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recherche éditeur pour mes textes - Page 3

  • Catégories : Nerval Gérard de

    Investissement affectif dans le "Voyage en Orient" de Nerval

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    O. C, II, 209 : « «L’ odor di femina est partout dans l’air, et on l’aspire de loin comme Don Juan. Quel malheur que nous ne soyons pas au printemps ! Il faut un paysage pour compléter de si belles impressions. Cependant la saison n’est pas encore sans charmes. Ce matin je suis entré dans le grand jardin impérial au bout de la ville ; on n’y voyait personne. Les grandes allées se terminaient très loin par des horizons gris et bleus charmants. Il y a au-delà un grand parc montueux coupé d’étangs et plein d’oiseaux. Les parterres étaient tellement gâtés par le mauvais temps que les rosiers cassés laissaient traîner leurs fleurs dans la boue. Au-delà, la vue donnait sur le Prater et sur le Danube ; c’était ravissant malgré le froid. Ah ! vois-tu, nous sommes encore jeunes, plus jeunes que nous ne le croyons… »

    Cadrage
    Présence du mot paysage

    Mes recherches sur les paysages dans le "Voyage en Orient" de Nerval en DEA sont dans la continuité de mon mémoire de maîtrise sur "Le paysage dans les oeuvres poétiques de Baudelaire et Nerval" publié maintenant comme mes 2 recueils sur The book sous le titre "Des paysages de Baudelaire et Nerval."

    http://www.thebookedition.com/des-paysages-de-baudelaire-et-nerval-jacques-coytte-p-1283.html

  • Catégories : Nerval Gérard de

    Investissement affectif dans le "Voyage en Orient" de Nerval

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    O. C, II, 225, Vienne : « Le pavillon de Marie-Thérèse, situé sur une colline qui déroule à ses pieds d’immenses nappes de verdure, est d’une architecture toute féérique, et à laquelle je ne puis rien comparer. […] Vu de la route, il couronne le château dans toute sa largeur et semble en faire partie, parce que la colline sur laquelle il est bâti élève sa base au niveau des toits de Schoenbrunn. Il faut monter longtemps par les allées de pins, par les gazons, le long des fontaines sculptées dans le goût de Puget et de Bouchardon, en admirant toutes les divinités de cet Olympe maniéré, pour parvenir enfin aux marches de ce temple digne d’elles, qui se découpe si hardiment dans l’air, et y fait flotter tous les festons et toutes les astragales de mademoiselle de Scudéri… »

    Paysage vu du bas puis ascension

    Mes recherches sur les paysages dans le "Voyage en Orient" de Nerval en DEA sont dans la continuité de mon mémoire de maîtrise sur "Le paysage dans les oeuvres poétiques de Baudelaire et Nerval" publié maintenant comme mes 2 recueils sur The book sous le titre "Des paysages de Baudelaire et Nerval."

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  • Catégories : Mes textes en prose

    Le patrimoine

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    "J'ai sorti mon cahier à couverture rouge de mon grand sac » pour y chercher le code d’un des cadenas du portail de la maison de campagne de mon père. Il me l’avait donné un jour de faiblesse sentimentale. Il n’y allait plus tellement depuis la mort de sa mère et même bien avant, d’ailleurs, c’était une corvée pour lui d’y aller.
    Pourtant, c’était son patrimoine (qui partait en ruines) et il avait peur que mon mari mette la main dessus. Il avait aussi peur des voleurs qui s’étaient introduit dans la propriété plusieurs fois, la croyant abandonnée. C’est pourquoi il avait installé ces chaînes et ces cadenas mais ça ne m’aurait pas empêcher de passer par dessus le portail comme je le faisais avant. Mais aujourd’hui, avec ma jolie robe moulante, ce n’était pas très pratique. Alors, je fis le code puis enlevais peu à peu tous les barrages qui m’empêchaient de rentrer dans un des deux paysages de mon enfance. Je remis le cahier dans mon sac et mon sac et sur mon épaule et m’avançais peu à peu avec émotion. Ca faisait si longtemps que je n’étais pas venue. Mon mari qui constatait avec moi la décrépitude de la maison et l’abandon du parc n’osait pas interrompre la remontée de mes souvenirs. Nous fîmes tristement le « tour du propriétaire » mais je n’eus pas le cœur de rentrer dans la maison. Alors je m’assis sur une vieille souche d’arbre, sortis mon cahier à couverture rouge de mon grand sac et écrivais 2 rimes qui me venaient : paysage, carnage. Puis je me dirigeais vers le portail et re-verrouillais tout.


