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  • Catégories : Le Maroc:vie et travail

    Nous avons vu samedi 1 er mars à La Galerie Nadar : Mohamed ANZAOUI(jusqu(au 15 mars)

    Un tableau est un tableau

    L’aventure

    Une peinture qui s’interroge est aussi celle qui pose des questions au spectateur. Lorsqu’elle apparaît sans une base académique, sans une école des beaux-arts, et si elle se met en voyage très vite dans l’espace, si elle entre dans le monde du rêve, ce lieu où tout est possible, entre le ciel, la mer et la terre, il devient difficile de la rattraper, mais toute étape de ses pérégrination est l’amorce d’un dialogue, d’un bouleversement dans tous les sens.
    C’est l’aventure de la peinture de Mohamed Anzaoui, chaque tableau est le récit de songes bourrés de souvenirs et de désirs qui l’animent au sein du monde dans lequel il vit: l’idée du corps, de la fleur, de l’animal, parmi eux, le poisson est un guide qui ouvre l’espace.
    Les couleurs se mélangent, de l’acrylique jusqu’à toutes sortes de pigments, elles sont jetées, posées ou couchées sur la toile, se rencontre, se superposent, se diffusent l’une avec l’autre, s’enlacent, s’interpénètrent, les surfaces sont lisses, labourées, granuleuses ou rocheuses, elles portent les éléments constitutifs du tableau et les déflorent comme des signes calligraphiques qui ont abandonné l’écriture.

    Galerie Nadar 5, rue Al Manaziz - Maârif - 21 100 CasablancaTél. : 022 23 69 00 - E-mail : galerienadar@gmail.com

     

    Source de l'image et du texte:http://artszin.com/2008/02/22/la-galerie-nadar-expose-mohamed-anzaoui-le-jeudi-28-fevrier-2008/

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  • Catégories : Le Maroc:vie et travail

    THE SISTERHOOD OF THE TRAVELING PANTS 2 " ( 4 filles et 1 Jean ) , deuxième film de la marocaine et tangéroise Sanaa Hamri

    Une copine de ma copine Iman qui vous en dit plus sur son blog(dans mes liens):http://marocun.hautetfort.com/archive/2007/08/19/the-sisterhood-of-the-traveling-pants.html

    Iman m'a aussi envoyé la bande-annonce du film:http://fr.youtube.com/watch?v=d7aYxIYUuF0

  • Catégories : Des femmes comme je les aime

    Sophie Marceau, je l'adore

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    Avis de bonheur dans la vie de Sophie Marceau : elle est amoureuse et son statut de star populaire n’a jamais été aussi légitime. On la retrouve en héroïne de guerre, résistante implacable et chef d’un commando de saboteuses dans Les Femmes de l’ombre.

    Paru le 01.03.2008, par Richard Gianorio

    On l’a quittée en femme fatale fardée quasi hollywoodienne dans Anthony Zimmer puis La Disparue de Deauville, son deuxième film comme réalisatrice. Cette fois-ci, c’est avec le visage émacié et la mine austère que Sophie Marceau joue une femme pour qui la séduction est le cadet des soucis. Les Femmes de l’ombre, film de Jean-Paul Salomé, en font une résistante de la Seconde Guerre mondiale, chef intransigeant et téméraire d’un commando de saboteuses en mission spéciale, pilotées par le SOE, un des services secrets de Winston Churchill. Louise, son personnage, est vaguement inspirée d’un épisode de la vie de Lise Villameur, héroïne de l’ombre qui appartenait à un groupe de femmes formées en Angleterre et ayant opéré en France pour le compte des Alliés.

    Toutes proportions gardées, Sophie Marceau est aussi une résistante à sa façon. Elle ne s’est jamais laissé enrôler. Mégastar au contraire d’une carriériste –, faisant ce que bon lui semblait, se trompant parfois, mais ne sortant jamais de la ligne droite qu’elle s’était tracée. C’est une incorruptible et une endurante qui a laissé sur le carreau bien des sprinteuses du show-biz. La caste des professionnels, qu’elle a si souvent déconcertée, lui ouvre désormais grand les bras : Sophie Marceau, reine des suffrages populaires, n’a même pas eu à rentrer dans le rang, c’est le temps qui lui a donné raison.

    Ce temps apprivoisé en a fait une quadra magnifique, d’une beauté qui, on en met sa main au feu, ne doit rien au bistouri. Au dernier Festival de Cannes, lors du gala de l’amfAR, quelqu’un a mis 300 000 dollars sur la table pour un cliché d’elle à demi nue réalisé par Mario Testino. Un amateur au goût sûr.
    Celui qui profite aujourd’hui de ce que les Japonais avaient désigné comme un « trésor national français » s’appelle Christophe Lambert. Sophie Marceau se sont rencontrés sur le tournage de La Disparue de Deauville. Ils ne se cachent pas, pas plus qu’ils ne s’exhibent. On est persuadé que l’ex-Tarzan de Greystoke fait rire la petite Vic de La Boum qui fut une star bien avant lui…

    "Le corps et l'esprit ont leurs limites"

    Madame Figaro. – Jean-Paul Salomé, le réalisateur des Femmes de l’ombre, dit que vous êtes « assez dure parfois et rieuse à d’autres moments ». Vous reconnaissez-vous dans cette description ?
    Sophie Marceau. – Ce sont mes couleurs. On me dit souvent que je suis dure. Pour le personnage de Louise, cette froideur était une chose entendue : elle a reçu une éducation provinciale, elle n’exprime pas ses sentiments, elle ne se plaint pas. C’est une femme engagée qui prend les armes et affronte l’adversité très frontalement. C’est la guerre, et face à un événement monstrueux, le sang-froid et l’urgence de la survie l’emportent sur tout.

    Une femme solitaire qui affronte un milieu hostile de face, cela vous ressemble…
    – On ne choisit pas un personnage par hasard, même s’il est évidemment impossible de rattacher mon histoire à celle de l’Occupation. Je sais que l’état de guerre vous oblige à faire des choses inhabituelles. Ma mère, par exemple, se souvient encore très bien de son institutrice normande, une héroïne qui prenait tous les risques pour protéger ses élèves pendant les bombardements. Mais j’ai remarqué lors de la préparation de ce film qu’il existe encore une réticence des gens à parler de cette période. Ils sont embarrassés quand on leur demande ce qu’ils ont fait pendant la guerre, certains par modestie, d’autres par culpabilité, je présume.

    En tournant ce film, avez-vous imaginé que vous auriez pu résister pendant l’Occupation ?
    – Qui peut dire? Je ne suis sûre que d’une chose : je crois que personne ne peut résister à la torture. Le corps et l’esprit ont leurs limites.

    Avez-vous été sensible à la dimension féministe de votre personnage ?
    – Généralement, ces femmes résistantes ne tiraient pas de gloire de leurs actes de bravoure. Celles que j’ai rencontrées ne se vantaient jamais.

    Et les actrices, sont-elles vantardes ?
    – Les actrices sont marrantes. Et tellement plus franches que les acteurs. Par exemple, je crois que les acteurs n’assument jamais vraiment la part féminine qu’on leur prête. Le nombre d’entre eux qui ont honte de se montrer maquillés ! Les actrices sont plus en accord avec ce métier.

    Revendiquez-vous à l’inverse une part masculine ?
    – Je suis féminine dans le sens où je ne revendique pas, je ne me vante pas, je ne me mets pas particulièrement en valeur. Je crois que les femmes la ramènent moins que les hommes. Elles n’ont pas le besoin de fanfaronner et de se mettre systématiquement en avant. Mais tout ça, ce sont des généralités, bien sûr; il y a le masculin, le féminin, et puis des contrastes, des complémentarités et des interférences.

    "Je ne suis pas attirée par le pouvoir"

    Que vous évoque le titre du film, Les Femmes de l’ombre, vous, une actrice surexposée…
    – Pourtant je ne me sens pas loin de ça. J’aime imaginer qu’il y a plein de héros de l’ombre, d’hommes et de femmes qui contribuent à leur façon à l’amélioration du monde.

