories : Beaux arts, CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, Des expositions, Le paysage

    Le Printemps des Paysages

    "Le Printemps des Paysages".

    "Le Printemps des Paysages".

    C'est le nom d'une double exposition organisée à Strasbourg et Colmar
    Le Printemps des Paysages, c'est le nom d'une double exposition qui débute à Strasbourg et Colmar. Le musée d'Unterlinden à Colmar et les musées strasbourgeois des Beaux Arts, et d'Art moderne et contemporainont réuni leurs collections et fouillé dans leurs réserves.

     

     

     Vidéo

     

    Toutes les vidéos

    Résultat : 300 oeuvres du 18ème au milieu du XXème siècle exposées au regard des visiteurs.

    "L'Alsace pittoresque : l'invention d'un paysage" à Colmar jusqu'au 26/06/2011
    "Le goût de la nature" à Strasbourg jusqu'au 15 août
     

    http://alsace.france3.fr/info/haute-alsace/le-printemps-des-paysages-68140852.html

  • Balade artistique le 27 février à Casablanca

    1953265501.jpg

    D'abord à l'institut culturel espagnol Cervantes où expose le peintre Abderrahman Rahoule expose ses oeuvres(peintures et sculptures) jusqu'au 6 mars.

    Un article sur lui et l'image ci-dessus qui provient de cet article:

    Peintre, sculpteur et céramiste, Rahoule est l'une des figures qui marquent d'une empreinte, à la fois discrète et indélébile, le champ des arts plastiques au Maroc. Dans sa peinture, Rahoule s'intéresse plus au volume qu'à la lumière. Il peint des formes qui bondissent de la toile, imposant, comme dans un trompe-l'œil, des reliefs et des surfaces accidentées. Le métier de sculpteur de l'artiste explique son attrait pour les volumes.
    Par ailleurs, Rahoule est un fabuleux coloriste. Toutes ses toiles attestent sa passion pour la couleur. Il aime les couleurs chaudes et vives. Il les exploite dans son thème de prédilection :  l'architecture de son quartier  natale à Casablanca,  Derb Soltane. 
    Les maisons de l'enfance de l'artiste constituent souvent le sujet  qui exacerbe sa peinture. Rahoule ose au demeurant s'attaquer à une couleur tant crainte par les peintres : le rouge. Nombre des tableaux de cet artiste donnent à voir une victoire éclatante sur le rouge irréductible.

    Abderrahman Rahoule est né en 1944 à Casablanca. Il a commencé sa  formation artistique, en 1962, à l'école des Beaux Arts de Casablanca, avant de partir à Paris pour intégrer successivement l'école nationale supérieure des arts industriels et des métiers d'art, puis l'Académie populaire des arts. À la fois peintre et sculpteur, Abderrahman Rahoule crée des formes anthropomorphes souvent enlacées. Céramiste aguerri, l'artiste a participé à plusieurs grandes manifestations à l'étranger.

    Abderrahman Rahoule a été nommé en 2003 directeur de l'école supérieure des Beaux Arts de Casablanca où il possède, en tant que professeur, un atelier depuis 1972.

     
    Ensuite flânerie à l'Ecole supérieure des Beaux -Arts de Casablanca avec un joli parc et à l'intérieur de jolies toiles dont je ne connais pas les auteurs.
    Arrêt discussion avec une amie photographe sur les marches de la Cathédrale du Sacré-Coeur(désaffectée) où il n'y a pas acuellement d'exposition.
  • Catégories : Beaux arts, CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, Des expositions

    LE HAVRE : Musée Malraux:Othon Friesz, le fauve baroque"

    5bb37ebe24e53ea11700c1d837ac46c1.jpgEmile Othon Friesz
    "Paysage à la Ciotat "
    Huile sur toile -1907
    © Coll. Part.
    © ADAGP

    Achille-Emile Othon Friez est né au Havre le 06 février 1879. Fils de capitaine, son rêve de jeunesse était de devenir un grand navigateur. Mais il s'intéresse aussi à l'art. Il suit les cours de Charles Lhuillier à L'Ecole Municipale des Beaux Arts du Havre au côté de Georges Braque et de Raoul Dufy. Il parvient à obtenir une bourse en 1897 qui l'amène à suivre les cours de Léon Bonnat à l'Ecole des Beaux Arts de Paris.
    Mais l'académisme des beaux arts ne lui convient pas, et il préfère découvrir et étudier l'oeuvre des maîtres dans les salles du Musée du Louvre.
    C'est l'impressionisme qui l'intéresse, mais aussi les oeuvres de Vincent Van Gogh et de Paul Gauguin. Le Salon d'Automne de 1905, lui permet de présenter quelques toiles auprès de Matisse et de Marquet, et de se faire connaître avec ses aplats de couleurs vives et juxtaposées qui font dire aux critiques que ces peintres donnent l'illusion d'être dans une cage aux fauves. C'est en effet le début du fauvisme, dont Othon Friesz sera l'un des plus brillants représentants.

    Il était au premier plan alors parmi les jeunes peintres qui se révoltaient contre les maîtres académiques, mais en marquant son attachement à l'impressionnisme. Durant l'été 1906, avec son ami Georges Braque, il fait un séjour à Anvers, en travaillant sur des sujets communs. Ils poursuivent cette expérience l'année suivante en se rendant dans le midi de la France à l'Estaque et à la Ciotat, pour travailler ensemble sur la transposition de la lumière, comme l'avaient fait avant eux Matisse et Derain à Collioure en 1905.
    Les couleurs de la côte méditerranéenne l'inspirent, et le conduisent à produire une série de paysages qui sont sans doute les plus représentatifs du fauvisme. En mettant en relief  le dessin, en stylisant les formes, en supprimant les détails descriptifs, certains des tableaux qu'il peint alors sont à la limite de l'abstraction. Aucun autre artiste fauve, sauf peut-être Matisse n'ira aussi loin dans l'exaltation des couleurs.
    De retour à Paris, alors que Braque travaille avec  Picasso aux premiers fondements du cubisme, Othon Friesz poursuit de son côté ses paysages, ses natures mortes, ses marines dans un naturalisme où l'influence de Cézanne domine tout en conservant l’énergie de la ligne, le goût affirmé pour les couleurs et les contrastes forts, mais avec une force chromatique qui s'estompe au fil des mois pour devenir plus austère à l'approche de la première guerre mondiale.


