Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
Magazine Connaissance des Arts octobre 2014
Au sommaire : Le musée Picasso, enfin !, Le soleil se lève sur Monet à Marmottan, la saga des Borgia au musée Maillol...
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Chaque année à l'occasion des Journées européennes du Patrimoine, Connaissance des Arts fait le point sur les chantiers patrimoniaux de l'année. Cette année, Viollet-le-Duc est à l'honneur !
En vente depuis plus d’un an, la maison de Saint-Cirq-Lapopie (Lot) où André Breton passa les dernières années de sa vie, n’a pas trouvé preneur (lire « Le Patrimoine en France 2013 » de Connaissance des Arts).
De la Grèce des origines étudiée au musée d’Archéologie nationale de Saint-Germain-en Laye jusqu’à la centaine d’expositions du Mois de la photographie à Paris, cette rentrée est tout aussi riche et diverse que celle de 2013. « Connaissance des Arts » vous guide à travers tous ces événements artistiques qui vous conduiront de Grenoble à Lyon, d’Ostende à Vienne et à Londres.
La Bibliothèque nationale de France lance un appel aux dons à destination des particuliers et entreprises pour faire entrer dans ses collections le manuscrit royal de François Ier, Description des douze Césars avec leurs figures, classé Trésor national depuis novembre 2013.
Kasimir Malévitch, Autoportrait, 1908-1910, gouache et aquarelle sur papier, 27 x 26,8 cm (Moscou, Collection Galerie d’État Tretiakov).
La terre russe a engendré des cohortes de prophètes, figures charismatiques lançant l'anathème sur une société corrompue et promettant la rédemption par le retour aux valeurs authentiques de la religion chrétienne, enracinées dans le monde paysan. Parmi eux, on comptait aussi des artistes, dont Léon Tolstoï reste l'incarnation emblématique. À sa façon, Kasimir Malévitch recueillit l'héritage du grand écrivain et «consacra sa vie à une sorte d'évangélisation de la peinture de son siècle », écrit Andreï Nakov. « Il lui imposa un ordre de valeurs"supérieures ", la transforma en discours philosophique et moral, en nouvelle"Église" ».
Issu d'une famille polonaise, Malévitch naît à Kiev en 1879. Contre son père qui voulait faire de lui un prêtre, il manifeste une vive inclination pour la peinture, qu'il pratique longtemps en amateur. Malévitch ne commence à recevoir les rudiments d'une formation artistique qu'en 1904. Cet apprentissage est accéléré par l'installation à Moscou, où il découvre l'avant-garde alors représentée par Kandinsky, Larionov et Gontcharova. Avec eux, Malévitch participe entre 1910 et 1915 à une série d'expositions mémorables, aux noms aussi improbables que « Le Valet de Carreau » ou « La Queue de l'âne ». Au cours de cette brève période, le peintre retrace pour son propre compte toutes les phases de l'art moderne, de Cézanne au cubisme synthétique, en passant par le futurisme, toutes ces tendances se combinant dans une singulière idiosyncrasie. La visite des collections Morozov et Chtchoukine, alimentées par des arrivages réguliers de Paris, le met en prise directe avec les recherches les plus récentes de Braque, Picasso ou Matisse. C'est au contact de ces oeuvres radicales que Malévitch conçoit sa philosophie de la peinture, comme agencement de signes purs : « Ce qui a valeur en soi dans la création picturale, c'est la couleur et la facture, c'est l'essence picturale, mais cette essence a été tuée par le sujet », écrit-il. Dès lors, l'objet, le réel apparaissent comme des obstacles à la vision de la picturalité, dont il convient de se débarrasser. Ces réflexions entrent en résonance avec les expérimentations des écrivains qui, tels Khlebnikov, aspirent à une poésie de sons.
C'est à cette époque que Malévitch a également la révélation de l'art de l'icône, dans lequel il voit « la forme supérieure de l'art paysan ». « Tout le peuple russe m'apparaissait en elles, dans toute son émotion créatrice », rappelle-t-il ainsi.
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LE MONDE | 22.05.2014 à 10h35 • Mis à jour le 22.05.2014 à 11h23 | Par Claire Guillot
Il ne fait pas bon énerver le photographe Francis Apesteguy. Le magazine Connaissance des arts l'a appris à ses dépens. Celui-ci se retrouve en justice après avoir publié sur sa couverture, en janvier 2013, une image du photographe.

Conçu par l’architecte américain Franck O. Gehry et inauguré en 1997, le musée Guggenheim Bilbao est un chef d’œuvre d’architecture contemporaine et une icône internationalement reconnue. Le hors-série de Connaissance des Arts retrace la genèse du projet et présente en image les artistes emblématiques exposés dans le musée, tels que Joseph Beuys, Mark Rothko, Yves Klein…
Connaissance des Arts consacre un hors-série au Musée Sorolla à Madrid, autrefois la maison et l’atelier de l’artiste Joaquín Sorolla y Bastida (1863-1923) et nous offre une visite guidée de la collection d’œuvres du peintre.
http://boutique.connaissancedesarts.com/categories/31-hors-serie
Le nouveau hors-série de Connaissance des Arts se penche sur le patrimoine architectural colmarien et nous offre un vaste panorama de la ville, de la collégiale Saint-Martin au musée Unterlinden, en passant par le quartier des Tanneurs et ses maisons à colombages.
68 pages - Octobre 2013
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Connaissance des Arts Octobre 2013
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