    Consigne 63
    Et bien voilà! Il est déjà temps de vous donner la consigne suivante
    Pas tellement de participations pour la 62...sans doute ne vous a-t-elle pas beaucoup inspirés...Cela arrive

    Voici la consigne 63

    La photo est de moi (Coumarine)
    Votre texte (qui ne dépassera pas 2000 signes, je le rappelle!!!) commencera par:

    "J'ai sorti mon cahier à couverture rouge de mon grand sac"

    Les textes sont à envoyer à Pivoine pour cette quinzaine
    jardinauxpivoines@yahoo.fr

    Photo de Coumarine
    http://coumarine2.canalblog.com/archives/2008/02/06/7855846.html#comments

  • Catégories : Nerval Gérard de

    Hasard dans le "Voyage en Orient" de Nerval

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    O. C, II, VO, 182 : « «J’aime à dépendre un peu du hasard : l’exactitude numérotée des stations des chemins de fer, la précision des bateaux à vapeur arrivant à heure et jour fixes, ne réjouissent guère un poète, ni un peintre, ni même un simple archéologue, ou collectionneur comme je suis.
    […] – Où vais-je ? Où peut-on souhaiter aller en hiver ? Je vais au-devant du printemps, je vais au-devant du soleil… Il flamboie à mes yeux dans les brumes colorées de l’Orient. – L’idée m’en est venue en me promenant sur les hautes terrasses de la ville (Genève) qui encadrent une sorte de jardin suspendu. Les soleils couchants y sont magnifiques. »

    paysage ambulatoire
    cadrage

    Mes recherches sur les paysages dans le "Voyage en Orient" de Nerval en DEA sont dans la continuité de mon mémoire de maîtrise sur "Le paysage dans les oeuvres poétiques de Baudelaire et Nerval" publié maintenant comme mes 2 recueils sur The book sous le titre "Des paysages de Baudelaire et Nerval."

    http://www.thebookedition.com/des-paysages-de-baudelaire-et-nerval-jacques-coytte-p-1283.html

  • Catégories : Nerval Gérard de

    Hasard dans le "Voyage en Orient" de Nerval

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    O. C, II, VO, 178 : « Tu ne m’as pas demandé où je vais : le sais-je moi-même ? Je vais tâcher de voir des pays que je n’aie pas vus ; et puis dans cette saison, l’on n’a guère le choix des routes ; il faut prendre celle que la neige, l’inondation ou les voleurs n’ont pas envahie. »


    Mes recherches sur les paysages dans le "Voyage en Orient" de Nerval en DEA sont dans la continuité de mon mémoire de maîtrise sur "Le paysage dans les oeuvres poétiques de Baudelaire et Nerval" publié maintenant comme mes 2 recueils sur The book sous le titre "Des paysages de Baudelaire et Nerval."

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    Importance de routes

  • Catégories : Nerval Gérard de

    Hasard dans le "Voyage en Orient" de Nerval

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    O. C, II, 283, Le Caire : « D’ailleurs, qu’est-ce qu’une belle perspective, un monument, un détail curieux, sans le hasard, sans l’imprévu ? »

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    Mes recherches sur les paysages dans le "Voyage en Orient" de Nerval en DEA sont dans la continuité de mon mémoire de maîtrise sur "Le paysage dans les oeuvres poétiques de Baudelaire et Nerval" publié maintenant comme mes 2 recueils sur The book sous le titre "Des paysages de Baudelaire et Nerval."

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  • Catégories : Nerval Gérard de

    Hasard dans le "Voyage en Orient" de Nerval

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    O. C, II, VO, 173 : « J’ignore si tu prendras grand intérêt aux pérégrinations d’un touriste parti de Paris en plein novembre. C’est une assez triste litanie de mésaventures, c’est une bien pauvre description à faire, un tableau sans horizon, sans paysage, où il devient impossible d’utiliser les trois ou quatre vues de Suisse ou d’Italie qu’on a faites avant de partir, les rêveries mélancoliques sur la mer, la vague poésie des lacs, les études alpestres, et toute cette flore poétique des climats aimés du soleil qui donnent à la bourgeoisie de Paris tant de regrets amers de ne pouvoir aller plus loin que Montreuil ou Montmorency. »

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  • Catégories : Paysages de Cannelle. Nouvelles

    CANELLE se raconte:

