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Des évènements - Page 30

  • Catégories : Des évènements, Le Maroc:vie et travail

    Salon du Livre de Casablanca (Maroc), le 11 février 18 h30 : Rencontre avec Frédéric Mitterrand et Abdallah Taïa autour de leur livre : « Maroc, 1900-1960 : un certain regard. »Mon compte-rendu.

    C’est un portfolio d’images du Maroc commentés par deux hommes de deux générations différentes unis pour regarder ensemble le Maroc.

    Frédéric Mitterrand vient pour la première fois au Maroc en 1957.Il a été commissaire général de la Saison tunisienne.

    En 2006, il a réalisé un film pour le cinquantenaire de l’indépendance du Maroc.

    Abdallah Taïa est un romancier marocain de 33 ans ayant fait toutes ses études au Maroc mais vivant en France depuis 7 ans. Son regard est assez décalé.

     

    Il y a 3 périodes dans le livre :

     

    1.La période du maréchal Lyautey

    2.L’éveil du Maroc vers 1930

    3.Le retour de Mohammed V vers 1956-57

      Frédéric Mitterrand s’exprime :

    C’est un travail collectif. 

    1.L’idée du livre est née à la table de l’ambassadeur. 110 000  photos du Maroc  de l’époque du Protectorat dormaient dans les archives du Ministère des Affaires étrangères. 180 photos ont été sélectionnées pour le livre.

    Le Maroc a un énorme patrimoine culturel mais peu de photos.

     

    2. Ces photos montrent le point de vue des français du Maroc mais le réalité marocaine s’impose tout de même.

    Il fallait trouver la bonne manière de présenter ces belles photos.

    Il n ‘était pas question d’adopter une présentation historique, ni une analyse politique ; plutôt présenter un discours apaisé, dédramatisé pour montrer ce qu’elles signifient vraiment.

    Le dialogue avec un vrai marocain d’aujourd’hui avec la mémoire de ses parents et de ses sentiments, d’une génération qui n’a pas connu cette période, a apporté une liberté de ton, la gaieté.

      Abdallah Taïa

    Il raconte sa rencontre avec Frédéric Mitterrand, placée immédiatement sous le signe de la connivence.

    Il avoue que pendant leur collaboration, avant chacune de leur rencontre, il passait sur la place de la Concorde (symbole pour lui de la France et près duquel habite  Frédéric Mitterrand) pour se préparer mentalement.

    Car, il a un sentiment d’infériorité liés aux peurs et tabous infligés pendant son enfance et adolescence.

    Il est un enfant du peuple.

    Ce complexe s’oppose à son désir d’affirmation.

     

    Questions du public.

     

    -Sur le choix de la période qui ne correspond à rien d’historique : justement pour ne pas s’enfermer dans la période du Protectorat : 1912-1956.

     

    -Sur la présence dans le livre de 2 photos d’hommes nus, choquantes pour le monsieur qui pose la question.

    (Un autre marocain précisera plus tard qu’il s’agit de mineurs qui prenaient leur douche ensemble.)

    Frédéric Mitterrand répond qu’on ne peut pas nier qu’il y a eu échange de sensualité entre français et marocains.

    D’ailleurs, la littérature et le cinéma (Pasolini) se sont largement emparés de ce thème.

    Ce ne sont que 2 photos sur 180…

    Ce sont 2 images du Maroc qu’on n’a pas l’habitude de voir.

    L’auteur de la question veut s’étendre sur le sujet mais toute l’assemblée proteste.

     

    -Abdallah Taïa dit que Frédéric Mitterrand n’a pas essayer de « faire le français » avec lui.

     

    - Ce qui a le plus ému Frédéric Mitterrand c’est de travailler avec Abdallah Taïa. C’est la force intrinsèque du Maroc qui les a réunis.

     

    -Un écrivain marocain explique  qu’il a voulu faire un livre sur le Maroc en 1985-86 mais qu’il a dû mal à trouver des photos.

     

    -Un marocain met en cause le regard d’Abdallah Taïa sur le Maroc et sa légitimité à en parler puisqu’il vit en France.

    Toute la salle proteste et l’intéressé répond que le Maroc est un beau pays  mais qu’il ne permet pas de s’exprimer en tant qu’individu.

    Je me sens à l’aise en sentant une fois de plus la tension entre 2 Maroc, l’islamique, le traditionnel et celui qui aspire à la modernité, la liberté d’expression…

       

    Cf. ma note du 20/12/2006 : entretien avec Abdallah Taïa

    En ce qui concerne Frédéric Mitterrand, je pense que vous le connaissez tous, sinon vous pouvez aller sur Wikipedia.