    Alors que ses expositions chez son marchand d'art Druet et sa participation régulière au Salon des Indépendants et au Salon d’automne à Paris, lui avaient valu une certaine notoriété avec des expositions à Moscou, à Londres à Berlin, ou à New York encore avec l’exposition Manet et les Post-impressionnistes, sa palette s’assombrit avec une dominante
    d' ocres, de bruns, de verts et de bleus plus froids, des lignes plus rigides, des formes moins attrayantes et des compositions plus traditionnelles : nus, paysages, natures mortes et portraits.

    Emile Othon Friesz "Paysage à la Ciotat " Huile sur toile -1907 © Coll. Part. © ADAGP

    Emile Othon Friesz
    "Paysage à la Ciotat "
    Huile sur toile -1907
    © Coll. Part.
    © ADAGP



    Emile Othon Friesz : " Les Baigneuses " Huile sur toile -1907 115 x 122 cm © Coll. Part. © ADAGP


    Emile Othon Friesz
    " Les Baigneuses "
    Huile sur toile -1907

    115 x 122 cm
    © Coll. part.
    © ADAGP




    Emile Othon Friesz © ADAGP

    Emile Othon Friesz
    © ADAGP


    La guerre marque en effet la période d'une production surtout orientée par la vente, davantage que par la recherche picturale qui avait été la sienne quelques années avant auprès de Braque. On peut y voir non seulement l'effet des hostilités, mais aussi la conséquence d’un mode de vie plus aisé grâce à une réputation grandissante.
    Il souhaite alors exercer le contrôle sur la vente de ses tableaux, et à ce titre romp le contrat d’exclusivité qui le liait au marchand d'art  Druet. Il s’installe avec sa jeune épouse et son enfant dans l'ancien atelier de Bouguereau et il décide d'enseigner le dessin. Il se rapproche  d’Emile Bernard et de Maurice Denis, et devient avec eux les défenseurs de Cézanne contre l'avancée de l’avant-garde cubiste.

    En 1937, il réalise la décoration du Palais de Chaillot avec son ami Raoul Dufy, et tombe peu à peu dans l'oubli par la prédominance de la peinture abstraite. Il participera sous l'occupation à une rencontre d'artistes organisée par les Allemands, ce qui lui vaudra des explications à la fin de la guerre. Il mourra à Paris le 10 janvier 1949.

    Emile Othon Friesz aura tout au long de son oeuvre tenté le pari de concilier, à la fois les principes fondamentaux que Matisse s'appliquait à mettre en  œeuvre pour chaque tableau  "équilibre, pureté, sérénité " et, d'autre part, ceux que défendaient Maurice de Vlaminck " vivre, agir et penser sans entraves ".

    Construite selon un ordre non strictement chronologique, au côté des travaux de Derain ou de Dufy, cette exposition très richement documentée, présente près de 200 oeuvres, qui permettent de suivre le parcours de Friesz, qui demeure aujourd'hui un artiste mal connu, et rend ainsi au peintre la place qu’il mérite dans l'histoire de la peinture moderne. Mais elle laisse aussi place aux arts décoratifs, avec une série de céramiques produites par l'artiste qui montrent comment il a pu agir comme l’un des artisans du mouvement de rénovation des arts décoratifs de l’entre-deux-guerres.


     Musée Malraux - Le Havre

    LE HAVRE - Musée André Malraux -
    2, Boulevard Clémenceau - 76600 Le Havre
    Tél : 02 35 19 62 62
    Ouvert : Tous les jours
    de 11 h à 18 h
    sauf mardi et  jours fériés

    Site Internet : http://www.ville-lehavre.fr

    http://www.lemondedesarts.com/ExposRegions16.htm849ec7b0351420aafb760c21dd3d8428.jpg


    Emile Othon Friesz
    © ADAGP

  • Catégories : Beaux arts, CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, Mes textes en prose

    Un vernissage vendredi soir(Pour Iman)

    d485cde23c6764ddd2e0204f079c545e.jpgHier soir, je suis allée à un vernissage à l’Institut Français de Casablanca et comme mon mari chéri est rentrée assez tôt, il m’a accompagné. La soirée commençait bien. J’avais déjà aperçu quelques tableaux le matin en allant chercher le programme de la rentrée. Mon mari a trouvé ça joli mais un peu répétitif : ce personnage à la tête penché, seul ou accompagné mais nous avons tous les deux aimé ses couleurs ; notamment ce bleu qui me fait toujours pensé à Matisse ; d’ailleurs, il y avait une ronde qui ressemblait à une ronde de Matisse.

    Désolé mais je n’ai trouvé qu’un petite image :

      http://www.lepetitjournal.com/casablanca/pense_bete.html

    puis la galerie Thema arts (merci)m'en a envoyée une plus grande:

    bf1238516a6215fcf75a67189ab8735e.jpg   

    Né en 1965, Aziz Sahaba est interpellé par le graphisme et la forme dès son jeune âge. Après des études à l'Ecole des Beaux Arts de Tétouan, il se consacre entièrement à sa carrière artistique à partir de la deuxième moitié des années quatre vingt dix.

    Aziz Sahaba travaille exclusivement sur le corps : le portrait, le corps dans sa nudité aussi  bien physique que psychologique. Son expression est forte et son langage est poétique.
    L'institut français présente les derniers travaux de Sahaba en partenariat avec Zon'Art, le tout nouveau magazine marocain de l'art et du patrimoine visuel.