    Vous croyez aux actes désintéressés ?
    – Je crois qu’un extrême en appelle un autre. La grande impudeur qui caractérise la société d’aujourd’hui va appeler une réflexion et une dignité…

    Vous n’êtes pas à l’aise en pleine ère bling-bling ?
    – Nicolas Sarkozy et Carla Bruni ? Je n’ai aucune antipathie ni pour l’un ni pour l’autre, mais j’aimerais savoir quel est le message véhiculé. De quoi veut-on nous convaincre? J’aimerais qu’on revienne à plus de discrétion plutôt que d’assister à cette confusion qui ressemble beaucoup à de la dispersion…

    Avez-vous été courtisée par des hommes de pouvoir ?
    – Oui mais je ne suis pas attirée par le pouvoir. Je ne pourrais pas être « la femme de ». Quand un président m’invite en tête à tête, je n’y vais pas. Je me souviens aussi d’avoir déjeuné une fois avec Jean-Marie Messier. La semaine d’après, tout le monde racontait que j’étais sa maîtresse, ce qui m’avait d’autant plus choquée que j’étais enceinte de ma fille. Non, il ne faut pas frayer avec ces gens-là…

    On dit que François Mitterrand vous adorait…
    – Adorer, c’est exagéré, mais il aimait la compagnie des actrices. Lui, il était moins direct, moins franc du collier, beaucoup plus manipulateur. À cette époque, j’étais jeune et naïve, je ne me posais pas la question de ses arrière-pensées. Je crois que cela lui faisait plaisir de passer un moment à se promener dans un jardin en compagnie d’une jeune femme à qui il racontait des histoires. Il fallait juste l’écouter. Et puis une fois, je l’ai contredit et comme il détestait la contradiction, je n’ai plus jamais été invitée…

    De l’avis général, vous vous êtes beaucoup infléchie. Peut-on parler de lâcher-prise ?
    – Oui, il y a quelque chose de cet ordre, se détacher des convictions toutes faites et des habitudes qui font que parfois, sans même s’en rendre compte, on se rigidifie.

    S’avance-t-on beaucoup si on présume que votre amoureux, Christophe Lambert, est un excellent guide sur le chemin de l’abandon ?
    – Je vis une belle histoire. Avec lui, nous avons déjà plusieurs vies en commun; avec lui, rien n’est ennuyeux ou attendu. Notre relation est précieuse.

    Et publique.
    – Je ne cache rien même si je me protège pour ne rien galvauder. Ça doit être fluide… même si je ne suis pas si cool que ça non plus : je suis très consciente de tout ce qui m’environne.

    Le temps joue en votre faveur : votre statut reste inchangé et, de plus, il semble que vous n’ayez pas été dénaturée par ce métier…
    – J’aime profondément le cinéma même si je sais très bien que je suis assise sur des cubes : rien n’est “jamais acquis. Je n’aime pas le confort, je n’aime pas me sentir installée mais, paradoxalement, je ne suis pas une aventurière non plus : je suis très sédentaire dans mon organisation et j’ai besoin de repères, surtout en ce qui concerne la famille.

    Qu’est-ce qui vous fait peur aujourd’hui ?
    – Les peurs affectives exceptées, je n’ai pas peur de perdre. J’aime le jeu…

    (1) En salle le 5 mars.

    http://madame.lefigaro.fr/celebrites/en-kiosque/1169-sophie-marceau-on-ne-choisit-pas-un-personnage-par-hasard/3

     

  • Catégories : Des anniversaires

    Pyramide du Louvre : 20 ans déjà

    847180477.jpgLa grande pyramide du Louvre a 20 ans ! L’œuvre de l’architecte Ieoh Ming Pei construite au milieu du Carrousel du Louvre, à Paris, a été réceptionnée le 4 mars 1988. Retour sur un élément emblématique du musée qui a drainé en 2007 quelque 8,3 millions de visiteurs.

    Le musée le plus visité au monde fête les 20 ans de sa pyramide. En effet, l’œuvre de l’architecte Ieoh Ming Pei, lauréat du prix Pritzker en 1983, a été réceptionnée le 4 mars 1988, mais elle ne sera inaugurée qu’en 1989, année du bicentenaire de la révolution française.

    Connue dans le monde entier et voulue par François Mitterrand, la pyramide de Pei a déclenché à l’époque de son édification une vive polémique. De nombreux observateurs y voient un style trop futuriste tranchant avec le classicisme de la cour Napoléon au milieu duquel se trouve le nouvel édifice. Mais les partisans de la pyramide apprécient au contraire le contraste apporté par la cohabitation de ces deux styles.

    De verre et d’acier
    La grande pyramide de verre est constituée de poutres en acier, et près de 700 losanges de verre. Elle est entourée de trois répliques bien plus petites, et une cinquième pyramide, inversée cette fois, a été construire sous le Carrousel du Louvre.

    La construction de la pyramide fait partie du projet du grand Louvre, qui a vu également la restauration de l'arc de triomphe du carrousel l'extension du musée aux derniers bâtiments de la cour Napoléon. Ceux-ci étaient occupés par le ministère des finances, lorsque ce dernier a déménagé dans le quartier de Bercy.



    03/03/2008

    http://www.batiactu.com/data/03032008/03032008-172902.html

  • GEORGE SAND - Une femme critique dans la presse du XIXe siècle

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    Table-ronde avec Olivier Bara, Christine Planté, Marie-Ève Thérenty à l’occasion de la parution de l’anthologie George Sand critique (du Lérot éditeur), présentée par une équipe de spécialistes sous la direction de Christine Planté.

    George Sand a occupé une place essentielle dans la vie littéraire et intellectuelle de son temps grâce à une activité critique soutenue, poursuivie tout au long de sa carrière, de 1833 à 1876. Elle a très tôt salué Eugène Fromentin, défendu Salammbô et L’Éducation sentimentale de Flaubert ; Balzac avait pensé lui confier la préface de La Comédie humaine . Avec une grande autorité et une constante liberté, George Sand a participé à l’invention d’une critique d’écrivain portée par l’essor de la presse au XIXe siècle. Dans le concert médiatique, sa voix de «femme critique» n’a jamais cessé de retentir pour défendre des poètes populaires, soutenir Lamennais (dans la Revue indépendante), faire découvrir l’œuvre de Maurice de Guérin ou d’Adam Mickiewicz (dans la Revue des Deux Mondes ). Tout en accompagnant l’œuvre de Senancour (Obermann), Sainte-Beuve (Volupté), Michelet (L’Oiseau) ou Hugo (Les Chansons des rues et des bois), George Sand s’intéresse aux littératures étrangères : à Shakespeare ou Byron, à Goethe ou Hoffmann, à Fenimore Cooper ou Harriet Beecher Stowe. Ses articles de critique sont aussi pour Sand l’occasion d’affirmer son esthétique romanesque et théâtrale, de défendre son idéalisme ou de s’interroger sur le réalisme.

    Olivier Bara est maître de conférences en littérature française à l’université Lyon 2 et membre de l’UMR LIRE. Ses travaux concernent le spectacle théâtral et lyrique au XIXe siècle, ainsi que les liens entre la littérature, la musique et la scène. Il a notamment publié Le Théâtre de l’Opéra-Comique sous la Restauration (Olms, 2001), Boulevard du Crime : le temps des spectacles oculaires (Orages, 2005). Vient de paraître son édition critique de deux romans de George Sand, Pierre qui roule et Le Beau Laurence (Paradigme, 2007). Il prépare actuellement un essai sur l’esthétique théâtrale et l’éthique de la scène chez George Sand.