    Sur le livre : http://www.telquel-online.com/259/arts2_259.shtml
  • Catégories : Des évènements, Le Maroc:vie et travail

    Un scoop: une secousse sismique à Casablanca(Maroc)!!!!

    Il y a une demi-heure à peu près, mon appartement s'est mis à trembler!!!!

    Je croyais que c'était un gros camion qui passait dans ma rue mais mon mari vient de me dire qu'il s'agissait d'une secousse simisque...

    Les gens étaient dans la rue et dans certains logements, des choses sont tombées...

  • Le printemps des poètes à l'Institut Français de Casablanca (Maroc)

    Une exposition de photos de poètes marocains contemporains, conçue et réalisée par Jean-Claude Lafite aura lieu à la médiathèque du 12 au 31 mars 2007. En regard de chaque portrait, figure le manuscrit d'un poème. Montée en juin 2006 par l'Institut Français de Kénitra pour saluer la sortie du livre du livre de Jean-Pierre Koffel, "Anthologie de la poésie marocaine" (Ed. Aïni Bennaï), cette exposition se nourrit de chaque lieu et s'enrichit à chaque étape de nouveaux poèmes. L'Institut Français de Casablanca se saisit ici de ce nouveau printemps des poètes pour faire découvrir de nouveaux auteurs. Pour poursuivre cette promenade poétique, un café littéraire rendra hommage aux grands poètes de la littérature francophone le jeudi 15 mars à 19h à la médiathèque. Si vous souhaitez vous associer à cette soirée pour lire ou chanter des poèmes, nous vous invitons à nous contacter dès maintenant au 022.77.98.75, au plus tard le 23 février. (Programme de l'IFC)

  • Catégories : Des évènements, La littérature, Le Maroc:vie et travail

    Café littéraire le 19 décembre à Casablanca

    J'ai oublié d'évoquer les (très importants) traducteurs (qu'on oublie trop souvent de citer) qui étaient présents.

    Notamment, Anissa Derrazi qui a traduit en arabe classique le "Théâtre de Koltès", un des dramaturges contemporains les plus joués dans le monde(cf.petit topo sur lui ci-dessous).

    Il y avait aussi les éditions Edisoft qui présentaient "La peinture dans le monde arabe" d'Anissa Derrazi, passionnant pour une amoureuse de la peinture.... qui vit au Maroc.

    J'ai bien sûr été particulièrement touchée par la blonde poétesse marocaine, Amina Benmansour qui a lu avec talent un de ses poèmes traitant de la la condition de femme.

    Le recueil porte en plus un joli titre: "L'écume des mots."

    Je crois que je vais l'acheter...

    Dans l'ensemble, une soirée agréable et intéressante, portée par l'amour des livres, des mots et de la vie.

     

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  • Catégories : Des évènements, La littérature, Le Maroc:vie et travail

    Café littéraire le 19 décembre à Casablanca

    Driss Ksikes, Ma bôite noire

    Comment des jeunes, mal intégrés comme moi, scandalisés par l'arrogance américaine comme moi, s'étaient-ils empressés de mettre le feu au centre du monde ? Qu'est-ce qui m'a permis d'être un passionné de la vie et eux des fanatiques de la mort ? Comment en est-on arrivé à aspirer à des paradis opposés ? Assailli par des interrogations sans issue, atterré par ces cadavres en masse qui s'entassaient, je me suis résolu à regarder le spectacle.

    Alors que les images du 11 septembre défilaient à la télévision, je compris que je devais mon salut, moi fils de musulmans, à ces êtres qui m'avaient donné du plaisir. Sans Zahra, j'aurais pu moi aussi suspendre mon bonheur à un paradis improbable. Sans Zina, je n'aurais jamais su qu'on pourrait se payer un paradis sur mesure, par la seule voie de l'amour. Et sans les femmes, finalement, j'aurais peut être été un vulgaire kamikaze, au corps déchiqueté”

    C'est en retrouvant sa “boîte noire” dans laquelle sont consignés des pans entiers de son passé que le narrateur saura concrétiser, entre rêves et réalité, son désir de toujours : écrire.

    Driss Ksikes est critique littéraire et dramaturge. Depuis octobre 2002, il est rédacteur en chef du magazine TelQuel au Maroc.


    http://www.yabiladi.com/livre/fiche-656.html

    Livre en vente sur Amazon (lien à gauche sur ce blog)

    Aux mêmes éditions, "Maroc, une nouvelle approche de la régionalisation (collectif, décembre 2006).

    C'est là que -bien que ce soit important pour le Maroc et intéressant- j'ai décroché: trop complexe pour une petite française résidente au Maroc.