    Une technique réellement mixte : du papier, du carton, des coupures de journaux, le tout collé et traité au pastel. Une superposition de surfaces ; l'espace du travail est ainsi animé par un ensemble de plans : des graphismes, de la couleur ou encore des corps et des visages. Rien ne disparaît chez Abdelaziz Sahaba mais tout se transforme. La présence de tous ces éléments dans le tableau crée une dynamique particulière.

    Les corps sont abandonnés à leur sort sur des espaces déprimés et désolés. Une certaine détresse se dégage des visages et des postures. Les corps sont asexués, ni homme ni femme, ni même androgyne. En les regardant de près, on sent monter comme une lamentation profonde ; lamentation de ceux qui furent abandonnés par la providence. Livrés à eux-mêmes, ils sont la proie d'une mélancolie et d'une angoisse terrible et indicible. 
     

    ARTS PLASTIQUES : Du 13 au 29 septembre
    Galerie 121 - Entrée libre

     

    Communiqué - Moulim El Aroussi

    Mercredi 12 Septembre 2007

       

    http://www.limage.info/Aziz-Sahaba-expose-vernissage-le-13-septembre_a1239.html

     

    Après un discours du directeur du lieu présentant l’artiste et quelques mots de l’artiste (qui n’a pas voulu faire de commentaires sur ses œuvres pour que l’échange soit direct entre elles et nous), nous nous sommes dirigés vers le nouveau et joli coin café de l’Institut.

    Il y  avait 2 caméramans et un jeune homme qui prenait des photos puis tendait un petit carton avec une adresse internet :

    http://maroceve.com/

    Je n’ai pas trouvé notre photo sur le site mais bon….

     

    Ensuite, est arrivé le gentil couple de la galerie Thema Arts sur la laquelle j’ai déjà fait un article et sur lequel est intevenu le frère de l’artiste que je connais

    : http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2007/05/26/une-galerie-et-un-artiste-thema-arts-et-youssef-douieb.html#comments

     

    Ils m’ont très gentiment remercié de cet article, pourtant bien modeste. C’est curieux comme les gens (ici et ailleurs) sont surpris quand on fait ce qu’on a dit qu’on ferait.

    En sortant de la galerie, j’ai demandé l’adresse internet, dit que je ferais un article sur mon blog et ils n’y ont pas cru.

    Nous avons parlé de l’expo, de l’artiste, des 2 frères artistes, de la peinture et je me suis aussi aperçu qu’ils avaient exploré mon blog.

    Car nous avons aussi parlé de mon blog, mes livres, de mes possibilités de les promouvoir etc.

    Une bonne soirée.

       
  • Frida Kahlo de A à Z, expo-évènement à Mexico pour son 100e anniversaire

    15 juin 12:14 - MEXICO (AFP) - Frida Kahlo aurait eu 100 ans cette année: au lieu de cent bougies, le palais des beaux arts de Mexico lui rend hommage avec une exposition extraordinairement complète qui rassemble toutes ses oeuvres majeures et des peintures habituellement éparpillées aux quatre coins du monde.

    d97cf6f07d0cadd2c530139f2a271300.jpg

     

     

    Auto-portrait de Frida Kahlo exposé au musée del Barrio en décembre 2004

    AFP/Archives -

     

     

     

     

     

     

     

    Les deux Fridas", "La colonne brisée" plongent instantanément le visiteur dans l'univers dramatique de Frida Kahlo et la souffrance qui a été la sienne du fait de son handicap après un accident de tramway et 33 opérations chirurgicales.

    Les 354 oeuvres, dessins, gravures, lettres de Frida et des photos de l'artiste, de ses proches sont distribuées dans huit salles du vieil édifice art-déco. C'est la première fois qu'on parvient à rassembler le patrimoine des musées mexicains et étrangers et celui des collectionneurs privés.

    Le parquet grince sous les pas des milliers de fanatiques ou d'écoliers en uniforme. D'habitude bruyants, les Mexicains observent un silence admiratif quand il s'agit de Frida Kahlo, fierté d'un pays.

    "Ce sont les gens qui l'ont rendue célèbre, comme (Pablo) Picasso. Elle appartient au peuple. C'est une icône universelle", commente Juan Coronel, un des organisateurs de l'exposition.

    L'exposition visible jusqu'au 19 août, retrace les grandes étapes de sa vie, ce qu'elle qualifie comme ses deux accidents --celui du tramway et sa rencontre avec le peintre muraliste Diego Rivera qui lui sera infidèle--, ses séjours aux Etats-Unis et son engagement politique du côté des communistes.

    Une série de dessins "Frida et la fausse-couche" la représentent nue, en larmes, un foetus à côté d'elle, et rappellent ses fausse-couche et son chagrin de ne pas pouvoir avoir d'enfant en raison des séquelles de son accident.

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    Léon Trotsky (g), accompagné de sa femme Natalia Sedova, est accueilli par Frida Kahlo (3e g) et Diego Rivera lors de son arrivée à Mexico, le 24 janvier 1937

    AFP/Archives -

     

     

     

     

     

     

    Dans un texte écrit en hommage au peintre, l'écrivain mexicain Carlos Fuentes voit en elle une "Cléopâtre brisée", "Frida est cassée, déchirée à l'intérieur de son corps", ajoute-t-il en soulignant qu'elle était pourtant gaie et enjouée.

    Après les autoportraits, une salle est dédiée aux natures mortes, avec une touche de surréalisme, une autre aux photographies, de nombreux clichés sont de son père, Guillermo Kahlo, immigré allemand.

    On la voit aussi avec Léon Trotski, qui fut son amant.

    Une cinquantaine de lettres écrites à la main ou à la machine à écrire sont suspendues au plafond par des fils. La plupart sont adressées à son médecin et confident Léo Eloesser et commencent par "mon très cher petit docteur" ou "joli petit docteur de mon coeur".