    Ma mère est grande et mince (limite maigre). Mon père est grand et baraqué (limite fort). Ma sœur est très grande et mince. Moi, Cannelle, l’aînée, je suis grande aussi mais j’ai toujours été celle qui avait le plus de  formes et avoir des formes dans la famille, ça ne se fait pas…. sauf pour mon père(allez savoir pourquoi) car ses rondeurs, personne ne semble les voir….
    Les médecins généralistes ou spécialistes de tout genre ont eu beau dire à ma mère que j’étais normale, bien proportionnée entre ma taille et mon poids, elle m’a longtemps harcelée et rabaissée. Jusqu’au jour où je me suis rendu compte que d’autres (hommes ou femmes) ne me trouvaient pas « grosse. »
    Dans la famille, il y a pas que moi et les gros en général(à leurs yeux et non les vrais obèses qui sont malades) qui sont victimes de racisme mais tous ceux qui ne correspondent pas « leurs » critères de beauté. Un petit est rarement beau pour eux. Nombre de mes amies et petits amis ont fait les frais de leur « racisme » car j’entends « racisme » comme la haine de tout(s) ce(ux) qui est (sont) différent(s), de ce qui s’écarte d’une norme que l’on a fixé : couleur de peau, race, nationalité mais aussi taille, tour de poitrine ou de hanche…

  • Catégories : Nerval Gérard de

    Hasard,errance dans le "Voyage en Orient" de Nerval

    85858380f29b1ea182f2fb12a3d5ea27.jpgO. C, II, VO, 182 : « «J’aime à dépendre un peu du hasard : l’exactitude numérotée des stations des chemins de fer, la précision des bateaux à vapeur arrivant à heure et jour fixes, ne réjouissent guère un poète, ni un peintre, ni même un simple archéologue, ou collectionneur comme je suis.
    […] – Où vais-je ? Où peut-on souhaiter aller en hiver ? Je vais au-devant du printemps, je vais au-devant du soleil… Il flamboie à mes yeux dans les brumes colorées de l’Orient. – L’idée m’en est venue en me promenant sur les hautes terrasses de la ville (Genève) qui encadrent une sorte de jardin suspendu. Les soleils couchants y sont magnifiques. »

    paysage ambulatoire
    cadrage

    Mes recherches sur les paysages dans le "Voyage en Orient" de Nerval en DEA sont dans la continuité de mon mémoire de maîtrise sur "Le paysage dans les oeuvres poétiques de Baudelaire et Nerval" publié maintenant comme mes 2 recueils sur The book sous le titre "Des paysages de Baudelaire et Nerval."

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  • Catégories : Mes textes en prose

    Chère lectrice,

    Il y a quelque chose de terrible en moi ; vous m’admirez et je vous en remercie mais je ne peux m’empêcher de penser que c’est immérité. C’est mon côté gentil, modeste, bon ami qui a nuit à mes amours et à ma notoriété.
    Vous me dites que je suis un des plus grands écrivains français mais même l’hommage de Baudelaire (et sa célébrité sulfureuse puis académique) a jeté une ombre sur mon œuvre.
    Comme le « soleil noir » d’ « Aurélia » qui a éclipsé mes « Odelettes » et mes « Chimères. »
    Tout cela a donné de moi une image de « poète maudit » et mineur, un peu « fol », mort vierge et suicidé.
    En fait, je charmais les jeunes et jolies femmes (comme vous) par ma culture livresque et artistique. Seules les sottes n’ont pas vu l’amant derrière ma timidité.
    Je ne leur en veux pas puisque vous parlez encore aujourd’hui de mon œuvre grâce à leurs prénoms.
    Il y a quelque chose de terrible en moi ; je trouve des excuses à tout le monde, même mon fidèle ami Dumas qui me traita publiquement de dément.
    Il y a quelque chose de terrible en vous puisque vous me lisez et vous retrouvez en moi.
    Faites attention à « l’épanchement du songe dans la vie réelle » d’ «Aurélia .»Récitez plutôt « Fantaisie » dans « Une allée du Luxembourg. »
    Je vous remercie encore pour votre travail sur mon œuvre poétique qui révèle votre nature passionnée.

    Gérard de Nerval

    Semaine du 28 janvier au 3 février 2008
    Le lundi 28 janvier 2008 à 00:00 :: Lancement des thèmes

    Nous avons, tout au long de la semaine, voyagé dans le subtile de nos mots et de nos odorats respectifs.

    Nous vous proposons de changer de registre avec un thème teinté de gravité dans l'introspection de soi :

    Terrible

    La contrainte qui vous est imposée est de démarrer obligatoirement votre texte par une phrase de l'auteur portugais Antonio Lobo Antunes "Il y a quelque chose de terrible en moi".

    Bien évidemment rien ne vous oblige à parler de vous, c'est là tout l'intérêt de l'écriture. Et ne prenez malgré tout pas les choses au tragique !

    Vos textes doivent nous parvenir en fichier joint avant le dimanche 3 février minuit.

