Recueil de poèmes en hommage aux deux auteurs
J'ai lu hier:UNIVERS DES ARTS
N°170 - juillet août septembre 2013 | |||||
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N°170 - juillet août septembre 2013 | |||||
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Les Macchiaioli sont, à Florence dans les années 1855, un groupe d'artistes révoltés venus de toute la péninsule. Qui sont ces Macchiaioli au surnom intraduisible ? Littéralement des "tachistes", désignation péjorative apparue dans la presse en 1862 puis adoptée par eux.
Rompant avec le néoclassicisme et le romantisme dominants, ils donnent un souffle nouveau à la peinture italienne et sont considérés comme les initiateurs de la peinture moderne en Italie. Au musée de l'Orangerie.
Publié à l'occasion de l'exposition Chagall, entre guerre et paix, musée du Luxembourg du 21 février au 21 juillet 2013.
Un ouvrage essentiel à la compréhension de l'oeuvre de Chagall, peintre témoin de son temps et créateur d'un monde onirique trés personnel.
Chagall meurt en 1985, presque centenaire. Il a traversé le XXe siècle, connu une révolution, deux guerres et l'exil. Autant d'expériences qui sont venues renouveler son approche artistique, se conjuguant aux grands thèmes fondateurs qu'il revisite inlassablement : sa ville natale de Vitebsk, la tradition juive, la Bible, le couple, la famille et le cirque.
Réunissant une centaine d'œuvres, l'exposition met en lumière la singularité avec laquelle Chagall aborde les représentations de guerre et celles de paix. La sélection révèle l'intense rayonnement d'une oeuvre qui ne se réduit jamais à une seule lecture, le vocabulaire pictural intégrant avec audace les évènements et les émotions de l'artiste. Entre guerre et paix
Par Isabelle Girard
Alessandro Benetton est à la tête du groupe depuis avril 2012.
Outsider tendance golden boy (Harvard, Goldman Sachs), Alessandro, fils de Luciano Benetton et à la tête du groupe familial depuis un an, renoue avec la tradition maison : les pubs chocs.
L’homme a la douceur d’un pastel. Regard bleu lagune, jean délavé, cheveux vaporeux comme une barbe à papa, voix sourde presque effacée : Alessandro Benetton, 49 ans, qui a succédé il y a un an à son père, Luciano, à la tête de Benetton, a quelque chose d’un archange descendu d’une fresque de la villa Minelli de Ponzano Veneto (Trévise), une fastueuse demeure prépalladienne du XVIe siècle restaurée par les Benetton, qui en ont fait le quartier général du groupe. Il a embrassé ses nouvelles fonctions avec le flegme du bobo new-yorkais qu’il fut lorsqu’il travaillait chez Goldman Sachs, qu’il allait au bureau à bicyclette, qu’il mangeait des hamburgers dans Central Park et carburait à l’eau plate. « La seule erreur que je puisse commettre aujourd’hui, c’est d’aller trop vite », répète-t-il comme un mantra.
Les héritiers ont deux choix possibles. Soit ils clonent leur père dès le berceau, soit ils s’en affranchissent pour mieux revenir comme outsider. C’est le chemin qu’a choisi Alessandro Benetton. « J’ai pris la tangente et cela m’a appris la patience. Je suis parti aux États-Unis, j’ai étudié à Harvard, travaillé dans la finance, puis je suis revenu à la maison, et aujourd’hui me voilà président du groupe Benetton. » Comme sauveur ? « Disons plutôt comme le nouvel architecte d’une marque qui ne m’a pas attendu pour exister. » Elle a, en effet, été créée par son père, devenu très tôt chef de clan à la mort du sien, Leone Benetton, qui louait des voitures et vendait des bicyclettes. La mère, Rosa, est malade. C’est la petite sœur, Giuliana, qui se met à tricoter des pulls qu’elle vend en faisant du porte-à-porte. Elle a 12 ans et se débrouille très bien, ce qui donne au grand frère, Luciano, l’idée de quitter l’école et de développer ce petit business. C’était en 1965. Toute la famille était impliquée dans l’affaire. Un demi-siècle plus tard, elle y est toujours : les trois générations représentent aujourd’hui quarante personnes dans le groupe.
« Imprévisible » est le qualificatif qui décrit sans doute le mieux Neil Young, même si l’on a longtemps hésité avec « déconcertant ». Car Neil Young ne fait jamais rien comme les autres.