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  • Catégories : Des musées

    Musée des Miniatures et décors de Cinéma

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    La Maison des Avocats (Lyon)
    Siège du Musée des Miniatures et décors de Cinéma.

    Ce Musée insolite existe depuis 1990 à Lyon. Depuis le 21 février 2005 il a pris demeure dans une des plus prestigieuses bâtisses Renaissance du Vieux Lyon « la Maison des Avocats ». L’installation dans ce superbe « joyau 16ème siècle » a pu se faire lorsque l’artiste miniaturiste Dan Ohlmann fît la connaissance de la propriétaire de l’édifice, une collectionneuse passionnée comme lui de scènes miniaturisées, de maquettes et objets originaux de cinéma.

    De cette rencontre « Inspirée » est né ce musée au concept unique sur le sol Français, aujourd’hui animé de ses deux vocations plasticiennes : faire connaître l’art de la miniature et faire connaître l’art des décors de cinéma.

    Dans sa première mission, le musée s’attache à présenter les miniatures hyperréalistes de l’artiste Dan Ohlmann en exclusivité sur Lyon. Cette collection permanente est entourée d’un très grand nombre d’œuvres d’amis miniaturistes scénaristes venus du monde entier. Toutes ces mises en scènes miniaturisées et reconstitutions volumétriques offrent aux visiteurs un voyage plein de poésie, une rencontre avec de véritables « mirages visuels » tant le détail et la finesse des éléments sculptés et incorporés dans ces micro-mondes participent au rendu réaliste des ambiances et atmosphères.

    La deuxième mission du Musée et celle de faire mieux connaître au public certains métiers cachés du cinéma. Les visiteurs sont invités à parcourir des décors originaux de films confectionnés par les talentueux « Magiciens » du 7 ème Art. Toutes ces surprenantes scènes de tournages ont véritablement servi aux réalisateurs et aux acteurs, elles s’entourent d’objets factices, maquillages ou maquettes révélant aux visiteurs bien des secrets des « Effets Spéciaux » utilisés dans le cinéma.

    Les « Espaces à rêver » du Musée des Miniatures et des Décors de Cinéma, sont un voyage onirique au cœur de décors miniaturisés ou décors grandeur nature, ils s’étendent pour le plaisir de tous sur plus de 1600 m2.

    Ebéniste et sculpteur dès l’âge de 20 ans, Dan Ohlmann devient décorateur et architecte d’intérieur à 33 ans.

    Dans les années 80, il s’adonne par passion à la réalisation de décors pour le Théâtre et l’Opéra.

    Les nombreuses confections de maquettes proposées à ses clients déclenchent en lui une passion pour la création de scènes miniaturisées. Nous sommes en 1985. 20 ans plus tard, son travail de miniaturiste hyperréaliste n’ayant cessé d’être médiatisé et présenté sur les scènes artistiques internationales, Il aborde ce nouveau siècle en affirmant son art en tant que “reporter miniaturiste” à travers ses créations baptisées “Réels”.

    Des oeuvres d’atmosphères qui rendent hommage à la Culture et au patrimoine français.

    http://www.mimlyon.com/


    Jusqu’au 3 février EXPO
    "Ombres & Lumières,
    Shadows & Lights"
    Au Musée des miniatures et décors de cinéma. Une vingtaine d’artistes européens mais aussi japonais, américains, mongols, chinois, israéliens et sud-africains vont dévoiler les multiples facettes du papier.

    Source: Rhône-Alpes WE

  • Catégories : L'histoire

    Pierre Miquel au Panthéon

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    La disparition de Pierre Miquel?

    On va être plusieurs à le regretter. Je pense plus prosaïquement à tous mes élèves (je vous déjà dit que j’ai été prof de collège pendant 12 années, ça en fait plus de 1 500 environ). Pourquoi donc? Pour une simple raison: dans les années 70-80, quand vous cherchiez des documents historiques à montrer aux élèves, il n’y avait qu’un seul type d’histoire de représenté: celle des grands hommes. Des tonnes de volumes sur Napoléon, par exemple. Ou Louis XIV, tête de gondole de tous les collèges de France.

    En CDI (la bibliothèque d’un bahut), on ne trouvait que des ouvrages de 3 kg avec quatre malheureuses illustrations en noir et blanc au milieu. Les gamins regardaient tous déjà des bandes dessinées, mais question éducation, cette dernière était encore un véritable tabou. J’ai eu un jour droit à la remarque d’une collègue pour avoir prêté un Lucky Luke (perso) à un élève ; "Ça n’est pas de la littérature, ça M. Morice". Un jour, à la télé, chez Pivot, Daniel Pennac a expliqué le phénomène : en France, à l’époque, les livres c’est du relié Skyvertex ou skai, doré à l’or fin, sinon ça ne fait pas sérieux. Plein la vitrine pour faire joli, mais jamais lus. Comme l’Universalis, qu’ont tous les enseignants et qu’aucun n’utilise avec ses mômes. Les livres de poche étaient encore ainsi bannis des écoles. Pas assez sérieux.
    Les grands hommes, ça va bien un temps. Elevé au biberon LeGoff de formation, je n’avais plus envie de leur expliquer comment vivait-on à une époque : comment on s’habillait, ce qu’on mangeait... ce qu’on pensait, ce qu’on écoutait, bref tout ce qui façonnait les hommes de la rue, ceux qui font les Etats avant même leurs dirigeants. Faire écouter "Ah, si on avait le charbon de la ruhr", de Jacques Hélian et son orchestre, sur un Gramophone d’époque, chanson de 3 minutes à peine qui résume tous les bouquins sur la lente montée vers la guerre de 40. Tout y est ! Regarder une scène du Capitan, avec Jean Marais, une poursuite en carrosse avec durant toute la scène une traînée stratosphérique d’avion à réaction, pour montrer la difficulté à repoduire une époque (chercher les antennes télé, un régal !) faire construire des puits égyptiens avec trois bouts de bois, ou un diaporama sur la guerre du Vietnam, qui n’était pas encore terminée. Ou pour commencer, en sixième, un questionnaire en 50 case à cocher oui ou non, dont "l’homme préhistorique se brosse les dents tous le matins", " l’homme préhistorique se fait soigner à l’hôpital"... et en dernier... une seule question ; "l’homme préhistorique peut-il mourir de vieillesse à 35 ans" ? Sur le Vietnam, on avait alors parlé de l’agent orange, dont les ravages, 30 après ne sont pas terminés, etc. Montrer des images fixes, souvent des photos tenues à bout de bras, vu que le lecteur VHS n’était pas encore là et qu’on n’avait qu’un projecteur de diapos pour 40 classes. L’archéologie de la société des médias, quoi.