    Bonne semaine à tous !

    http://www.impromptus.fr/dotclear/index.php?2008/01/28/3279-semaine-du-28-janvier-au-3-fevrier-2008#co

  • Catégories : Nerval Gérard de

    Investissement affectif dans le "Voyage en Orient" de Nerval

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    O. C, II, VO, A Genève, Paysages suisses : « Et j’ai fini par l’ (le mont Blanc) admirer sous la forme d’un immense nuage blanc et rouge, qui réalisait le rêve de mon imagination. Malheureusement, pendant que je calculais en moi-même les dangers que pouvait représenter le projet d’aller planter tout en haut un drapeau tricolore, pendant qu’il me semblait voir circuler des ours noirs sur la neige immaculée de sa cime, voilà que ma montagne a manqué de base tout à coup ; quant au véritable mont Blanc, tu comprendras qu’ensuite il m’ait causé peu d’admiration. »

    Humour, ironie

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  • Catégories : Nerval Gérard de

    Investissement affectif dans le "Voyage en Orient" de Nerval

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    O. C, II, VO, 177 : « Je n’ai plus qu’à me promener toute la journée. J’admire l’aspect de l’auberge, bâtiment en briques à coins de pierres du temps de Louis XIII. Je visite le village composé d’une seule rue encombrée de bestiaux, d’enfants et de villageois : - c’était dimanche, - et je reviens en suivant le cours de l’Ain, rivière d’un bleu magnifique, dont le cours rapide fait tourner une foule de moulins. »

    Paysage ambulatoire
    Rapidité

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  • Catégories : Nerval Gérard de

    Hasard,errance dans le "Aurélia" de Nerval

    a057fbcfbdc1c22997a082e4fb6d4886.jpgO. C, III, 735 : « pérégrinations autour de Paris »
    « Toutefois je l’ (une de mes meilleures nouvelles)écrivis péniblement, presque toujours au crayon, sur des feuilles détachées, suivant le hasard de ma rêverie ou de ma promenade. […]
    insomnie
    J’allais me promener toute la nuit sur la colline de Montmartre et y voir le lever du soleil. »


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  • Catégories : Mes textes en prose

    Le repas chez Mémère Gisèle

    Nous habitions à plusieurs centaines de kilomètres de chez elle, plusieurs heures de routes. La distance et le travail faisaient que nous ne voyions pas souvent malgré notre envie.
    Le temps passé avec elle était donc précieux et passait trop vite. Nous nous arrêtions acheter à manger sur la route : de la viande et des légumes pour l’équilibre nutritionnel et un gâteau pour son plaisir. Il faut vous dire que mémère Gisèle n’était pas une fée du logis, ni un cordon bleu, bref pas une mamie gâteau au sens propre mais une grand-mère qui s’intéressait au monde et à ce qui se passait dans la vie de sa petite-fille(moi) et son mari qu’elle appelait volontiers son petit-fils. Ce dernier se mettait aux fourneaux avec les modestes ustensiles et l’électroménager rudimentaire qu’elle avait. Pendant ce temps, je lui demandais des nouvelles de sa santé et de ses voisines. Je l’embrassais et lui disais que je l’aimais. Elle me questionnait par rapport à ce que je lui avais raconté pendant notre dernière conversation téléphonique. Elle se réjouissait de nos bonheurs et comme elle était pieuse, elle priait pour nous quand nous avions des problèmes.
    Le repas n’était qu’un prétexte, une occasion de se voir, se parler.
    Sauf le dessert qu’elle dévorait avec un plaisir enfantin.

    http://kaleidoplumes.forumpro.fr/semaine-4-f19/consigne-d-ecriture-pour-ce-texte-t132.htm

    Plaisir d'être à table. Plaisirs de la table. Moment privilégié. Moment de convivialité.
    Ce peut être un repas simple, un repas en semaine.
    Ce peut être un repas en tête-à-tête, avec un amant ou un ami.
    Ce peut être un repas de fête qui réunit une grande famille.

    Racontez-moi ce repas là.
    Et pour vous inspirer, voici Apollinaire qui vous convie au sien:


    Le repas

    IL n'y a que la mère et les deux fils
    Tout est ensoleillé
    La table est ronde
    Derrière la chaise où s'assied la mère
    Il y a la fenêtre
    D'où l'on voit la mer
    Briller sous le soleil
    Les caps aux feuillages sombres des pins et des oliviers
    Et plus près les villas aux toits rouges
    Aux toits rouges où fument les cheminées
    Car c'est l'heure du repas
    Tout est ensoleillé
    Et sur la nappe glacée
    La bonne affairée
    Dépose un plat fumant
    Le repas n'est pas une action vile
    Et tous les hommes devraient avoir du pain
    La mère et les deux fils mangent et parlent
    Et des chants de gaîté accompagnent le repas
    Les bruits joyeux des fourchettes et des assiettes
    Et le son clair du cristal des verres
    Par la fenêtre ouverte viennent les chants des oiseaux
    Dans les citronniers
    Et de la cuisine arrive
    La chanson vive du beurre sur le feu
    Un rayon traverse un verre presque plein de vin mélangé d'eau
    Oh ! le beau rubis que font du vin rouge et du soleil
    Quand la faim est calmée
    Les fruits gais et parfumés
    Terminent le repas
    Tous se lèvent joyeux et adorent la vie
    Sans dégoût de ce qui est matériel
    Songeant que les repas sont beaux sont sacrés
    Qui font vivre les hommes

