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Mes Avent et NOEL - Page 17

  • Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, Livre, Mes Avent et NOEL

    Anti-fêtes

    1179f2797ceb6a0ce686c623e09c7cb1.jpgpar Delphine Peras

    Bonne nouvelle pour tous ceux qui redoutent la fin de l'année et son overdose de famille-bouffe-cadeaux: deux petits livres drôles et méchants apportent de l'eau à leur moulin rabat-joie, avec un mauvais esprit réjouissant.

    D'illustres représentants de ces grincheux - d'Alphonse Allais à Jules Renard, en passant par Pierre Dac, Cioran, Oscar Wilde, etc. - sont à l'honneur dans Je hais Noël, d'Eric Momus, véritable vade-mecum lettré pour repousser l'assaut des hôtes et des offrandes: «Les recevoir du bout des lèvres, du bout des doigts et, enfin, du bout des pieds», conseillait Jules Renard. Pour détendre l'atmosphère, ce bon mot des Nuls: «Quelle est la différence entre un curé et un arbre de Noël? Aucune: dans les deux cas, les boules, c'est pour décorer.»

    Plus pragmatique, Jean-Loup Chiflet indique Comment résister aux fêtes de fin d'année avec moult conseils aussi avisés que facétieux. De l'art de se rebeller en rigolant!

    Comment résister aux fêtes de fin d'année
    Jean-Loup Chiflet

    éd. Chiflet & Cie
    127 pages
    10 €
    65,6 FF

    http://livres.lexpress.fr/critique.asp/idC=13357/idR=12/idG=8
  • Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, Jeux, Mes Avent et NOEL

    Les moments de 2007-2

    Quel est le moment de 2007 (la réponse peut être au pluriel...)
    1)        le plus doux ?
    Un de ceux passés avec mon mari ; impossible de choisir lequel  
    2)        le plus drôle
    Ce n’est pas ce qui m’a le plus marqué cette année sauf quand on se dit qu’il vaut mieux en rire qu’en pleurer
     
    3) le plus gourmand ?
    Les repas au resto indien
    4) le plus triste ?
    La mort de ma grand-mère
    5) le plus décisif ?
    Celui où on a décidé de rester au Maroc malgré les difficultés
    6) le plus chantant ?
    Un de ceux où j’ai mis mes vieux 45 tours
    7) le plus dansant ?
    La soirée de la fête des femmes  
    8) le plus familial ?
    Sauf à considérer que mon mari est ma famille(en fait, je le pense), il n’y en a pas eu sauf les coups de téléphone    
    9) le plus amical ? Je ne suis pas douée pour l’amitié…  
    10) le plus amoureux ?
    Un de ceux passés avec mon mari  
    11) le plus sportif ?
    Un de mes cours d’abdos ou de step où je me défonce bien
    12) le plus fou ?
    Celui où on m’a proposé un travail qu’on aurait dû proposer à mon mari
    13) le plus sensuel ?
    Un de ceux avec mon mari
    14) le plus surprenant ?
    Celui où on m’a proposé un travail qu’on aurait dû proposer à mon mari
    15) le plus stressant / angoissant ?
    L’arrêt du tabac dans une année stressante
    16) le plus désespérant ?
    Se résoudre à quitter le Maroc
    17) le plus anodin ?
    Difficile de se souvenir d’un moment anodin ; disons devant certaines émissions de télé   18) le plus émouvant ? Un des coups de téléphone de mon beau-père
    19) le plus créatif ?
    Une année catastrophique mais très créative mais disons mes premiers essais de textes érotiques
    20) le plus poétique ?
    Un de ceux passés avec mon mari  
    21) la plus belle découverte ? Une de celles faites en lisant    
    Et pour regarder un peu l'avenir, quelles sont vos espérances pour 2008 ?

    Sortir la tête de l’eau, voir le bout du tunnel au choix….

    2008 approche à grand pas, c'est donc l'heure des bilans ! 
    Cette année, plutôt que de jouer à "j'ai fait / j'ai pas fait" et prendre des résolutions, je vous propose (j'ai développé une idée que Kimelia a gentiment proposé sur le blog des équipières et que Cassandrali avait ausi) un questionnaire pour prendre le temps de se retourner. Ce n'est pas forcément très facile mais ça rappelle que le temps, ce n'est pas q'une succession d'actions (ou de non-actions) mais surtout une succession de moments vécus...
    Voici les questions que je vous propose (elles peuvent être sautées, changées, crées) et si vous trouvez que c'est encore un peu tôt pour les bilans puisque ce n'est même pas encore Noël, pas de problème ! (je ne serai pas dispo entre Noël et le 1er janvier donc je vous le propose dés maintenant).
    (je ne promets pas de pouvoir relayer les participations de chacun.. mettez un commentaire ici pour qu'on vienne découvrir votre bilan)

    Quel est le moment de 2007 (la réponse peut être au pluriel...)

    Captain Lili(http://captainelili.blogs.psychologies.com/) sur le blog des Equipières:http://lequipedechoc.over-blog.com/article-14623870-6.html#anchorComment

  • Petite laine

    Pour se protéger  le corps du froid du dehors bien-sûr mais aussi pour se prémunir l’âme des coups de haine dans les couloirs de la vie sociale, de l’indifférence glaciale de sa famille, des petites phrases assassines des faux amis, des injures de presque inconnus, des silences gênés face au déballage (pourtant demandé) de nos problèmes, de la bêtise de la circulation urbaine. Pour se protéger de l’humidité des marées de soucis, des tempêtes de sable mélancolique.

    Il faut se tricoter maille  après maille sans en perdre un fil une petite laine avec ses rêves d’enfance réalisés ou irréalisables, les lectures faites ou tant à faire, les paysages qu’on a aimés et qu’on revoit en rêve comme si on y était  et tous ses lieux à voir, à visiter ; les connaissances qui font la tête bien faite et l’envie toujours de se lever le matin pour en apprendre plus, la curiosité saine.

    Il faut se tisser un paletot, un gilet d ‘érotisme et de sensualité contre la routine du quotidien, une couverture de pétillant champenois avec des bulles de plaisir, des bouffées de blondes. sans l’addiction, des foies gras et des marches toniques, des pommes croquées et des clémentines acidulées.

    Une petite laine avec le chant des oiseaux le matin au réveil, tes bras qui  bercent mes soirs et mes matins, ses disques préférées qu’on écoute en braillant ou qu’on savoure en silence.

     

    Le 27/12/2007

     

    Semaine du 24 au 30 décembre 2007

    Laissons gambader le sacré lutin et revenons à nos moutons... Le thème de la semaine est :

    Petite laine

    Pas d'autre contrainte sur le dos mais n'oubliez pas : vos textes doivent nous parvenir en fichier joint par mail avant le Dimanche 30 décembre minuit (heure de Paris).

    Et en attendant, ne prenez pas froid !

    Bonne semaine à vous et joyeuses fêtes de Noël.

    http://www.impromptus.fr/dotclear/
  • Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, Des poèmes, Mes Avent et NOEL

    La lettre au PERE NOEL

    Lancée par IRENE:http://www.mamirene.com/article-14526791-6.html#anchorComment


    Une lettre au père noël
    Pour lui dire tout simplement
    Pense un peu à tous ceux que j'aime
    Et qui rêvent de toi tout le temps.
    refrain

    Pense à mon gentil petit chat
    Qui s'ennuie quand je ne suis pas là,
    Il ne demande jamais rien
    Alors offre-lui un copain.
    (couplet des auteurs)

    Une lettre au père Noël
    Pour lui dire tout simplement
    Pense un peu à tous ceux que j'aime
    Et qui rêve de toi tout le temps.
    refrain

    Pense à mon amoureux
    Qui ne vient pas,
    Qu'il soit heureux,
    Peu importe où il soit.
    (couplet de Captaine Lili)

    Une lettre au père Noël
    Pour lui dire tout simplement
    Pense un peu à tous ceux que j'aime
    Et qui rêvent de toi tout le temps.
    refrain

    Pense aux malheureux
    Qui pleurent sur la terre
    Donne leur des moments joyeux
    Et chasse leurs misères
    (couplet de morganlafey)

    Une lettre au père Noël
    Pour lui dire tout simplement
    Pense un peu à tous ceux que j'aime
    Et qui rêvent de toi tout le temps.
    refrain

    Est-il brun est-il rose une question que je me pose...
    De certains me disent qu'il est rouge comme la rose...
    Sent-il aussi bon ou est-il un Cro-Magnon qui nous croque tout notre pognon
    Je vous laisserais seuls juges avant qu'il ne débarque avec sont traineau de désillusions.
    (couplet d'Al)

    Une lettre au père Noël
    Pour lui dire tout simplement
    Pense un peu à tous ceux que j'aime
    Et qui rêvent de toi tout le temps.
    refrain

    Que ce Noël ne ressemble pas aux précédents
    Pour ceux qui ont voulu mourir avant
    Pour ceux qui sont morts vraiment
    La paix des coeurs et pour longtemps
    (couplet de Laura)

    Une lettre au père Noël
    Pour lui dire tout simplement
    Pense un peu à tous ceux que j'aime
    Et qui rêvent de toi tout le temps.
    refrain

    Pense à ceux qui manquent d'argent
    Et qui ne te voient que dans les magazines
    Ceux qui pensent que les cadeaux sont pour les autres
    Essaie de les gâter au moins cette année.
    (couplet d'Irène)


    Ceci est un exemple de ce qu'on peut faire à plusieurs, maintenant vous pouvez créer votre propre lettre sur votre blog, le but est de faire fleurir pleins de lettres différentes, seule obligation, garder le refrain et mettre en premier couplet celui de l'auteur...