    Et puis, dans ce désert bibliographique, sont apparues de petites merveilles. En forme de bande dessinée... Elle s’appelaient toutes la Vie des hommes au temps... et il n’y avait qu’à remplir les points de suspension pour obtenir la vie au temps des Incas, des Egyptiens ou pendant le XIXe siècle... Une vraie mine, avec des dessins clairs et un texte précis. C’était signé Pierre Miquel, qui avait compris avant tout le monde non seulement la pédagogie, mais aussi l’air du temps. Les gamins les ont dévorés (littéralement parlant !), j’en ai racheté plusieurs exemplaires, à force, mais je ne ne m’en suis moi-même jamais lassé. Faire découvrir que les contes parlant de monstres proviennent du fait que le soir, au XVIIe encore, il n’y a pas de vitre aux fenêtres, mais du papier huilé, qui déforme tout, qu’un paysan sous Louis XIV à une drôle de démarche nécessairement car on lui a mis enfant un habit d’adulte dont on a retroussé les manches ou les jambes de pantalon, qu’un homme puisse manger toute sa vie le même plat ou presque au XVe, une bouillie à base de noix, de noisettes et non de légumes ni de viande (une idée prise à Chaunu). Bref, l’histoire telle qu’on devrait toujours l’enseigner, celle des petites gens aussi, ces oubliés des manuels. Miquel avait compris cela bien avant les autres, et était dans ce sens descendant direct de l’école des Annales de Lucien Febvre et March bloch. Un courant qui ne s’est jamais tari depuis. Et qui n’est pas prêt de se tarir.


    Un grand pédagogue vient de décéder. Si on mesurait l’apport réel qu’il a pu avoir sur la tête des gamins et des adultes, Pierre Miquel devrait reposer au Panthéon. Pas moins. Il nous a assez expliqué que ce sont les hommes et leurs vies qui façonnent le monde, et non, comme beaucoup le croient encore les "grands hommes" seulement, pour qu’on décide d’en faire un, de "grand homme", en hommage à son immense talent de pédagogue. M. Miquel, en ces temps où on raconte tout et n’importe quoi, on aurait aimé un hommage national à celui qui nous a expliqué que ceux d’en bas faisaient autant l’Histoire que ceux d’en haut. Pour nous, qui nous sommes bercés de votre savoir et de votre écriture simple et claire, c’est simple, vous y êtes déjà, au Panthéon des historiens.

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    Source: Agoravox

  • Catégories : La philosophie

    Retour à Bar-sur-Aube

    Hommage. La disparition de la philosophe Suzanne Bachelard.

    JEAN-CLAUDE PARIENTE

    QUOTIDIEN : jeudi 6 décembre 2007

    Née le 18 octobre 1919, Suzanne Bachelard est morte, à 88 ans, le 3 novembre. Fille de Gaston Bachelard, elle a, depuis la mort de sa mère, quand elle avait 10 mois, été élevée par son père. Elle l’accompagnait aussi bien dans ses promenades autour de Bar-sur-Aube ou de Dijon, que, plus tard, dans les congrès auxquels il prenait part en France ou à l’étranger.

    Pudeur. A la suite d’études secondaires brillantes, elle suivit un double cursus de sciences et de philosophie ; elle acquit une licence de mathématiques, mais attendit l’année 1946 pour se présenter à l’agrégation de philosophie, car elle ne voulait pas prendre un poste qui aurait pu manquer à des personnes rentrant de captivité ou qui avaient été plus marquées qu’elle par les années d’Occupation. Elle ne parlait qu’avec une extrême pudeur des années sombres au cours desquelles elle avait eu la douleur de voir disparaître Jean Cavaillès.

    Elle entama sa carrière universitaire en remplissant les fonctions d’agrégée-répétitrice à l’Ecole normale supérieure de jeunes filles. Après avoir soutenu sa thèse de doctorat, en 1957, elle obtint un poste de professeur de philosophie à la faculté des lettres de Lille, puis fut élue à la Sorbonne, où elle termina sa carrière d’enseignante tout en assumant, à la suite de Georges Canguilhem, la direction de l’Institut d’histoire des sciences et des techniques, et en prenant en charge un grand nombre de thèses pour lesquelles elle fit plus que guider : elle accompagna les auteurs avec un dévouement et une probité qui lui gagnèrent souvent leur amitié.

    Suzanne Bachelard a consacré toutes ses recherches à la philosophie et à l’histoire des sciences, les plus dures des sciences : la physique et les mathématiques. Si elle s’est inscrite par là dans la postérité de Gaston Bachelard, elle a trouvé son style original en allant du côté de la phénoménologie husserlienne. Ses thèses expriment cette double filiation : d’un côté, en 1957, une traduction de Logique formelle et logique transcendantale, suivie d’une étude, la Logique de Husserl, qui a fait d’elle une spécialiste internationalement reconnue de cette pensée, de l’autre, la Conscience de rationalité, sous-titrée «Etude phénoménologique sur la physique mathématique» (1958), dans laquelle elle s’interroge sur les voies par lesquelles la raison réussit à capter l’expérience en analysant finement les niveaux et les paliers de cette entreprise.

    Si elle ne publia pas d’autre livre, elle fit connaître les résultats de ses travaux ultérieurs dans une série d’articles, dont chacun constitue une mise au point d’une parfaite précision sur le sujet abordé, que ce soit en mathématiques (par exemple la représentation géométrique des nombres imaginaires ou l’algèbre de Boole) ou en physique (voir ses études sur le principe de moindre action ou sur l’influence de Huygens aux XVIIIe et XIXe siècles).

    Lectrice. Indifférente aux modes intellectuelles, Suzanne Bachelard était avant tout soucieuse de justesse dans la pensée comme dans l’expression. La connaissance qu’elle avait de plusieurs langues, anciennes ou modernes, lui permettait de lire dans le texte les auteurs qu’elle étudiait et de rectifier, quand besoin en était, les traductions courantes, comme elle le fit parfois pour l’italien de Galilée ou le latin de Descartes. En même temps, elle se plaisait à lire dans l’original les grands textes de la littérature anglaise, allemande ou italienne. Car si, à la différence de son père, elle n’a publié aucune étude sur des œuvres littéraires, elle n’en était pas moins une grande lectrice. Un goût prononcé la portait également vers la musique, qu’elle avait longtemps pratiquée. Aussi longtemps qu’elle eut la force de se déplacer, elle assista à des concerts, à Paris.