    Christine Planté est professeure de littérature à l'université Lyon 2. Elle travaille sur les écritures, théories et représentations du masculin et du féminin, sur les écrits de femmes, leur place dans l'histoire littéraire et leur réception. Co-directrice de l'équipe de recherche sur la littérature du XIXe siècle dans l'UMR LIRE, elle est également responsable du Séminaire interdisciplinaire sur le Genre à l'Institut des Sciences de l'Homme et d'un programme «Genre et culture» de la Région Rhône-Alpes. Elle a notamment publié : La Petite Sœur de Balzac. Essai sur la femme auteur , Seuil, 1989, Lectures de Consuelo – La Comtesse de Rudolstadt de George Sand (avec Michèle Hecquet), PUL, 2004.

    Marie-Ève Thérenty, professeure de littérature française à l'université de Montpellier 3 et membre de l'Institut universitaire de France, est spécialiste des relations entre presse, édition et littérature. Elle a publié Mosaïques, être écrivain entre presse et roman , Champion, 2003, et La Littérature au quotidien. Poétiques journalistiques au XIXe siècle , Seuil, 2007. Elle a dirigé plusieurs volumes collectifs parmi lesquels Presse et plumes, journalisme et littérature au XIXe siècle (avec Alain Vaillant), Nouveau Monde éditions , 2004. Elle prépare actuellement l'édition complète des articles de presse de George Sand chez Champion et a organisé en juin 2007 à Montpellier, un colloque intitulé «George Sand. La science du journalisme».

    Cette rencontre avait été annulée le 14 novembre dernier en raison d’une grève des transports. Elle précède le colloque «George Sand critique» organisé par l’Unité mixte de Recherche LIRE (CNRS-Lyon 2), sous la responsabilité d’Olivier Bara et Christine Planté, les 20 et 21 mars à l’Institut des Sciences de l’Homme (renseignements : bara.olivier@wanadoo.fr).

    Dates (cliquez sur un lieu pour obtenir plus d'information)
     
    Le 19 mars 2008 de 19:30 à 21:30  
    Entrée libre  
    Tous publics   

    Intervenant (cliquez sur un intervenant pour obtenir plus d'information)
     
    Christine Planté
    Olivier Bara
    Marie-Eve Thérenty
    http://php.bm-lyon.fr/phpmyagenda/infoevent3.php3?id=2006

  • Le printemps des poètes à Lyon

    2058418605.jpgApéroésies,
    spectacle mardi 11 mars à 19h15
    à la médiathèque de Vaise

    Cele Cili – Ici et là-bas,
    spectacle, samedi 8 mars à 18h30
    à la bibliothèque du 2e

    Cesare Pavese,
    projection, conférence, lecture, mardi 18 mars à partir de 18h
    à la bibliothèque du 4e

    Nos plus beaux poèmes,
    lecture, mardi 11 mars à 18h
    à la bibliothèque du 7e Jean Macé

    Eloge de l'autre,
    rencontre autour de Charles Juliet, samedi 15 mars de 10h à 18h
    à la médiathèque du Bachut

    L'autre prolongé,
    lecture, samedi 8 mars à 17h
    à la bibliothèque du 9e La Duchère

    Et s'ils lisaient eux aussi,
    lecture, mardi 11 mars à 19h15
    à la bibliothèque du 9e Saint-Rambert

    Paesi "L'AuT re ? Tout un poème !"
    ,
    lecture publique, samedi 15 mars à 15h
    à la médiathèque de Vaise

    http://www.bm-lyon.fr/lettre_electronique/08/mars_08.html

  • Catégories : Des expositions

    Daumier, du charivari dans l'art

    Eric Biétry-Rivierre
    04/03/2008 | Mise à jour : 14:25 |
    .

    Le site Tolbiac de la BnF et la bibliothèque Richelieu rendent hommage au caricaturiste, à l'occasion du bicentenaire de sa naissance.

    Quel est l'artiste le plus scandaleux de l'histoire de France ? Sade ? Le divin marquis peut se prévaloir d'une douzaine années de captivité à Vincennes, la Bastille et Charenton, mais c'était surtout à cause de ses débauches sexuelles. Restif de La Bretonne ? Sa condamnation s'explique aussi par le libertinage. Marot qui, lui, séjourna au Châtelet, à la Conciergerie et dans les geôles de Chartres ? Il fut moins puni pour ses écrits que parce qu'il avait mangé du lard durant carême et bousculé la maréchaussée. De même, Courbet alla au cachot non pour ses nus mais parce qu'on lui imputait la destruction de la colonne Vendôme. En fait, si l'on regarde bien, en tête du palmarès des condamnés pour avoir été artiste et rien qu'artiste - palmarès honteux pour la patrie de droits de l'homme -, on trouve Daumier.

    Honoré-Victorien Daumier (1808-1879): six mois à Sainte-Pélagie sur décision de cour d'assises pour avoir représenté Louis-Philippe en Gargantua. À l'époque, on ne badinait pas avec la caricature. L'exposition qui s'ouvre aujourd'hui à l'occasion du bicentenaire de sa naissance, dans la galerie Mazarine du site Richelieu de la Bibliothèque nationale de France, dépositaire de la totalité de l'énorme oeuvre imprimé (4 000 lithographies et 1 000 bois), le rappelle. Elle suit scrupuleusement et légitimement l'histoire des éruptions de la censure et des coups de boutoir de la République naissante, de la monarchie de Juillet à la chute du Second Empire.

    Le fil conducteur de sa carrière

    Mais l'accrochage va bien au-delà du combat conjoncturel contre toutes les hypocrisies et pour la liberté. Elle souligne constamment à quel point Daumier est un immense artiste. Un peintre qui n'avait besoin que du noir et du blanc pour exprimer toute la palette, comme le comprirent Baudelaire le premier puis Corot, Degas, bien des réalistes après avoir vu son évocation d'une sobriété éloquente du massacre de La Rue Transnonain, les impressionnistes vingt ans après ses fulgurances, les expressionnistes et jusqu'aux surréalistes. «Même s'il fut excellent dessinateur, peintre et sculpteur, c'est la lithographie qui est son mode d'expression privilégié. L'estampe de presse est non seulement le fil conducteur de toute sa carrière, mais c'est elle qui exprime le plus vivement l'immense variété de son talent», affirme la commissaire Valérie Sueur-Hermel, conservateur au département des estampes et de la photographie de la BnF. Il est en effet facile, au grès des 220 pièces, des premiers tirages conservés au dépôt légal, parfaitement exposés sur des cimaises bordeaux, sous le décor classique du plafond dont seules les grisailles sont éclairées - un joli clin d'oeil du scénographe Massimo Quendolo - de repérer le génie plastique.

    De la pure caricature politique à celle des gens et des moeurs, à travers des personnages comme Robert Macaire ou Ratapoil, notons la concision, l'efficacité et la vigueur du trait. Relevons l'expressivité de la ligne tracée dans l'instant tout comme le rendu d'un mouvement, la puissance d'un contraste d'ombre et de lumière, la vérité d'une bougie ou d'une ondée. Voici un lissé jusqu'au blanc pour un clair-obscur virtuose. Voici des noirs épais ou moirés, plus ou moins gras, parfois rehaussé d'encre à la plume ou au pinceau pour les costumes. Et là quels dégradés de gris sur les paletots bourgeois ou les robes des gens de justice ! Hachures croisées, traces savamment estompées pour les velours des Parisiennes. Attardons-nous aussi sur les cadrages, franchement inédits, des scènes de spectacle à l'affiche sous le Second Empire. Daumier est sur scène, derrière le ténor qui guigne la veuve riche. Ou bien dans une loge de première, exprimant l'ennui d'une tragédie italienne en se concentrant sur un franc roupillon. Ou encore fixant carrément de face un public béat, oublieux de son siècle. Or, le plus souvent, Daumier se jetait directement sur la pierre calcaire, travaillait dans l'urgence du bouclage, laissait aux rédacteurs le soin de trouver la légende qui allait accompagner la prochaine et tant attendue pleine page, chaque fois événement du nouveau numéro de La Caricature ou du Charivari.

