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  • Catégories : La cuisine

    Curry d'agneau

    medium_curry_d_agneau.jpg
    Préparation : 25 mn
    Cuisson :
    35 mn
    Repos :
    0 mn
    Temps total :
    60 mn

    Difficulté : Facile

    Imprimez


    Pour 4 personnes :
    - 750 g d'épaule d’agneau en dés
    - 1/2 cuillère à café de pistils de safran
    - 3 cuillères à soupe d'huile
    - 2 oignons moyens hachés
    - 1 yaourt nature
    - 2 cuillères à soupe de coriandre fraîche hachée
    - 30 g de noix de cajou (non salées)
    - 1 piment rouge
    - 15 g de gingembre fraîchement haché
    - 1/2 cuillère à café de cannelle moulue
    - 5 graines de cardamome
    - 3 clous de girofle
    - 1 gousse d'ail hachée
    - 1 cuillère à soupe de graines de coriandre
    - 1 cuillère à café de cumin
    - sel et poivre

    1/ Préparer le massala :

    Mixer les noix de cajou, le gingembre et le piment dans un mini-hachoir. Ajouter la cannelle, la cardamome, la girofle, l'ail, le cumin et les graines de coriandre. Réduire en poudre. Verser dans un mixeur avec 1/4 de litre d'eau. Mixer pendant 1 minute. Réserver.


    2/ Faire tremper les pistils de safran dans 4 cuillères à soupe d'eau, pendant 10 minutes. Faire dorer les dés de viande dans 2 cuillères à soupe d'huile. Retirer et réserver. Jeter le jus de cuisson et faire chauffer 1 cuillère à soupe d'huile. Y faire revenir les oignons hachés pendant 5 minutes. Saler et poivrer. Ajouter le massala et le yaourt. Cuire pendant 5 minutes à feu doux.

    3/ Remettre la viande et bien remuer. Ajouter le safran et son eau. Cuire à feu doux pendant 30 minutes. Saupoudrer d'1 cuillère à soupe de coriandre. Cuire jusqu'à ce que la viande soit bien tendre.

    Pour finir ... Saupoudrer de coriandre hachée avant de servir.
    Accompagner avec du riz basmati ou des pommes de terre vapeur.

    http://www.linternaute.com/femmes/cuisine/recette/304888/1136988743/curry_d_agneau.shtml

  • Catégories : Blog

    Le festival de la BD d'Angoulême démarre jeudi

    Un programme ambitieux à l'affiche du 34ème Festival international de la BD d'Angoulême (25-28 janvier)

    L'édition 2007 est  celle de la reconquête après un festival 2006  perturbé par des chutes de neige et terni par le licenciement de son directeur.

    Le festival  peut compter sur un secteur en pleine expansion (4.130 titres publiés en 2006) et le soutien de la Ville d'Angoulême, qui s'est engagée à hauteur d'un  million d'euros par an pendant 4 ans.

    Principale nouveauté de l'année, le pôle qui regroupe les stands des éditeurs, très prisé des amateurs de dédicaces, jusque-là en centre ville, a été  déplacé en périphérie, sur 10.000 m2. La superficie du festival a ainsi pratiquement doublé en un an, avec un  total de 15.000 m2. Mais 2007 est aussi une année test pour les éditeurs, dont  certains craignent une baisse d'affluence et ont réduit leur participation.

    La nouvelle génération de la BD à l'honneur
    Le plateau reste pourtant de choix, avec les vedettes habituelles : Zep,  Loustal, Loisel, Binet, Bilal, Tronchet... et la nouvelle génération de la BD,  de Manu Larcenet à Johann Sfar ou Christophe Blain, dans le sillage de Lewis  Trondheim, Grand prix de la Ville d'Angoulême 2006.

    Auteur de plus de 100 albums, Lewis Trondheim, qui préside cette année le jury, a  contribué à axer la programmation vers la création, avec "concerts de dessins"  et "match d'improvision" en BD. Mais Angoulême tient à son image "généraliste",  de rassemblement unique au monde de toutes les bandes dessinées.

    Autre innovation : le FIBD présentera le premier volet d'une "exposition  universelle de la BD", état des lieux planétaire du secteur, qui s'étalera sur  quatre ans et dont le résultat final doit être présenté en 2010 à l'exposition  universelle de Shanghai.

    Un espace pour le manga
    S'il a popularisé le manga en Europe, le festival ne lui avait jamais  consacré d'espace propre. C'est chose faite cette année, avec 500 m2 dédiés à  l'univers manga. Le palmarès a également été simplifié pour plus de lisibilité.  Outre le Grand prix de la Ville d'Angoulême, qui consacre un auteur, le Prix du  meilleur album de l'année sera désormais la récompense suprême.

    Egalement au programme, les "rencontres internationales" permettront de  découvrir des auteurs étrangers et des expositions seront consacrées à Hergé  (pour le centenaire de sa naissance), Kid Paddle ou l'Américain Jim Woodring.

    Le festival tentera de retrouver en 2007 ses 200.000 visiteurs habituels,  après un cru 2006 victime des intempéries, avec seulement 150.000 entrées.

    Publié le 22/01 à 12:14
    Le secteur le plus dynamique de l'édition

    La bande dessinée, dont le grand rendez-vous  annuel connaît une période faste en France, où elle  représente environ 6,5% du chiffre d'affaire total de l'édition et peut compter  sur une nouvelle génération d'auteurs qui renouvelle le genre.

    Avec 4.130 albums publiés en 2006 dans l'espace francophone européen, contre  3.600 l'année précédente, la production a fait un bond de 14,7% en un an, en  augmentation constante depuis une douzaine d'années.

    Surtout, l'offre a pratiquement triplé depuis l'année 2000, quand 1.563  titres seulement avaient été publiés.

    Phénomène de la décennie écoulée, le manga représente 44% des albums publiés  en 2006, mais la BD franco-belge traditionnelle a résisté à la déferlante  asiatique et les premiers "mangas européens" sont apparus l'an dernier.