    Elle laisse l’image d’une grande universitaire, à la conscience professionnelle irréprochable, d’une philosophe exigeante, peut-être trop exigeante pour avoir pu beaucoup produire, et ceux qui l’ont accompagnée à Paris ou à Bar-sur-Aube gardent le souvenir de la femme sensible et de l’amie délicate qu’elle était pour eux.



    http://www.liberation.fr/culture/livre/296062.FR.php

  • Catégories : Train, tramway et autres transports en commun

    Marseille inaugure le nouveau visage de la gare de Saint-Charles (diaporama)

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    La nouvelle gare de Marseille a été inaugurée lundi après 10 ans de travaux. Cette infrastructure de 27 quais s’étale sur 6.400 m2 et devient ainsi un des plus vastes bâtiments de la ville. Découvrez l’édifice.

    Le nouveau pôle de transport de la gare Marseille-Saint-Charles a été inauguré lundi par Anne-Marie Idrac, présidente de la SNCF.

    Une des parties les plus impressionnantes de l’édifice est la halle aux voyageurs Honnorat, construite dans le prolongement de l'ancienne gare. En effet, la façade historique existante de la gare a été allongée par une colonnade monumentale en pierres taillées, placée dans son alignement exact. Longue de 160 mètres, la Halle Honnorat triple ainsi la largeur de la façade de la gare pour atteindre 6.400 m2, souligne un communiqué de la SNCF.

    Un chantier de 10 ans
    Ce chantier de 10 ans aura vu le percement d’un tunnel routier mis en service depuis 2005 sous les escaliers mythiques de la gare, la rénovation de la gare routière attenante, la construction de places de parking et de voies ferrées et l’installation d’un nouveau poste d'aiguillage informatisé pour accueillir le TGV Méditerranée (2001).
    Au final, le montant du projet s’élève à environ 220 millions d'euros contre 150 millions environ prévus au départ.
    A noter que cette inauguration n’est qu’une étape puisque le quartier de la gare est actuellement en pleine restructuration avec notamment en prévision la construction de logement étudiants.



    La nouvelle gare de Marseille en chiffres

    45.000 voyageurs par jour
    300 trains par jour
    80 TGV par jour
    27 emplacements de cars et 700 rotations de cars quotidiennes
    785 places de parkings situées dans les espaces intérieurs du Pôle
    12.000 m2 de surfaces de parkings créés, soit 420 places de plus
    Plus de 1000 places de parkings au total (avec espaces extérieurs)
    25 commerces





    11/12/2007

    Des images ici:http://editorial.batiactu.com/edito/marseille-inaugure-le-nouveau-visage-de-la-gare-de-413.php

  • Catégories : Mes poèmes

    Monsieur Croquepois

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    Une rencontre à la foire
    De mars un dimanche
    La nuit tombe
    Seule une lanterne
    Eclaire nos caresses
    Pas besoin du briquet rouge
    Pour allumer notre flamme
    Mais on se sépare
    Et il ne reste
    De notre histoire
    Qu’une canette
    De soda vide
    Qu’il jette avec rage
    Je cours sur le quai de la gare
    Je perds une chaussure
    Le contrôleur refuse
    Mon ticket illisible
    Mais je le garde
    Depuis dans une boîte
    En carton-pâte

    Le 7/12/2007

    Jeu 10

    Pour ce jeu, rédiger à partir du personnage, du lieu, du jour et des objets proposés...
    Un personnage : monsieur Croquepois

    Un lieu: une fête foraine

    Un jour: un dimanche à la nuit tombée

    Des objets: une lanterne, une chaussure, un ticket de train à demi effacé, un briquet, une canette de soda vide, une boite en carton.

    http://jeuxduchabidouil.canalblog.com/archives/2007/10/20/6602123.html#comments

  • Catégories : Des anniversaires

    30 e anniversaire du Musée national de la Renaissance

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    L’Art des frères d’Amboise :
    les chapelles de l’hôtel de Cluny et du château de Gaillon

    du 3 octobre 2007 au 15 janvier 2008
    Exposition en deux volets présentés simultanément
    au musée national du Moyen-Age et au musée national de la Renaissance

    A l’aube de la Renaissance, la chapelle du château de Gaillon reçut un remarquable décor, de peintures, vitraux, sculptures en marbre et en terre cuite et un décor de boiseries richement ciselées, commandé aux meilleurs artistes français et italiens.

    Mécèné par le cardinal Georges d’Amboise, conseiller-ministre du roi Louis XII et de la Reine Anne de Bretagne, le style employé témoigne du goût particulièrement sûr et avéré de cet homme issu d’une famille riche, nombreuse et proche du pouvoir royal.

    L’exposition propose de restituer l'exceptionnel décor de cette chapelle détruite à la Révolution en le comparant au mécénat de cette prestigieuse fratrie : Jacques d’Amboise, abbé de Cluny pour son hôtel particulier parisien ; Louis, évêque d’Albi pour son château de Combefa ou Pierre, évêque de Poitiers pour le château de Dissay.





    A partir de ces exemples réalisés à une période charnière, l'exposition permet d'envisager les liens de rupture et de continuité entre ces deux périodes culturelles. Elle est réalisée conjointement avec le musée national du Moyen-Age, qui en propose le premier volet à travers la chapelle encore conservée de l’hôtel de Cluny.


    http://www.musee-renaissance.fr/homes/home_id20729_u1l2.htm

  • Catégories : La littérature

    Le Renaudot est un best-seller, devant le Goncourt

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    Qui arrive en tête des ventes de livres en novembre, selon le classement mensuel Ipsos-Livres Hebdo ?


    Sans surprise, le prix Renaudot 2007 décroché par Daniel Pennac !

    "Chagrin d'école" (Gallimard) caracole en tête des meilleures ventes romans/fictions. Nul doute que de nombreux lecteurs(trices) se sont émus de ce ce récit d'un cancre devenu prof, puis écrivain, grâce à des enseignants ayant su débusquer les talents cachés d'un élève rebelle.

    Plus élitiste, le Goncourt (qui raconte la vie tourmentée de Zelda Fitzgerald et sa fin tragique) se vend trois fois moins et n'arrive qu'en deuxième place. Mais il bénéficie encore à la maison Gallimard puisque qu'il a été décerné à Gilles Leroy pour "Alabama song", publié par le Mercure de France, filiale de la maison de la rue Sébastien Bottin.