  • Catégories : Des évènements, Des lieux

    La cathédrale de Strasbourg illuminée(clin d'oeil à Ambroise)

    medium_strasbourg.jpg

    Aprés six années de travaux, la flèche de la cathédrale de Strasbourg a retrouvé de sa superbe. A l'occasion des fêtes de Noël, elle rivalise avec les illuminations de la ville. On la voit ici depuis la rue Mercière, sur laquelle se trouve le parvis du monument. © Nicolas Messner

  • Catégories : Des évènements, La littérature, Le Maroc:vie et travail

    Café littéraire hier soir à Casablanca

    Tétouan entre mémoire et histoire

    CE livre nous invite à une approche synthétique de la plus andalouse des cités islamiques du Maroc et à une réflexion historique et esthétique des lieux. L’observation et l’interprétation des formes urbaines et architecturales de Tétouan participent à la compréhension de la « mentalité » des citadins qui nous ont pourvus de l’une des merveilles du patrimoine de l’humanité. Organisé en trois grandes ouvertures, l’ouvrage nous entraîne des origines de la ville jusqu’à son présent et s’interroge sur son devenir, s’attachant tant aux lieux qu’aux habitants, à leurs parcours urbains comme à leurs espaces intérieurs. Tétouan procure au visiteur pressé l’image d’une ville de province tranquille, une cité secrète et énigmatique, bien ancrée dans son site abrupt que personne n’imaginerait un instant sortir de sa fausse torpeur. Mais à qui veut bien la contempler avec minutie et la regarder avec attention, elle offre une collection prodigieuse de lieux de mémoire, de monuments, d’édifices, de rues et de jardins racontant l’histoire d’une localité qui n’a jamais connu de répit. De la citadelle médiévale (Rabat) à l’agglomération moderne, la cité est chargée d’Histoire. Dépositaire, au travers de son architecture, de ses traditions musicales, culinaires et de ses délicates broderies, du patrimoine andalou, elle se fit également le creuset des cultures arabo-berbère et ibérique et l’une des éminentes héritières de la civilisation hispano-mauresque, à l’image des glorieuses cités médiévales espagnoles ou marocaines que furent Tolède, Cordoue, Séville, Grenade, Fès, Meknès ou Rabat... Quant à la ville nouvelle, elle est survenue d’ailleurs. D’ailleurs parce qu’elle a été engendrée par la société européenne, capitaliste et moderne. S’étendant largement vers l’ouest et assaillie de zones industrielles, elle se compose d’une ville européenne, l’Ensanche, créée ex nihilo par le protectorat espagnol et d’une zone urbaine récente, en pleine croissance qui part à l’assaut de la montagne.

      Chapitre I : De la citadelle à la ville andalouse - Cinq siècles d’Histoire

      Chapitre II : Lecture d’une ville - Du public vers l’intime

      Chapitre III : Lecture d’une métropole - De l’Ensanche à la ville contemporaine

    Les auteurs

    Mohamed Métalsi, urbaniste et docteur en esthétique, est actuellement directeur des actions culturelles de l’Institut du monde arabe (IMA) à Paris. Il participe à la création d’événements culturels et artistiques en France, en Europe et dans le monde arabe. Il a publié plusieurs livres : « les villes impériales du Maroc » (Bayard, 1999), « Fès, la ville essentielle » (ACR, 2003), « Maroc, les palais et jardins royaux » (Imprimerie nationale et Editions Malika, 2004). Jean-Baptiste Leroux, photographe de paysages et de jardins, est l’auteur de plusieurs ouvrages dont « Maroc, les palais et jardins royaux » (2004), « Jardins de Versailles » (2001), prix Redouté 2000 du meilleur livre d’art des jardins et prix Eugène-Carrière de l’Académie française.

    http://www.lereporter.ma/article.php3?id_article=814

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  • Catégories : Des évènements, La littérature, Le Maroc:vie et travail

    Café littéraire hier soir à Casablanca:les livres présentés 2

    medium_Fatna.jpgAtlassiate - Fatna El Bouih

    Format : 12x17, 128 p.
    ISBN : 9954-415-50-5
    Parution : 2006
    Prix : 45 Dh
    Description :
    Des femmes, prisonnières pour la plupart, épouses ou filles d'opposants au régime issues du Moyen-Atlas témoignent. Tout au long d'entretiens imagés elles nous entretiennent des violences physiques et morales qu'elles ont enduré pendant leur incarcération durant les années 60-70

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  • Catégories : Des évènements, La littérature, Le Maroc:vie et travail

    Café littéraire hier soir à Casablanca(clin d'oeil à Estelle)

    Des éditeurs, des auteurs....