    Inventée à la toute fin du XVIIIe siècle, comme le détaille également l'exposition, la lithographie avait déjà été utilisée par des maîtres tels Géricault ou Delacroix mais jamais de manière aussi audacieuse. En fait, elle libéra Daumier qui, avec elle et son goût pour les portraits charges, tant de parlementaires que de héros antiques (Narcisse, Pénélope), ouvrit plus largement le champ du grand art. Après lui, la peinture ne serait plus jamais la même.

    Jusqu'au 8 juin: «Daumier. L'écriture du lithographe», BnF, 58, rue Richelieu, Paris 75002. Jusqu'au 4 mai: «Les héritiers de Daumier» , site François-Mitterrand, Paris 75013 et www.bnf.fr

    http://www.lefigaro.fr/culture/2008/03/04/03004-20080304ARTFIG00449-daumier-du-charivari-dans-l-art-.php

  • Catégories : La poésie

    Printemps des poètes à Peillon

     N V I T A T I O N

    Dans le cadre du 10ème PRINTEMPS des POETES
    Le 3ème SALON de la POESIE NJART ®
    ouvre ses portes à PEILLON
    les 8 et 9 mars 2008

    NJART ® et les poètes venus des différentes régions
    de France et de Suisse vous accueillent
    salle polyvalente "La Sousta" au Moulin de Peillon

    Entrée libre et gratuite de 11 h à 18 h

    SALON de la POESIE
    http://salon. njart.fr

    P R O G R A M M E

    Galerie des poètes thème «ELOGE DE L’AUTRE» d’hier et d’aujourd’hui
    Stand des poètes et leurs oeuvres
    Animations poétiques

    SAMEDI 8 MARS 2008
    accueil des visiteurs - 11 h 00
    lecture publique Galerie des Poètes par les auteurs - 12 h 00
    dédicaces des auteurs - 13 h 00
    vidéo projection - 14 h 00
    PARCOURS POETIQUE
    café-poésie - 15 h 00
    LE SONNET
    Né au coeur de l’Italie du XIIIème siècle, le sonnet, poème composé de quatorze vers distribués de différentes manières obéit à des règles strictes quant à la disposition des rimes, ce que nous dévoile Karine FRIBOULET.
    rendez-vous des Poètes - 16 h 30
    Rencontres dédicaces
    Joutes poétiques
    Fermeture du Salon - 18 h 00

    DIMANCHE 9 MARS 2008
    accueil des visiteurs - 11 h 00
    vidéo projection - 12 h 00
    Eloge à Emile RIPERT
    dédicaces des auteurs - 13 h 00
    lecture publique Galerie des Poètes par les auteurs - 14 h 00
    café-poésie - 15 h 00
    POESIE PLURIELLE
    La poésie réputée art solitaire se conjugue au pluriel lorsque les poètes décident d’écrire en commun.
    Présentation de deux expériences différentes :
    - un livre co-écrit par deux poètes en correspondance avec Eric DAVEUX et Karine FRIBOULET
    - un recueil collectif d’un groupe de 30 poètes informels avec Thérèse LE COQ et Nelly JOHNSON

    cocktail offert part NJART ® et cérémonie de clôture - 16 h 30
    Vente aux enchères du recueil unique des poètes disparus
    «ELOGE DE L’AUTRE - carrefours - croisements - métissages»
    Joutes poétiques

  • Catégories : Balades, Le Maroc:vie et travail

    Balade artistique le 27 février à Casablanca

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    D'abord à l'institut culturel espagnol Cervantes où expose le peintre Abderrahman Rahoule expose ses oeuvres(peintures et sculptures) jusqu'au 6 mars.

    Un article sur lui et l'image ci-dessus qui provient de cet article:

    Peintre, sculpteur et céramiste, Rahoule est l'une des figures qui marquent d'une empreinte, à la fois discrète et indélébile, le champ des arts plastiques au Maroc. Dans sa peinture, Rahoule s'intéresse plus au volume qu'à la lumière. Il peint des formes qui bondissent de la toile, imposant, comme dans un trompe-l'œil, des reliefs et des surfaces accidentées. Le métier de sculpteur de l'artiste explique son attrait pour les volumes.
    Par ailleurs, Rahoule est un fabuleux coloriste. Toutes ses toiles attestent sa passion pour la couleur. Il aime les couleurs chaudes et vives. Il les exploite dans son thème de prédilection :  l'architecture de son quartier  natale à Casablanca,  Derb Soltane. 
    Les maisons de l'enfance de l'artiste constituent souvent le sujet  qui exacerbe sa peinture. Rahoule ose au demeurant s'attaquer à une couleur tant crainte par les peintres : le rouge. Nombre des tableaux de cet artiste donnent à voir une victoire éclatante sur le rouge irréductible.

    Abderrahman Rahoule est né en 1944 à Casablanca. Il a commencé sa  formation artistique, en 1962, à l'école des Beaux Arts de Casablanca, avant de partir à Paris pour intégrer successivement l'école nationale supérieure des arts industriels et des métiers d'art, puis l'Académie populaire des arts. À la fois peintre et sculpteur, Abderrahman Rahoule crée des formes anthropomorphes souvent enlacées. Céramiste aguerri, l'artiste a participé à plusieurs grandes manifestations à l'étranger.

    Abderrahman Rahoule a été nommé en 2003 directeur de l'école supérieure des Beaux Arts de Casablanca où il possède, en tant que professeur, un atelier depuis 1972.

     
    Ensuite flânerie à l'Ecole supérieure des Beaux -Arts de Casablanca avec un joli parc et à l'intérieur de jolies toiles dont je ne connais pas les auteurs.
    Arrêt discussion avec une amie photographe sur les marches de la Cathédrale du Sacré-Coeur(désaffectée) où il n'y a pas acuellement d'exposition.
  • Catégories : Nerval Gérard de

    Investissement affectif dans le "Voyage en Orient" de Nerval

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    O. C, II, 334-335 : « Ne pouvant pénétrer dans l’enceinte du palais de Méhémet-Ali, […], je me rendis sur la terrasse d’où l’on domine tout Le Caire. On ne peut rendre que faiblement l’effet de cette perspective, l’une des plus belles du monde ; ce qui surtout saisit l’œil sur le premier plan, c’est l’immense développement de la mosquée du sultan Hassan, […]. La ville occupe devant vous tout l’horizon, qui se termine aux verts ombrages de Choubrah ; à droite, c’est toujours la longue cité des tombeaux musulmans, la campagne d’Héliopolis et la vaste plaine du désert arabique interrompue par la chaîne du Mokatam ; à gauche, le cours du Nil aux eaux rougeâtres, avec sa maigre bordure de dattiers et de sycomores. […]

    Voilà l’immense panorama qu’animait l’aspect d’un peuple en fête fourmillant sur les places et parmi les campagnes voisines. Mais déjà la nuit était proche, et le soleil avait plongé son front dans les sables de ce long ravin du désert d’Ammon que les Arabes appellent  mer sans eau ; on ne distinguait plus au loin que le cours du Nil, où des milliers de canges traçaient des réseaux argentés comme aux fêtes des Ptolémées. »

    Paysage vu du haut

     

    Cadrage

    Mes recherches sur les paysages dans le "Voyage en Orient" de Nerval en DEA sont dans la continuité de mon mémoire de maîtrise sur "Le paysage dans les oeuvres poétiques de Baudelaire et Nerval" publié maintenant comme mes 2 recueils sur The book sous le titre "Des paysages de Baudelaire et Nerval."

     

     

     

      

     

    http://www.thebookedition.com/des-paysages-de-baudelaire-et-nerval-jacques-coytte-p-1283.html

     

     

  • Catégories : Mes poèmes

    Un trait

    Exercice33 - du 04/03/2008 au 14/03/2008 - Ecriture sur Image proposé par  (Dame Aga)

    Juste un trait qui zèbre le ciel... Un signe... Quelque chose s'est passé... Vous pensez savoir ce que c'est...