    Guillaume Apollinaire (1880 - 1918)

  • Catégories : Paysages de Cannelle. Nouvelles

    VOTEZ POUR MON TEXTE

    CHEZ JO:http://imagination.de.jo.arts-lettres.over-blog.fr/article-16756090-6.html#anchorComment

    Où vous trouverez mon texte (COMMENTAIRES 9 ET 11) pour son concours EMOTIONS dont voici les règles:

    S'émouvoir et émouvoir Vous devez raconter une petite histoire, de la prose! Elle devra provoquer des émotions. Le ton peut être enfantin, moraliste, satirique etc...comme cela vous convient. Elle devra faire une dizaine de lignes (enfin je ne suis pas à 5 lignes près mais une dizaine c'est bien je pense).
    Les conditions:
    _ Elle doit comporter 3 personnages : un animal, un enfant et la représentation humaine de la mort

    _ Pour provoquer de l'émotion, il faut que cela vienne du coeur, de vos propres émotions, il faut que cela vous émeuve en premier...donc attention à ne pas tomber dans l'excès.
    Le gagnant:
    Vous avez jusqu'à la fin du mois (enfin on va dire le 2 mars) pour poster votre histoire en commentaire. Le gagnant remportera, comme la fois précédente, son histoire en haut de mon blog avec un lien s'il a un site web... tout le monde peut participer!
    Explication du choix du thème:
    Pourquoi ais-je choisi ce thème? Bientôt le mois de mars. Il me rappelle une tragédie qui s'est passée il y a quelques années, ce mois-là, dans ma famille. J'ai perdu deux êtres chers dans un accident de voiture. Le deuil est fait mais ils me manquent toujours autant.
    Ces évènements font partie de la vie. Ecrire est un moyen de prendre de la distance pour ne pas tomber dans la tristresse et la dépression (explication du choix du personnage de la mort.)
    Les émotions sont partout, dans la vie réelle et on aime aussi les retrouver au cinéma ou dans un bon bouquin (les enfants et les animaux sont ceux, je pense, qui provoquent le plus d'émotions)
    Il faut des émotions dans la vie!!! Sinon elle serait plate.
    Mais je ne vous demande pas d'écrire forcément une histoire triste mais une histoire "d'émotions"!

    A vos claviers et votre Zimagination
     

    http://imagination.de.jo.arts-lettres.over-blog.fr/article-16756090-6.html#anchorComment

    VOICI MON TEXTE:

    Cannelle avait onze ans. Elle voulait se marier avec son grand-père qu’elle trouvait beau. Il n’était pas très vieux mais un après-midi, il fit une embolie pulmonaire et une ambulance vint le chercher pour l’emmener à l’hôpital d’urgence. Les adultes allèrent le voir dans la soirée et revinrent avec des nouvelles  rassurantes pour Cannelle. Le lendemain matin, on lui apprit qu’il était mort. « Je veux le voir ! » dit-elle. Vit-elle son corps froid allongé sur une table en inox sous un drap blanc ou l’imagina t-elle car on lui interdit finalement de voir son grand-père mort ? A la messe d’enterrement, il y avait beaucoup de monde et le bal des condoléances dura longtemps. Cannelle était triste et émue par tout ce cérémonial. Ce n’est qu’au cimetière qu’elle se rendit vraiment compte qu’elle ne reverrait plus son grand-père quand on mit son cercueil en terre. C’est alors qu’un corbeau passa au- dessus de sa tête en croassant. Son grand-père imitait souvent les corbeaux. Alors Cannelle se dit que son grand-père était encore là quelque part.