    Invitez vos amis à participer

    http://lequipedechoc.over-blog.com/

  • Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, Mes Avent et NOEL, Mes poèmes

    Chers(beaux-) parents

    5472971ab9cb5cfb2671356abdc89258.jpgChers (beaux)-parents,

    Quand j’étais enfant

    Noël insouciant
    Innocent
    Confiant
    Entraînant

    Les chaussons sous le sapin
    L’effervescence du matin
    Mémère me prend la main
    On déballe avec entrain
    Emerveillement sans fin

    Quand je croyais en ce dieu
    De mes aïeux
    Noël religieux
    Joyeux
    Sérieux

    Puis

    Noël terne
    De l’adolescence
    Les convenances
    Sans musique
    Sans ambiance

    On se couche de bonne heure
    Dehors la froideur
    De l’hiver qui fait peur
    Et pas de chaleur
    Dans les cœurs

    Des cadeaux en abondance
    Des apparences
    Des convenances
    Indifférence
    Famille vide de sens

    Et avec vous, chers (beaux-)parents

    Noël adulte
    Une nouvelle famille
    Où le matériel s’efface
    Devant l’importance
    Du lien qui réchauffe

    Incompréhension
    De mes passions
    Mais adoption
    Acceptation
    Résurrection
    Noël partage
    Retrouvailles
    Victuailles
    Ambiance de fête
    Qui monte à la tête

    Noël de France
    Chansons et lumières
    Froid et parfois neige
    Les marchés souvent les mêmes

    J’ai du mal à l’imaginer
    Avec ce ciel bleu entre les palmiers
    Pas d’illuminations, ni de vin chaud
    Mais votre amour qui nous accompagne
    Votre fils et moi

    Le 11/12/2007

    http://www.impromptus.fr/dotclear/index.php?2007/12/11/3083-laura-vanel-coytte-la-lettre-de-noel#co

    Semaine du 10 au 16 décembre 2007
    Le lundi 10 décembre 2007 à 01:00 :: Lancement des thèmes

    La lettre de Noël

    Finies les divagations, les igloos sous la neige, les lézards et les portes fermées… Il est temps de penser à l'enfant que nous sommes ou que nous avons été. C'est bientôt Noël, on entend presque le bruit des sabots des rennes, les grelots qui tintent et la flamme des bougies qui vacillent.

    Cette semaine, il sera question de mots écrits, de désirs, de cadeaux, de rêves, d'idéal, d'avenir. Nous vous demandons de rédiger une lettre de Noël. Lettre d'enfant ou d'adulte. Lettre délirante, passionnelle, des cris revendicatifs, un hymne à la beauté, des lucioles d'espoir, de l'humour noir… Tout cela ne reste qu'indicatif…

    Nous ferons suivre… Le cachet de la Toile faisant foi, vos envois devront être effectués entre le lundi 10 et le dimanche 16 décembre.

    Bonne semaine.

    http://www.impromptus.fr/dotclear/index.php?2007/12/10/3060-semaine-du-10-au-17-decembre-2007#co

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    Cf. aussi mes deux recueils de poèmes en vente sur Lulu: http://stores.lulu.com/store.php?fAcctID=617288
    ET SUR : http://www.thebookedition.com/paysages-amoureux-et-erotiq... (couvertures ci-jointes et liens à droite sur ce blog)
  • Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, Mes Avent et NOEL, Mes poèmes

    Ce sacré lutin

     

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    Mais où est-il donc passé ce sacré lutin

    Qui m’a volé mon cœur un matin ? Ce petit picard si fantastique Aux caresses et baisers féeriques  

    Tu étais mon  petit  lutin domestique

    Pour moi qui ne suis guère pratique

    Et tu rendais ma solitude moins solitaire

    Au milieu de l’indifférence planétaire

     

    Tu n’as jamais voulu travailler

    Pour le Père NOEL ; ta bonté

    Naturelle était mon cadeau

    Bien loin du toc et du faux

      Mais où est-il donc passé ce sacré lutin Qui m’a volé mon cœur un matin ?  

    Tu es partie avec une lutine ou lupronne

    Peu importe, je n’ai plus personne

    Car tu étais ma famille et mes amis

    Mon tout que j’appelais Trilby*

     

    Le 17/12/2007

     

    *Lutin, personnage titre d’un livre de Charles Nodier

       

    Semaine du 17 au 23 décembre 2007

    Nous sommes dans la période des longues nuits où nous pouvons prendre le temps à la veillée de nous raconter des histoires merveilleuses, drôles ou insolites. Nous vous proposons d'en écrire une sur le thème suivant :

    Ce sacré lutin

    Seule contrainte, dans votre texte devra absolument figurer la phrase suivante : Mais où est-il donc passé ce sacré lutin

    Bien sûr vous devez nous envoyez votre texte avant dimanche 23 décembre 2007 minuit (heure de Paris et en fichier joint).

    Laissez agir le charme ou l'espièglerie du moment......

    Et bonne semaine à tous !

       

    http://www.impromptus.fr/dotclear/

     

    Cf. aussi mes deux recueils de poèmes en vente sur Lulu: http://stores.lulu.com/store.php?fAcctID=617288
    ET SUR : http://www.thebookedition.com/paysages-amoureux-et-erotiq...
    (couvertures ci-jointes et liens à droite sur ce blog)

     

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  • La table renversée

    Une des dernières rares (elle à cause de son éloignement géographique, manque de temps et surtout d’envie, lui parce qu’il n’était chez lui que le week-end) fois où Cannelle a vu son père, ça a tourné(comme souvent) à la catastrophe. Il y avait son frère, sa sœur et sa mère qui elle, avait toujours été là pour lui quoiqu’il fasse. Mais Cannelle, elle, était seule, sans son mari. C’était avant leur départ pour l’étranger, avant leur cinquième déménagement en treize ans. Alors, son père se lança dans son couplet préféré : son mari n’était pas stable, ne savait pas garder un travail. Cannelle, comme d’habitude, essaya de rester calme car elle le savait, il n’écouterait pas son plaidoyer en faveur de son mari alors que son frère, sa sœur et sa mère n’osaient rien dire de peur de l’énerver encore plus. Tout le monde se regardait, gêné et Cannelle sentait une boule d’injustice gonfler dans sa gorge. Il pouvait la critiquer elle à la rigueur, elle avait l’habitude ; ça datait de l’adolescence. Mais quand on critiquait son mari, elle se transformait en tigresse. Surtout que toutes ses critiques, elle pouvait les retourner contre lui. Et n’en pouvant plus, c’est ce qu’elle fit jusqu’à la remarque de trop…
    Son père leva un poing rageur pour finalement renverser la table du déjeuner et partir en marmonnant d’autres remarques acerbes.

    Le 11/12/2007


    http://papierlibre.over-blog.net/article-14551508.html

    LA TABLE


    Laquelle ?
    Celle que vous voulez, de cuisine, du repas, de travail , de chevet... ou autre
    Le sujet est large, n'est-ce pas ....

    Envoyer vos textes avant Noël
    (c'est le 25 Décembre, comme d'habitude)
    à :

    jb3essarts@orange.fr

    Ne pas oublier de spécifier l'adrese de votre blog. Merci

    Bonne plume

    http://papierlibre.over-blog.net/

    Pour lire d'autres textes, cf. mes livres en vente sur Lulu:http://stores.lulu.com/store.php?fAcctID=617288
    et sur The book edition:http://www.thebookedition.com/paysages-amoureux-et-erotiques-jacques-coytte-p-143.html

  • Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, La littérature, Mes Avent et NOEL

    Rencontre d'Artiste autour de L'Astrée

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    Evénement

    Information publiée le lundi 10 décembre 2007 par Alexandre Gefen

    Mercredi 19 décembre 2007, ENS Paris

     

    RENCONTRES D’ARTISTES

    Les Amours d’Astrée et de Céladon (Rohmer, 2007) - L’Astrée (D’Urfé, 1607) :

    Hommes et femmes quatre siècles plus tard.

    Le 19 décembre à 17h30, salle Dussane, 45 rue d’Ulm.

    La publication de L’Astrée en 1607 donne son expression à une nouvelle réalité des rapports entre les sexes. Aujourd’hui, le succès à la fois public et critique de l’adaptation réalisée par Eric Rohmer Les Amours d’Astrée et de Céladon, incite à revenir sur la représentation du rapport entre hommes et femmes dans le roman d’Honoré D’Urfé. Travestissement, courtoisie, galanterie : les modèles ont-ils changé ?

    L’œuvre de Rohmer entretient un rapport étroit avec le texte. Outre de nombreuses adaptations, le cinéaste s’est consacré à l’écriture romanesque (La Maison d’Elizabeth, sous pseudonyme en 1946) et l’écriture critique (aux Cahiers du Cinéma). Nous étudierons comment son cinéma poursuit ou modifie l’expression littéraire des rapports heureux ou malheureux entre les sexes.

    La projection sera suivie d’un débat en présence de Delphine Denis (Paris IV), Marc Fumaroli (Collège de France, sous réserve), Claude Habib (Lille III), Noël Herpe (Université de Caen) et Yves Hersant (EHESS, CRAL).

    Source: Fabula.org

     

     

  • Nouveau livre de Laurence

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    Laurence en parle:Vous avez des enfants ou des petits-enfants âgés de 2 à 7 ans, vous connaissez des enfants de cet Age, alors mon nouveau livre est pour eux !