    Mais qui vous dit que vos sens, vos connaissances... Ne vous trompent pas ?...

     vous de nous "dire" ce que vous y voyez....

    http://www.ecritureludique.net/article-17333669-6.html#anchorComment

    MON POEME:

    Un trait qui raye l’enfance

    Ses espoirs et ses rêves

    Comme une larme

    Qui efface un sourire

    Comme une frontière

    Interdite que l’on traverse

    Comme une limite

    Que l’on dépasse

    Un trait, une barrière

    Infranchissable

    Un trait tiré

    Sur l’avenir ; sombre

    Irrémédiable

    Spleen de Baudelaire

    Un trait qui raye le paysage

    De Nerval ; la corde

    De la rue de la Lanterne.


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  • Catégories : Le Maroc:vie et travail

    Dominique Langlois

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    Exposition Peintures
    Danse, duende et clair-obscur
    Peintre originaire de Provence, Dominique Langlois
    trouve sont inspiration picturale dans le Caravagisme,
    pour ses clair-obscur et l'impressionnisme par sa
    touche et la pureté de ses couleurs.
    L'Orientalisme, qu'elle peignait en France l'attira
    jusqu'au Maroc ou elle s'installa en 2003.
    Par sa peinture aujourd'hui elle nous invite à sentir
    l'émotion profonde du duende des danses Flamenco,
    Indiennes et Tango dans la force du contrasse le
    mouvement des lignes les gestualités épurées ou
    doublées et le feu des couleurs.
    Vernissage le 7 avril 2008 à 19h00 à la Casa Del Arte
    n°7, rue Franceville, Oasis CASABLANCA,   MAROC

  • Catégories : Sport

    Un exploit dans l'antre du Diable ?

    Lyon doit impérativement marquer ce soir à Old Trafford pour espérer éliminer Manchester United de la C1.

    Tenus en échec (1-1) à Gerland, les Gones savent leur tâche difficile mais pas impossible: si les Red Devils présentent une armada offensive presque sans égale en Europe, la défense anglaise n'affiche pas -a priori- autant de sérénité. A Benzema, Juninho, Govou, Ben Arfa, Fred et les autres d'en profiter pour qualifier Lyon en quarts de finale.

     
    Potentiel offensif

    Lyon peut-il le faire ? Le sextuple champion de France peut-il sortir de la plus prestigieuse épreuve continentale le champion d'Angleterre en titre, double vainqueur de la C1 en 1968 et 1999 ? Jusqu'ici, les clubs français n'ont pas eu de veine avec Manchester United. Seuls l'OM et le LOSC l'ont battu (en poules) mais sans pouvoir l'éliminer. Saint-Etienne, Bordeaux ou Nantes n'ont eux pas été capable de s'imposer face au deuxième club anglais le plus titré (derrière Liverpool).

    C'est dire la complexité de l'affaire pour l'équipe d'Alain Perrin qui possède pourtant quelques atouts pour "tuer" le démon. En premier lieu, un pouvoir offensif intéressant. Sans rivaliser avec les dynamiteurs mancuniens (Rooney, Ronaldo, Nani, Tevez, Saha), les attaquants lyonnais possèdent de réelles qualités (vitesse, technique, sens du jeu et du placement) à même de perturber l'arrière garde rouge, solide mais parfois un peu lente (Rio Ferdinand et Vidic notamment).

    Des joueurs comme Benzema (voir son but à l'aller), Ben Arfa, Govou et Källström peuvent destabiliser n'importe quelle défense pour peu que la mayonnaise (collective) prenne. Le jeu sur les côtés, le échanges vifs et courts dans l'axe, les tirs de loin et les coups francs dans les trente mètres adverses constituent autant de possibilités de marquer le but indispensable à la qualification. Si le stade de United est surnommé depuis l'époque Eric Cantona "le théâtre des rêves", ça signifie que tous les artistes foulant la pelouse d'Old Trafford s'illustrent. Et pas seulement ceux vêtus de rouge.

    Kaka la saison dernière avec l'AC Milan ou Ronaldo il y a quelques années avec le Real Madrid (Barthez s'en souvient sûrement) ont ainsi été les grands artisans des performances de leurs équipes dans l'antre du club aux neuf couronnes locales en 15 ans. Auteur d'un but splendide lors d'un match aller où Lyon a bien rivalisé (tant qu'il n'a pas laissé le ballon à son rival), Karim Benzema pourrait être l'arme fatale de l'OL.

    Mais le club du président Aulas aura également besoin d'un bloc efficace pour maîtriser et si possible annihiler les fulgurances rouges qui ne manqueront pas vu les talents alignés par Sir Alex Ferguson. L'absence de Réveillère (suspendu), le retour probable d'un Cris pas encore au top, l'instabilité d'un Boumsong ou le manque de rigueur de Grosso pourraient ainsi se payer cash malgré le retour en forme de Grégory Coupet dans la cage. Ce sera au milieu de terrain lyonnais (Toulalan d'abord mais aussi les autres) d'endiguer assez haut les offensives anglaises afin de ne pas subir trop bas. Surtout quand on connait le jeu de tête d'un Manchester irrésisitible en ce moment (United est revenu à un point d'Arsenal alors qu'il avait 5 longueurs de retard voici quinze jours).

    Pour Lyon, le billet pour les quarts de finale passe par un match quasi parfait. Mais ne dit-on pas qu'impossible n'est pas français ?

     
    Benzema attendu

    L'Observer n'y est pas allé par quatre chemins ! "Le buteur convoité par Alex Ferguson pourrait être sa Némésis en Ligue des champions", prévenait ce week-end le magazine anglais. Qu'on le compare aux plus grands footballeurs ne suffisait donc pas. Voilà le gamin de Bron assimilé à la déesse grecque de la Vengeance, maîtresse de Zeus, dont elle exécute la justice pleine de colère, infligeant son châtiment inéluctable aux rois pour prix de leur vanité et de leur ostentation...

    A sa décharge, depuis que Benzema a ouvert le score à l'aller, la presse anglaise avait épuisé les comparaisons grandiloquentes pour exprimer sa béatitude devant le talent du "nouveau Zinédine Zidane", "mélange de Ronaldinho et de Ronaldo", "plus grand espoir du football européen", celui "par qui tout peut arriver". Pour Sir Alex Ferguson, le "Gone" est la plus grande menace lyonnaise, un joueur qui "peut marquer à partir de rien". "Et il est légitime de s'inquiéter des joueurs qui marquent à partir de rien". N'en jetez plus, la coupe est pleine !

  • Catégories : La poésie

    Sans René Char

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    Le Printemps des poètes fête ses dix ans et Charles Dantzig n'y est pour rien. L'auteur de l'indispensable « Dictionnaire égoïste de la littérature française » (Grasset) écrit : « Je ne suis pas sûr que le Printemps des poètes, institué par un ancien ministre de la Culture, soit très malin, mais ça ! Nous avons fini par prendre un petit air kitsch soviétique, avec nos scoutismes d'Etat, Printemps des poètes, Fête de la musique, Paris-Plages (...) » (p. 669). Il ajoute : « Grâce à cette manifestation, les journaux parlent de poésie une fois par an, après quoi ils sont tranquilles. »

    Le Printemps des poètes a démarré hier avec une soirée au théâtre Mogador à Paris. Des comédiens ont lu Andrée Chedid, Aimé Césaire, Henri Michaux ou Walt Whitman. La manifestation se prolonge jusqu'au 16 mars. A La Rochelle, la poésie québécoise est à la fête, à Reims, la poésie africaine (www.printempsdespoètes.com). Les éditeurs publient des anthologies : « A poèmes ouverts » (Seuil), « Je est un autre » (Seghers) et « Les Plus Belles Pages de la poésie française » de la Sélection du Reader's Digest.