    Une dizaine de séries sont tirées à plus de 200.000 exemplaires, et se  placent régulièrement parmi les meilleures ventes de livres tous genres  confondus. De "Titeuf" (dont le dernier album a été tiré à 1,8 million  d'exemplaires en 2006), à "Lucky Luke" (650.000) ou "Thorgal" (280.000).

    Le marché intéresse de plus en plus les grands groupes éditoriaux (Albin  Michel, Flammarion, Gallimard, Actes Sud, Le Seuil...), qui ont investi un  domaine autrefois réservé à des éditeurs spécialisés. La santé commerciale du secteur s'accompagne d'une grande diversité dans la  création et une nouvelle génération d'auteurs s'est affranchie des contraintes  pour laisser libre cours à son imagination.

    De nouveaux noms sont apparus. Manu Larcenet raconte ses propres aventures  de parisien à la campagne dans "Le retour à la terre" (Dargaud) et Johann Sfar  cartonne avec "Le Chat du rabbin" (Dargaud).

    Des auteurs qui s'écartent de plus en plus du format traditionnel de la BD -  le fameux album "cartonné-couleur" de 48 pages hérité d'Astérix - pour laisser  libre-court à leur imagination. 84 pages pour le dernier Sfar et... 280 pages  pour le nouveau Lewis Trondheim, "Ile Bourbon 1730" (Delcourt, Shampooing).

    La sélection officielle du festival 2007 (50 titres) fait d'ailleurs la part  belle à cette tendance héritée de la série "Maus" publiée dans les années 1990  par l'Américain Art Spiegelman.

    http://cultureetloisirs.france3.fr/livres/actu/27629401-fr.php
  • Catégories : Web

    Forum:Ecrivains en herbe(clin d'oeil à Monette)

    Vous êtes un écrivain (amateur ou non) et vous aimeriez être lu, avoir des avis ou des critiques pour progresser ?


    Vous aimez lire et vous avez envie de découvrir des textes originaux, uniques, gratuits et que l'on ne trouve pas en librairie ?


    Alors n'hésitez pas à vous inscrire et nous rejoindre sur ce forum de passionnés et à le remplir de vos écrits, vos passions, vos impressions.

    En attendant de vous voir parmi nous, nous vous souhaitons une très bonne visite !

    http://ecrivainsenherbe.forumculture.net/

  • Catégories : Lamartine Alphonse de

    Alphonse de Lamartine, "Le poète mourant"(Nouvelles méditations poétiques)



    La coupe de mes jours s'est brisée encor pleine ;
    Ma vie hors de mon sein s'enfuit à chaque haleine ;
    Ni baisers ni soupirs ne peuvent l'arrêter ;
    Et l'aile de la mort, sur l'airain qui me pleure,
    En sons entrecoupés frappe ma dernière heure ;
    Faut-il gémir ? faut-il chanter ?...

    Chantons, puisque mes doigts sont encor sur la lyre ;
    Chantons, puisque la mort, comme au cygne, m'inspire
    Aux bords d'un autre monde un cri mélodieux.
    C'est un présage heureux donné par mon génie,
    Si notre âme n'est rien qu'amour et qu'harmonie,
    Qu'un chant divin soit ses adieux !

    La lyre en se brisant jette un son plus sublime ;
    La lampe qui s'éteint tout à coup se ranime,
    Et d'un éclat plus pur brille avant d'expirer ;
    Le cygne voit le ciel à son heure dernière,
    L'homme seul, reportant ses regards en arrière,
    Compte ses jours pour les pleurer.

    Qu'est-ce donc que des jours pour valoir qu'on les pleure ?
    Un soleil, un soleil ; une heure, et puis une heure ;
    Celle qui vient ressemble à celle qui s'enfuit ;
    Ce qu'une nous apporte, une autre nous l'enlève :
    Travail, repos, douleur, et quelquefois un rêve,
    Voilà le jour, puis vient la nuit.

    Ah ! qu'il pleure, celui dont les mains acharnées
    S'attachant comme un lierre aux débris des années,
    Voit avec l'avenir s'écrouler son espoir !
    Pour moi, qui n'ai point pris racine sur la terre,
    Je m'en vais sans effort, comme l'herbe légère
    Qu'enlève le souffle du soir.

    Le poète est semblable aux oiseaux de passage
    Qui ne bâtissent point leurs nids sur le rivage,
    Qui ne se posent point sur les rameaux des bois ;
    Nonchalamment bercés sur le courant de l'onde,
    Ils passent en chantant loin des bords ; et le monde
    Ne connaît rien d'eux, que leur voix.


    Jamais aucune main sur la corde sonore
    Ne guida dans ses jeux ma main novice encore.
    L'homme n'enseigne pas ce qu'inspire le ciel ;
    Le ruisseau n'apprend pas à couler dans sa pente,
    L'aigle à fendre les airs d'une aile indépendante,
    L'abeille à composer son miel.

    L'airain retentissant dans sa haute demeure,
    Sous le marteau sacré tour à tour chante et pleure,
    Pour célébrer l'hymen, la naissance ou la mort ;
    J'étais comme ce bronze épuré par la flamme,
    Et chaque passion, en frappant sur mon âme,
    En tirait un sublime accord.

    Telle durant la nuit la harpe éolienne,
    Mêlant aux bruits des eaux sa plainte aérienne,
    Résonne d'elle-même au souffle des zéphyrs.
    Le voyageur s'arrête, étonné de l'entendre,
    Il écoute, il admire et ne saurait comprendre
    D'où partent ces divins soupirs.

    Ma harpe fut souvent de larmes arrosée,
    Mais les pleurs sont pour nous la céleste rosée ;
    Sous un ciel toujours pur le coeur ne mûrit pas :
    Dans la coupe écrasé le jus du pampre coule,
    Et le baume flétri sous le pied qui le foule
    Répand ses parfums sur nos pas.