    "HISTOIRES pour les enfants sages"
    contenant 2 petits contes illustrés très modestement par mes soins.

    * "Marguerite, qui veut prendre le train"
    et
    * " Kévin et sa grand-mère extraordinaire"

    c'est mon 1er livre écrit pour les enfants à découvrir chez

    http://www.thebookedition.com

    au prix de 13 euros en format livre ou 5 euros en format pdf

    remarque : l'éditeur offre les frais de port pour toute commande passée avant le 15/12 !!!
    dépêchez-vous !

    si vous êtes réfractaire à l'achat en ligne je pourrais vous en envoyer mais je dois d'abord les commander, le livre a été fini hier soir à 20 heures !!!
    vous ne l'aurez donc pas pour NOEL«l !

    merci de me dire, ceux qui l'auront lu bien sûr, si il vous a plu et si vous m'encouragez A continuer ce genre de livre....

    http://www.webzinemaker.com/ecriture
    http://l-ecriture-de-laurence.over-blog.com/

  • Nouveau livre d'Irène

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    Irène sur son blog:Je vous avais promis un recueil de contes pour les enfants avant Noël.
    Emportez-les dans le monde merveilleux des fées, d'un drôle de petit troll à trois têtes, de l'ange de la mer.
    Laissez le rêver de chevaux ailés et de belles licornes, de l'amour impossible d'une princesse et d'un palefrenier. aux hippocampes qui peuplent la mer.
    Pleurez avec lui en écoutant l'histoire d'une petite bohèmienne de 10 ans et d'une fée punie en étant exilée dans un monde où les hommes ne croyaient pas en elle.
    Vous pouvez le commander par courrier en utilisant le bon de commande dans l'article en haut de page et obtenir une dédicace.

    EN AVANT PREMIERE UN EXTRAIT ICI :http://sagaagathe.over-blog.com/article-14376191.html

    Son blog:http://www.mamirene.com/article-14365762-6.html#anchorComment

  • 4 de mes poèmes en vente dans la revue Acacia de décembre 2007

    90d299e7a8aa9581e6a0a469ec3fa2c5.jpg

    Avec 4 de mes poèmes:http://www.lauravanel-coytte.com/mes_textes_publies/

    Ouvrage collectif incluant les auteurs suivants :

    David Girard, Patrick Druart, Philippe Lemoine, Elisa Noël, Brigitte Willigens, Andréa Noël, Célédino Villar Garcia, Vladimir Nicolas, Richard Loué, François Borel, Déa L'Hoëst, Angélique Allain, Adrien Mallo, Sandra Géraldés-Forasté, Laura Vanel-Coytte, Kamel A. Alamairi, Ludovic Coué, Anita Lamberti, André Labrosse, Ibtissem Zaïm, Myriam Mottes, M'Hamed Jaafar Filali, Liliane Renault, Arlette Homs, Chantal Le Gall, Christophe Manrot, Jacques Abéasis, Laurent Quadfieg, Samuelle Tomé, Thierry Rollet, Jean-Claude Blondel, Patrick Faucher, Xavier Huon, Agnès Legros, Karen Dauch, Christian Kuhk, Erick Cerneaux, Émile Audigier, Alexandre Rajic, Philippe Correc, Luc André, Pauline Labrande.


    124 pages

    EN VENTE ICI : http://www.millepoetes.com/product_info.php?cPath=105_110&products_id=291

    Cf. aussi mon album à droite de ce blog

  • Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, La télévision, Mes Avent et NOEL

    Ce soir sur France 3: Le réveillon des bonnes

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    Les bonnes, ce sont Marcelline, Olympia, Marie et Jeanne. Elles sont employées de maison dans un immeuble cossu d'une grande ville française. En décembre 1918, toutes quatre préparent, chacune pour leurs patrons et patronnes, le premier Noël de l'après-guerre. Les quatre familles sont les Dubreuil, les Verdier, les Sevran-Chabot et les Despréaux. Les destinées de ces quatre familles vont se croiser et parfois se mêler à travers leurs domestiques. Ainsi, Marcelline, qui a pourtant hâte de prendre sa retraite, retarde l'échéance. Elle s'inquiète en effet pour sa maîtresse, Odile Dubreuil, qui vient d'apprendre la mort de son époux. Quant à Olympia, elle est secrètement amoureuse de son patron, Auguste Verdier, dont elle guette chaque jour les courriers...

    Source: Télérama.fr

  • Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, La télévision, Mes Avent et NOEL

    Hier soir sur France 2:Les femmes aux heures noires de la Libération

    NATHALIE SIMON.
     Publié le 16 octobre 2007
    Actualisé le 16 octobre 2007 : 10h37
     Épuration » - Christiana Reali est l'héroïne du cinquième et dernier opus d'une histoire romanesque des femmes au XXe siècle.
    CONCOCTÉE par la scénariste Béatrice Rubinstein et le réalisateur Jean-Louis Lorenzi, l'histoire nous plonge dans la grande Histoire qui dérange. La saga romanesque baptisée La Plus Belle Histoire des femmes, commencée en 1996 avec L'Orange de Noël, suivie de La Tranchée des espoirs, Le Bal des célibataires (plus de 8 millions de téléspectateurs) et Chat bleu, chat noir (diffusé en janvier dernier), s'achève ce soir avec Épuration. En guise de fil conducteur, deux héroïnes fortes et fragiles, généreuses et déterminées. Amoureuses du même homme, elles deviendront pourtant amies.
    Cécile (Sophie Aubry), l'institutrice de L'Orange de Noël, retrouve donc, vingt-cinq ans après leurs premières péripéties, Sylvaine (Cristiana Reali), paysanne, danseuse de revue, mère de famille et résistante, pour « sauver », une nouvelle fois, leur village, à l'heure de la Libération, de l'épuration. « Chaque film peut se voir individuellement, précise, à juste titre, Jean-Louis Lorenzi. Pour Épuration, j'ai pensé à ces images de lynchage montrées par Patrick Rotman dans Été 44. C'est une période qui a été occultée et l'est encore. Les historiens ont beaucoup de mal à trouver des témoignages, notamment sur ces procès sauvages. »
    La joie de la Libération laisse place aux scènes de règlements de comptes et de haine collective. Sylvaine se sent impuissante : « Sylvaine, c'est Robocop, estime Cristiana Reali. Elle se reconstruit à chaque fois, mais dans cet épisode, elle s'est calmée et se situe un peu en retrait. Elle a un vécu que je n'ai pas, elle a mûri. La période qu'elle traverse est très noire et toujours taboue. Sylvaine se retrouve au coeur d'un règlement de compte, une gamine en dénonce une autre par jalousie. Je me demande souvent pourquoi la cruauté des femmes se retourne contre elles-mêmes alors qu'elles devraient se montrer solidaires. »
    Les scénarios sur l'Algérie et Mai 68 refusés
    Née au Brésil, la comédienne n'a pas de proches qui ont connu ce passé, mais sa belle-mère (la maman de son compagnon, Francis Huster) lui a raconté ses souvenirs de la Seconde Guerre mondiale. « L'animosité envers les femmes était différente de celle montrée envers les hommes, elles étaient punies pour avoir couché avec des Allemands ; eux, pour avoir collaboré. On ne peut pas savoir comment on aurait réagi à cette époque. »
    À l'origine, les aventures de Sylvaine et de Cécile devaient se poursuivre avec la guerre d'Algérie, puis s'achever sur les événements de mai 1968. Mais la nouvelle direction de la fiction sur France 2 a refusé les scénarios. « Nous avons eu une déconvenue avec l'audience de Chat bleu, chat noir (NDLR, une moyenne de 14 % de part d'audience pour les deux parties), mais j'espère bien faire changer d'avis la chaîne. Si nous obtenons entre 20 et 25 % ce soir, cela lui donnera peut-être envie de revenir sur sa décision », anticipe Jean-Louis Lorenzi.
    Pour la même chaîne, le réalisateur s'est déjà attelé à une autre fiction sur Charlotte Delbo, qui fut l'assistante de Louis Jouvet, résistante et rescapée du camp d'Auschwitz. De son côté, sur les planches avec Vincent Elbaz, Cristiana Reali défend un tout autre personnage, étonnamment plus proche d'elle, confie-t-elle, que celui de Sylvaine : une femme « droguée aux amphétamines, déjantée, désaxée, mais lucide ». « John Malkovich voulait Cristiana qui souffre, Cristiana en colère, Cristiana euphorique, je joue ce que je suis », lâche l'actrice avec enthousiasme. Et elle songe déjà à partir en tournée.

  • Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, Des lieux, Mes Avent et NOEL

    Mont Ventoux

    e455038d9b9b27d9ae6b2921b3637a00.jpg© Jean-Noël de Soye pour L'Express

    Cliquez sur l'image pour voir notre reportage photos sur le mont Ventoux.

    LEXPRESS.fr du 03/10/2007

    La montagne magiqueJacques Brunel

    Adoré du soleil et du vent, le mont Ventoux est à découvrir à l'automne, quand ce géant de Provence offre aux promeneurs un paysage digne du Yosemite américain.

    ès Bollène, sa masse bleu sombre avertit les voyageurs de l'autoroute A 7. A sa vue, les conducteurs ouvrent les vitres aux parfums de la garrigue: le Ventoux leur dit qu'ils sont en Provence. On peut se fier à cette montagne signal, repérable depuis la mer, et dont le nom aurait signifié «le Visible». Monument naturel, à l'instar du Vésuve dans la baie de Naples, il est aussi connu que le mont Blanc, sans pulvériser des records d'altitude. Il lui suffit d'être un mont isolé, posté dans la plaine. Le Ventoux jaillit d'un bloc dans une envolée rugueuse de rocs et de pins qui, 1 909 mètres plus haut, brandit au-dessus d'Avignon d'extravagants alpages battus par les vents.