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    En tête des meilleures ventes Essais, "Une vie" de Simone Veil. L'autobiographie de l'ancienne ministre de la Justice, tirée à plus de 400.000 exemplaires par Stock, est un des phénomènes d'édition de l'automne.

    Simone Veil déroule avec retenue le fil de son existence, revient sur sa déportation, sa jeunesse et une carrière politique qui ne fut épargnée ni par la malveillance ni par la calomnie.

    "L'élégance du hérisson" de Muriel Barbery, solidement ancré à la troisième place et présent depuis des mois dans les meilleures ventes, résiste toujours, alors que "Ni d'Eve ni d'Adam" d'Amélie Nothomb, malgré son prix de Flore, quitte le Top 5, après deux mois de présence.

    Ce classement inclut à hauteur de leurs parts de marché tous les circuits de distribution de vente au détail : librairies, grandes surfaces culturelles, hypermarchés (1.500 points de vente).

    Voir aussi les critiques de :
    -> "Chagrin d'école"
    -> "Alabama song"
    -> "Une Vie"

    Et les articles sur :
    - > le Goncourt et le Renaudot 2007
    -> les prix littéraires 2007





    Anne BRIGAUDEAU
    Publié le 08/12 à 08:05

    Source: Culture et loisirs france2.fr

  • Catégories : Hugo Victor

    Les ombres d’encre de Victor Hugo

    Expo. A Paris, l’univers de l’écrivain fait l’objet d’une nouvelle confrontation graphique avec plusieurs grands noms contemporains.

    ÉDOUARD LAUNET

    QUOTIDIEN : jeudi 6 décembre 2007

    L’esprit de la lettre exposition à la Maison de Victor Hugo, 6 place des Vosges, 75004. Jusqu’au 3 février. www.musee-hugo.paris.fr

    Le spectre de Hugo revient nous tourmenter - tous les jours, sauf lundi et fériés - avec ses dessins glaçants, ses lavis d’encre, son ego colossal. Et c’est pour de bonnes raisons.

    Le 19 septembre 1854, à Jersey, la mort en personne s’invite à la table tournante autour de laquelle Victor Hugo et son clan ont pris place. La Faucheuse tient alors ce discours : «Tout grand esprit fait dans sa vie deux œuvres: son œuvre de vivant et son œuvre de fantôme.» Le vivant parle à son siècle la langue qu’il comprend, tandis que le spectre creuse plus profond : «Les mots s’effarent, le papier s’agite comme la voile d’un vaisseau dans la tempête, l’encrier devient abîme», explique la mort aux attablés.

    Fantôme. C’est beau comme du Victor Hugo, et c’en est probablement, puisque les tables ne répètent jamais que ce qu’on leur dit. Aujourd’hui, on est enclin à penser que le Hugo vivant s’est exprimé en poète, et que le fantôme nous taraude avec ses ombres d’encre.

    Cet épisode jersiais est évoqué (dans le catalogue, superbe, de l’exposition) par l’universitaire Laurent Jenny, qui l’assortit de ce commentaire : «Le poète spectralisé se mue en visionnaire passif et horrifié, comme happé par la noirceur d’une encre qui, tout à la fois, menace de l’engloutir dans sa nuit et lui sert à traduire en mots l’innommable.» Excellente introduction à ce nouveau déballage des mondes hugoliens, focalisé cette fois sur la présence fréquente de lettres (de l’alphabet) dans l’image. On sait que chez le Grand Homme, la frontière entre le texte et l’image était assez poreuse : manuscrits dessinés, dessins pleins de mots.

    L’exposition orchestrée par Danielle Molinari et Florian Rodari en profite pour confronter l’œuvre graphique hugolienne, passablement en avance sur son temps, avec les avant-gardes (Michaux, Braque, Picasso, Ernst, Schwitters, Rodtchenko, etc.) qui ont, eux aussi, mêlé traits et mots. Sans doute le motif de la rencontre est-il un peu anecdotique, mais qu’importe ?

    Ce n’est la première fois que l’amant de Juliette Drouet est convoqué sur le ring face à des poids lourds des arts moderne et contemporain. En 2002, l’exposition «Aubes - Rêveries au bord de Victor Hugo» l’avait confronté aux œuvres de Christian Boltanski, Marcel Duchamp, Gary Hill, René Magritte, Annette Messager, etc.

    «Ex-IL». Deux œuvres sont emblématiques de cette nouvelle confrontation. Exil (1854), vision abstraite où le reclus des îles de la Manche mélange les lettres du mot exil et ses initiales VH. Plume et lavis d’encres brune et noire sur vélin composent un singulier paysage d’orgueil et de douleur. Comprendre : «ex-IL», puisqu’une part d’Hugo est morte. En contrechamp, on peut placer Tè li lè (1914), une hectographie en couleurs de deux poètes futuristes russes, Kruchenykh et Rozanova, en pleine pratique du «zaum», cette «langue transrationnelle» qu’engendre l’écriture versicolore (dont la couleur est changeante).

    Laurent Jenny écrit aussi cette belle chose : «Chez Hugo, les encres du temps de l’exil présentent ceci de singulier qu’elles semblent toujours au bord d’une parole». Comme les tables tournantes, comme les bouches d’ombre. Et comme les fantômes, bien sûr.

    http://www.liberation.com/culture/296082.FR.php

  • Gainsbourg en vedette à la Villette

    Exposition. Le musée de la Musique consacrera une rétrospective au chanteur en 2008.

    Service Culture

    QUOTIDIEN : jeudi 6 décembre 2007

    Après Hendrix, Lennon et Pink Floyd, le musée de la Musique à la Villette consacrera une exposition au dandy musicien local Serge Gainsbourg.