     

  • Catégories : Nerval Gérard de

    Paysages "déjà vus", déjà décrits dans le "Voyage en Orient" de Gérard de Nerval

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    O. C, II, 385, Du haut des pyramides : « La vue est fort belle, comme on peut le penser, du haut de cette plate-forme. Le Nil s’étend à l’Orient depuis la pointe du Delta jusqu’au-delà de Saccarah, où l’on distingue onze pyramides plus petites que celles de Gizeh. A l’occident, la chaîne des montagnes libyques se développe en marquant les ondulations d’un horizon poudreux. La forêt de palmiers qui occupe la place de l’ancienne Memphis, s’étend du côté du midi comme une ombre verdâtre. Le Caire, adossé à la chaîne aride du Mokatam, élève ses dômes et ses minarets à l’entrée du désert de Syrie. Tout cela est trop connu pour prêter longtemps à description. »




    Paysage vu du haut


    Mes recherches sur les paysages dans le "Voyage en Orient" de Nerval en DEA sont dans la continuité de mon mémoire de maîtrise sur "Le paysage dans les oeuvres poétiques de Baudelaire et Nerval" publié maintenant comme mes 2 recueils sur The book sous le titre "Des paysages de Baudelaire et Nerval."

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  • Catégories : Nerval Gérard de

    Paysages "déjà vus", déjà décrits dans le "Voyage en Orient" de Gérard de Nerval

    aee507051a4963f2e5aac8016e50c082.jpgO. C, II, 231, l’Adriatique : « Il y a de beaux paysages, sans doute, dans les montagnes sombres qui creusent l’horizon ; mais tu peux en lire d’admirables descriptions dans Jean Sbogar et dans Mademoiselle de Marsan de Charles Nodier ; il est inutile de recommencer. »

    Cadrage
    Présence du mot paysage

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  • Catégories : Nerval Gérard de

    Importance des routes dans le "Voyage en Orient" de Nerval

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    O. C, II, VO, 178 : « Tu ne m’as pas demandé où je vais : le sais-je moi-même ? Je vais tâcher de voir des pays que je n’aie pas vus ; et puis dans cette saison, l’on n’a guère le choix des routes ; il faut prendre celle que la neige, l’inondation ou les voleurs n’ont pas envahie. »

    Hasard

    Mes recherches sur les paysages dans le "Voyage en Orient" de Nerval en DEA sont dans la continuité de mon mémoire de maîtrise sur "Le paysage dans les oeuvres poétiques de Baudelaire et Nerval" publié maintenant comme mes 2 recueils sur The book sous le titre "Des paysages de Baudelaire et Nerval."

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  • Catégories : Mes textes en prose

    J'ai bien fait le tour de la question

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    "J'ai bien fait le tour de la question..."
    Laisser les volets fermés
    Rester enfermée chez moi
    Ignorer le monde extérieur
    Mettre des boule quies
    Pour ne pas entendre
    Les allers et venues du voisin
    Et les rumeurs de la rue
    Me faire livrer tout ce dont j’ai besoin
    M’abonner à ma presse préférée
    Ne plus acheter que sur internet
    Et laisser les souvenirs et impressions
    Du passé guider ma plume
    Mais je ne verrais pas le crépuscule
    Du matin se glisser vers mon bureau
    Ni l’obscurité gagner les rues de la ville
    Je n’entendrais pas les oiseaux de six heures
    Ni les bagarres de chats en chaleur
    Je ne sentirais plus le vent de l’océan
    Balayer les derniers restes du sommeil
    Ou la chaleur du soleil naissant inonder
    Mes épaules ; je ne me prendrais plus
    Non plus les pieds dans les trottoirs disjoints
    Je n’entendrais plus les klaxons furieux
    Ni les bonjour comment ça va des gens de mon quartier
    L’accueil commerçant du marchand de journaux
    De légumes ou de la boulangère, le sourire
    De la mendiante et des gardiens de voiture
    Qui réconcilient avec l’humanité
    Je ne verrais plus les nouvelles portées
    De chatons ou leurs petits corps écrasés
    Par cette même humanité sur roues
    Je ne serrais plus abattue par les mêmes
    Spectacles désolants de l’incivilité ordinaire
    Ni attendris par des gestes gratuits d’accueil
    Je serais protégée, bien loin des autres
    Qui me font étrangère et bien vivante
    Alors j’ai commencé à ouvrir les volets
    Vu pigeons et colombes s’envoler
    En pensant à tous ces morceaux d’ailleurs
    A décrire, à écrire, à aimer et à vivre.