    Diaporama

    © Jean-Noël de Soye pour L'Express


    Cliquez sur l'image pour voir notre reportage photos sur le mont Ventoux

    Le mont structure des pays aux caractères bien tranchés qui ne demandent qu'à vous accueillir. Au sud, les collines tremblantes de chaleur forment une cocagne où on ne se lasse pas de lézarder. Où goûter l'agneau local fondant et naturellement parfumé avec un côtes-du-ventoux? un melon de Cavaillon rafraîchi d'un muscat-beaumes-de- venise? Ce peut être à Venasque, «plus beau village de France» qui, tel un vaisseau, domine une mer de vergers ourlée de garrigue épaisse. Ou à Pernes-les-Fontaines, bourg fortifié que 40 fontaines moussues irriguent en permanence. Ou encore au Barroux, château Renaissance dont les tours blondes sont un peu la vigie du Comtat.

    Filez vers l'est en vous repérant au Ventoux. Après des plateaux à garrigue hérissés de rares villages, les gorges de la Nesque sont le fil d'Ariane qui vous guide vers la Provence de Giono. Elle débute au val de Sault, dont les coteaux d'altitude (750 m) sont brodés en violet par une lavande grand cru. En été, quand on la distille dans les champs, une capiteuse odeur de propre embaume jusqu'à Monieux, un vallon pour poètes au creux de crêtes mauves. Rude, mais l'oeil qui frise, Jean-Paul Giardini y incarne la néoruralité dans toute sa richesse. Plantant là les hôtes de sa ferme-auberge, il emmène son limier, à l'aube, flairer les cabasses (truffes) dans les chênaies qui lui sont adjugées. L'été, Giardini prend son téléphone portable et pousse par les drailles touffues de buis, d'euphorbes et de genévriers son troupeau de brebis tintinnabulantes jusqu'aux alpages.

    Plus au nord, le val du Toulourenc est un bout du monde encaissé. C'est là, au hameau de Savoillans, que vit et peint Dragan Dragic, ex-membre de l'école de Paris, qui expose désormais chez Ducastel, à Avignon. «Le mont Ventoux, dit-il, dégage un rare mystère, à la fois doux et dur. Il semble infranchissable, intouchable. Comme un dieu ancien qui nous surveillerait. Je le vois en Moby Dick. Et quand la baleine blanche apparaît sur mes toiles, je me réjouis qu'elle y soit venue d'elle-même.» Vu d'ici, en effet, le Ventoux n'est plus un lustre débonnaire et lointain, mais un barrage qui obstrue l'horizon. La potière et ses deux amies, qui tiennent salon de thé à Brantes - beau village perché où régnaient les aïeux d'Emmanuel de Brantes, le fameux noctambule (!) - ne se lassent pas de le voir descendre ou hisser les nuages, verdoyer, jaunir ou se blanchir de neige.

    On peut monter au Ventoux par trois routes. Les cyclistes prennent le départ à Bédoin: de là s'élance le peloton du Tour de France. Lance Armstrong confie qu'il n'a jamais rien monté de plus dur: quel que soit l'angle d'attaque, les 25 kilomètres menant au sommet sont longs, la pente forte et sans repos, le soleil terrible. C'est excitant, et l'on vient jusque d'Australie se mesurer au mythe. Tandis que les villages alentour se muent en temples du vélo, certains jours les passionnés sont plusieurs centaines à haleter roue contre roue dans ces paysages alpins. A la descente, ils déposeront en offrande leurs Rustine et leurs bidons vides sur la stèle de Tom Simpson, champion anglais tué par le Ventoux en 1967.

    Mieux vaut gravir le mont magnétique à pied. En 1336, le poète Pétrarque inventa l'alpinisme en grimpant sur le géant bleu à seul fin d'admirer le paysage. C'était une première. Aujourd'hui, après quelques heures, le GR 4 vous dépose au Mont-Serein, où une station de ski s'est postée. Quatre cents mètres vous séparent du sommet, une île de cailloux perdue en plein ciel, un pierrier martien. un coup d'oeil au panorama dévoile - si le temps s'y prête - le mont Blanc et l'Aigoual, les molles crêtes du Luberon et les collines des Baronnies, aux formes baroques. Des dizaines de kilomètres de crête - notamment sur le GR 9 - prolongeront sans effort ce vol d'aigle par des paysages d'éboulis dignes des grands parcs américains, Yosemite ou Bryce Canyon. L'abondance de fraisiers, de framboisiers, d'orchidées sauvages et de 1 200 végétaux (sans compter mouflons et chamois) a valu au Ventoux d'être classé par l'unesco réserve de biosphère. Depuis longtemps, on parle d'un parc naturel régional. Le souvenir d'anciennes rivalités et la pression des chasseurs ont reporté sa création. Les esprits changent, et le Ventoux, c'est sûr, aura le dernier mot.

    http://www.lexpress.fr/info/region/dossier/vfrance/dossier.asp?ida=460302&p=2

  • Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, La poésie, Mes Avent et NOEL

    La collection "Points-poésie"

    e2dc8b18a6ae1dc3ee669865766650dd.jpgPrésentation :
    Lionel Destremau

    Avec :
    Jacques Demarcq, Antoine Emaz, Bernard Noël

    Le vendredi 21 septembre 2007 à 19 h 00

    Avec « Points Poésie » naît une collection de grands poètes français, francophones et étrangers : des oeuvres désormais classiques (Stéphane Mallarmé, R.-M. Rilke, T. S. Eliot, Jean Cocteau, Fernando Pessoa, etc.), à celles plus contemporaines mais non moins essentielles, de Paul Celan, L. S. Senghor, Aimé Césaire, Roberto Juarroz, Bernard Noël, E. E. Cummings... ou, encore plus proche de nous, d’Antoine Emaz...
    Une collection qui a aussi pour horizon l’accessibilité et la découverte de la poésie. Porte ouverte sur des figures majeures par le biais de monographies de poètes (par exemple Rilke par Philippe Jaccottet ou encore René Char par Éric Marty), lecture plurielle de la poésie avec des anthologies aux approches variées (Haïkus, Poésie des Indiens d’Amérique du Nord, Poésie espagnole contemporaine...), et découverte grâce à des œuvres poétiques d’auteurs déjà reconnus pour leurs romans (par exemple Jack Kerouac, Nicolas Bouvier ou Raymond Carver).
    « Points Poésie » s’adresse à un public d’amateurs ou de férus du genre, d’étudiants et de lecteurs curieux de poésie. À partir du fonds des éditions du Seuil, d’ouvrages publiés chez d’autres éditeurs ou composés avec les auteurs, la collection offre ainsi dans un format poche, pratique et modique, et à raison d’une douzaine de titres par an, des textes de référence de la poésie mondiale.

    Extrait du Cahier du Refuge n°161, Lionel Destremau, cipM 2007

    Source: CIPM

     

  • Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, Mes Avent et NOEL, Voyage

    LE VOYAGE ET LA MÉMOIRE AU XIXe SIÈCLE

    Du 1 septembre 2007 au 8 septembre 2007, Centre Culturel International de Cerisy-La-Salle

    Information publiée le mardi 20 février 2007 par CCIC (source : Michaël Morel)

    DIRECTION : Sarga MOUSSA, Sylvain VENAYRE

    ARGUMENT :

    Le voyage est bien souvent le contraire de ce que prétend le récit de voyage. Loin d’appréhender le monde comme une nouveauté radicale, le voyageur véhicule des images, des discours, des codes esthétiques et idéologiques qui configurent aussi bien son expérience sensible que sa mise en forme. Le voyage, donc, repose sur la mémoire, et la déclenche aussi, qu’elle soit volontaire, affective ou autre, selon les différentes conceptions que le XIXe siècle s’en est fait – surtout avec des espaces impliquant la mémoire de l’humanité (l’Orient comme source des religions, l’Amérique ou l’Afrique comme espaces des peuples "sauvages", les Alpes comme nature intouchée…). Le voyage enfin veut faire mémoire, que ce soit par le biais d’expéditions scientifiques, de collections archéologiques, ou tout simplement par le succès européen d’une abondante littérature viatique.
    De ces voyages un peu vite considérés comme des ruptures dans une continuité biographique à ces récits de voyages tout entiers réécrits, l’expérience du voyage est toujours une expérience présente et passée. Dans sa restitution et sa reconfiguration, la mémoire joue un rôle-clé. Comprendre ce rôle, c’est comprendre, un peu mieux, ce mythe moderne qu’est le voyage. Ce colloque envisage ainsi d’étudier dans tous leurs aspects ces relations du voyage et de la mémoire, d’autant plus essentielles que le voyage n’existe, aux yeux des historiens comme à ceux des littéraires ici réunis, que par la mémoire que l’on en a.