    L’installation - du 20 octobre 2008 au 1er février 2009 - se propose de retracer en beauté la trajectoire édifiante du célèbre personnage bohème titi, aux résonances de plus en plus internationales. Du spleenétique alcoolo au mythe pop, en passant par le juif en butte à l’antisémitisme étoilé (qui lui inspirera son fleuron sulfureux Rock Around the Bunker), le rapin rentré (qui tringlait en série sur les toiles de Dali) ou l’écrivain à vent (Evguénie Sokolov), le chansonneur rock transformeur (d’Edith Piaf à Brigitte Bardot, de Dutronc à Bashung, de Hardy à Faithfull, de France Gall à Vanessa Paradis), le provocateur professionnel, le séducteur érotomane, le politique métaphysique, le mondain, sans oublier le poète, l’acteur de péplums, voire le cinéaste gabonais et plus si affinités…

    A coups de manuscrits, photos, témoins, dessins, l’expo entend balayer le sujet en 3 D («Images, Mots, Musique» - certes) et quatre périodes. «Période bleue : 1958-1965», «Idoles : 1965-1969», «Décadanse : 1969-1979» - l’essentiel - et «Ecce Homo : 1979-1991» - le déclin triomphal. On ignore à ce stade si figurera au tableau l’étrange soldat piétiné, mystérieuse poupée fétiche de papier mâché, emblématique des années «Verneuil»…

    http://www.liberation.fr/culture/musique/296081.FR.php

  • Catégories : L'érotisme

    L'Enfer de la Bibliothèque, Eros au secret

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    04 décembre 2007 - 02 mars 2008

    site François-Mitterrand / Grande Galerie
    Pour le grand public contemporain, l'Enfer de la Bibliothèque s'entend comme une légende, un fantasme, le territoire majeur de l'interdit qui alimente en retour toutes les curiosités. Mais l'écart est grand entre ce mythe et la réalité. Aussi l'ambition de l'exposition que la BnF consacre à cette part obscure de ses collections consiste-t-elle à lever le voile sur la vérité de l'Enfer. Il convient d'abord de retracer l'histoire, pleine de surprises, de la constitution de ce lieu abstrait, mental – une « cote », un numéro de classement qui le désigne à la consultation « réservée » – où sont rassemblés textes et images réputés contraires aux bonnes mœurs. L'exposition propose un double parcours. L'un concerne l'histoire : comment l'Enfer s'est-il constitué au département des Imprimés et au département des Estampes ? Comment a-t-il évolué ? Le second propose une déambulation à travers le contenu de l'Enfer : quels sont les livres, les documents, les images que l'on a classés là ? Ces parcours à travers la littérature telle qu'elle n'est pas enseignée vont à la rencontre d'un monde imaginaire où les personnages obéissent à toutes les fantaisies du désir, où l'excès de la parole devient pamphlétaire et le discours politique, pornographique. Ce monde c'est celui de l'anonymat, du pseudonyme, des fausses adresses, des dates trompeuses, des éditeurs clandestins, des lieux clos, celui des couvents, des boudoirs, des bordels, des prisons mais aussi des bibliothèques. Des écrivains tels que Sade, Apollinaire, Louÿs, Bataille et quelques autres en sont les acteurs à jamais anonymes de la célébration de l'érotisme et du sexe entre le XVIe et le XXe siècle. Une large place est offerte aux premières manifestations de la photographie pornographique et de même sont exposées les estampes japonaises entrées à la Bibliothèque grâce à la générosité des premiers collectionneurs occidentaux.

    Exposition interdite aux moins de 16 ans.


    En partenariat avec :
    Le Monde, Le Monde 2, evene.fr, Paris Première, France Inter et la RATP

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    Mardi - samedi de 10 h à 19 h
    Dimanche de 13 h à 19 h sauf lundi et jours fériés

    tarif plein : 7.00 euros
    tarif réduit : 5.00 euros

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    voir aussi la journée d'étude : "Les ateliers du livre. Livre et censure"
    le 11 décembre 2007

    consulter le communiqué de presse [document .pdf 130 ko]

    le dossier de presse [document .pdf 594 ko]

    la bibliographie complète [document .rtf 107 ko]




    en savoir + sur l'action culturelle de la RATP [document .pdf 95 ko]




    voir aussi toutes les expositions
    thème Littérature
    calendrier des manifestations culturelles
    informations pratiques : adresses, transports,...
    © BnF, 01/10/2007

    http://www.bnf.fr/pages/cultpubl/exposition_731.htm

  • Catégories : Balades, Des poèmes

    Le deuxième rallye de poèsie

    IRENE:

    Le vers baladeur a rempli son contrat, 19 participants, en France, mais aussi au Maroc, en Algérie et au Canada.
    Bravo à tous pour ce poème collectif, dont je vous rappelle, chaque participant ne connaissait que le dernier vers du poète précédent.


    Rallye de poésie 2





    C’est l’automne dans le ciel

    Qui est triste, il fait froid

    C’est l’automne dans les cœurs

    On en voit de toutes les couleurs

    (Irène )



    Car de galaxie en galaxie vagabondant

    Ayant un jour perdu la notion du temps

    Cet enfant décidément très extravagant

    En rêvant espérait tromper les grands

    (Annick ABC )



    Critique littéraire et poétique si savants

    Il a copié des anthologies entières allégrement

    Enrobant des vers célèbres universellement

    De ses petits vers grouillants et répugnants

    (Laura)



    Je ne veux plus entendre parler de mort

    Je veux le bonheur, les caresses de l’amour

    Je veux tes mains sur mon corps en attente

    Et tes baisers profonds recréant le désir.

    (Juliette)





    Sous le murmure des flots
    Qui glissaient sur nos corps,
    Comme une mélodie connue.
    La nuit était, si belle encore.

    (Lilounette)



    Et de ce festif corps à corps

    Naissait de sublimes promesses

    Echangées par deux cœurs en liesse

    Qui s’étonnaient d’y croire encore...

    (Enriqueta)



    Et pourtant l’espoir était toujours en leurs cœurs

    La flamme brillait faiblement mais dansait

    En eux. Chauffait leur pauvre corps ankylosés

    Eclairant le chemin naguère crève-cœur

    (Morganlafey)



    La lune cette nuit me fait une faveur

    Elle est auréolée d’un hâle de blancheur

    Oubliant le petit chemin souvenir des malheurs

    Je savoure avec délice l’approche du bonheur

    (Camomille)



    Ce bonheur hérité et partagé

    C’est un rêve qui me laisse aller

    Je rêvassais à longueur de journée

    A songer à ce bonheur si partagé

    (Rachida)



    Nous les yeux plongés dans

    Le bleu du ciel et les nuages filants

    Rêves d’avenir et de présent

    Dans le soleil, sourire du firmament

    (Captainlili)



    Où tu m’emmènes évidemment

    Tes rayons réchauffent mon cœur

    Alors surtout ne me fais pas peur

    Et viens sécher mes pleurs

    Dany (petite chouette)



    Le lourd de ton silence

    M’entraîne dans l’errance

    J’attends dans l’espérance

    Ton sourire d’innocence

    (Mpolly)



    Et sonne ma délivrance

    Je renais, je revis

    Je retombe en enfance

    A mon tour, je souris

    (Christel)



    Une éclaircie est venue quelques jours dans ma vie

    Elle a prit le chemin de l’espoir

    Elle a fait une échappée vers le bonheur illusoire

    Mais elle a été rattrapée par l’insidieuse maladie qui me détruit.