    Dieu d'un souffle brûlant avait formé mon âme ;
    Tout ce qu'elle approchait s'embrasait de sa flamme :
    Don fatal ! et je meurs pour avoir trop aimé !
    Tout ce que j'ai touché s'est réduit en poussière :
    Ainsi le feu du ciel tombé sur la bruyère
    S'éteint quand tout est consumé.

    Mais le temps ? - Il n'est plus. - Mais la gloire ? - Eh ! qu'importe
    Cet écho d'un vain son, qu'un siècle à l'autre apporte ?
    Ce nom, brillant jouet de la postérité ?
    Vous qui de l'avenir lui promettez l'empire,
    Écoutez cet accord que va rendre ma lyre !...
    ...............................................
    Les vents déjà l'ont emporté !

    Ah ! donnez à la mort un espoir moins frivole.
    Eh quoi ! le souvenir de ce son qui s'envole
    Autour d'un vain tombeau retentirait toujours ?
    Ce souffle d'un mourant, quoi! c'est là de la gloire ?
    Mais vous qui promettez les temps à sa mémoire,
    Mortels, possédez-vous deux jours ?

    J'en atteste les dieux ! depuis que je respire,
    Mes lèvres n'ont jamais prononcé sans sourire
    Ce grand nom inventé par le délire humain ;
    Plus j'ai pressé ce mot, plus je l'ai trouvé vide,
    Et je l'ai rejeté, comme une écorce aride
    Que nos lèvres pressent en vain.

    Dans le stérile espoir d'une gloire incertaine,
    L'homme livre, en passant, au courant qui l'entraîne
    Un nom de jour en jour dans sa course affaibli ;
    De ce brillant débris le flot du temps se joue ;
    De siècle en siècle, il flotte, il avance, il échoue
    Dans les abîmes de l'oubli.

    Je jette un nom de plus à ces flots sans rivage ;
    Au gré des vents, du ciel, qu'il s'abîme ou surnage,
    En serai-je plus grand ? Pourquoi ? ce n'est qu'un nom.
    Le cygne qui s'envole aux voûtes éternelles,
    Amis ! s'informe-t-il si l'ombre de ses ailes
    Flotte encor sur un vil gazon ?

    Mais pourquoi chantais-tu ? - Demande à Philomèle
    Pourquoi, durant les nuits, sa douce voix se mêle
    Au doux bruit des ruisseaux sous l'ombrage roulant !
    Je chantais, mes amis, comme l'homme respire,
    Comme l'oiseau gémit, comme le vent soupire,
    Comme l'eau murmure en coulant.

    Aimer, prier, chanter, voilà toute ma vie.
    Mortels ! de tous ces biens qu'ici-bas l'homme envie,
    À l'heure des adieux je ne regrette rien ;
    Rien que l'ardent soupir qui vers le ciel s'élance,
    L'extase de la lyre, ou l'amoureux silence
    D'un coeur pressé contre le mien.

    Aux pieds de la beauté sentir frémir sa lyre,
    Voir d'accord en accord l'harmonieux délire
    Couler avec le son et passer dans son sein,
    Faire pleuvoir les pleurs de ces yeux qu'on adore,
    Comme au souffle des vents les larmes de l'aurore
    Tombent d'un calice trop plein ;

    Voir le regard plaintif de la vierge modeste
    Se tourner tristement vers la voûte céleste,
    Comme pour s'envoler avec le son qui fuit,
    Puis retombant sur vous plein d'une chaste flamme,
    Sous ses cils abaissés laisser briller son âme,
    Comme un feu tremblant dans la nuit ;

    Voir passer sur son front l'ombre de sa pensée,
    La parole manquer à sa bouche oppressée,
    Et de ce long silence entendre enfin sortir
    Ce mot qui retentit jusque dans le ciel même,
    Ce mot, le mot des dieux, et des hommes : ... Je t'aime !
    Voilà ce qui vaut un soupir.

    Un soupir ! un regret ! inutile parole !
    Sur l'aile de la mort, mon âme au ciel s'envole ;
    Je vais où leur instinct emporte nos désirs ;
    Je vais où le regard voit briller l'espérance ;
    Je vais où va le son qui de mon luth s'élance ;
    Où sont allés tous mes soupirs !

    Comme l'oiseau qui voit dans les ombres funèbres,
    La foi, cet oeil de l'âme, a percé mes ténèbres ;
    Son prophétique instinct m'a révélé mon sort.
    Aux champs de l'avenir combien de fois mon âme,
    S'élançant jusqu'au ciel sur des ailes de flamme,
    A-t-elle devancé la mort ?

    N'inscrivez point de nom sur ma demeure sombre.
    Du poids d'un monument ne chargez pas mon ombre :
    D'un peu de sable, hélas ! je ne suis point jaloux.
    Laissez-moi seulement à peine assez d'espace
    Pour que le malheureux qui sur ma tombe passe
    Puisse y poser ses deux genoux.

    Souvent dans le secret de l'ombre et du silence,
    Du gazon d'un cercueil la prière s'élance
    Et trouve l'espérance à côté de la mort.
    Le pied sur une tombe on tient moins à la terre ;
    L'horizon est plus vaste, et l'âme, plus légère,
    Monte au ciel avec moins d'effort.

    Brisez, livrez aux vents, aux ondes, à la flamme,
    Ce luth qui n'a qu'un son pour répondre à mon âme !
    Le luth des Séraphins va frémir sous mes doigts.
    Bientôt, vivant comme eux d'un immortel délire,
    Je vais guider, peut-être, aux accords de ma lyre,
    Des cieux suspendus à ma voix.