    COMMUNICATIONS :

    * Philippe ANTOINE: Ecrire pour vivre une seconde fois
    * Sylvie APRILE: Le Proscrit pèlerin: le voyage de l'exilé sur les traces de ses prédécesseurs
    * Emilienne BANETH-NOUAILHETAS: L'enfance du langage: retour aux Indes et mémoire poétique dans l'œuvre de Rudyard Kipling
    * Gilles BERTRAND: L'archéologie dans l'expérience du voyage en Italie. Les Français et la mémoire, 1750-1815
    * Marie-Noëlle BOURGUET: Voyage et mémoire dans les expéditions scientifiques au tournant des Lumières
    * Nicolas BOURGUINAT: Le voyage de jeunesse de Lamartine en Italie: de la libre mémoire à la mémoire libérée
    * Philippe BOUTRY: Le renouvellement du pèlerinage au XIXe siècle
    * Marta CARAION: Objets du voyage, objets de mémoire
    * Laurent DARBELLAY: Mémoire de la peinture et récit de voyage chez Eugène Fromentin
    * Stéphanie DORD-CROUSLÉ: Inscrire la mémoire de soi dans les lieux visités: de quelques pratiques de voyageurs en Orient au XIXe siècle. A partir de l'exemple de Flaubert
    * Frank ESTELMANN: Certitude d'oubli: la quête des Pharaons dans les récits de voyage fin-de-siècle
    * Claire FREDJ: Mémoire et voyage scientifique. Les médecins militaires français au XIXe siècle
    * Alain GUYOT: Les trous de mémoire dans le récit de voyage romantique
    * Dominique KALIFA: Le bled, le cafard et la "nuit africaine". Souvenirs de Biribi
    * Thomas KLINKERT: Proust, la mémoire et le voyage
    * Dominique KUNZ-WESTERHOFF: De l'empreinte du souvenir à l'image élyséenne: le voyage du rêveur chez Senancour
    * Daniel LANÇON: Les tensions dans l'écriture du voyage égyptien des Français (1820-1880): mémoire de soi et découverte de l'autre
    * Franck LAURENT: Le Voyage en Espagne de Victor Hugo (1843): entre Mémoire, Politique et Utopie
    * Céline MICOUT: Le voyage lu, écrit et pensé au XIXe siècle: l'exemple de la bibliothèque de Victor Hugo
    * Sarga MOUSSA: Le pèlerinage littéraire en Orient au XIXe siècle
    * Christine PELTRE: Modèles et contre-modèles du voyage d'artiste
    * Claude RÉTAT: Voyage initiatique, tradition et création au début du XIXe siècle
    * Nathalie RICHARD: Psychologie de la mémoire et voyage en France à la fin du XIXe siècle
    * Stéphanie SAUGET: La maison hantée: une invitation au voyage? Le cas américain
    * Isabelle SURUN: La mémoire de l'explorateur au XIXe siècle
    * Sylvain VENAYRE: Que reste-t-il de nos voyages? Le voyageur et sa mémoire au XIXe siècle
    * Anne-Gaëlle WEBER: La mémoire romanesque du voyage savant au XIXe siècle

     

    Avec le soutien de l'UMR-LIRE (CNRS-Lyon 2) et du Centre d'Histoire du XIXe siècle (Paris I-IV)



     

    Responsable : Centre Culturel International de Cerisy-La-Salle

     

    Url de référence : http://www.ccic-cerisy.asso.fr/voyage07.html
    Adresse :
    Le Château 50210 Cerisy-La-Salle.
    http://www.fabula.org/actualites/article17506.php
  • C'est le premier parc à thème littéraire

    Entrez dans le monde de Dickens !

     

    L'écrivain y a vécu : c'est donc à Chatham que vient de s'ouvrir un grand parc consacré à l'auteur d' « Oliver Twist ». Tout y est du Londres misérable du XIX e siècle, catins et pickpockets compris. Visite guidée

     

    Il pleut sur Chatham, ville peu riante du Kent à quarante minutes de train de Londres, où l'écrivain anglais le plus connu après Shakespeare a passé les premières et les dernières années de sa vie. La navette pour les docks n'est pas bien signalée. Mais enfin voici Dickens World, annoncé en lettres blanches sur fond bleu étoilé, un parc d'attractions consacré à l'univers de l'auteur d' « Oliver Twist ».

    On vous promet une plongée dans le ventre fangeux de l'Angleterre du début du XIX e, ses égouts, ses odeurs et ses rats. Dans le train, pendant que défilait un paysage de cataclysme postindustriel fait d'usines désaffectées, on s'était pris à rêver d'un Zola World, avec descente aux enfers sponsorisée par Gervais ( e ) ou d'un Hugo Land avec sa parade de misérables et son train fantôme où les Thénardier feraient peur aux enfants. « A partir de ce point, plus que trois heures d'attente » : la première semaine, victime de son succès, Dickens World, inauguré en mai dernier, a refusé du monde et à la Pentecôte, particulièrement humide, 15 000 personnes y ont trouvé refuge.

    A priori, rien de franchement de mauvais goût ne nous attend : Dickens World a reçu l'approbation de la vénérable Dickens Fellowship ( fondée en 1902, 6 000 membres dans le monde ). Thelma Grove, ancienne secrétaire générale, a suivi le projet comme consultante. « Des descendants de Dickens m'ont appelée un jour, effrayés par ce qui se tramait ; j'ai participé aux réunions et j'ai été agréablement surprise » , raconte cette orthophoniste à la retraite. L'idée de ressusciter le Londres miséreux de l'ère victorienne est née dans les années 1970 dans la tête de Gerry O'Sullivan Beare, un concepteur de parcs à thèmes qui s'est battu pendant trente ans pour lever des fonds. Il est mort l'année dernière, avant l'inauguration. En 2005, grâce à Kevin Christie, un homme d'affaires spécialisé dans le cinéma, ont été enfin réunis les 500 financiers privés et les quelque 91 millions d'euros nécessaires à la création de ce complexe de loisirs de 12 000 m 2, qui englobe un parking, des restaurants et un multiplexe.

    Dans la pénombre, on distingue d'abord des maisons décrépies et, sous les réverbères, une place de quartier sordide, avec son usurier et son épicerie. On guette les rongeurs, mais de mauvaises odeurs, point. Une affiche jaunie détaille la ration quotidienne des cachots de Marshalsea, la prison londonienne où John Dickens, le père de Charles, qui travaillait au bureau de la paie sur les docks, fut emprisonné pour dettes. A 12 ans, Charles Dickens trimait déjà à la Warren's Blacking Factory, dont la façade glauque est reconstituée à l'entrée. Des journées à coller des étiquettes sur des pots de cirage pour 6 shillings par semaine : l'expérience changera définitivement sa vision du monde.

    Faquins, prostituées, chasseurs de rats, tous les personnages dickensiens sont là. A peine a-t-on posé le pied dans ces ruelles sombres qu'un certain Bill, pickpocket en haillons, vous subtilise votre carnet de notes. C'est l'un des 60 employés qui paradent en costume pour 6 livres de l'heure. Mike, le maître de la sévère pension Dotheboys, coiffe d'un bonnet d'âne les élèves-visiteurs qui ne gagnent pas assez de « Dickens points » au quiz. Derrière leurs pupitres en bois à écrans tactiles, les cancres rigolent... Tony, un autre employé portant beau avec son haut de forme, un amoureux de Dickens, a trouvé là un moyen agréable d'arrondir sa retraite. « Mettez-vous bien à l'avant , sinon vous ressortirez trempés ! » , prévient Tony. C'est par les soupiraux reconstitués de Marshalsea que commence l'attraction phare de Dickens World, « la Croisière des Grandes Espérances. », une quinzaine de minutes en bateau, des égouts douteux - un colorant marron, nous assure-t-on - jusqu'aux toits de la ville, traversée du cimetière comprise. « Aujourd'hui , tout est loisirs ! », s'enthousiasme Kevin Christie, le patron de Dickens World. Il espère atteindre les 300 000 visiteurs par an et attend d'ailleurs un coup de pouce décisif du passage dans quelques jours du Tour de France à deux pas d'ici.

    « Cela mettra notre région
    , qui en a besoin, sur la carte du monde » , se réjouit aussi Louise Dale, une infirmière. D'autres se montrent plus circonspects et craignent la saturation de ce coin du sud-est de l'Angleterre où l'on ne compte plus les références à l'auteur. « On a déjà un Dickens World : c'est Rochester ! » Chaque année, en juin, un festival y voit parader les dickensophiles, venus parfois d'Australie, du Japon ou d'Amérique un pays fou de l'écrivain : 60 % des visiteurs du Musée Dickens ( 1 ) de Londres sont américains.

    A l'étage, un film retrace l'épopée américaine de Charles, à qui l'acteur Gerald Dickens, l'arrière-arrièrearrière-petit-fils, prête sa voix. C'est le moment pédagogique de Dickens World, l'occasion d'apprendre, mais toujours en s'amusant ( la tête d'un condamné à mort vous arrive en pleine figure ...).« On a une idée fausse de Dickens ; on en fait quelqu'un de plus sérieux et intellectuel qu'il n'était . Il écrivait pour tous, était lu par tous, y compris les enfants . C'était une personnalité flamboyante, un showman plein d'humour » , explique l'écrivain Lucinda Hawksley, la cousine de Gerald.

    Dans le « Monde de Dickens », tout n'est pas parfait. Des techniciens vont et viennent, le bruit des perceuses couvre parfois la voix des apparitions dans la maison hantée où, devant un hologramme de chaise vide, les Mitchell attendent en vain que le fantôme veuille bien se montrer. Et le Britannia Theatre, un show de personnages mécaniques, n'est toujours pas opérationnel. « Les actionnaires ont mis la pression pour que l'on ouvre le 25 mai » , souffle une employée. « C'est un work in progress , concède Kevin Christie. On n'a jamais dit qu'on serait aussi spectaculaire qu'un Disneyland ; on n'a jamais promis qu'on serait aussi instructif qu'un musée . » L'ambition ici ? « S'amuser en acquérant quelques connaissances. » Le risque ? Décevoir l'amateur de sensations fortes et énerver le puriste.