    Un public nombreux, attentif, prenant des notes, applaudissant, respectueux, intervenant....

    Des marocains et des français....

    Un monsieur (émouvant et courageux)raconte son combat (difficile)pour une bibliothèque qu'il a ouverte dans un village isolé de montagne: appel aux dons de livres, les villageois qui découvrent les livres et finissent par en redemander....

    Tous réunis par l'amour des livres....

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  • Catégories : Des évènements, Des lieux, Lyon(Rhône,69:études,travail)

    8 décembre - Fête des Lumières

    medium_fete_des_lumieres.jpgChaque 8 décembre, les lyonnais allument de petits lampions sur leurs fenêtres en hommage à la Vierge puis descendent se promener dans la ville alors embrasée de milliers de lumignons et animée par des spectacles originaux dans l'ensemble des quartiers.

    Ces illuminations constituent une tradition fortement ancrée dans la vie de la cité et attire des centaines de milliers de visiteurs chaque année.

    Cette tradition est née il y a près d'un siècle et demi. Le 8 décembre 1852, doit avoir lieu l'inauguration de la statue de la Vierge Marie, érigée sur la colline de Fourvière. Un moment important pour tous les croyants de la ville puisque cet événement avait été reporté à cause d'une crue de la Saône. Il aurait dû à l'origine se dérouler le 8 septembre, jour de la fête de la Nativité de la Vierge et date anniversaire du vœu des échevins de 1643. Or en ce soir du 8 décembre, alors que la Fête se prépare et que les notables catholiques lyonnais proposent d'illuminer les façades de leurs maisons comme cela se fait traditionnellement pour les grands événements, un orage s'abat sur Lyon et menace une fois de plus la cérémonie. Mais heureusement le temps redevient clément. Alors la population qui avait tant attendu cette manifestation illumine d'un geste spontané ses fenêtres et descend dans les rues. Elle conservera cette coutume jusqu'à nos jours.

    Autour de cette fête religieuse et traditionnelle, des mises en lumière spectaculaires sont effectuées depuis quatre ans dans le cadre d’un « festival lumière » devenu « Fête des lumières », pendant 4 jours autour du 8 décembre, en parallèle du Plan Lumière qui réalise une scénographie lumineuse dans tous les quartiers de la ville en mettant en lumière les principaux sites et monuments de la ville et qui fait désormais référence en France et à l’étranger.

    La Ville de Lyon, a pris l'initiative de créer un réseau international des villes de lumières dans l’objectif de réunir en un véritable forum de communication, les municipalités et intervenants professionnels de tous pays, en multipliant échanges d'informations et d'expériences dans le domaine de la lumière et promouvoir la lumière au service des villes comme outil majeur de la vie, de l'architecture et de l'aménagement urbains. Aujourd'hui, c'est une trentaine de villes du monde entier qui a manifesté sa volonté de rejoindre LUCI Association, présidée par la Ville de Lyon, (Lighting Urban Community International), et de participer à ses travaux.

  • Année de l'Arménie en France jusqu'au 14 juillet 2007

    La singularité de l’Année de l’Arménie tient dans le fait qu’elle rend compte de l’expérience historique d’un peuple très ancien et de son rayonnement en dehors des frontières de l’actuelle République. Arménie, mon amie évoque ainsi le destin arménien dans toutes ses dimensions, de l’histoire mythique qui débute avec l’Arche de Noé échouée au sommet du Mont Ararat jusqu’à la tragédie du génocide de 1915, traumatisme historique dont la mémoire structure encore fortement l’identité arménienne, et qui a jeté ce peuple sur les chemins de l’exil : « J’ai connu les douleurs de ce monde mensonger, je souffre l’absence de mes compagnons ; Grue n’as-tu pas une petite nouvelle de notre pays ? » écrivait le grand compositeur Komitas.

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  • Catégories : Des évènements, Des musées, La littérature

    SEMAINE DES CULTURES ÉTRANGÈRES.Autour de l'oeuvre de Naguib Mahfouz à l'Institut du Monde Arabe jusqu'au 30 septembre 2006(Pour Estelle)

    medium_ima.jpgCette exposition d'ouvrages, programmée par la Bibliothèque de l'IMA avant la disparition, le 30 août, du fondateur du roman arabe moderne, permettra au public de découvrir l'ensemble de ses livres, tant en langue arabe qu'en traduction française.
    Entrée libre de 13h à 20h - Bibliothèque (niveau 3)
    Une rencontre-débat avec ses traducteurs français et des critiques littéraires sera organisée le samedi 30 septembre. De 16h à 17h30. Pour en savoir plus sur ce programme : 01 40 51 34 99

    http://www.imarabe.org/index.html