    Bientôt ! ... Mais de la mort la main lourde et muette
    Vient de toucher la corde : elle se brise, et jette
    Un son plaintif et sourd dans le vague des airs.
    Mon luth glacé se tait ... Amis, prenez le vôtre ;
    Et que mon âme encor passe d'un monde à l'autre
    Au bruit de vos sacrés concerts !

    http://poesie.webnet.fr/poemes/France/lamartin/73.html

    A RAPPROCHER DE "L'ALBATROS"  de Charles Baudelaire (Les Fleurs du Mal)

  • Catégories : Web

    Wikipédia, encyclopédie sous haute surveillance

    DIDIER SANZ.
    Publié le 17 janvier 2007
    Actualisé le 17 janvier 2007 : 07h58

    Véritable référence, l'encyclopédie gratuite en ligne est aussi critiquée à l'extérieur que surveillée à l'intérieur.

    FAUT-IL se méfier de Wikipédia, l'encyclopédie en ligne accessible gratuitement, et rédigée par le peuple pour le peuple ? Avec plus de 6 millions d'articles disponibles en 250 langues, dont 420 000 en français, cette mine de savoirs est devenue l'un des 15 sites les plus visités du Web. Plébiscitée par les uns, elle est pourtant régulièrement critiquée par les autres pour sa qualité et son mode de fonctionnement.
    Car Wikipédia n'est pas une encyclopédie comme les autres. Lancée en 2001 par le ­philosophe Larry Sanger et l'homme d'affaires Jimmy Wales, elle ne s'enrichit que des ­contributions des internautes, qu'ils soient chercheurs, ingénieurs ou simples citoyens. N'importe qui peut y rédiger un article, ­supprimer et ajouter des passages. Aucune contribution n'est contrôlée a priori. Et s'il est conseillé de créer un compte pour s'identifier et se faire connaître des autres membres, cette procédure n'est pas obligatoire. Il suffit de cliquer sur l'onglet « Modifier » d'une page de Wikipédia pour corriger son contenu. Ce qui ouvre parfois la porte à des abus. Début 2006, la presse américaine révélait ainsi que plusieurs parlementaires avaient modifié leur biographie pour la rendre « plus flatteuse »...
    Politiciens en mal de publicité, artistes inconnus, membres de sectes et autres ­militants politiques viennent régulièrement sur Wikipédia pour réécrire l'histoire, promouvoir leurs idées. Ou faire de mauvaises plaisanteries. Comme l'affaire Seigenthaler, qui a éclaboussé Wikipédia fin 2005. Ce journaliste américain, ancien assistant de Robert Kennedy, a ­découvert dans sa biographie publiée sur Wikipédia qu'il était soupçonné de complicité dans l'assassinat des frères Kennedy et qu'il avait alors dû se réfugier en URSS ! Une sale blague, restée plus de quatre mois en ligne avant d'être repérée. « C'est que Seigenthaler n'est pas une grande célébrité, expliquait alors Jimmy Wales. En général, la correction d'une erreur ou d'une information fallacieuse a lieu en quelques heures, voire en quelques minutes. »
    Une école d'humilité
    Car ainsi va Wikipédia : les lecteurs ne sont pas seulement contributeurs. Ils sont aussi correcteurs et censeurs. « Chaque rédacteur surveille les pages auxquelles il a collaboré ou qui traitent de sujets qui l'intéressent, mais aussi celles sur lesquelles on constate beaucoup d'activité », confirme David Monniaux, l'un des 130 administrateurs de Wikipédia en français. Ce qui permet de détecter rapidement les actes de vandalisme. Mais aussi les contributions médiocres ou erronées. « L'arrivée massive de nouveaux contributeurs, pleins de bonne volonté mais peu informés des règles de ­Wikipédia, entraîne une régression de la qualité des articles », constatent les wikipédiens.
    Il faut dire que des millions d'internautes participent à la rédaction des articles sur ­Wikipédia, plusieurs dizaines de milliers dans sa version francophone. Parmi eux, « quelques spécialistes, signale David Monniaux. Par exemple des professeurs pour les thèmes scientifiques. Beaucoup d'étudiants aussi. En général, les auteurs préfèrent écrire sur leurs intérêts personnels et sur leurs hobbies que sur les sujets liés à leur domaine professionnel. D'autres se contentent de corriger des fautes de typographie et d'orthographe, d'ajouter des images ou des liens. » Cette forme de rédaction en commun est une véritable école d'humilité : les contributeurs doivent accepter que leur nom ne soit pas publié et que leurs textes soient modifiés par des inconnus. Une condition indispensable pour améliorer la qualité des articles, estiment les inconditionnels de ­Wikipédia, même si cela doit prendre du temps.
    Débat houleux
    Mais liberté ne signifie pas pour autant anarchie. Les administrateurs, élus parmi les contributeurs, ont le pouvoir de supprimer ou de protéger des pages, de bloquer ou d'exclure un contributeur suite à une décision du comité d'arbitrage, lui aussi composé de membres choisis par la communauté. « Les administrateurs ne décident pas d'une politique éditoriale, explique David Monniaux. Ils font appliquer les règles de civilité et peuvent sortir la matraque quand il y a des abus. » Pour éviter le vandalisme, certains articles ne peuvent être modifiés que par des habitués ou par les administrateurs. C'est par exemple le cas des pages sur ­Dieudonné, Jeanne d'Arc ou le Maroc. Au besoin, il est possible de revenir à une version précédente : l'historique des modifications de chaque article est sauvegardé.
    « En cas de litige, chacun expose ses ­arguments et on cherche à les confirmer ou à trouver des formulations qui expriment les positions des uns et des autres. » Il s'ensuit des débats souvent houleux, qui permettent ­généralement à la présentation la plus neutre de l'emporter. Mais il arrive que les plus ­motivés et les plus assidus parviennent, de guerre lasse, à imposer leurs points de vue. Surtout en cas de désaccords entre experts, « très difficiles à gérer », selon David ­Monniaux : « Je me souviens d'une empoignade entre un historien et un moine franciscain, au sujet d'un article sur un théologien anglais du XIIIsiècle. Entre les arguties et les invectives, nous n'avons pas vraiment les moyens d'arbitrer. »
    «Neutralité de point de vue»
    D'autant moins que Wikipédia ne fait pas appel à des spécialistes pour valider les articles. Seule prévaut la « neutralité de point de vue » : les articles doivent être rédigés d'une manière indépendante des opinions, vues, préjugés idéologiques, culturels, philosophiques, etc. Ce qui suscite de nombreuses critiques sur l'exactitude de son contenu, même si la revue scientifique Nature a apporté sa caution à l'entreprise en concluant que « Wikipédia est une source d'information aussi valable que la vénérable encyclopédie Britannica », après avoir soumis des articles des deux encyclopédies à des spécialistes pour comparer leur qualité. « Le fait est que plusieurs experts participent déjà activement à Wikipédia, souligne David Monniaux. Il y a aussi des contributeurs qui demandent à des spécialistes de relire leurs articles. Mais nous réfléchissons actuellement à une association avec des universités. »
    C'est précisément la question du recours à des spécialistes qui a amené Larry Sanger, l'un des cofondateurs de Wikipédia, à créer sa propre encyclopédie, Citizendium. L'objectif : « Offrir à des personnes ordinaires un espace dans lequel elles pourront travailler sous la direction d'experts et engager leur responsabilité personnelle en signant de leur vrai nom », explique-t-il. Un projet qui ne convainc pas David Monniaux. « Sanger veut sélectionner des experts sur leurs diplômes. Or, les diplômés posent parfois problème. Regardez les négationnistes : beaucoup d'entre eux sont diplômés en histoire et ont été recrutés par des universités. Si l'université n'arrive pas à faire le ménage parmi ses représentants, je ne vois pas comment nous pourrions le faire. Et puis, quels moyens aurions-nous d'éviter les débordements d'experts et comment arbitrer entre eux ? »
    En attendant, Wikipédia continue de mener son petit bonhomme de chemin. Son fondateur, Jimmy Wales, va même lancer cette année un moteur de recherche, Search Wikia, fonctionnant sur le modèle de Wikipédia. Alimenté par les internautes pour les ­internautes, bien sûr.
    Source:Le Figaro.fr
  • Catégories : La poésie, Web