    André Breton, qu'elle a accueilli à Mexico, disait d'elle qu'elle était "une bombe avec un ruban autour".

    Riche en oeuvres, dont certaines sont présentées pour la première fois, mais du fait d'un montage classique, l'exposition n'a pas le cachet de celle de 2004, pour le cinquantenaire de la mort de Frida.

    Lors de l'inauguration de l'exposition mercredi, la politique s'est invitée à la fête. Le président Felipe Calderon a été conspué par des manifestants de gauche qui lui lançaient "Frida était communiste", "si elle était vivante, elle serait avec nous".

    Tout au long de l'année 2007, un hommage national est rendue au Mexique à Frida Kahlo (1907-1954), à l'occasion du centenaire de sa naissance, et à son époux Diego Rivera (1886-1957) pour le 50e anniversaire de sa mort.

    Le 5 juillet, le Musée Frida Kahlo a présenté quelques uns des "Trésors de la Maison bleue", 22.000 documents inédits (photos, dessins) découverts il y a trois ans, dans la maison de la famille des Kahlo-Rivera.

    © 2007 AFP
    AFP
    texte
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  • Peinture marocaine:Mohamed Bennani

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    Source de cet article: http://www.minculture.gov.ma/fr/bennani.htm

     

    Pseudonyme MOA
    Né à Tétouan le 12/12/1943
    Vit et Travaille entre Paris et Rabat
    Adresse : 70, Bloc K Oulad Oujih
    37001 Kénitra - Maroc


    • 1978 - Galerie Delacroix, Tanger
    • 1980 - Hôtel «Piramides» Fuenjerola - Espagne
    • 1981 - Hôtel «Les Almohades - Tanger
    • 1982 - Hôtel «La Mamounia» Marrakech
    • 1983 - Galerie «Art- Nolds» Nice - France
    • 1984 - Galerie Nationale Bab Rouah - Rabat
    • 1985 - «L'Atelier» Galerie d'Art Moderne. Rabat
    • 1986 - Musée Batha - Fès
    • 1987 - «L'Atelier » Galerie d'Art Moderne - Rabat
                - Galerie «CimaiseI» Besançon - France
                - Galerie «Bertouchi» - Tétouan
    • 1989 - Galerie S.Sandoz, Cité Internationale des Arts. Paris .
                - Galerie G.Bernanos, Paris
    • 1990 - Galerie «Etienne - Dinet», Paris -
    • 1991- Galerie Thea Fisher - Reinhardt, Berlin
                - Galerie «Espace de la Victoire», Paris
                - Eggee Art Gallery, Londres
    • 1992 - Galerie de l'Ecole des Beaux Arts, Orient- France
    • 1993 - Galerie Nationale Bab Rouah, Rabat
                - Galerie Flandria, Tanger
    • 1995 - Galerie Nationale Bab Rouah, Rabat : «Images extrêmes»
                - Institut pour les échanges Franco-Marocains de Rabat
    • 1996 - Festival de Musiques Sacrées du Monde Musée Batha - Fès
                   Présence de ZAO Wouki et les images extrêmes de Moa Bennani
    97b9e8c9919f623880254602708459cc.jpg
    • 1997 - 51° Salon de Mai - Paris
    • 1998 - Stefania Pandolfo, University Of California, Berkley - U.S.A
    • 1998 - Galerie Nationale Bab Rouah , Rabat
                - Soni Gallery, Egee Art Consultancy, London
    • 1998 - Exhibition, Bahraïn and Dahran, Soni Gallery, Ege, Art Consultancy
                - Granda
    • 1999 - Galerie Al Manar, Casablanca
                - Le temps du Maroc : les artistes marocains dans les galeries de la rue de Seine - Paris
                - Galerie Deprez Bellorget, Paris
                - Le temps du Maroc, salle capitulaire Mably, Bordeaux
    • 2001 - Galerie Al Manar, Dawliz - Casablanca
    • 2003 - Exposition personnelle Dans le cadre de l'Association Al Ihsane, la maison d'en fants Lalla Hasna, Cathédrale de Casablanca.
                - Parcours d'artiste 2003, Chez Gabrielle et Daniel Sociaux , Souissi - Rabat
    • 2005 - Galerie Nationale Bab Rouah , Rabat

     

     

    Principales expositions collectives :

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    1979 - Moussem Culturel d'Asilah
    1980 - Ben Yessef et Bennani, Festival de Stihat, Tétouan
    1981 - Bibliothèque Municipale, Bordeaux
    1982 - Musée des Ouaday'as, Rabat
    1983 - Disney Hall, Californie.
              - Pour la Palestine - Rabat
    1984 - 1ère Biennale du Caire
              - 7ème Moussem Culturel d'Asilah
              - L'Art contemporain, Tunis
    1985 - L'Art contemporain Arabe, Bagdad
              - Situation des Arts Plastiques au Maroc», 8ème Mussem Culturel d'Asilah
              - Faculté des lettres et des sciences humaines, Casablanca
              - Galerie Bab Rouah, Rabat
    1986 - Salon de Printemps, Tétouan
              - Au «Carrefour de la Culture», Besançon
              - 1er Festival International de Tétouan
              - 12 Peintures Marocains d'Aujourd'hui, Centre Culturel Français, Marrakech
              - Peinture Marocaine, Lisbonne, Porto et Faro
    1987 - 6 Peintres du Maroc au Brésil
              - Première journée des Arts - Plastiques, Faculté des lettres et des sciences humaines, Meknès