    Dans son bureau à Londres, Andrew Xavier, le jeune directeur du Musée Dickens, se montre conciliant : « Tout ce qui peut contribuer à diffuser la vie et l'oeuvre de Dickens auprès des jeunes générations , qui, en juillet, vont se précipiter sur le dernier “ Harry Potter” , est le bienvenu. »
    « Dickens ? Bien sûr , j'ai vu tous ses films » , assure Billy, élève d'Ashford. On lui dédie ce mini-scoop : Robert Zemeckis, le réalisateur de « Roger Rabbit », prépare une adaptation du « Conte de Noël ». Que Hollywood vole au secours de Dickens, ça tombe bien : on annonce l'ouverture en 2009 d'un parc Harry Potter à Orlando, en Floride.

    ( 1 ) 48, Doughty Street, dans le quartier de Bloomsbury.

    Dickens World :
    Leviathan Way, Chatham Maritime,
    dans le Kent. Renseignements : www.dickensworld.co.uk.
    Pour y aller :
    Trains pour Chatham à partir de Victoria Station, Charing Cross et London Bridge. Entrée : 12,50 livres pour les adultes ; 7,50 livres pour les enfants.

     



    Marie-Hélène Martin

    Le Nouvel Observateur - 2226 - 05/07/2007

    Source:http://artsetspectacles.nouvelobs.com/p2226/a349248.html

  • Rentrée littéraire: 727 romans!

    Parution fin août du dernier Olivier Adam :"A l'abri de rien" (éditions de l'Olivier)

    ed734e79a2fd8e9c0ee70d6317051fdd.jpgRecord battu !"Livres Hebdo" annonce d'août à octobre une avalanche de livres : 493 romans français, 234 étrangers

    L'inflation continue, avec 44 livres de  plus qu'en 2006 (683) et un tiers de plus qu'il y a 10 ans (488 en 1998).

    Elle concerne aussi bien les romans français (+18) qu'étrangers  (+26), malgré les débats récurrents sur le "trop plein" de la rentrée, qui  condamne nombre de livres à ne jamais rencontrer leur lectorat.

    Une déferlante que plusieurs grandes maisons d'édition tentent d'endiguer en  réduisant leur production romanesque. Grasset ne publiera ainsi que 9 romans pour la rentrée, contre 15 l'an dernier. Le Seuil passe de 12 à 9, Actes Sud de 17 à 13 et Denoël en publie 6 au lieu de 10. Seuls Fayard, avec 21 titres (contre 16), et Gallimard (grand gagnant des prix littéraires l'an dernier avec le Goncourt décerné aux "Bienveillantes" de Jonathan Littel), avec 19 titres au lieu de 17, accroissent leur offre.

    Côté français, Frédéric Beigbeder a devancé l'appel en publiant dès juin "Au  secours, pardon" (Grasset), la suite de "99 Francs" (Octave, le héros, est devenu "talent scout" -chasseur de mannequins - à Moscou). Beigbeder relance ainsi un autre débat récurrent : ne vaut-il pas mieux publier des best-sellers potentiels avant les vacances d'été, moment propice à la lecture ?

    Du côté des médias
    Parmi les livres qui devraient faire parler d'eux : le récit de Yasmina Reza, qui a suivi pendant un an la campagne de Nicolas Sarkozy ("L'aube, le soir ou la nuit", chez Flammarion) ou encore le roman annuel d'Amélie Nothomb qui publie chez Albin Michel, avec sa régularité de métronome, son dernier ouvrage ("Ni d'Eve, ni d'Adam").

    Du côté de la littérature
    246f65f91acf155bcab1910fb10ea638.jpg

    On se réjouit personnellement de l'alléchant programme des éditions de l'Olivier : livraison du prochain Olivier Adam ("A l'abri de rien"), d'une fiction signée Natacha Appanah, "Le dernier frère", qui s'inscrit dans le cadre de l'île Maurice, en 1940, et s'annonce bouleversante, et parution du premier roman d'une normalienne, Jakuta Alikavazovic, ("Corps volatils").

    Signalons aussi aux connaisseurs, chez Actes Sud,  un roman de l'érudite et subtile Claude Pujade-Renaud sur le jansénisme, "Le désert de la grâce", et, chez Stock, la parution du dernier Philippe  Claudel. 

    Au rayon étranger : traduction en français de la biographie romancée d'Hitler par Norman  Mailer ("Un château en forêt",  Plon), Colum McCann ("Zoli", Belfond), la fracassante autobiographie de Günter Grass où il dévoile sa jeunesse nazie ("Pelure d'oignon", Le  Seuil) ou un inédit de Philip K. Dick ("Les voix de l'asphalte", Cherche Midi). Sans oublier, aux éditions de l'Olivier, l'Américain Jonathan Franzen ("La zone d'inconfort") ou Michael Ondaatje ("Divisadero").

    Cinq premiers romans
    de plus qu'en 2006 sont programmés. Avec, pour le plus  jeune, un romancier de 15 ans, Boris Bergmann ("Viens là que je te tue ma  belle", Scali) et un débutant de 93 ans, Paul Lomami Tchibamba ("Ah!, Mbongo",  L'Harmattan).

    Publié le 29/06 à 15:28

    Source de cet article:http://cultureetloisirs.france3.fr/livres/actu/32399044-fr.php

  • Adaptation cinématographique de Jules Barbey d'Aurevilly:Catherine Breillat : "Je suis un dandy ultraromantique"

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    MARIE-NOËLLE TRANCHANT.
     Publié le 30 mai 2007
    Actualisé le 30 mai 2007 : 10h14

    Son adaptation de Barbey d'Aurevilly avec Asia Argento sort aujourd'hui, après son passage dans la compétition cannoise.

    CINÉMA Une vieille maîtresseDrame de Catherine Breillat. Avec Asia Argento, Fu'ad Aït Aattou, Roxane Mesquida, Claude Sarraute. Durée 1 h 54.
    « JE PENSE que je suis un dandy. Ultraromantique, mais d'un romantisme noir », confie Catherine Breillat. C'est pourquoi la réalisatrice de 36 fillette et de Romance a été attirée par l'auteur des Diaboliques. Voilà longtemps qu'elle songe à porter à l'écran Une vieille maîtresse, mais avant d'arriver à faire un film présentable à un assez large public, et présenté récemment dans la compétition cannoise, il lui a fallu faire beaucoup de détours, par des chemins déplaisants.
    « J'ai toujours pensé que j'aurais été brûlée au temps où on brûlait les gens qui avaient des attitudes trop mystérieuses pour les autres, dit la réalisatrice. Je poursuivais une quête d'identité profonde qui était quelque chose de terrible à vivre autant qu'à faire exister dans mes films. Et je relevais un défi qu'on n'accepte pas d'une femme. J'ai été traitée de scandaleuse et de sulfureuse parce que j'explorais le sexe et la jouissance, et ce qu'on cherche à travers cela : une forme de déconsidération, parfois, qui est une façon de se jeter en enfer, comme le fait Maldoror parce qu'il n'arrive pas à rejoindre l'idéal par le haut. Pour moi, l'amour est une pensée transcendante. Et c'est pour cela qu'elle a ses abîmes. »
    Avec Une vieille maîtresse, Catherine Breillat s'essaie à « un cinéma plus aimable, plus accessible ». « Barbey, dit-elle, voulait faire une grande oeuvre littéraire populaire. Et moi, je voulais montrer que je pouvais faire un grand film populaire. »
    C'est une histoire de passion inarrachable plus forte que l'amour conjugal pourtant sincère choisi par le héros. D'un côté, la claire Hermangarde, ravissante aristocrate (Roxane Mesquida) : « Elle est dans les canons de la beauté et de la société. Mais elle ne sait pas sortir de son carcan de bienséance. Elle est enfermée dans ce qu'elle doit être, et incapable de rompre la glace. Sans cela leur amour aurait duré. Je ne dirais pas qu'elle est conformiste. Mais plutôt qu'elle assume d'avance un destin tragique. Et son mari sera éperdu de désespoir de lui avoir fait tant de mal. »
    Des prototypes de tous les temps
    À l'opposé, la Vellini (Asia Argento) est l'image même d'une séduction fatale, obsédante et dominatrice. « J'ai choisi Asia Argento parce qu'elle a quelque chose de flamenco, dit Catherine Breillat, mais je ne voulais pas représenter le flamenco. Je voulais un équivalent plus contemporain, donc un côté rock'n'roll. Le roman parle de sa laideur, mais je me suis dit que ce qu'on appelait ainsi était sa liberté et sa sensualité, qui faisaient d'elle une marginale provocante. » Entre ces deux femmes rivales, Catherine Breillat s'identifie plutôt au héros libertin qui tente de se ranger, Ryno de Marigny, qu'elle a choisi très androgyne en confiant le rôle au jeune Berbère Fu'ad Aït Aattou, pour la première fois à l'écran.
    « Maintenant, je peux me mettre dans la peau d'un homme, dit-elle. L'androgynie fait partie du dandysme, comme le sens du défi, un des traits de caractère de Ryno, qui a l'art de» jeter le gant à l'opinion* , écrit Barbey. » Pour la réalisatrice, même si elle a mis son talent de peintre à composer le moindre détail, Une vieille maîtresse n'est pas un film en costumes : « Ça ne m'intéressait pas de faire un film historique. Les personnages sont des prototypes de tous les temps. On pourrait y retrouver La Femme et le Pantin, ou la relation de Charles avec Camilla.
    J'espère en tout cas que tout le monde aura envie de lire ce roman fulgurant de Barbey, totalement actuel. »