    Le 10-01-2008

    Consigne 61
    Bonjour à tous...
    Et voilà que nous sommes en 2008!
    Je souhaite qu'elle soit la meilleure pour vous, à tous points de vue...
    Le moment est venu de vous donner la nouvelle consigne, première de cette année!
    La photo m'a été confiée par D&D, un ami blogueur dont j'apprécie beaucoup la manière d'écrire, parfois un peu déjantée ou désordonnée... mais j'aime ça...
    Ecrire n'est pourtant pas son objectif premier...lui c'est le cinéma qui le passionne et les idées qui vont autour...;-))
    Vous vous inspirerez de la photo et commencerez votre texte par cet incipit:
    "J'ai bien fait le tour de la question..."
    Je rappelle de bien relire le mode d'emploi qui se trouve dans la colonne de droite, et dont voici les points principaux...
    - 2000 signes espaces compris maximum
    - Le texte se trouvera DANS le corps du mail (pas en fichier joint) avec le titre et le pseudo, comme ceci :
    titre (pseudo) + texte
    - Le titre donc PAS comme objet du mail...mais bien en titre de votre texte...sinon cela oblige à des manipulations supp...ayez pitié de moi! de nous!
    Si vous venez pour la première fois, prenez la peine de lire attentivement ce mode d'emploi...le temps m'est parfois compté et vous êtes nombreux à participer... je n'ai pas trop l'occasion de répondre aux mails qui me demandent comment ça fonctionne! ayez pitié de moi! de nous!
    Vous envoyez vos participations à Coumarine: coum.coumarine@gmail.com
    Voici donc la photo, bonne créativité à tous et à chacun...!
    Coumarine

    http://coumarine2.canalblog.com/archives/2008/01/09/7500718.html#comments

    POUR LIRE D AUTRES POEMES CF MES RECUEILS DE POEMES EN VENTE SUR THE BOOK:

    http://www.thebookedition.com/paysages-amoureux-et-erotiques-jacques-coytte-p-143.html

    http://www.thebookedition.com/paysages-jacques-coytte-p-866.html

  • Catégories : Jeux

    MES 10 ENVIES DU MOMENT

    1.Etre dans les bras de mon mari,il va falloir que j'attende un peu
    2.Avoir de l’argent et si possible en faisant quelque chose qui me plaît et encore mieux avec mes livres(là, c’est plus un rêve qu’une envie).
    3. Boire une bière pression et/ou du champagne.
    4. En griller une. J’ai arrêté la clope-drogue il y a presque un an mais pendant les fêtes, j’ai fumé quelques cigarettes-plaisir.
    5.Aller en France/et en vacances. Changer d’air.
    6.Nager
    7. Aller au restaurant
    8.Voir ma belle-famille
    9. Dormir comme un bébé
    10.Manger une tartiflette

    Vous pouvez aussi faire part de vos 10 envies du moment et le signaler aux Equipières:

    http://lequipedechoc.over-blog.com/article-15897506-6.html#anchorComment

  • Catégories : Mes textes en prose

    Les diamants

    e97186012eef5177403f4d69e358cf24.jpg

    Source de l'image: Wikipedia

    Les diamants m’évoquent immédiatement Marilyn Monroe chantant « Diamonds are a Girl's Best Friend »( Les diamants sont les meilleurs amis de la femme)dans « Les hommes préfèrent les blondes. » (On entend aussi cette chanson dans « Comment épouser un millionnaire »). J’admire Marilyn Monroe pour sa beauté, son talent, sa force et sa faiblesse. J’aime quand elle chante, quand elle joue cette femme sexy et frivole. Comme un diamant, elle a plusieurs facettes. Je ne rêve pas spécialement de diamants, je ne suis même pas trop bijoux et je n’aime pas cette image de femme-objet mais c’est parfois amusant de l’être.
    Facettes.
    Aimer cette femme, ces films kitschissimes, être midinette et intello, sexy et féministe, objet et sujet indépendant et libre.
    Facettes.
    Comme les diamants, fruits de la terre et de l’exploitation la plus monstrueuse des hommes.
    Ornement de femme-potiche, gage d’amour et objet d’art.
    Si pure et si souillé par tous les trafics qui l’entourent.
    Facettes.
    Parce que l’ « on ne naît pas femme, on le devient » ; on peut jouer avec les codes de la féminité et ne pas en être esclaves ; se faire photographier nue et être une femme indépendante.
    Cela peut paraître audacieux d’associer Marilyn et Simone de Beauvoir mais c’est à cause des facettes.
    Deux diamants bruts façonnés par la vie, leur éducation, la culture, deux être humains purs au-delà de leur statut de femme et de leurs contradictions.

    Pour lire le texte chanté par Marilyn :http://www.marilynmonroe.com/about/music3.htm
    Pour voir Marilyn chanter :http://www.youtube.com/watch?v=p0FDGnAIWpk

    32 - du 11 au 17/02/2007 - "Le silence des diamants" (Zazou / Indéfini / Z.)

    Si les diamants pouvaient parler... que pourraient-ils bien nous raconter ?