    Micronésie poétique

    Un blog sur Hautetfort, un "petit archipel sympa de poésie" où il est notamment question de René-Guy Cadou:http://micronesiepoetique.hautetfort.com/

    et un forum:

    L'almanach, un poème quotidien à la date du jour, avec une image
    Les "chantiers" : des dossiers sur Cadou, les poètes
    Résistants, les Surréalistes, Femmes poètes au fil des siècles, Poésie
    amazighe...
    Vos poèmes persos ou vos images
    Entrez dans la demeure des poètes ; tombeaux de poètes ; poèmes au fil
    des images ; les poètes et leurs Muses
    Prétextes d'écriture et Dire-dare-dare

    http://85945.aceboard.fr/index.php?login=85945

  • Catégories : Des expositions

    Venise et l'Orient à l'Institut du Monde Arabe jusqu'au 18 février 2007

     

    medium_expo-venise-img.jpgmedium_art_illus_fil_visuel_venise.jpgExposition organisée par The Metropolitan Museum of Art, New York et l’Institut du monde arabe, Paris.


    Rarement deux destins ont été aussi intimement liés, malgré les antagonismes et les péripéties de l’Histoire. En effet, Venise, cette cité-État européenne, qui a exercé une suprématie économique et commerciale pendant des siècles en Méditerranée, avait instauré, depuis le IXe siècle, des rapports privilégiés avec les dynasties du Proche-Orient et tissé des liens solides avec Le Caire, Damas et Byzance-Constantinople.

    L’exposition couvre plusieurs siècles – du vol de la dépouille de Saint-Marc, à Alexandrie en 828, à la fin de la République – et différentes aires géographiques, marquant un intérêt particulier pour les échanges artistiques et culturels entre Venise et le Proche-Orient.

    L’exposition, cependant, se concentre sur la période la plus féconde de ces échanges, à savoir : du XIVe au XVIIe siècle.

    En effet, c’est dès la fin du XIIIe siècle que Venise commence à se couvrir de palais, de se parer de tapis d’Orient, de soieries, de brocarts et de velours. Pour certains de ces objets la question continue à se poser : sont-ils vénitiens ou orientaux ? Les experts s’y perdent, même encore aujourd’hui.

    Venise devient très tôt une puissance mondiale et établit, grâce au commerce, des liens privilégiés avec les grandes dynasties musulmanes : les Ayyoubides, les Mamelouks et les Ottomans. Ainsi s’opère à travers les siècles une transmission des savoirs et des techniques de l’Orient vers Venise. À son tour, la République vénitienne exporte dès le XVIe siècle des objets de luxe à décor islamique vers les grandes capitales d’Orient.

    La représentation de Mamelouks et d’Ottomans, avec leur vêture caractéristique, dans les toiles des grands maîtres de la Renaissance, témoigne de la familiarité des Vénitiens avec leurs voisins méditerranéens.

    Quelque 250 objets – peintures, textiles et tapis, verreries, céramiques, orfèvreries – provenant des collections vénitiennes et des plus grands musées à travers le monde, illustrent l’itinéraire de cette exposition.


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    Du mardi au vendredi de 10h à 18h
    Week-end et jours fériés de 10h à 19h

    Nocturne le jeudi jusqu'à 21h

    TARIFS

    Entrée : 10 € (plein), 8 € (réduit*), 6 € (-26 ans)
    Visite conférence (Tous les jours sauf le lundi à 14h30 et 16h30) : 15 € (plein), 13,5 € (réduit*), 11,5 € (- de 26 ans)
    IMA Pass (Musée & Exposition) : 12 € (plein)/11 € (réduit*), 8 € ( - de 26 ans)
    Entrée libre : Amis de l’IMA, carte ICOM/ICOMOS, moins de 12 ans, handicapés, conférenciers, guides touristiques.
    *Bénéficient du tarif réduit : Étudiants, les enseignants, demandeurs d’emplois, LTP. (Justificatif à présenter).