    Les ouvrages de la Sélection sont à l'édition ce que les bonnes vieilles berlines familiales sont à l'automobile. La créativité, l'imagination, l'esthétique ne sont pas toujours au rendez-vous, mais l'acheteur en a pour son argent : solidité, fiabilité. « Les Plus Belles Pages... » débutent sans surprise par l'anonyme « Chanson de Roland ». « Beau sire Ganelon, dit Marsile le roi/J'ai telle armée, plus belle m'en verrez... » La Sélection - c'est le côté caisse à outils - a prévu quatre pages de glossaire pour lire les poèmes les plus anciens. Plus étonnant, l'anthologie se termine par « Le Jeu », un poème de Hector Saint-Denys Garneau. Franchement, qui connaît ce poète ? Même Dantzig, qui a tout lu, n'en parle pas. L'index biographique de la Sélection - là encore, le côté fiable, break confortable, de l'éditeur - sort le lecteur de l'ignorance. Hector de Saint-Denys Garneau (1912-1943) appartient à une famille célèbre des lettres canadiennes. Il a vécu reclus, il est mort mystérieusement au bord d'une rivière. Son poème démarre bien : « Ne me dérangez pas je suis profondément occupé ». On s'attend à une facétie à la Queneau, on débouche sur du Sully Prudhomme (p. 476), terreur des écoliers de jadis qui butaient sur ses vers et premier prix Nobel de littérature (1901). Tous les plus grands poètes sont présents dans ces 800 pages : de Malherbe à La Fontaine, de Hugo, Lamartine, Baudelaire, Nerval à Tzara, Péret, Aragon... Ou presque. Il en manque au moins un, majeur : René Char.

    EMMANUEL HECHT

    http://www.lesechos.fr/info/loisirs/4695002.htm

  • Catégories : Des expositions

    Exposition "Les années folles (1919-1929)"

    1579912683.jpgRobe à danser, vers 1925. Anonyme - Les Années folles à Galliera Photo : Anonyme © Galliera / Roger-Viollet
    Le musée Galliera prolonge jusqu'au 30 mars 2008 une exposition consacrée aux années folles

    Au sortir de la Première Guerre mondiale, la mode des années folles reflète l’appétit d’une génération éprise de mouvement, de vitesse et de frénésie.
    Entre 1919 et 1929, l’esprit du temps est à l’émancipation des femmes et de leur corps.

    L’élégante des années 1920 connaît l’ivresse de conduire une automobile, la liberté de se couper les cheveux, de se maquiller, de fumer en public, de s’afficher en «garçonne» et d’avoir un style de vie moderne. En témoignent les 170 modèles, 200 accessoires et 50 parfums et cosmétiques présentés dans l’exposition et provenant principalement du fonds Galliera.

     

    L'exposition se déroule dans un des quatre anciens réfectoires de l'Hôtel des Invalides. La scénographie, qui met en évidence des grands lieux scéniques français et étrangers, présente une centaine de costumes, quatre uniformes issus des collections du musée de l'Armée et des affiches.

    Corinne JEAMMET
    Publié le 02/03 à 20:59
    La mode des Années folles

    Madeleine Vionnet, vers 1924. Robe du soir en mousseline de soie vert Les Années folles à Galliera © Stéphane Piera / Galliera / Roger-Violletdégradé.Le style de vie est moderne : avion, voiture, loisirs de plein air... Sur un rythme de charleston, ces Années folles révèlent en même temps que les chevilles, puis les genoux, une mode cheveu court et chapeau cloche, taille basse et forme tubulaire… Au-delà de ces clichés, c’est l’avènement d’une mode libérée, facile à vivre.

    Les tableaux scénographiés de l’exposition sont une invitation à partager vingt-quatre heures de la vie d’une parisienne élégante. Le soir, la pureté des lignes du vêtement alliée à la préciosité des effets décoratifs révèle, tout en jeux de lumières, les lamés, dentelles métalliques et franges, les satins et mousselines brodés de perles, pierreries, plumes et strass. Le jour, la sobriété est de mise : la simplicité de la coupe est associée à des matières confortables, les broderies laissent place à des rubans, galons et lacets. La femme des années 20 éprouve la souplesse et l’aisance de vêtements calqués sur le vestiaire masculin ou sportif - sweater, ensemble en maille, pyjama… Elle connaît l’ivresse de conduire, la liberté de se couper les cheveux, de se maquiller, de fumer en public et de s’afficher en «garçonne».

    Les soeurs Callot, Chanel, Heim, Jenny, Patou, Poiret, Talbot, Worth sont parmi les grands noms présents dans l’exposition, de même que Lanvin, avec l’évocation du Pavillon de l’Élégance (Exposition internationale des Arts décoratifs de 1925, à Paris). Le parcours s’achève sur les grands courants qui ont traversé la mode des années 20 : la modernité avec Vionnet, Lelong, l’Art déco avec Dunand, la peinture avec Delaunay, Gontcharova… et les influences qui, du Japon à la Russie en passant par l’Afrique, ont inspiré imprimés et broderies typiques de ces Années folles.

    Scénographie selon M. Jeanclos et A.Fontaine

    Robe du soir vers 1925 (Anonyme). Crêpe de soie noir, broderies de paillettes, de tubes et de strass. Les Années folles à Galliera © R.Briant et L.Degrâces / Galliera / Roger-ViolletFaire vivre le vêtement sans le porter, qui plus est lui faire exprimer la folie malgré son immobilité n’est pas chose facile. Il nous a paru plus sûr de faire tourner, chercher, le visiteur ; lui donner l’envie, à travers la profusion d’une collection et un parcours complexe et labyrinthique, de trouver cette ivresse propre à la richesse de cette période. La présentation des oeuvres s’articule autour du paravent et du kiosque. Le paravent est lié au vêtement, on se réfugie derrière, on apparaît devant, c’est un écrin à taille humaine. Architecturalement, c’est un support en deux dimensions qui se développe dans l’espace, tout comme le tissu prend vie sur le volume du corps. Pour cette époque, c’est un élément qui rappelle la décomposition de l’espace, le cubisme et l’architecture modulaire. Il en va de même du kiosque, élément géométrique distinct, cellule autonome. Il a beaucoup été utilisé comme pavillon éphémère dans les expositions universelles, symbole de la boutique construite dans un but de représentation.

    En combinant ces deux éléments, les couloirs de paravents et l’enchevêtrement de kiosques, complétés par de grandes projections aériennes scintillantes et argentées, nous provoquons des points de vue accidentels, propres à favoriser la rencontre avec les oeuvres. L’éclairage de faible intensité, pour des raisons de conservation, reprend celui des devantures de magasins brillant dans la nuit, tels des lampions de fête.

    Les prémices

    Agnès, vers 1925. Robe du soir en satin et en tulle de soie rose, broderies de strass et fils métalliques. Les Années folles à Galliera © Stéphane Piera / Galliera / Roger-ViolletLa mode des années 20 consacre la libération du corps de la femme. Cette libération, dont Fortuny et Poiret sont les ardents défenseurs, se dessine en France dès le début du siècle, réactualisant le mouvement de réforme né en Angleterre vers 1880 ; les préraphaélites avaient tenté de transformer le vêtement et de supprimer le corset. En Autriche, la Sécession viennoise avait poursuivi le même objectif.

    C’est à partir de 1906 que Mariano Fortuny, artiste d’origine espagnole installé à Venise, peintre, graveur, photographe, designer se tourne vers le textile. Imprégné d’influences multiples dont l’Antiquité mais aussi le Moyen Âge et la Renaissance, Fortuny s’attache à la souplesse du vêtement sans taille, en créant des pièces sobres et intemporelles, aux lignes droites, parfaitement adaptées aux formes du corps qu’elles révèlent. Ainsi, la robe «Delphos», qui tire son nom de l’Aurige de Delphes, s’inspire du chiton ionien. Coupée dans une soie unie, finement plissée, elle reflète l’engouement pour la Grèce dont Isadora Duncan se fait alors l’interprète. Le succès de cette robe, brevetée en 1909, de taille unique, et dont le décolleté et les manches font l’objet de subtiles variantes, ne se dément pas durant plus de 40 ans auprès de l’élite mondaine avide de modernité.