    Honnêtement perverse

    M.-N. T..
     Publié le 30 mai 2007
    Actualisé le 30 mai 2007 : 10h13
    Une marquise très XVIIIe siècle (Claude Sarraute), espièglement amorale, qui ne craint pas de donner sa petite-fille à un jeune homme de mauvaise réputation en espérant qu'il a « le coeur plus élevé que les moeurs » ; une ravissante oie blanche (Roxane Mesquida), follement amoureuse de son fiancé ; un fiancé libertin (Fu'ad Aït Aattou) sincèrement épris de sa blonde promise, mais bientôt repris par le démon d'une ancienne passion. Sa maîtresse enfin, la Vellini (Asia Argento) théâtrale et vénéneuse, longtemps annoncée par des rumeurs de scandale avant d'apparaître.
    C'est sur ces personnages que repose la crédibilité de l'adaptation cinématographique d'Une vieille maîtresse, il leur revient de donner un équivalent visuel de la prose superbe de Barbey d'Aurevilly. La Vellini, surtout, est le rôle clé. Catherine Breillat a fait un choix intelligent en prenant Asia Argento pour interpréter cette femme galante, experte en caresses, à la séduction envoûtante et rusée, créature baudelairienne : elle n'est pas belle, elle peut être vulgaire, tantôt repoussante, tantôt attirante, mais on conçoit qu'elle puisse ensorceler les hommes autant par sa sensualité que par son dédain, par son ardeur possessive que par sa solitude farouche. L'androgyne Fu'ad Aït Aattou, un peu trop joli, semble fait pour s'y laisser prendre. Même si certaines scènes frisent le ridicule (en Afrique, par exemple), et si rien ne peut remplacer le style de Barbey d'Aurevilly, Catherine Breillat signe une adaptation qui ne manque pas de talent, on allait dire honnêtement perverse.
    Publié en 1851, Une vieille maîtresse marque un tournant important dans l'œuvre de Barbey d'Aurevilly. Délaissant la psychologie de boudoir, il se tourne vers la peinture d'un coin de provence non sans quelques touches d'un réalisme balzacien auquel Théophile Gautier fut sensible (« Depuis la mort de Balzac, nous n'avons pas encore vu un livre de cette valeur et de cette force »).

    Pour la première fois, la Normandie fournit un cadre à la tragédie qui se joue entre une malagaise à la laideur envoûtante et son ancien amant. Leur liaison renouée va broyer la jeune et blonde épouse "au teint pétri de lait et de lumière".

    Cette œuvre riche et complexe, dont la technique romanesque préfigure celle de l'Ensorcelée, prête à plusieurs lectures que les communications de cette quatrième rencontre aurevillienne s'efforceront d'éclairer.
    Source:
  • Catégories : CE QUE J'AIME/QUI M'INTERESSE, L'art, Mes Avent et NOEL

    Mort de Jean-Claude Brialy. Ma revue de presse. Suite

    par Alain Riou,
    journaliste au service
    Arts et Spectacles
    du Nouvel Observateur

     

    "Le dernier apôtre de la légèreté"

    NOUVELOBS.COM | 31.05.2007 | 14:40

    L'acteur Jean-Claude Brialy, incarnation du jeune premier dans le cinéma de la Nouvelle vague, est décédé mercredi 30 mai. Quels ont été les grands films qui ont marqué sa carrière ?

    - Evidemment "Le Beau Serge" de Claude Chabrol, est le film qui l'a révélé. Ce réalisateur lui a donné de nombreux rôles dans ces premiers longs-métrages. Il a ensuite tourné avec des cinéastes proches de la Nouvelle vague comme Molinaro, dans "Arsène Lupin contre Arsène Lupin", et de Broca, dans "Julie pot de colle". Il a notamment tourné dans un Truffaut, qui n'est pas le plus connu, mais pourtant superbe : "La mariée était en noir".

    Auparavant, Jean-Claude Brialy avait joué dans un petit film de Godard, sorti en 1956, "Tous les garçons s'appellent Patrick", qui est absolument merveilleux. Ce court métrage de vingt minutes constitue une pure merveille de liberté moderne.

    Quant à son dernier rôle, celui de Max Jacob dans un téléfilm qui n'est pas encore sorti, c'est certainement sa composition la plus extraordinaire. Gros, rasé, enlaidi, Jean-Claude Brialy incarne le poète français qui tente de sauver sa sœur sous l'Occupation. Il s'adresse tour à tour à Guitry, Picasso, et Cocteau, qui finissent par le trahir. Ce film, déjà polémique, est un rôle de fin de vie extraordinaire.

    Acteur de cinéma, de théâtre, réalisateur, écrivain, Jean-Claude Brialy est un touche-à-tout. Comment analysez-vous l'évolution de sa carrière ?

     

    - Incontournable pour la Nouvelle vague, il a aussi tourné avec des réalisateurs italiens comme Bolognini. Mis à part Chabrol, les réalisateurs lui ont plutôt confié des seconds rôles. On donnait peu de premiers rôles aux fantaisistes comme lui.

    Sa carrière d'acteur a été quelque peu freinée par l'alourdissement du cinéma. Après la guerre, le raffinement des jeunes premiers au cinéma avait son public. Mais depuis une vingtaine d'années, les centres d'intérêts se sont éparpillés, et la comédie légère a beaucoup reculé. Or Brialy n'aimait pas les rôles très appuyés.

    Il est donc passé à la réalisation de films de charme, avec cette constance : la légèreté. Son modèle étant Sacha Guitry. Et il a fait de cette légèreté quelque chose de militant, par exemple avec "Les Volets clos", en référence à la fermeture des bordels. Tous ces films étaient légers et goûteux. Il était un des derniers apôtres de la légèreté, et c'est une immense perte dans un monde qui s'alourdit.

    Personnage haut en couleurs, il faisait partie intégrante du monde du cinéma. Comment décririez-vous l'homme qu'il était ?

    - Brialy était un véritable acteur, qui possède une caractéristique, celle de jouer des rôles de composition. Aucun de ces personnages n'est vraiment lui-même, ce qui le rend très difficile à saisir.

    Il était extrêmement drôle, mais aussi parfois méchant et redoutable. Il ne fallait pas déjeuner avec lui si l'on n'était pas dans son camp, c'est-à-dire si l'on n'aimait pas la légèreté. Il avait toutefois quelque chose d'extraordinaire pour les autres. Personnage très influent, très entouré, et très entreprenant, il était capable de réunir un millier de VIP, et de se faire prêter le théâtre des Champs-Elysées, pour rendre hommage à quelqu'un.

    C'est curieux qu'il disparaisse si peu de temps après Jean-Pierre Cassel (ndlr décédé le 19 avril 2007), car ils ont eu le même destin. Brialy : c'était "Cassel" moins la danse.


     

    Propos recueillis par Camille Robert

    (le jeudi 31 mai 2007)

    Source:http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/opinions/3_questions_a/20070531.OBS9595/le_dernier_apotre_de_la_legerete.html

    Reportage Photo sur http://www.lexpress.fr/info/quotidien/reportage-photo/default.asp?id=448

    Le comédien, scénariste et réalisateur, l'une des figures du cinéma "à la française", est mort le mercredi 31 mai des suites d'une longue maladie. Il avait 74 ans. Eric Libiot, rédacteur en chef du service Culture de L'Express, commente la carrière de Jean-Claude Brialy.

     

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    Jean-Claude Brialy, le don de plaire et l'art d'être irrésistible

    MARION THÉBAUD.
     Publié le 01 juin 2007
    Actualisé le 01 juin 2007 : 10h53

    Comédien, metteur en scène, châtelain, chroniqueur, animateur de festivals, directeur de théâtre, écrivain, restaurateur, il était à la fois populaire auprès du public et personnalité centrale du Tout-Paris.