    BILLETTERIE

    Par téléphone : 0 892 702 604 (0,34 € /min)

    http://www.imarabe.org/temp/expo/venise-orient.html

  • Catégories : Science

    La comète McNaught dans le ciel de l’hémisphère sud

    Publié le 19 janvier 2007
    Actualisé le 19 janvier 2007 : 14h39
    Le 18 janvier dernier, la comète McNaught est passée dans le ciel de l’hémisphère sud. Les photographes -professionnels ou amateurs- n'ont pas manqué l'événement. 
    Source : www.spaceweather.com

  • Catégories : Des lieux, L'art, L'histoire, Le patrimoine

    La maison de Léonard De Vinci à Amboise

    medium_vinci.jpg

    L'histoire
    Bâtie au Xllème siècle, la demeure du Clos-Lucé devint sous François ler emblématique du mouvement de la Renaissance en France. Le monarque y fit venir peintres, architectes et poètes. Mais c'est Léonard de Vinci qui a marqué le domaine de son empreinte. Lui qui avait passé sa vie entre Florence, Rome et Milan, dispensant ses services d'ingénieur, y vécut les trois dernières années de sa vie et y mourut.

    En 1516, invité à résider au Clos-Lucé par François ler, Léonard de Vinci fait venir d'Italie trois de ses toiles les plus célèbres : la "Joconde", la "Sainte-Anne" et le "Saint Jean-Baptiste", qu'il termine dans la propriété. Le roi de France veut que l'artiste y soit "libre de penser, de rêver et de travailler". Vinci, en retour, accomplit diverses missions : il est tour à tour metteur en scène des fêtes de la Cour, ingénieur militaire et civil ou encore urbaniste.

    La visite
    De nos jours, la chambre de l'artiste peut être visitée. C'est là qu'il mourut, veillé, selon certains, par François ler. Au sous-sol, on peut voir des maquettes reproduisant, d'après les dessins de Vinci, ses principales inventions hydrauliques, navales ou aériennes. La visite de la chapelle est également une bonne incursion dans l'univers du maître. Sur les murs, on peut voir trois fresques du XVIème siècle vraisemblablement peintes par ses disciples à sa demande.

    Le manoir,
    restauré au XIXème siècle, ne présente plus aux visiteurs le visage que le génie lui a connu. Un important chantier de restauration a été ouvert en 1960 pour rendre à la demeure l'atmosphère de la Renaissance.

    Le Clos-Lucé ne dévoilera pas tous les mystères entourant Léonard de Vinci. Ainsi, l'entrée du souterrain secret du Clos-Lucé que François Ier aurait emprunté pour rendre visite au génie reste-t-elle scellée à jamais.

    Le parc du château accueille désormais un parcours initiatique sur les traces de Léonard de Vinci :

    » Leonard da Vinci, un génie en pleine nature

    En savoir plus
    Adresse : Le Clos-Lucé, demeure de Léonard de Vinci, 37400 Amboise
    Renseignements : 02 47 57 00 73
    Site : vinci-closluce.com
    Tout savoir sur Amboise dans l'Internaute ville
    http://www.linternaute.com/sortir/maison-artiste/vinci.shtml
  • Catégories : L'humour

    Perles des gynécos du Pas- de-Calais



     


    - Quel est l'âge du papa ?
    - Ben, j'sais déjà pas sin nom, alors eu s'n'age..?

     


    - Votre enfant, vous l'avez allaité ?
    - Nan. J'l'ai eu l'hiver.

     


    - J'ai été opérée d'eune hernie.
    - De quel côté?
    - Du côté d'LENS.

     


    - Vous allez reconnaître l'enfant, Monsieur ?
    - Ben... J'in sais rin... J'l'ai jamais vu.

     


    - Vous êtes réglée comment ?
    - Toudis par chèque, docteur.

     


    - Euch s us enceinte.
    - De combien ?
    - Ben... seulemin d'min mari

     


    Une patiente de 26 ans vient d'avoir son 6ème enfant. Le médecin lui demande si elle utilise un moyen de contraception.
    - J'aime pas preinde des cachets... In fait l' coyote impromptu, cha marche bien !

     

     

     

    - Madame qu'est-ce qui vous amène ?
    - Ben ... ch'bus ???

     


    - Vous avez une contraception ?
    - Ben...J' mets parfois deux maronnes...

     


    - Nom du père ?
    - Nanar.
    - Nanar comment ?
    - ?????...??????????????
    - Bon; votre adresse ?
    - C'est facile, vous sortez su' le rond point, vous prenez l'rue in face, ch'est à droite, l' maison du coin avec le gros quien. C'est juste à côté qu'y a Nanar.

     


    L'interne de garde aux urgences décroche le téléphone. Au bout du fil, un mari affolé :
    - Docteur, elle a mal, elle a des contractions horrippes, elle vient d'perdre les eaux, elle a mal, très mal et...
    - Calmez- vous Monsieur, vous...
    - OUI, mais elle a vraiment très mal, qu'o ché que j'dos faire ?
    - Vous gardez votre calme et vous venez !
    - Oui, oui d'accord, d'accord....EUH... J'amène m'femme ??????

     


    - Madame, je vous donne votre date de césarienne..... Voyons, le 4 septembre, ça vous va
    - Oui... Euh....et ch' bébé... Je l'aurai le même jour ?

     

     

     


    UN PEU DE CUISINE CH'TI

     


    Connaissez-vous la recette du poulet Tatin ?
    Teu l' met din' l' four et pis tatin...