    Ces pierres précieuses fascinent, et provoquent par leur présence (ou absence) beaucoup de choses... Il y a ce dont tout le monde parle - la vie dans les mines, les guerres, les diamantaires,... mais aussi bien sûr l'amour - et ce dont les diamants seuls pourraient nous faire partager le secret. Il vous est proposé cette fois de nous faire partager un récit plutôt de cette deuxième sorte, de faire du ou des diamant(s) les témoins, les narrateurs, de votre récit.

    Le but de l'exercice est aussi de surprendre, alors n'hésitez pas à nous entraîner de rebondissements en rebondissements, de rires en peurs, d'égrener la gamme des émotions jusqu'à totale adhésion du lecteur !

    Tous les genres et tous les thèmes sont acceptés alors... lancez-vous !

    Bonne écriture à toutes et tous : -)

    http://www.ecritureludique.net/article-15705809-6.html#anchorComment

  • Catégories : Nerval Gérard de

    Importance des routes dans le "Voyage en Orient" de Nerval

    08ee170bf5e1f2fb6309f6ceab17866a.jpgO. C , II, 641 : « Je connaissais assez le chemin fort long qui conduit à Stamboul par le pont de bâteaux qui traverse la Corne d’Or, pour ne pas craindre de m’y engager à la pure clarté de la lune du Ramazan, par une de ces belles nuits qui valent nos aurores. »

    Mes recherches sur les paysages dans le "Voyage en Orient" de Nerval en DEA sont dans la continuité de mon mémoire de maîtrise sur "Le paysage dans les oeuvres poétiques de Baudelaire et Nerval" publié maintenant comme mes 2 recueils sur The book sous le titre "Des paysages de Baudelaire et Nerval."

     

    http://www.thebookedition.com/des-paysages-de-baudelaire-et-nerval-jacques-coytte-p-1283.html

  • Catégories : Nerval Gérard de

    Importance des routes dans "Sylvie" de Nerval

    1e7415a2e5a8c29587fcaa6e43adee0a.jpgO. C, III, 547 : « En quittant le chemin pour traverser un petit bois qui sépare Loisy de Saint-S***, je ne tardai pas à m’engager dans une sente profonde qui longe la forêt d’Ermenonville ; je m’attendais ensuite à rencontrer les murs d’un couvent qu’il fallait suivre pendant un quart de lieue. La lune se cachait de temps à autre sous les nuages, éclairant à peine les roches de grès sombre et les bruyères qui se multipliaient sous mes pas. A droite et à gauche, des lisières de forêts sans routes tracées, et toujours devant moi ces roches druidiques de la contrée qui gardent le souvenir des fils d’Armen exterminés par les Romains ! Du haut de ces entassements sublimes, je voyais les étangs lointains se découper comme des miroirs sur la plaine brumeuse, sans pouvoir distinguer où s’était passée la fête. »

    Paysage ambulatoire
    Paysage vu du haut
    cadrage

    Mes recherches sur les paysages dans "Sylvie" de Nerval en DEA sont dans la continuité de mon mémoire de maîtrise sur "Le paysage dans les oeuvres poétiques de Baudelaire et Nerval" publié maintenant comme mes 2 recueils sur The book sous le titre "Des paysages de Baudelaire et Nerval."

    http://www.thebookedition.com/des-paysages-de-baudelaire-et-nerval-jacques-coytte-p-1283.html

  • Catégories : Mes textes en prose

    Les voeux

    Je ne crois pas beaucoup plus aux vœux qu’aux prières. Parce que depuis que je suis ado, je ne les ai pas vu se réaliser ou être exaucés. Les seules choses qui se produisent vraiment, ce sont les résolutions, les décisions (bonnes ou mauvaises) auxquelles se tient. Alors raconter l’histoire d’un vœu fait (il y en a tant et d’années en années, souvent les mêmes)et réalisé (les choses non cherchées comme l’amour et le bonheur qui va avec me sont tombées dessus sans que je fasse rien au départ pour que ça arrive), j’ai du mal à imaginer. Ce qui me surprendrait c’est que mes vœux se réalisent…. Remarquez, je n’en ai pas fait cette année…. J’ai pris des résolutions et pour l’instant, je les tiens à peu près.

    29 - du 16/01/2008 au 27/01/2008 - "Vœux" (Indéfini)

    Traditionnellement, en début d'année, on prend des résolutions, on fait des vœux... on se tient à certaines, certains se réalisent... certains même au-delà de nos espérances... ce qui peut avoir des conséquences très inattendues.
    Et si vous deviez cette fois raconter l'histoire d'un vœu fait, réalisé, et dont les résultats... surprennent ? Qu'imagineriez-vous ?

    La question est posée, à vous d'y répondre : -)

    http://www.ecritureludique.net/article-15705809-6.html#anchorComment