    « LA PAILLETTE nous voilà », c'est ainsi que Georges Wilson et les comédiens de sa génération appelaient affectueusement Jean-Claude Brialy. Ce qui en dit long sur le panache, l'élégance, l'art de vivre de cette sentinelle de la nuit, toujours un bon mot, une anecdote aux lèvres, une invitation à lancer, un prix à remettre...Mais cet homme fêté par les siens était avant tout un comédien. Né en Algérie le 30 mars 1933, à Aumale, au hasard d'une affectation de son père officier, il lui aura fallu bien de la combativité pour imposer ses dons artistiques à une famille qui ne voyait en ce jeune homme à l'esprit frondeur qu'un petit singe qui voulait faire l'intéressant.
    Le « beau Jean-Claude », comme les siens l'appelaient avec condescendance, n'a pas eu la partie facile. C'est en souvenir de ses différends avec ses parents qu'il avait écrit Le Ruisseau des singes, énorme succès de librairie. Un titre lié aux gorges de Blida de son enfance et aux rosseries d'une famille qui ne comprenait pas l'élan artistique d'une personnalité singulière, lui lançant avant qu'il aille tenter sa chance à Paris : « Va boire la tasse, petit singe ! »
    Paris c'était la liberté, après une enfance ballottée de collège en collège, un passage éprouvant au Prytanée, école militaire de La Flèche. Paris, c'était également le temps des vaches maigres et de la débrouillardise. Il a beau avoir fréquenté le conservatoire d'art dramatique de Strasbourg, où il rafla un prix, et joué quelques pièces au Centre dramatique de l'Est, il est un parfait inconnu. Il ne le restera pas longtemps. Son charme, cet art de plaire, il va s'en servir, convaincre les uns, se faire adopter des autres et, de Jean Marais, croisé au hasard d'une tournée, à Jacques Rivette, pilier des Cahiers du cinéma, il est de toutes les bandes. Une énergie joyeuse qui porta vite ses fruits. D'un Amour de poche, de Pierre Kast, au Beau Serge, de Chabrol, il devint vite un jeune talent de la nouvelle vague.
    Il décline l'art d'être irrésistible, à l'écran, sur la scène et à la ville. Il est l'éternel « jeune lion » tout droit sorti de la littérature du XIXe siècle, moraliste à ses heures : « L'amitié, c'est la quille du navire, et la voile en est l'amour. Elle vous entraîne vers Cythère ou vers un naufrage... » Pudique sur ses sentiments, il cultivait l'amitié sous toutes ses formes. Arletty, Jean Cocteau, Alain Delon, Thierry Le Luron, Joséphine Baker, Rudolph Noureïev ont connu ce pilier de la société spectacle qui a coiffé toutes les casquettes possibles, du moment qu'elles lui seyaient. À la suite d'Oscar Wilde, homosexuel et dandy, il aurait pu dire : « J'ai mis tout mon génie dans ma vie. »
    Acteur, metteur en scène, châtelain, chroniqueur, animateur de festivals (Anjou et Ramatuelle), directeur de théâtre (les Bouffes Parisiens), restaurateur (l'Orangerie)... il a exploré tous les emplois, y glissant toujours un soupçon de courtoisie, une pointe d'ironie et une bonne dose de savoir-faire. Sur les planches, ce métier fit merveille. Très vite, son talent s'imposa dans la comédie : Les portes claquent, Un dimanche à New York, Le Ciel de lit... Marie Bell l'invita à jouer Madame Princesse, de Félicien Marceau. Puis viendront les Feydeau, La Puce à l'oreille, joué plus de 700 fois avec Françoise Fabian, Micheline Presle et Gérard Lartigau, L'Hôtel du Libre-Échange, mis en ­scène par Jean-Laurent Cochet au Théâtre Marigny.
    Amuseur élégant
    Amuseur élégant plus qu'amant passionné ou mauvais garçon, il est l'insolence amicale, le bel esprit. Mais son jeu est souvent teinté de mélancolie. On regrette que le projet de Richard II, de Shakespeare, qu'il devait jouer à Chaillot sous la direction de Lavelli ait été abandonné à la fin des années 1970. Brialy n'était pas qu'un homme d'esprit. Il y avait une fêlure en lui, que la pièce de Shakespeare, histoire d'un roi qui ne veut pas être roi mais le devient dans l'agonie, aurait révélée. Il n'y a qu'à voir ses photos de jeunesse. Le regard sombre et grave rappelle celui de Jean-Pierre Léaud ou de Sami Frey, des ténébreux qu'on a pris au sérieux. Jean-Claude, lui, amuse. Depuis son enfance, il souffre d'un manque de confiance porté sur lui par sa famille. Une blessure dont il n'a pas guéri. Mais il est trop homme de spectacle pour se morfondre. Jouer est sa vie et, très naturellement, il prend la direction des Bouffes Parisiens. Il y joue Guitry (L'Illusionniste, La Jalousie, Mon père avait raison), Didier van Cauwelaert (Le Nègre), Françoise Dorin (Monsieur de Saint Futile), dont il avait créé auparavant Si t'es beau, t'es con. Avec Line Renaud, il avait fait une escale au Palais Royal avec Poste restante, de Noël Coward. Il avait tiré de ses récits un spectacle, J'ai oublié de vous dire, qu'il avait joué en 2005 dans son théâtre. On se souvient d'un conteur malicieux, délicieux bavard, racontant en toute amitié sa vie, ses amitiés, son amour du trait, son goût pour le beau et sa haine de la laideur. Il a imposé son don de plaire.
  • Plusieurs publications saluent l'anniversaire de la parution de "La ballade de la mer salée", premier roman dessiné, il y a quarante ans. Voici la sélection de Lire pour mieux connaître Pratt et son œuvre

    medium_lire_corto.jpgpar Tristan Savin
    Lire, mai 2007

     La corthothèque idéale.

    Les albums Corto Maltese
    On compte douze albums officiels des aventures du marin, tous publiés par Casterman. Certains ont par la suite été réédités en couleur, sous couverture rigide.

    La ballade de la mer salée
    La jeunesse (de Corto Maltese)
    Sous le signe du Capricorne
    Corto toujours un peu plus loin
    Les celtiques
    Les éthiopiques
    Corto Maltese en Sibérie
    Fable de Venise
    La maison dorée de Samarkand
    Tango
    Les helvétiques

    A noter: les albums Suite caraïbéenne et Sous le drapeau des pirates reprennent les épisodes de Sous le signe du Capricorne. Publiés récemment, Lointaines îles du vent et La lagune des mystères rassemblent également des épisodes déjà publiés sous d'autres titres: Corto un peu plus loin et deux histoires extraites des Celtiques. Par ailleurs, l'intégrale des épisodes est en cours de publication dans une collection en petit format couleur, Pratt en poche. Neuf sont déjà disponibles. Pour ceux qui resteraient allergiques au dessin, Denoël a publié une version en roman de La ballade de la mer salée et une autre de Corto Maltese en Sibérie: Corto Maltese et Cour des mystères (disponibles en Folio).

    Autour de Corto
    - Corto Maltese, Mémoires: toute la saga de Corto, à partir de 1887. Sous forme d'album, une excellente introduction à l'œuvre, signée par le prattologue Michel Pierre. Galerie de portraits, itinéraires vagabonds, thématiques et «grands hommes» à l'influence reconnue: Hemingway, Gauguin, Conrad...
    - Les femmes de Corto Maltese: ce beau livre rend hommage au sexe faible, pour lequel Hugo Pratt avait un faible certain. L'occasion de retrouver l'ensemble de ses héroïnes, pleines de caractère, et de savourer l'érotisme discret du trait du «maître», qui influença toute une génération de dessinateurs, à commencer par Milo Manara.
    - De l'autre côté de Corto: une biographie complète d'Hugo Pratt, résultat de plusieurs années d'entretiens, richement illustrée de dessins inédits.
    - Les balades de Corto Maltese: des guides de voyage illustrés par Hugo Pratt, on ne peut rêver mieux! Les lieux sont cortésiens en diable et la plume reste alerte. Déjà disponibles: Venise et Armoriques (Bretagne), en attendant l'Ethiopie. (Tous chez Casterman.)

    L'autre versant d'Hugo Pratt
    Pratt, ce n'est pas seulement Corto Maltese et cet aspect moins connu du grand public ne doit surtout pas être sous-estimé... La série la plus célèbre, Les Scorpions du désert, réunit 3 volumes de la main de Pratt, les autres étant posthumes. Tout le génie du maître était déjà palpable dans ses œuvres de jeunesse, régulièrement rééditées: Ernie Pike (5 tomes), La macumba du gringo (Vertige Graphic), A l'ouest de l'Eden (Vertige Graphic), Ann de la jungle, Wheeling et Fort Wheeling (2 tomes), Jesuit Joe, Cato Zoulou, Dans un ciel lointain, Koinsky raconte... Dans ses derniers albums, Saint-Exupéry, le dernier vol et Morgan, Pratt est au sommet de son art.
    De plus, Hugo Pratt a écrit d'excellents scénarios pour deux albums dessinés par son ami Milo Manara: Un été indien et El Gaucho (Casterman).
    En dehors de la bande dessinée, notons enfin les beaux ouvrages littéraires illustrés par Hugo Pratt: Lettres d'Afrique d'Arthur Rimbaud, Sonnets érotiques de Giorgio Baffo et Poèmes de Rudyard Kipling (tous chez Vertige Graphic).

    Sur Hugo Pratt
    - En attendant Corto (Vertige Graphic): la vie et l'œuvre d'Hugo Pratt par lui-même, richement illustrée de dessins et de photos.
    - Le désir d'être inutile: entretiens avec Dominique Petitfaux (Robert Laffont). Un classique de la «prattologie», bourré d'anecdotes, de récits d'enfance et de voyages mais aussi de références littéraires.
    - Hugo Pratt, la traversée du labyrinthe de Jean-Claude Guilbert (Presses de la Renaissance): livre inclassable (comme son auteur, bourlingueur infatigable et écrivain prolixe), très personnel, à la fois récit de souvenirs d'un ami de longue date et essai érudit sur l'univers culturel d'un bibliophile aventurier, féru d'histoire.
    - Ethiopie. La trace du Scorpion de Jean-Claude Guilbert, Pierre Wazem et Marco D'Anna (Casterman): cet album cartonné de luxe est un récit de voyages en Abyssinie sur les traces d'Hugo Pratt, de Corto Maltese, de Rimbaud et des Scorpions du désert.
    - Corto Maltese. Littérature dessinée (Casterman): la preuve par l'image qu'Hugo Pratt travaillait comme un écrivain.

    À paraître:
    10 juillet: réédition de La ballade de la mer salée, en grand format, celui des planches originales.
    En septembre: septième aventure des Scorpions du désert. En octobre: deuxième tome des Périples imaginaires (encres et gouaches d'Hugo Pratt); cinquième tome d'Ernie Pike et Les recettes de Corto. (Tous chez Casterman.)

    Plus d'infos sur www.cortomaltese.com

    http://www.lire.fr/enquete.asp/idC=51248/idR=200