    (Laurence)





    Elle bourgeonne en moi comme une fleur fugace

    Une jusquiame noire au soleil éclaté

    Une méduse obscène aux filaments bleutés

    Qui filtrent au fond du gouffre les fruits de ma disgrâce

    (Azalaïs)



    Avec des yeux captivants

    Les nuages fuyants

    A ma porte souffle le vent

    Et mon cœur serre les dents

    Victor, (magnétique)



    Avec des yeux captivants

    Et un regard d’enfant

    Il se promène dans la ville

    Youpie c’est la quille

    (Marithé)



    Transporté par la joie

    Les battements du cœur se font entendre

    Des milliers de papillons multicolores dans le ventre

    Prêt à relever tous les exploits

    (AP)



    Pour regarder plus loin, la conviction

    Pour se préparer à franchir les limites

    Rassembler sa force, aller encore plus vite

    Un silence et se lance dans l’action.
    (Françoise)

    http://lequipedechoc.over-blog.com/article-14433437-6.html#anchorComment

  • Catégories : Paysages amoureux et érotiques

    Derniers commentaires sur mon dernier livre

    170e9944cd133275aeda51b33ffc58cc.jpg

    Elisabeth(son blog dans ma liste d'amis) a écrit le 23 novembre 2007

    Je ne voulais surtout pas le manquer et je l'ai commandé tout de suite. Il est très bien écrit et très bien présenté.

    sic (son blog dans ma liste de liens)a écrit le 06 décembre 2007

    j'ai reçu ce matin ce petit livre.
    Avec plaisir, j'ai touché les mots des yeux.
    Un beau carnet de poésie.

    VOIR CES COMMENTAIRES ET ACHETER MON LIVRE(couverture ci-dessus) ICI:http://www.thebookedition.com/paysages-amoureux-et-erotiques-jacques-coytte-p-143.html# et lien à droite de ce blog.

  • Catégories : Nerval Gérard de

    Importance des routes dans le "Voyage en Orient" de Nerval

    ff47b3fba0ad923a6f29cdbbc109870b.jpgO. C, II, VO, 176 : « J’ai pris comme on dit, le chemin de traverse…Est-ce le chemin le plus court ? »

    Mes recherches sur les paysages dans le "Voyage en Orient" de Nerval en DEA sont dans la continuité de mon mémoire de maîtrise sur "Le paysage dans les oeuvres poétiques de Baudelaire et Nerval" en vente sur Lulu:http://stores.lulu.com/store.php?fAcctID=617288(couverture ci-dessus)

  • Catégories : Lyon(Rhône,69:études,travail)

    La fête des Lumières à Lyon

    b6152d209d3d19af92df54de1807176a.jpg

    Allez voir le blog de Captain Lili à laquelle j'ai emprunté l'image ci-dessus:

    http://captainelili.blogs.psychologies.com/vivre_avec_et_croire_enco/2007/12/avant-got-3.html#comments

    http://captainelili.blogs.psychologies.com/vivre_avec_et_croire_enco/2007/12/avant-got-2.html#comments

    http://captainelili.blogs.psychologies.com/vivre_avec_et_croire_enco/2007/12/avant-got.html#comments

    MERCI CAPTAIN LILI

    cf. aussi l'article et les photos sur le blog de mon mari:http://didiercoytte.votrecv.com/article-201194-6.html#anchorComment

  • Catégories : Nerval Gérard de

    Le Caïre,paysage décevant pour Nerval lors de son "Voyage en Orient"

    9e0fa2121ad267a588c995134969f0a1.jpg

    O. C, II, 262, Le Caire : « Le soir de mon arrivée au Caire, j’étais mortellement triste et découragé. […] j’étais parvenu à me démontrer que j’allais passer là les six mois les plus ennuyeux de ma vie, […]. Quoi ! c’est là, me disais-je, la ville des Mille et Une Nuits, […]. Et je me plongeais dans l’inextricable réseau des rues étroites et poudreuses, […] aux approches du soir dont l’ombre descend vite, grâce à la poussière qui ternit le ciel et à la hauteur des maisons.
    Qu’espérer de ce labyrinthe confus, grand peut-être comme Paris ou Rome, [….] ? Tout cela a été splendide et merveilleux sans doute, mais trente générations y ont passé ; »

    Mes recherches sur les paysages dans le "Voyage en Orient" de Nerval en DEA sont dans la continuité de mon mémoire de maîtrise sur "Le paysage dans les oeuvres poétiques de Baudelaire et Nerval" en vente sur Lulu:http://stores.lulu.com/store.php?fAcctID=617288(couverture ci-dessus)

  • Catégories : Mes poèmes

    Une pensée pour ma belle-fille

    En cette période d'anniversaire douloureux pour elle:

    Petit bout de femme
    Mais ô combien solide.
    Plus que tout mère
    Avant d’être femme.

    S’il est difficile d’admettre
    Ton douloureux itinéraire,
    On peut le comprendre
    Et admirer ta force.

    Comme c’est dur pour ton père
    Que trop souvent tu omettes
    D’être sa grande fille
    Et de l’aimer comme il le mérite.

    Tu es pour moi un mystère
    Concentré de mère et de midinette
    Mais pour toi, je suis présente
    Quoiqu’il advienne.

    Le 26 juillet 2006

  • Catégories : Le Maroc:vie et travail

    TANGER TRES CULTURAS

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    La Fundacion Tres Culturas" située à Séville organisera en Décembre prochain un "Spécial Tanger" marqué par diverses activités culturelles.

    Ma copine Iman exposera du 12 décembre 2007 au 8 janvier 2008 ( cf pges 4 et 5 du programme).

    Programme : cliquez Programa%20Tanger.pdf



    Adresse :

    Pavillon Hassan II
    c/ Max Planck, 2
    Isla de La Cartuja

    Séville

    Découvrez le blog d'Iman qui est dans mes favoris:http://marocun.hautetfort.com/archive/2007/11/27/tanger-tres-culturas.html

  • Catégories : Livre

    L'ange du silence

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    Christian Bobin brosse, par touches légères, le portrait de la grande poétesse américaine Emily Dickinson.