    Paul Poiret ouvre sa maison en 1903, rue Auber, puis rue Pasquier, avant de s’installer en 1909 avenue d’Antin. Denise, qu’il épouse en 1905, est son inspiratrice et son mannequin privilégié. Elle le restera jusqu’en 1928, date de leur séparation. Pour cette femme indépendante qui bat en brèche les canons de la mode sont créées d’innombrables tenues où s’affirme la volonté du couturier de libérer le corps. En 1906 Denise Poiret porte ainsi des robes étroites, à la taille très haute, de ligne Directoire. Une large ceinture intérieure en gros grain a remplacé le corset, dont Poiret est l’adversaire.

    Une garde-robe adaptée aux circonstances

    Suzanne Talbot, 1927. Robe du soir en crêpe et mousseline de soie, frange de cordonnets, fils métalliques or. Les Années folles à Galliera © Ph. Ladet et Cl. Pignol / Galliera / Roger-ViolletLe dancing. Ces années raffolent de la robe à danser qui accompagne le mouvement sans l’entraver. Décolletée, sans manches, elle est de forme droite dite tubulaire- l’aisance est donnée à partir de la taille abaissée au niveau des hanches par des astuces de coupe : quilles, panneaux flottants, fentes et franges. La sobriété de sa ligne contraste avec la richesse de son décor brodé de fils d’or, d’argent, de strass, de perles, de pierreries qui étincèlent de mille feux. Certaines de ces broderies dessinent des bijoux en trompe-l’oeil – sautoirs, ceintures… De 1925 - à l’apparition du charleston en France - à 1927, l’accélération des rythmes de la danse va de pair avec le raccourcissement de la robe pour atteindre le genou.

    Le petit soir.
    Les soirées mondaines, au théâtre, au restaurant, au casino autorisent un déploiement d’élégance dont les modèles de la petite galerie donnent un aperçu. Les tenues du soir se déclinent à partir de 1922-1923 en ensembles raffinés, robe et manteau. Parfois accessoires et tenue sont assortis tandis que la doublure du manteau est taillée dans la même étoffe que la robe… En 1926 apparaît la dalmatique, manteau intermédiaire et sans manches, assorti à la robe et que l’on peut garder lors d’un dîner au restaurant.

    Le grand soir. La robe longue - souvent prolongée d’une traîne - est de mise lors des «galas de mode» (au cours desquels un défilé de mannequins présentait les dernières créations des maisons de haute couture) et lors de nombreux galas de bienfaisance organisés après guerre. Dans leurs colonnes, les chroniqueurs mondains détaillaient les modèles de haute couture que lançaient les invités du Tout-Paris et les mannequins.

    Les accessoires du soir. Diadèmes et coiffures du soir, perruques de couleur, longs sautoirs, éventails, réticules et pochettes, bas brodés de paillettes, chaussures aux talons de strass viennent rehausser les tenues de leur éclat.

    Le jour sportswear. La mode des années 20 introduit des «valeurs» appelées à devenir celles du siècle. Dynamisme, jeunesse, minceur, deviennent de nouvelles exigences que martèlent les publicités. La femme conquiert une liberté gestuelle à l’égal de celle des hommes. C’est ainsi que les couturiers font du mouvement un des fondements de leur coupe et de la maille un matériau aussi noble que la soie. (La maille était jusque-là réservée à la bonneterie). Ils créent des tenues de jour, de villégiature et de sport éclatantes de modernité. C’est un paradoxe de ces années où la simplicité du jour contraste avec la sophistication du soir. Confort, sobriété des matériaux - crêpe et jersey de soie ou de laine - s’opposent à la délicatesse, la fragilité des lamés, des mousselines du soir. Ainsi l’ensemble en maille - sweater et jupe – devient-il l’uniforme porté par toutes les femmes depuis le matin jusqu’à la fin d’après-midi. Les couturiers marquent une prédilection pour les motifs géométriques et les couleurs contrastées. En 1916, ayant récupéré un stock du fabricant de jersey Rodier, Chanel produit des tailleurs qui marqueront à jamais l’histoire de la mode.

    Le jour habillé. La fin de l’après-midi marque une rupture dans la journée d’une élégante. Le costume de sport fait place à une tenue habillée et que l’on peut garder pour se rendre à un cocktail, à un dîner ou au théâtre. On s’habille de même pour aller aux courses. Il est parfois difficile de distinguer ces modèles habillés de ceux du soir car, vers 1925, les nuances tendent à s’atténuer. «Le lamé ne connaît plus aucune retenue et s’impose même de jour», constate alors la Gazette du Bon Ton. Jusqu’alors réservé au deuil, le noir devient, sous les doigts de Chanel, symbole du chic. C’est en 1926 que le Vogue américain baptise la petite robe noire «la Ford de Chanel». Le succès est foudroyant. Promise à un long avenir, la petite robe noire opère la synthèse entre élégance et sobriété.

    L'influence du vestiaire masculin

    Jérôme, 1923. Robe du soir en satin de soie noir brodé de fils Dior. Les Années folles à Galliera © L.Degrâces et P. Ladet/ Galliera / Roger-ViolletL’influence du vestiaire masculin sur la garde-robe féminine. Le goût toujours plus affirmé de la femme moderne pour les tenues de sport contribue à estomper les frontières entre le vestiaire masculin et la garde-robe féminine. Dès 1923, hommes et femmes portent des chandails similaires. La cravate est si appréciée que l’on en fait des trompe-l’oeil en maille. La vogue du pyjama se répand vers 1923-1924. Sous un manteau d’intérieur, le pyjama est réservé à l’intimité. Les élégantes - en villégiature - l’adoptent rapidement comme tenue de plage. La haute couture crée des pyjamas de plus en plus raffinés.

    La garçonne. (cf. l’extrait du texte de Christine Bard p. 20). Figure emblématique des années 20, la garçonne* est une femme émancipée et rebelle, aux moeurs libérées. Dans une acception plus large, c’est une femme à la mode, à la silhouette jeune, plate et androgyne, active et sportive, éprise de mouvement, de liberté et de danse, qui conduit son automobile et fume la cigarette. Avec ses tenues sobres et masculines le jour, ultra féminines le soir, la garçonne est ambivalente. Elle ouvre la voie à la femme moderne. La garçonne se coupe les cheveux courts au carré à l’instar de Colette, dès 1902, puis de Mistinguett et de Chanel pendant la guerre. Elle porte un tailleur jupe de coupe masculine, une chemise à col et à manchettes. Les accessoires : chapeau melon, noeud papillon ou cravate, gants, canne… accentuent le caractère masculin de cette panoplie. Le monocle, accessoire emblématique de l’homosexualité est d’ailleurs le nom  d’une boîte célèbre, boulevard Edgar Quinet…

    Le sport. Les maisons de couture ouvrent des rayons spécialisés pour le sport. Ainsi Lanvin en 1923, Patou avec «le coin des sports» en 1925, Lelong, Vionnet, Worth, Schiaparelli ou Régny. Les femmes émancipées multiplient les activités. Cette tendance favorise les similitudes entre modèles masculins et féminins. Les golfeuses portent une jupe de lainage, parfois une jupe-culotte, un sweater de jersey, une cravate, des bas de laine et un chapeau de feutre. La maille est le matériau le plus adapté aux maillots de bain. Leur ligne est masculine. Les deux-pièces sont composés d’un jumper long, rayé ou à motifs, et d’une culotte unie et ceinturée. Les maillots une-pièce jouent le contraste entre haut décoré et bas uni. Dans les stations de ski à la mode les élégantes portent la culotte resserrée sous le genou ou le pantalon de ski (la jupe est encore portée pour le patinage). Gants, bonnet, écharpe, chaussettes de teintes vives sont assortis à des chandails très colorés.