    1988 - Complexe Culturel El Maârif, Casablanca
              - La Peinture Marocaine au rendez-vous de l'Histoire, Espace Wafabank. Casablanca
              - 14 Peintures du Maroc à Montréal, Galerie des Rochers, Montréal
              - 2ème Festival International des Arts -Plastiques, Bagdad
              - Arts du Maroc, 29 Peintres du Maroc, Caire et Alexandrie
    1989 - La peinture Marocaine contemporaine, Galerie Almada Negreiros, Lisbonne
    1990 - Bicentenaire de la révolution Française, Galerie G.Bernanos, Paris
    1991 - II sud deI Mundo (Ente Nostra Nationale Dippitura), Marsala - Italie
              - Estampes contemporaines, musée municipal, Lons-Le-Saumier
    1992 - 4ème Biennale Internationale du Caire
    1993 - «Rencontre et culture, journée du Maroc à L'UNESCO», Paris
              - Artistes Marocains de la Cité des Arts, Cité Internationale des Arts, Paris sous la Présidence effective de son Altesse Royale le Prince Héritier Sidi           Mohammed
    1995 - La Peinture Marocaine dans les collections Françaises, Espace Banque Marocaine du Commerce Extérieur, Paris
              - Espace Actua-Banque Commerciale du Maroc, Siège, Casablanca - Exposition collective intitulée «de la Calligraphie au Signe»
    1996 - Le Maroc à Monaco, Espace Rooccabella, Art Masteur sous le Haut Patronage de S.A.S Le Prince Souverain de Monaco
    1997 - Le 5ème salon de Mai 1997, Paris
              - Exposition Hommages aux Peintres Pédagogues, Sources et perspectives. MEN Bab Rouah, Rabat
    1998 - Exposition Hommages aux Peintres Pédagogues, Sources et perspectives. Espace Actua, BCM Casablanca
    2002 - Conteur Porary Avab Art : 12 Artistes Arabes We reld museum Rotterdam
    2003 - L'appel d'AMRASH, Exposition intitulée : «à la recherche de nos ATLAS Secrets» Actua, espace d'art de la BCM,Casablanca
    2003/2004 - sculpture Plurielle Siège S.G.M.B. Casablanca (19 décembre 2003 au 31 mars 2004)
    2004 - Semaine culturelle marocaine au Caire
              - Semaine culturelle marocaine, Sintra, Portugal

    Réalisations

    • Bas -relif, 11 m x 6 ml, Fondation Mohammed VI pour la protection de l'environnement, Rabat
    • 2002 - Faux-plafond, 6mx7m, Palais Royal de
      Marakech
    • 2003 - Peinture Murale, Pour la résidence de Sa Majesté Mohammed VI, Roi du Maroc, Dar-Essalem
                - Trophée Bronze (Plage propre)
                Prix de son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasna
    • Livre d'Art avec l'écrivain Marocain «Tahar Benjelloun» , Coffret - Peinture ,Coffret - Gravure dur le thème «Clair obscur», éditions d'Art J.P.
      Barthélémy

    Collections privées

    • Collection personnelle de Sa Majesté Hassan II, Roi du Maroc
    • Collection personnelle de Sa Majesté Mohammed VI, Roi du Maroc
    • Collection privée Son Altesse Royale la Princesse Lalla Meriem
    • Collection privée de son Altesse Royale la Princesse Lalla Hasna
    • Collection de Bank Al Maghrib, Rabat
    • Collection Privée de la Fondation Mohamed VI pour la protection de l'environnement, Rabat
    • Collection de la BNDE, Rabat
    • Collection de la Banque Commerciale du Maroc
    • Collection de la Banque Marocaine du Commerce Extérieur à Paris
    • Collection de la Fondation Wafabank, Casablanca
    • Collection de la Banque Populaire, Maroc
    • Collection de Société Générale Marocaine de Banque
    • Musée de Saddam Houceine, Bagdad
    • Musée d'Art contemporain de Tunis
    • Musée de l'Institut du Monde Arabe, Paris
    • Collection de la Maison du Maroc, Paris
    • Collection de l'Ambassade du Royaume du Maroc, Paris
    • Fondation ONA , Casablanca
    • Collection du Ministère des Affaires Etrangères, Rabat
    • Collection Espace Hermès, Paris
    • Collection du Ministère des Affaires Culturelles Rabat
    • Musée d'Art contemporain de Tanger
    • Collection Privée Crédit- Eqdom, Casablanca
    • Collection de la cité Internationale des Arts, Paris
    • Collection du CROUS, Paris
    • Collection du Parlement , Rabat «Ferry Le Marrakech», COMANAV
    • A.S. Souissi, New-Jersey - U.S.A
    • Collection the Edna Macconnell Clark Foundation, New York - U.S.A
    • Hellen Keller International Anne Pax Ton, New-York - U.S.A
    • Klaus Peter Fischer Frankfurt
    • Musée d'Art Moderne Fondation ONA, Casablanca
    • Collection M. Amrani, NY. - U.S.A
    • Mary O'neal, Okland California - U.S.A
    • A. James Grecco, Rome
    • Dina et Victor Azuelos, Rabat
    • C. Guy de Pyraimond, Paris
    • C.D. Potier , Paris
    • C.Chraïbi, Monté-Carlo - Monaco
    • Rachid Chraïbi, éditions Marsam, Rabat

     

    Tout est involontaire. même la volonté

     

    Tout est involontaire. même la volonté.
    Quand le peintre écrit qu'il veut donner la parole à son œuvre, est-ce l'écho de sa propre parole, au fond de lui-même, qu'il nous demande d'entendre, ou quelqu'un, quelque chose d'autre qui parlerait à la place des paroles ? Le tableau pourrait bien être, alors, le lieu de la parole, un lien avec une langue à laquelle se nouerait notre regard. Et écouterait…
    En apparence, l'invitation était anodine : «Ecoutez voir». La voici devenir une révélation : il nous parle d'un lieu du silence, un lieu du rien, parole peinte d'une pensée intérieure où s'enracinent verbe et signe. Et lui, peintre, se tient de l'autre côté du silence, dans un voilement de la parole que seul notre regard va ébruiter et peut-être formuler. Mohamed Bennani vit de l'autre côté. Exils.