    > Lire les premières pages sur L'express livres.fr

    La Dame blanche
    Christian Bobin
    ed. Gallimard

  • Catégories : Livre

    Monstrueux de laideur

    Livres. Le concept esthétique en textes et en images.
    VINCENT NOCE
    QUOTIDIEN : samedi 8 décembre 2007
    0 réaction
    «Le beau n’a qu’un type, le laid en a mille», écrivait Victor Hugo. Deux ouvrages lui donnent raison. Deux anthologies de textes, qui font scintiller mille facettes de la laideur, accompagnées de courts éclairages. L’Histoire de la laideur d’Umberto Eco est remarquable par certains écrits de la Renaissance et son iconographie. L’auteur s’échappe dans le peuple des monstres, offrant une fantastique galerie de peintures : la tête coupée de laMédusede Rubens en nid grouillant de serpents, monstrueux parmi les monstres, asticots qui entreprennent la chair sanglante… Pour ceux qui les ont fait naître, ces mythes étaient loin d’avoir l’imagerie anodine d’aujourd’hui ; les Sirènes d’Homère étaient d’infects rapaces, les Harpies de Virgile, des oiseaux aux pattes crochues, au teint «blême de faim». Imagination et périples nourrissent cet univers de cynocéphales, de Scythes qui se couvrent le corps de leurs oreilles. Toutes ces «races au visage monstrueux» nées en Orient. Les autres, donc.

    La métamorphose peut cependant gagner en complexité en se faisant aimable - cas des licornes… Saint Augustin va plus loin, réintégrant le laid dans la cité divine. Non seulement Dieu a son dessein dans toute création, mais Il sait «par quels contrastes s’agence la beauté de l’univers». Le laid prend donc son sens, fût-ce en faisant briller la beauté. Le Mal n’ayant pu être désiré par Dieu, il n’est que soustraction au projet divin : la laideur ne peut en être sa forme. Eco parle d’une «rédemption de la laideur». Diderot reprendra cette idée du laid comme élément organique du cosmos : l’artiste doit peindre genoux gonflés et jambes courtes, mais en faisant «ressentir cette liaison secrète» avec un univers qui, cette fois, prend le nom de nature.

    Souffrance.Entre-temps, la pensée augustinienne et l’évolution de l’Eglise auront fait basculer l’histoire de l’art : le Christ en majesté, flottant sur la Croix dans l’iconographie byzantine, a cédé la place à un corps martyrisé, jusqu’à devenir dans le gothique rhénan une plaie purulente, incarnation d’une atroce laideur. Donc homme. «C’est pour le bien de ta foi que le Christ s’est rendu difforme, mais il reste toujours beau» (Augustin, reprenant Platon). Sa difformité est «ce qui te donne forme».

    Parallèlement, épidémies, guerres et famines font reprendre leur liberté aux spectres. Cavaliers de l’Apocalypse et tourbillon du Jugement dernier, l’effroi rappelle le chrétien à ses devoirs. La science aussi ouvre un espace à la puissance imaginative des artistes, l’alchimie dans les scènes d’un Jérôme Bosch, le darwinisme, au XIXe siècle, qui entraîne l’éclosion des mouvements culminant dans le transformisme. Loups-garous, Dracula ou créature de Frankenstein sont les héros blêmes de cette littérature.

    Contredisant Kant, pour lequel la laideur anéantit la satisfaction esthétique, Hegel cherche l’étincelle de la création dans le choc affrontant beau et laid. Pour Hugo, «le sublime et le grotesque se croisent dans le drame» comme dans la vie. Cette notion du sublime fait exploser l’opposition du beau et du laid en les entremêlant, mais aussi en les occultant. Baudelaire brouille encore davantage les frontières en se posant parmi ces «esprits curieux et blasés», avides d’une «jouissance de la laideur, qui est la soif de l’inconnu et le goût de l’horrible», l’appel secret de «la vermine qui vous mangera de baisers».

    Sorcières. Le laid est aussi le souffrant, le malheureux de Dickens ou de Hugo, celui des expressionnistes, qui dit la laideur de la société. La laideur sert également de fondement à la haine de la femme, périodiquement réduite à l’état de force terrifiante, d’une dangerosité rendue infinie par sa faculté d’enfantement. C’est la preuve de la sorcière : si elle est difforme, c’est l’évidence de sa corruption ; si elle est belle, c’est qu’elle excelle à la dissimuler.

    Dans sa théorie de l’esthétique, Adorno développe la dialectique hégélienne en évoquant «le sombre éclat» du rayonnement des œuvres d’art, d’une beauté «gouvernée de part en part par la négativité qu’elle semble avoir maîtrisée». L’art, lance-t-il à la création contemporaine, ne peut cependant renoncer au beau ni ériger la laideur en loi formelle, au risque de se perdre dans l’impuissance.

    Dissonance. Eco embrasse beaucoup. L’assimilation de la laideur à la monstruosité prête à discussion. On ne le suit pas toujours sur le futurisme, le kitsch ou le risible de la caricature. L’ambition d’exhaustivité touche à ses limites par le foisonnement même dans lequel il entraîne son lecteur, avec tout son charme.

    Dans un opus plus modeste, Gwenaëlle Aubry explore le sentiment de la laideur, en écho à son dernier roman, Notre vie s’use en transfigurations. Elle cite Rilke, Kandinsky, ou Schönberg sur la dissonance… Elle fait ressortir avec davantage de nuances la positivité montrée envers la laideur dès l’Antiquité. Plotin a ainsi de belles lignes sur la grâce de l’homme contrefait, plus beau que la plus belle des statues parce que vivant. L’historien d’art Panofsky a montré l’influence de cette poésie sur le maniérisme, pour lequel la véritable beauté réside dans le feu de la vie.

    http://www.liberation.fr//culture/livre/296621.FR.php?utk=008b428a

  • Catégories : Train, tramway et autres transports en commun

    Le TGV prend son billet pour le (presque) haut débit

    80596d61fca9239edde4a3a3c020e9c0.jpg

    REUTERS
    Transport. La SNCF teste ce week-end l’accès wi-fi au Web, avant lancement en 2008.
    CATHERINE MAUSSION
    QUOTIDIEN : samedi 8 décembre 2007

    La SNCF en est convaincue : ses clients TGV sont prêts à payer pour avoir Internet à bord. Surfer depuis sa place sur son portable équipé wi-fi, lire ses mails, faire son shopping ou louer un film et le regarder durant le trajet… Pour Mireille Faugère, la directrice des grandes lignes, «dans le train, ce doit être comme à la maison». Reste une inconnue : combien de passagers sont prêts à payer pour ça ? En pleine querelle sur le pouvoir d’achat, le transporteur a décidé de ne pas relever ses tarifs pour inclure dans le prix du billet TGV la navigation sur le Net.