     


    BONUS : T'in veu 'cor ? t'gêne pas :

     


    BONUS 1: Une histoire vraie arrivée à Saint Amand,dans le Nord (Oui, tout est possible dins ch'Nord) racontée par une copine prof:
    Une Élève répond au joli prénom de Merline...Par curiosité, lors d'une réunion, la prof demande à la mère : "Merline, le féminin de Merlin ?"
    Et la mère de répondre : " Ben nan, Merline, comme Merline Monroe quoi!"

     


    BONUS 2: Un copain médecin, nous en a raconté une du même type :
    Lors d'une auscultation à l'hosto, il rencontre une mère et son fils "CLITISS". Curieux aussi, il a demandé à la mère d'oû venait ce prénom...
    Attention, très fort:

    .. Ben, Clitiss comme Clitiss Wood !!!

     

     

     

     

     


    Che chré bédo d'garder tout sa rien k'pour ti... I'ch messaj 'i' dvré être envoyé à tou cheu qui veulent ! Chichi, ché bien an chaine, a transmatre pour po sombrer d'un chtrou noir ou ren va ben ! I doit ben faire el'tour de France é pi apré du monde (cha va être plus dur...)
    Alors, fait transmettre le message a tout ceux de ta messagerie :

     


    LE CH'TI N'EST PO MORT!
    Fé passé ch 'méssage, é pi la chaine elle é po brisée
  • Catégories : Des expositions

    Expositions du printemps 2007: de Praxitèle à Anselm Kiefer

    MARIE-GUY BARON, FRANÇOISE DARGENT ET ÉRIC BIÉTRY-RIVIERRE.
     Publié le 04 janvier 2007
    Actualisé le 04 janvier 2007 : 10h31

    Entre le Louvre à Paris et le Palais des beaux-arts à Lille, cinq événements se partagent le printemps.

    AU LOUVRE, le printemps sera résolument grec avec Praxitèle, en majesté du 23 mars au 18 juin. Curieusement, alors qu'il est pour la sculpture, avec Phidias et Lysippe, l'équivalent d'Homère pour la littérature, la France n'a jamais consacré au maître d'Athènes, l'inventeur du nu féminin, la moindre exposition. Cette erreur devrait être très brillamment réparée. Les marbres viennent d'être restaurés et les prêts d'institutions européennes s'annoncent abondants. Enfin, la carrière et la production du maître de l'art grec du IVe siècle av. J.-C. est beaucoup mieux connue.
    Toutefois, les deux commissaires, Alain Pasquier et Jean-Luc Martinez, préviennent : pour l'Antiquité, l'exercice de la monographie a ses limites, les contours du corpus, la notion même d'auteur, étant flous. Alors, pour contourner l'écueil, ils s'attacheront aussi à évoquer les différents et nombreux regards qu'ont eus les siècles sur le créateur de la Vénus de Cnide, de l'Apollon Sauroctone et de l'Éros de Thespies.
    Autre première, au Palais des beaux-arts de Lille, du 27 avril au 15 août : la rétrospective internationale du peintre français d'origine flamande Philippe de Champaigne, alors que la dernière remonte à 1952. Sous-titrée « Entre politique et dévotion », cette exposition, projet européen attendu, répond à une vision géostratégique en ce sens que Champaigne (1602-1674) se situe au carrefour de styles, d'écoles et de visions philosophiques entre le classicisme, le centralisme français et le baroque de l'Europe du Nord-Ouest. Un sujet monographique fortement lié aux recherches fondamentales sur l'esthétique au XVIIe siècle.
    Un gigantesque ensemble d'oeuvres nouvelles
    En même temps, du 25 avril au 15 août, le Centre Pompidou fête ses trente ans sous le signe de Marcel Duchamp, dont la rétrospective avait fait l'ouverture en 1977. « Airs de Paris », la grande exposition ­anniversaire, reprend le titre d'une de ses oeuvres, Air de Paris, mais au pluriel pour mettre l'accent sur sa nature pluridisciplinaire. En deux volets elle réunit 57 artistes et 16 paysagistes, designers, architectes sur les thèmes de la ville et de la vie urbaine qui présentent des oeuvres de 1970 à nos jours. Organisé en dix chapitres, le volet ­consacré à l'art s'attache aux mutations technologiques, électroniques et sociales à travers le regard des artistes, notamment On Kawara, Gordon Matta-Clark, Chris ­Marker, Raymond Hains, Tatiana Trouvé, Carsten Höller, Jean-Luc Moulène, Daniel Buren, Saâdane Afif, Dominique Gonzales-Foerster et Nan Goldin.
    Toujours au printemps mais mordant surtout sur l'été, du 30 mai au 8 juillet, une naissance est attendue au Grand Palais rénové. Celle de la nouvelle exposition « Monumenta » qui, sous l'immense nef de verre et d'acier, accueillera chaque année un artiste de renommée internationale. L'Allemand Anselm Kiefer, qui vit et travaille depuis plus de dix ans en France, inaugure cette manifestation par un gigantesque ensemble d'oeuvres nouvelles qui rendent hommage aux poètes engagés Paul Celan et Ingeborg Bachman.
    À la Bibliothèque nationale, on célèbre, dès le 27 mars, une figure de la photographie française, Eugène Atget, né il y a cent cinquante ans. L'institution puise dans ses fonds acquis dès 1900 auprès de l'artiste. L'homme réalisa une vaste collecte documentaire du Paris qui disparaissait sous ses yeux, révélant une capitale pittoresque. Ce « Balzac de la caméra », selon les mots de la photographe Berenice Abbott, a influencé de nombreux artistes, notamment aux États-Unis, et reste dans son art l'une des références majeures du siècle dernier.
    Ainsi, on le constate, la palette des expositions 2007 s'annonce aussi large que variée pour des musées de plus en plus fréquentés mais également de plus en plus en concurrence. Ceux qui proposeront des événements de qualité sans se contenter de louer leurs mètres carrés pour des réceptions ou des réunions professionnelles, ou qui résistent à la tentation des produits dérivés douteux, investissent à long terme.
  • Catégories : L'histoire

    Le Palais des Tuileries côté cour

    Un monument disparu en 1871

    Le Palais des Tuileries a été détruit par les flammes pendant la Commune, en 1871. Palais royal bâti par Catherine de Médicis, il a été habité par de nombreux souverains, Henri IV, Louis XIV ou encore Louis XVIII. En 1865, sous le Second Empire, c'est Napoléon III qui l'occupe.