    Sa vie s'est éloignée de Tetouan. Et de Rabat. Seule reste son absence dans l'enchevêtrement blanc des Oudaïas. Le départ implique l'abandon ; et vous n'êtes plus préféré. Mais ceux qui partent réinventent, et se séparent de la peur et du regret. C'est un peu à cette certitude que ressemblait déjà l'une des premières œuvres qu'il entreprît à Paris : jouissance de signes et de rythmes colorés reportés sur le bois usé d'une vieille planche. L'avait-il ramassée dans les flots atlantiques qui battent les flancs des Oudaïas ? Rapportait-elle encore dans ses veines la rumeur de la mer ? Vous la regarderez peut-être, maintenant exposée. Ecoutez. Ce que vous verrez là vous ne l'aurez jamais vu, jamais regardé : l'écume de peinture blanche est pleine de sables, tatouée d'un déferlement de petits signes, brûlée et patinée par des vagues de couleurs. Deux autres œuvres, longues poutres sauvées d'un chantier de démolition, sont dressées comme des totems qui marqueraient les laisses entre deux cultures, entre deux oscillations géographiques. La couleur les travaille comme des flux et reflux d'intensités bleues et brunes, y abandonnant des signes nomades. Cette écriture hallucinée, comme la main qui graverait les signes magiques et secrets d'un talisman, vole à la mémoire enfouie une liberté, une nouvelle vie pour le peintre. Mais elle signifie encore les traces de son expatriement. A l'évidence, ces matériaux ont été choisis comme d'autres peintres demanderaient à des modèles de poser devant eux ; à portée de regard et de main, ces bois sont des corps, en eux parlent les voix, les âges, les signes, les rythmes, de toute une culture. Cette attirance pour des supports primitifs se répète dans le choix de toiles au tissage grossier : aux fils de textures épaisses ; jusqu'à un tapis usagé. Ce premier langage du support brut, aide le peintre à fonder son travail dans une fonction analogue en quelque manière à celle d'un rituel. Sur ces surfaces dont il va parfois jusqu'à préserver les plis, le poids et les mouvements, ou les accidents, déchirures, en ne les tendant pas sur des châssis - la toile reste nomade - le travail de peinture a pour tâche de superposer les calques d'une géologie intérieure : calques de formes, de signes, de textures, de couleurs en mouvement que a main glisse les uns sur les autres comme une succession de relevés. Et il serait tout à fait vain de chercher dans cette pratique, consciente et inconsciente, des indices ornementaux : que viendrait donc faire une fiction décorative, voire même narrative, en ces champs de matières et de couleurs que le peintre blesse et excède pour découvrir qui, quoi parle en son corps ? Bennani n'est pas un illustrateur ; il peint par effraction de la mémoire pour délivrer la parole d'un corps exilé dans le dédale des psychés. l'exil aiguise l'être encore davantage ; ainsi la parole jubile à déchiffrer les signes, à soulever et à percer les surfaces profondes, à éblouir le refoulé. Un poète disait que dans un poème, il y a des phrases qui ne semblent pas avoir été créées, mais qui semblent s'être formées. Est-ce cette même parole qui réveille, dans les puissances dormantes et cachées, les voix de lumière qui jaillissent des plus récentes œuvres de Bennani ? Ce qui était d'abord l'absence à l'apparent s'exhale maintenant en une texture de lumière sur ses toiles, une patine de couleurs sur ses bois, comme un fond primordial en attente de cette voix que formule son geste, qui fait signe en une peinture. Et c'est par cette opération - une peinture qui «nous parle» - que notre propre regard fait l'épreuve de reconnaître en lui un peu de sa poésie, un peu de sa vie.

    Miroir de la conscience


    Le vieillard de l'île de Pathos, Jean, qu'on considère l'auteur de l'Evangile de Jean et de l'Apocalypse, laisse en héritage à l'Occident la Mystique du «Logos». Dans les œuvres (peinture et sculpture) de Bennani, les géographies chromatiques nous renvoient au Fondement de la Mystique de la couleur. Chacune de ses œuvres semble vouloir rechercher l'Aurore, le commencement des choses et leur naissance dans le miroir de la conscience. Les espaces de couleur, les tissus de lumière, les mélanges et les «blessures» chromatiques, les tons et les rapports de lumière, les forces, les figures et les sons de son arc-en-ciel coloré engendrent un style qui suscite une tension vers la connaissance du «Magnum Mysterium» (dont parlait F. Bohme), vers la compréhension du début primordial des choses et vers le regard initial de la conscience quand elle s'aperçoit des objets qui l'entourent.
    C'est là une tension que l'artiste provoque et diffère, en la renvoyant le long de l'orbite du désir primaire qui vibre dans la conscience de l'homme depuis qu'il a paru au monde ; une orbite qui ne peut être cueillie et recueillie en un seul regard. Il s'agit d'une terre de peinture qui inclut toutes les oppositions, en consacrant la vérité du noyau poétique de Dylan Thomas : «Light and Dark are no enemies but one companion».
    Sa peinture, qui ressemble à un champ labouré de variations de lumière et recouvert de manteaux bariolés de tourbillons chromatiques, n'explique pas le chaos primordial des choses et des mondes quand ils nacquirent, ni l'origine du temps enveloppé dans le chaos, ni elle ramène sous l'égide triomphante de la raison les non-raison du temps de la lumière. En revanche elle engendre, ou plus exactement elle fait fleurir, sur les bords de notre conscience, la proximité de l'Aurore, l'essence de Dieu et des choses et en même temps le jaillissement en nous-mêmes du désir, de l'urgence, du besoin de la lumière, de l'invocation de la matière dans laquelle la lumière se dépose et s'abandonne en choisissant comme royaume temporel l'histoire de l'homme.

    Mohammed Bennani

    Les œuvres de Mohamed Bennani, telluriques et colorées, matériques et mystérieuses, révélations par la perfection de leur équilibre sont semblables à de petites fenêtres ouvertes sur le cosmos immense.