    Sur le même sujet
    Le Net pour prendre la concurrence de vitesse
    Divergences syndicales sur la grève


    Pas question pour autant d’offrir Internet à perte. D’où le test qui démarre ce week-end. Depuis la gare de l’Est, trois rames vont circuler chaque jour sur la liaison Paris-Strasbourg, puis vers l’ensemble du réseau est, vers Zurich, Munich et Francfort. A bord, un équipement technique complexe, de l’antenne-satellite ultraplate posée sur le toit, aux relais wi-fi disposés dans la rame, le tout fonctionnant à 320 km/h. La SNCF dit avoir mobilisé 20 millions d’euros dans le programme de recherche. «On sera la première compagnie à offrir un service Internet sans couture [c’est-à-dire sans rupture dans les gares ou les tunnels] et à très grande vitesse.»

    Selon un sondage, un passager sur quatre utilisant en continu son PC à bord du train se dit prêt à payer. La liaison avec le réseau est assurée par satellite. Eutelsat, son partenaire, a prévu un débit de 1,5 mégabit/seconde à partager entre les utilisateurs, ce qui n’est pas très généreux. La SNCF s’est livrée à un premier calcul : une cinquantaine de voyageurs sur les 350 que compte une rame pourraient vouloir se connecter en même temps. Pour ne pas saturer la liaison, le réseau les dirige vers un portail, hébergé à bord du train. Un portail confié à Orange. Au menu : services basiques (météo, actualité…) et location de films. Le tarif serait de 3 euros pour l’accès au portail et de 5 à 6 euros le film.

    Mais la location du film est un souci. Comme la diffusion se fait dans la rame en wi-fi, note Tifen Brunet, responsable du projet, «on ne peut pas sécuriser la diffusion». L’internaute pourrait donc faire une copie. D’où des discussions délicates avec les ayants droit. La SNCF se donne trois mois pour évaluer la validité économique de son projet. En cas de feu vert, l’accès Internet par wi-fi aux 52 rames du TGV-Est pourrait être assuré pour début 2009. Une extension aux 400 rames TGV pourrait suivre. Investissement : 80 millions d’euros sur quatre ans. «Si on a 50 connexions par rame à 3 euros, ça passe», assure la SNCF.

    http://www.liberation.fr//actualite/economie_terre/296645.FR.php?utk=008b428a

  • Catégories : Mes textes sur l'écriture

    sUR LE BLOG DE L'EQUIPE DE CHOC ENCORE

    Enriqueta:

    Voici vos réponses sur le thème de l’écriture, faisant suite à cet article :
    http://lequipedechoc.over-blog.com/article-14372214-6.html#anchorComment

    « J’aime beaucoup l’écriture, c’est devenu ma drogue…et pas question de parler de désintoxication… » Irène

    « Mais au fond, sait-on pour quelles raisons vraiment on écrit ? Pourquoi toi et pas ton voisin ? Il faut déjà avoir très jeune savouré les mots, leur poésie, ce qu’ils racontent, puis à son tour avoir la capacité de les chanter, de les mettre soi-même en musique. On a tous des histoires à raconter (y compris ton voisin) mais comment le faire quand on a été amputé des mots de l'enfance? Pour moi, ils sont ma nature profonde. C'est peut-être aussi un don l'écriture. » Polly

    « Je ne sais pas pourquoi j'écris, j'écris c'est tout, c'est un besoin aussi physique que mental ! J'ai besoin du papier, du crayon, du clavier , du geste du crayon sur le papier, de voir le papier se remplir de tout un tas de signes, les gommer, les rayer, les déplacer, les retrouver, les remplacer et trouver enfin leur place! chaque mot à sa place !Et puis lire et voir si ça me plait si ça réveille quelque chose en moi !" Azalaïs



    « Ecrire de ne pas savoir vivre.
    Vivre de ne pas savoir écrire.
    Ecrire pour vivre
    Vivre pour écrire
    Ecrire et apprendre à vivre
    Vivre pour apprendre à écrire
    Ecrire et vivre
    Vivre et écrire
    Ne pas savoir vivre sans écrire
    Ni écrire sans vivre
    Oublier de vivre
    Ou oublier d’écrire ?
    Refuser de choisir »

    Laura



    « Ecrire, c'est être moi. Toute entière. C'est dire les mystères et les secrets que je ne dis pas, même, et encore plus peut-être, dans la fiction...
    Ecrire, c'est mon langage spontané, ma sensibilité libérée, mon lien avec le monde, une clef de l'univers. Je pars de moi pour venir jusqu'à l'autre, et ce que je reçois, je le dépose sur une feuille blanche. C'est comme un pont que j'aime construire... que je sais construire parfois puisque certains promeneurs l'empruntent...
    Ecrire, pour moi, ce n'est pas une drogue. Pas une souffrance. C'est ma manière d'être présente, vivante et libre. Mon essence. Le souffle et le balancier. Mon équilibre.
    J'écris parce que j'aime les mots, les lire et les entendre.
    Ecrire, c'est chorégraphier ce que mes sens disent à mon coeur.
    C'est délester le vaisseau du trop-plein d'émotions de ma nature enflammée. J'écris parce que je ne sais pas peindre et pas chanter : "l'écriture est la peinture de la voix" (proverbe arabe). J'écris parce que je regarde, parce que j'imagine l'irrationnel, parce que je rêve, parce que je me révolte.
    J'écris pour dessiner la terre - ma terre. Et je vous invite... » Captainelili



    Qui ne s’est pas encore exprimé sur l’écriture ? Nous vous attendons… Nous pouvons aussi développer le thème de la page blanche, suggéré par Orchis-mauve : « Justement, dans "la page blanche", je parle aussi des mots et de ma chasse avec un filet attrape-mots »


    « La page blanche est un joli thème aussi, c'est le pendant de celui-ci, quand écrire devient un besoin...ne plus écrire est une torture...c'est intéressant de savoir dans quelles conditions on écrit... » Enriqueta