    Visite guidée en 1865

    Depuis la Cour du Carrousel, on pouvait observer l'immense façade (266 m de long).

    Au sud, côté Seine, la nouvelle aile du Bord de l'Eau était en cours d'aménagement intérieur. Une partie devait être affectée à la résidence des souverains étrangers en visite d'Etat. Au bout de l'aile se trouvait le Pavillon de Flore.

    Au premier étage, la partie sud contenait les appartements officiels, côté cour du Carrousel, et les appartements privés, côté jardin des Tuileries. Au centre se dressait le Pavillon de l'Horloge.

    A droite, la partie nord du Palais contenait les appartements d'apparat, la Chapelle, la Salle du Conseil d'Etat et la Salle des Fêtes. Au bout de l'aile, le pavillon de Marsan abritait les appartements de Hauts Dignitaires.

    medium_tuileries.jpgLe Palais des Tuileries depuis la Cour du Carrousel© Comité national pour la reconstruction des Tuileries.

    http://www.linternaute.com/histoire/magazine/dossier/06/tuileries/2-exterieur.shtml

  • Catégories : L'actualité

    Les vainqueurs des Golden Globes 2007

    medium_babel.jpgBabel" a été sacré meilleur film dramatique aux Golden Globes 2007, lundi, à Beverly Hills (Californie)

    Meilleur acteur (de film dramatique): Forest Whitaker, "Le dernier roi d'Ecosse"
    Meilleure actrice (de film dramatique): Helen Mirren, "The Queen"
    Meilleure comédie ou film musical: "Dreamgirls"

    Meilleure actrice de comédie ou film musical: Meryl Streep, "Le Diable s'habille en Prada"
    Meilleur acteur de comédie ou film musical: Sacha Baron Cohen, "Borat: leçons culturelles sur l'Amérique au profit glorieuse nation Kazakhstan"
    Meilleur actrice de second rôle: Jennifer Hudson, "Dreamgirls"
    Meilleur acteur de second rôle: Eddie Murphy, "Dreamgirls"
    Meilleur réalisateur: Martin Scorsese, "Les Infiltrés"
    Meilleur film étranger (en langue étrangère): "Lettres d'Iwo Jima" (USA/Japon)
    Meilleur scénario: Peter Morgan, "The Queen"
    Meilleure bande originale: Alexandre Desplat, "Le Voile des illusions"
    Meilleure chanson: Prince, "The song of the heart" ("Happy Feet")
    Meilleur film d'animation: "Cars"

    Site internet: http://www.hfpa.org/goldenglobeawards/

    image:Alejandro Gonzales Innaritu dirige Brad pitt dans ''Babel'' - Mars Distribution

    http://cultureetloisirs.france3.fr/cinema/actu/27469593-fr.php

  • Catégories : La télévision

    Télévision:séries et fictions en vedette

    NATHALIE SIMON, ISABELLE NATAF ET PIERRE DE BOISHUE.
     Publié le 04 janvier 2007
    Actualisé le 04 janvier 2007 : 06h00

    Encouragées par les derniers résultats d'audience, les séries américaines et les fictions de prestige se tailleront la part du lion.

    Après les séries américaines ­Prison Break et Desperate Housewives (M6), FBI portés disparus, (France 2) ou Les Experts : Miami (TF1), et les téléfilms et feuilletons français (Marie Besnard (TF1), Les rois maudits (France 2), Mafiosa (Canal +), Petits Meurtres en famille, (France 2)..., quels seront les succès de 2007 ?
    Sans doute, les téléfilms de prestige de France Télévisions qui mise sur la littérature : L'Avare, sur France 3 dès ce mois-ci, avec l'époustouflant Michel Serrault, et une collection de huit oeuvres de Maupassant, prévue sur France 2 au printemps. Quatre contes et quatre nouvelles tournés par des réalisateurs différents, dont Claude Chabrol et Denis Malleval, produits par Gérard Jourd'hui. Sans oublier les adaptations des Pasquier de Georges Duhamel, Le Clan Pasquier (4 × 90 min) de Jean-Daniel Verhaeghe et surtout le roman de Tolstoï Guerre et Paix (4 × 90 min), réalisé par Robert Dornhel avec Clémence Poésy dans le rôle de Natacha, programmé en fin d'année. Une coproduction internationale de grande envergure, avec 16 000 figurants et un budget de 28 millions d'euros.
    TF1 poursuit dans la veine ­des fictions politiques : L'affaire Ranucci : le combat d'une mère, ­de Denys Granier-Deferre avec Catherine Frot dans le rôle de la mère de Christian Ranucci, la ­seule à croire en son innocence. Et La Dame d'Izieu, d'Alain Wermus, retraçant le drame de cette colonie d'enfants juifs, hébergés dans un village de l'Hérault où ils se croyaient à l'abri de la barbarie.
    Documents de société
    Côté documentaires, Canal +, en pointe sur les documents consacrés à la société française, programmera dès la fin janvier « Dans la peau d'un noir » (2 × 100 min) réalisé par Renaud Le Van Kim : il s'agira de raconter le racisme au quotidien à travers deux familles, l'une, blanche, maquillée en noir ; l'autre, noire, maquillée en blanc. Chaque groupe ethnique sera soumis aux mêmes situations de la vie courante : chercher un emploi, louer un appartement, dîner dans un restaurant chic de Paris. À noter également, sur M6 cette fois, un ambitieux programme intitulé « Sept ans de mariage », qui suivra, pendant sept années, l'évolution de la vie de six couples.