    Ces images ont la dimension du désert par cette fascination qu'elles peuvent exercer sur celui qui les contemple. Par une sorte de mirage, par des superpositions de signes, des ciels fantastiques, des contrées authentiques, des rêves granitiques se mêlent et se démêlent provoquant ces sensations trop rares de plaisir esthétique.

    Intuition et réflexion suscitent cette beauté âpre.

    Dans l'abandon aux rêveries créées par ses images, je me prends à penser que la véritable beauté apparaît toujours dans la simplicité et celles de Bennani sont simplement belles et véritablement.

    L'espace fait de nuit, de feu et de couleur où sont aux prises la forme et l'intervalle.

    Impossible d'imaginer un centre, de construire, myriades de points attractifs, comme une peau pleine d'ouvertures, de circulations, de communications, de pénétration, d'histoires. C'est l'utilisation presque magique de la couleur. Secret majeur de la peinture à 1'huile, la transparence qui communique l'espace. C'est cette connaissance seule qui révèle le coloriste, magicien par intuition, explorateur des merveilles du monde. Elle seule donnera à la surface peinte ses qualités d'irradiation, d'expansion, reflets de l'univers dynamique que l'artiste interroge et dévoile.

    Cette multiplication de centres attractifs dans un monde de matières en fusion, fluides ou rugueuses, forme comme le disait André Masson, "un espace fleurissant", où l'étonnant est justement l'absence d'étonnement devant cette expression en mouvement où règne un équilibre fascinant. C'est un peu comme si je l'avais toujours su, et qu'il ne faille que s'abandonner au plaisir du spectacle splendide de ce monde en devenir contenu dans les limites étroites d'un tableau offrant l'illimité.

    Dominique Potier

     


  • Catégories : Beaux arts, CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, Le Maroc:vie et travail

    Abdelkader MELEHI( qui exposait à la galerie Nadar de Casablanca jusqu'au 5 mai)

     Signes d’ailleurs   2bbcab6eb6aaaf93f4a79653439ae478.jpg   Penser une œuvre par écrit sans faire revenir dans l’esprit l’image de celui qui l’a fait naître pourrait être aussi nuisible qu’efficace, le travail en soi et la personnalité derrière étant parfois paradoxalement différents. S’il m’incombe aujourd’hui de tenter l’expérience de l’anonymat, face à une production stupéfiante dans la vérité de son essence organique, ceci devrait être vu comme un défi, celui de mesurer la capacité de déchiffrement d’un inconnu, se donnant à voir par la force unique de sa créativité.   Par la présente, j’entreprends donc d’arpenter le chemin excitant à la découverte d’Abdelkader Melehi dans un monde mouvant bercé entre l’eau forte et le henné sur toile. Simples, fortes et très délicates à la fois. Faire connaissance au virtuel à travers un vocabulaire de formes qui semblent évoluer sur la feuille devant mes yeux, c’est plus qu’une aventure, mais un précieux apprentissage de l’organique en art. Découvrir Abdelkader Melehi, c’est plonger dans un microcosme vivant, comme venu d’ailleurs, parlant un de ces langages d’autrefois qu’on ne peut pas forcément comprendre, mais qu’on peut appréhender par chaque souffle renvoyé au contact mutuel établi. Le vrai chez lui est instinctif, tel le code génétique inscrit en chacun de nous, transparent dans chaque cellule, membrane, tissu, ces lignes innombrables semblent tracer des sillons inconnus vers un ailleurs qui a existé et qui existe, invisible, mais que nous n’avons pas encore eus l’occasion d’atteindre dans la dimension proposée.  On peut y voir du symbolisme, comme de l’ethnographie, ou encore, des reflets archéologiques d’un passé ressuscité et mis au suspend d’un futur supposé, pourtant reconnaissable en son essence humaine, viable et disponible pour une multiplication à l’infini.

     

                           

     

        Présent par fragments, mais perceptible en totalité dans chaque coin, chaque morceau de tissu chargé de pigments naturels, l’élément humain s’y retrouve en complète possession d’une autonomie d’existence singulière. Son être : une chair esquissée par le tracé linéaire, dont la serpentine ne cesse de promener l’œil, le faisant sursauter afin de parcourir la totalité de la surface, dépourvue de tout artifice gratuit. Géométrique et réductible, son espace de vie semble prisonnier d’une vision évolutive, toute fois libre et circulant, sans arrêt vers cet ailleurs dont les codes si familiers viennent à nous, plastiquement résumés. L’être organique est ici disséqué et rétabli à la fois, rendu pièce et espace, contour et enveloppe, mémoire et histoire. En minimaliste envahissant, Melehi refuse le détail pour privilégier le message du tout accompli, quoique délicatement suggéré que par l’essentiel. Aller à la synthèse par différentes visions et angles pertinemment choisis n’est pas seulement le caprice du plasticien saturé. Sa démarche relève d’un hommage à la vie et sa puissance de renouvellement perpétuelle, dans la curieuse et authentique perception de la matière rendue tel l’effet de peau, relief et consistance. Sa technique, définie par « … dessiner avec une seringue, c’est ce qui me permet d’obtenir le trait recherché, autant  sur son  épaisseur/ relief que dans la liberté de mon geste. » est en effet un mélange de colle acrylique,  colle animale (peau de lapin), de henné et de pigments sur support toile ou papier ou les deux ensemble pour finaliser un rêve atteint : dix ans et toute une vie à la fois, d’accomplissement d’une universalité dans le sublime de sa simplicité naturelle.       
               