    L’exposition de 1925 (cf. le texte de Hélène Guéné p. 19). En 1925, l’Exposition internationale des Arts décoratifs et industriels modernes est organisée à Paris, dans le but de fonder la création d’un art nouveau adapté à la vie moderne, tout en soulignant la supériorité de la France face aux mouvements artistiques qui se sont progressivement développés dans les pays voisins. La mode s’insère parfaitement dans ce projet, l’exposition veut rappeler que Paris reste la capitale de l’élégance et du goût. Elle est divisée en 5 groupes : Architecture, Mobilier, Parure, Arts du théâtre, de la rue et des jardins et Enseignement. Vêtements sont classés dans le troisième groupe, Parure. Élevés au rang d’arts décoratifs, les arts de la mode revendiquent une place à la hauteur des enjeux économiques qu’ils génèrent. Avec la Rue des boutiques sur le Pont Alexandre III, les péniches de Paul Poiret sur la Seine, le Pavillon de l’Élégance sur le cours La Reine, le Grand Palais où sont regroupés les stands du groupe III-Parure ainsi que des défilés de mannequins au pavillon Pomone, la mode envahit tous les espaces de l’exposition.

    Parfums, cosmétiques, broderies

    Les Années folles à GallieraLes parfums et cosmétiques (cf. l’extrait du texte de Florence Muller p. 24). Reflets d’une mutation du mode de vie, les canons de la beauté changent. Il convient désormais d’être svelte et jeune pour être à la mode, le maquillage devient synonyme d’élégance. Crèmes de beauté et cosmétiques connaissent une véritable explosion, les marques rivalisent d’ingéniosité et déposent des brevets. La haute couture propose lignes de maquillage et parfums : en 1921 Chanel lance le N°5, en 1925 Guerlain commercialise Shalimar, Lanvin My Sin…

    Les broderies. Six détails de robes illustrent différentes techniques de broderies. Un diaporama présentant une cinquantaine de macrophotographies de broderies complète la démonstration.

    Les différents styles

    Paul Poiret, 1923 - Manteau de grand soir «Sésostris» en crêpe satin noir broché or, velours orange. Les Années folles à Galliera. © R. Briant et L. Degrâces /Galliera / Roger-ViolletLes styles mode et art. Les liens noués avant-guerre entre couturiers et artistes ou personnalités des Arts décoratifs tels Paul Poiret et Raoul Dufy se renforcent au cours des années 20 avec Jeanne Lanvin et Armand-Albert Rateau, Madeleine Vionnet et Ernesto Thayath, Charles Frédéric Worth ou Madame Agnès et Jean Dunand. Appliquant au textile ses recherches picturales tout comme celles de Robert Delaunay, Sonia Delaunay réalise en 1913 sa première robe «simultanée», assemblage de tissus de formes géométriques aux couleurs contrastées. Composition, couleurs et coupe sont liées. Le succès de ses créations l’amène à ouvrir son propre atelier sous l’enseigne «Sonia» et à déposer la marque «Simultané» en 1925. Elle édite ses premiers tissus imprimés. À l’Exposition de 1925, Sonia Delaunay présente avec Jacques Heim tenues, accessoires et tissus dans la «boutique simultanée» du pont Alexandre III. En 1926, elle dessine les costumes et les décors des films, Le Vertige de Marcel l’Herbier et Le P’tit Parigot de René Le Somptier. Entre 1922 et 1926 Natalia Gontcharova travaille pour la maison de couture Myrbor. Marqué par sa collaboration avec Diaghilev, son travail met en oeuvre applications et broderies aux couleurs vibrantes. Le décor lamé or d’une robe du soir, plus figuratif, relève de l’esthétique art déco. Myrbor présente des modèles à l’Exposition de 1925.

    Modernité. Logique constructive, rigueur formelle, économie de moyens : telles sont les valeurs de «l’esprit moderne» auxquelles adhèrent Lucien Lelong et Madeleine Vionnet. Ainsi, Lelong proclame-t-il en 1925 : «En matière de mode une seule époque est intéressante : celle où nous vivons. Une seule psychologie doit entrer en ligne de compte : celle de la vie moderne.» «Chacun de mes modèles est préparé en analysant l’effet qu’il produira en mouvement.» «Envisageant l’élément décoratif comme simple accessoire, je concentre toute mon attention sur la technique de la coupe» affirme-t-il en 1926. L’emploi du biais, dont elle exploite toutes les possibilités, et des incrustations permet à Madeleine Vionnet d’exalter le corps en volume et de réinventer le vêtement. Son travail - proche de la sculpture - échappe aux courants de la mode et lui vaut une place à part. Ses créations, d’une grande sobriété, lui apportent le succès dès 1912 et révèlent une savante maîtrise de la coupe. «Ses robes réalisent au premier chef l’expression de notre temps, synthèse harmonieuse de la pureté classique des lignes et du sens moderne de la couleur» note la Gazette du Bon Ton en 1924.

    Art déco. Né avant la Grande Guerre, le style Art déco, terme qui n’apparaît que dans les années 1960, est à son apogée lors de l’Exposition internationale des Arts décoratifs de 1925. Synthèse de multiples tendances, ce style connaît une diffusion internationale. L’éclectisme en est la caractéristique majeure. La mode reflète cet éclectisme au plus haut degré. Les décors à motifs végétaux - en particulier la rose «Iribe» - et animaliers sont parmi les plus courants. Pour la première fois, la représentation de l’eau et de la lumière est prédominante sous forme de jets d’eau, de rayons lumineux et d’éclairs qui étincellent comme autant de feux d’artifices. Les motifs géométriques sont récurrents. Le rythme des lignes circulaires ou brisées exprime le mouvement, la vitesse…

    Les sources d’inspiration.
    L’imagination des couturiers est sans bornes, leur soif d’exotisme sans limites : les décors brodés, les motifs des textiles et la dénomination des modèles en sont le reflet. Les sources d’inspiration sont multiples, parfois entremêlées. Cette frénésie d’accumulations, de croisements, ne doit rien à l’esprit moderne.

    Historicisme. La volonté de modernité n’empêche pas les couturiers de s’inspirer des décors et des modes d’autrefois. Ainsi, le style Louis XV - apothéose de l’art français - est la source d’inspiration majeure. On conserve la nostalgie de la robe à la française qui devient, sous les doigts de Jeanne Lanvin et de Boué Soeurs, la «robe de style».

    Musée, mode d'emploi

    Musée Galliera. 10, avenue Pierre 1er de Serbie. 75116 Paris.
    Tél.: 01 56 52 86 00. Site internet:
    www.galliera.paris.fr

    http://cultureetloisirs.france2.fr/mode/expos/35255664-fr.php
  • Catégories : Blog

    S'il vous plait

    Lorsque vous faites chez vous un jeu que vous trouvez ici, merci de citer comme je le fais(c'est normal et ça m'évite de me faire "e.......r") le lien exact vers ce jeu et le lien vers ma note où vous l'avez trouvé.

  • Catégories : Nerval Gérard de

    Investissement affectif dans le "Voyage en Orient" de Nerval

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    O. C, II, 363, excursion dans les environs du Caire : « Au milieu d’un bois composé de ces arbres à fleurs qui semblent des bouquets gigantesques, par des chemins étroits, cachés sous des voûtes de lianes, on arrive à une sorte de labyrinthe qui gravit des rochers factices, surmontés d’un belvédère. […]

                Arrivé au sommet, je fus frappé d’admiration en apercevant dans tout leur développement, au-dessus de Gizeh qui borde l’autre côté du fleuve, les trois pyramides nettement découpées dans l’azur du ciel. Je ne les avais jamais si bien vues, et la transparence de l’air permettait, quoiqu’à une distance de trois lieues, d’en distinguer tous les détails. »

     

    Paysage vu du haut

    cadrage

    Mes recherches sur les paysages dans le "Voyage en Orient" de Nerval en DEA sont dans la continuité de mon mémoire de maîtrise sur "Le paysage dans les oeuvres poétiques de Baudelaire et Nerval" publié maintenant comme mes 2 recueils sur The book sous le titre "Des paysages de Baudelaire et Nerval."

     

     

     

      

     

    http://www.thebookedition.com/des-paysages-de-baudelaire-et-nerval-jacques-coytte-p-1283.html