                                                                                                    Par Tzvetomira  Tocheva      
        ___________________________________________________________________      

     (source de cet article: galerie Nadar)

     

    75134a8a0c14054c4693a084c692d4e4.jpgJ’ai toujours souhaité qu’Abdelkader MELEHI puisse, enfin, avoir l’occasion d’exposer ses travaux en une exposition qui lui soit consacrée, non pas seulement une participation occasionnelle comme se fut le cas a Marrakech. J’ai dit enfin que vivant à Angoulême, il a déjà eu l’occasion de présenter ses travaux, mais pas ici. Je me réjouis donc que maintenant Abdelkader  puisse exposer ses derniers travaux, grâce à la galerie Nadar de Leïla FARAOUI qui très heureusement a repris ses activités, fidèle en cela au rôle important qu’elle a joué dans l’histoire de la peinture marocaine. Si j’ai exprimé ce souhait, ce n’est pas par sympathie ou amitié à l’égard d’Abdelkader. Il est difficile de procéder par affirmation distribuant à tort et à travers la louange, comme c’est le cas maintenant pour certaines critiques, au risque de perdre toute crédibilité.

     

     Les toiles exposées disent déjà a elles seules qu’on est en présence d’une œuvre de peinture authentique une œuvre qui parle, dit un certain bonheur, un plaisir, fruit d’une création esthétique qu’il faut découvrir lentement, entrer en communication avec elle. Les premiers travaux traduisent d’abord le désir, la volonté de rester dans la peinture proprement dite, dans l’espace de son originalité et de son langage, alors que généralement parlant, pour les peintres de cette nouvelle génération, hommes et femmes, relativement jeunes en âge et en pratique, le conceptuel, l’installation toute autre démarche signifiant la fin de la peinture, c’est ce qui exerce le plus grand attrait sur eux. Sagement jusqu’ici, silencieusement comme il est de nature, Abdelkader peint, anime la surface de la toile, lui imprime à la faveur d’une certaine monochromie et signes intégrés un relief, des vibrations, des pulsations comme s’il s’agissait d’un tissu vivant qu’on toucherait des yeux et de la main.

     

    Ce sont là des prémices, les premiers fruits d’une œuvre à ses commencements et qui déjà révèle une sensibilité particulière, une certaine maîtrise d’une écriture bien personnelle.

    Ce en quoi Abdelkader s’annonce comme peintre, très attentif à cette matérialité, source de poésie et d’émotion qui serait sans doute l’ultime secret de la peinture. Encore faut-il savoir en explorer les virtualités, mais Abdelkader ne s’en tient pas là. Il aborde une nouvelle expérience qui constitue une heureuse surprise, un geste d’audace quand même, taillées dans le même tissu ou mieux à partir de ces matériaux peints, il nous livre ce qui à bon droit serait représentatif de véritables sculptures. J’ai là sous les yeux une toile, assez étonnante, montrant deux longues jambes, l’une tendue, l’autre repliée, peuplant tout l’espace de la toile, un certain humour, le contre-pied du classique portrait. Le même thème est repris, cette fois verticalement, deux personnages marchant ensemble, mais vus des jambes uniquement. Il n’est pas possible de décrire ce jeu sur des formes brisées, ou l’imagination se donne libre cours. Parfois on croit déceler l’esquisse de statuts, de sculptures africaines. Si bien sûr, il n’y a pas de ressemblance effective, il y a tout de même des ressemblances non sensibles, pour reprendre la formule employée par Walter BENJAMIN.

     

    Autrement dit, il y a cette liberté créatrice qui anime les arts premiers africains. Il y a aussi ce climat et ces nuances d’une certaine terre. Il est dit qu’ASILAH aura donné naissance à bon nombre de peintres et non des moindres de Mohamed MELEHI à Khalil EL KHRIB et ce indépendamment de toute institution ou de retombées d’un festival quelconque. De la blancheur aussi radicale qu’une ascèse à la puissance démoniaque du chergui, ce cousin du vent saharien.

    De là nous vient Abdelkader, les mains pleines de promesses pour notre grand plaisir.

     

             Edmond Amran EL MALEH.

     

    http://www.maroceve.com/.../3603d1176735994-expo-abdelkader-melehi-galerie-nadar-expositionabdelkadermelehi.doc

     

    Biographie   Abdelkader Melehi est né en 1966  à Assilah au Maroc Il vit aujourd’hui en France      Formation      1986 à 1988     Ecole Académique des Beaux-Arts de Tétouan      1988 à 1991     Ecole Nationale des Beaux Arts d’Angoulême, France       Expositions personnelles       2000   Centre National de la Bande Dessinée et de l’Image, Angoulême, France            

     

        2001   Galerie Four Pontet, Niort, France        Festival «5 x 5 = 25», Vindelle, France         2002   Galerie Nota Bene, Genève, Suisse      2003   Galerie Maya Guidi, Genève, Suisse  Balcon Paradis, Angoulême, France

         2004 Balcon Paradis, Angoulême, France

       

          Expositions collectives

                    1987    Galerie Delacroix, Centre Culturel Français de Tanger, Maroc   1988    « L’évolution de l’Art dans la ville », Université d’été Euro-Arabe, Bologna, Italie

     

      1993    Centre Hassan II, Moussem d’Assilah, Maroc

     

                  « Hommage » à Tchicaya Utamssi, poète africain, Moussem d’Assilah, Maroc

     

      1995    Intervention plastique sur la «Krikia», Assilah, Maroc

     

                  1996    Intervention plastique sur la «Krikia», Assilah, Maroc

     

      2001    « Espace-Temps », Conservatoire Gabriel Fauré, Angoulême, France

     

      2005    « Arts in Marrakech » Dar Bahïa, Marrakech

     

      2006    «Expressions du Nord» Linéart, Tanger, Maroc

     

     

                     Résidence

                   2002   Atelier de gravure AGEG, Genève, Suisse

       2004   Atelier de gravure AGEG, Genève, Suisse

     

           

    (Source: galerie Nadar)

     

     

    MERCI A Leila Assia Faraoui QUI M'A FOURNI LES ILLUSTRATIONS POUR CES ARTICLES.